Je vous avais laissés dans ce taxi qui nous conduisait vers la gare de Brive d'où nous prendrons un tchouk tchouk vers Aurillac. Première fois que je passe dans le coin si ma mémoire ne me fait pas défaut. C'est aussi la première fois que j'achèterai une "chocolatine", bien moins chère qu'un pain au chocolat comme me le rappellera gentiment la boulangère. Soit, us et coutumes locales, ne froissons pas les autochtones.

Pas trop le temps ni l'envie de visiter la Gaillarde, nous avons saisi au vol la possibilité de prendre le prochain train pour Aurillac. 18 euros quand même…

Je suis les guides.

La vue pendant le trajet sera… bucolique. Jusqu'à ce que le machiniste décide de tirer le rideau.

Pas grave, le paysage est suffisamment intéressant. Surtout la traversée de ces gares pour le moins improbables.


Bref, c'est de la France profonde dans son jus qui change du paysage ferroviaire francilien. L'arrivée à destination sera ponctuelle et nous permettra de visiter tranquillement.

Nous nous octroyons même une pause gourmande dans une "auberge américaine", victime elle aussi de la mode du moment : service à emporter uniquement. Le passe sanitaire empêchant miraculeusement toute contamination au Covid-19 lors de la prise de repas assis et au chaud en établissements spécialisés n'était pas encore à l'ordre du jour.

Nous aurions certes pu nous concocter quelques mets tribaux indigènes mais l'absence de réchaud et de casseroles dans nos bagages à main respectifs nous en a dissuadés. Dommage, il y avait pourtant matière à satisfaction!


Bref, après une balade dans les rues d'Aurillac, il est temps de reprendre le chemin du retour en traversant les voies SNCF.


Direction Tronquières, Google Maps nous ayant confirmé que le chemin pouvait se faire à pied. Akivi et moi-même sommes plutôt fans de ce genre de périple et ce n'est pas l'ami F-OITN qui s'en plaindra.

Suite et fin de ce routing #avgeek à la découverte d'une nouvelle compagnie et de deux nouveaux aéroports : Brive et Aurillac avec Amelia, compagnie aussi régionale que confidentielle mais qui nous a offert une bonne dose de dépaysement à une époque où l'on ne pouvait guère rêver de mieux.

Au bout de cette légère montée sous un ciel des plus cléments, le Saint Graal du Cantal.

Contre toute attente, ça sent pas le Jet A-1 dans le coin mais bien le cul des vaches. Vive la campagne!

Enchainement de vols
- 1
- 2Aurillac - Paris Orly en ATR
L'aéroport, le voici, dans toute sa splendeur.


Un peu plus loin, au détour d'un grillage…

Mais avant, une visite des lieux s'impose.

Point de salon huppé mais une machine qui fera l'affaire.

Des espaces plus ou moins occupés…

Mais pas d'accès terrasses, des fois qu'on pourrait y choper l'ebola, la variole ou le Covid-19…

F-OITN s'enquiert d'un éventuel surclassement en J?

Bref, après une petite pause bien méritée, il est temps de passer les contrôles sous le regard impitoyable du préposé.

Un autre regard, tout aussi alerte une fois franchis les obstacles…

L'objet du spotting vespéral

Akivi est aux premières loges pour embarquer

J'ai pris mon temps et serai bon dernier. La lumière est tout simplement divine pour réaliser quelques clichés de notre agreste destrier.



Pas de doute, j'adore ces plateformes de province.


L'accueil fut, de mémoire, bien cordial. J'en profite pour photographier quelques détails insolites.


Embarquement terminé (facile, j'étais bon dernier à bord). J'ai cédé mon siège à l'amateur de sèche-cheveux en tous genres et hérité de la sienne. La vue me satisfait pleinement.


Roulage des plus courts s'il en est comme en atteste cette vue aérienne.

Moteur, ça tourne!

Quelques secondes plus tard, nous survolons les plaines du Cantal


Pas du bon côté pour voir Aurillac d'en haut mais la vue n'est pas mal de côté-ci non plus.

Géovision personnelle

Et safety card pour éventuels collectionneurs

La vue sur les massifs centraux est dégagée mais en cette saison, la nuit tombe vite.


Double instant F-OITN

Et vue sur ces sièges plus confortables qu'il n'y parait.

Tellement confortables que j'ai même piqué un somme pour me réveiller pendant l'approche. Nous voici en finale au-dessus du Val-de-Marne.



Atterrissage doux et roulage jusqu'au point de parking.

Nous quitterons l'appareil en dernier, non sans avoir fait quelques photos. Ici, le carré d'as gagnant?


Belle machine volante, j'adore ces avions à hélices franco-italiens.

Après la dépose en bus, nous sortirons sans aucun contrôle. Nous en avions pourtant des choses à déclarer…

C'est donc auprès de l'autorité suprême en matière aéronautique que nous irons nous épancher! Akivi avait organisé une mini rencontre avec Lucky Luke qui traînait dans le coin, entre deux avions bien évidemment. Quel immense plaisir et quelle superbe conclusion d'une journée aussi remplie que ma gourde. On ne pouvait rêver mieux pour nous redonner le moral en cette période si particulière.

Je m'estime heureux car je n'ai guère cesser de voler, plusieurs fois par mois hormis lors du premier confinement. Il se fait tard et nous sommes bien au-delà des limites du couvre-feu de l'époque mais ce ne sera pas la dernière fois.

Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈
Merci Guillaume pour ce FR !
C'est vrai que c'est dépaysant comme endroit ^^
Et ça me rappelle le magnifique FR (sans photo désormais) de l'ami Pititom à l'époque (https://flight-report.com/fr/report/1523/Airlinair_A5234_Aurillac_AUR_Paris_ORY).
Merci pour ce FR.
Je ne connaissais pas cet aéroport ou du moins je n’y suis jamais allé, mais il a le mérite d’être présent et de faire le job ^^
J’ai l’impression que cette compagnie tisse bien sa toile petit à petit dans le paysage français et c’est une bonne nouvelle.
Merci Guillaume pour ce FR.
C’est amusant ces petits aéroports, et lorsque l’on est bloqué par le Covid cela permet de rajouter des aéroports improbables à son palmarès.
On retient surtout la bonne camaraderie ? et un avion qui se fait rare sur des lignes françaises.
A bientôt
Merci pour ce récit depaysant Guillaume : il n'y a pas forcément besoin d'aller loin pour profiter de bons moments et de faire des petits vols avgeeks.
Aller au Mc Do à Aurillac ça devrait être passible d'une amende ca ! ;-)
Merci Guillaume pour le partage !
Joli périple pour rejoindre l'aérodrome et un vol sympathique en bonne compagnie.
A bientôt !
Sympa de s’être croisés à Orly a ton arrivée en compagnie de tes complices du jour. C’était le temps où franchir une frontière, même dans l’espace Schengen, était quasiment impossible et de telles escapades dans la France profonde représentaient la seule solution d’assouvir sa soif de prendre l’avion. Espérons que nous n’ayons plus à revivre de telles restrictions, mais personne n’en est sûr... Merci pour le partage.
Merci pour le partage Guillaume,
Une expédition purement Avgeek pour trois Avgeeks.
C'est vrai qu'il y a un an, on était encore sous couvre feu mais rien n'arrête les plane lovers.
Une périple bien sympathique en tout cas.
A bientôt.
Cela faisait bien longtemps que je n'avais commenté un FR du maitre Okapi, il faut dire que même si je traine toujours avec plaisir le contexte global fait que ma présence est moins régulière mais pas moins passionné évidement. "Des espaces plus ou moins occupés…" avec cette superbe technique du "trône de fer" qui condamne deux places ... la luminosité pour le spotting est superbe !
À bientôt !
Hell'Okapi et merci pour ce FR bucolique qui s'est déroulé dans une période de vaches maigres.
Sympathique épopée ferroviaire pour joindre les 2 bouts en bonne compagnie.
Il semblerait que les Aurillacois aient pris le terme de tracteur pour un avion au pied de la lettre !
Sympathique vol dans un destrier qui se fait rare.
Et le tout se termine de belle manière avec la rencontre du maitre de Jolly Jumper pour bien terminer ce FR à consonance agraire :)
A bientôt !