Bonjour à tous,
Avant une période estivale qui s'annonce riche en vols (on l'espère), je rattrape mon retard de FR, avec un A/R à destination de Fort-de-France avec AF en fin d'année dernière, juste après le 2e déconfinement.
Le Contexte
Je ne serai pas très original avec cette escapade martiniquaise, car en cette fin d'année 2020 les destinations accessibles aux Français sans trop de contraintes ne sont pas légions, et les Antilles ont été largement plébiscitées, comme en témoignent les nombreux FR en début d'année.
En l'occurrence, je profite d'une promotion alléchante d'AF fin août pour les Antilles en J. Pour des questions de dates, nous finissons par choisir la Martinique, que ni Madame ni moi ne connaissons. Le tarif promotionnel affiché est disponible sur de nombreuses dates, mais les options s'épuisent vite et nous retenons un séjour de trois jours mi-décembre. Trois jours, c'est court, mais c'est mieux que rien !
Au départ c'était un voyage "back-up", mais nos projets de long-courrier (SIN) puis moyen-courrier (BUD, VCE) tombent à l'eau les uns après les autres au rythme des reconfinements et fermetures de frontières. Nous avons donc bien fait, d'autant qu'avec un tarif de 970 € / personne en J, il aurait été dommage de ne pas en profiter.
Cherry on the cake, ce routing me permettra d'enrichir mon flight-log :
- l'aller sera effectué en 777 COI "ancienne version" (en vol de jour cela ne me dérange pas trop)
- tandis qu'au retour nous bénéficierons des nouvelles cabines rétrofitées, idéales pour un vol de nuit.
On y va ou pas ?
Tout cela est bel et bon, mais à quelques jours du départ, nous hésitons toujours à partir. Certes il n'était plus nécessaire de disposer d'un motif impérieux pour se rendre en Martinique, mais sur place il y avait encore des restrictions de déplacement et tous les bars et restaurants étaient encore fermés. Pas l'idéal quand même… Entre les amis qui me disent "mais si, vas-y quand même " et ceux qui conseillent le contraire, difficile de se décider…
Et là, une semaine avant notre départ, immense soulagement : nous apprenons que les restrictions de déplacement sont levées (avec maintien d'un couvre-feu) et que les restaurants seront autorisés à rouvrir 2 jours avant notre arrivée. L'incertitude fait alors place, comme vous vous en doutez, à un grand soulagement et même à l'enthousiasme. La perspective de quitter la grisaille parisienne tout autant que celle de reprendre un long-moyen après ces longs mois d'abstinence n'est pas sans susciter une certaine excitation.
Rendez-vous pris au centre de vaccination Air France via doctolib, en calculant les 72 heures avant l'embarquement, nous recevons le résultat dans les 24h : ça, c'est fait.
C'est parti !
Direction donc Orly, qui me rappelle plus mes navettes pour TLN que des rêves de destinations lointaines.

Nous présentons patte blanche avec nos BP pour accéder à l'aérogare, qui est littéralement bondée. En particulier, les comptoirs RAM gratifient l'aérogare d'une interminable file qu'il faut fendre pour accéder aux comptoirs AF.

Le FIDS de la journée, qui donne une illusion de normalité, mais on est loin du trafic "d'avant".

Les comptoirs AF sont aussi blindés.

Nous nous présentons aux comptoirs SkyPriority, mais une famille d'Allemands se ruent pour passer avant nous : pas de chance, ils ont trois énormes chariots remplis de bagages. Bon, nous patientons un peu mais cela n'avance pas et finalement nous décidons de retirer nos BP en borne. Il faut dire que pour ce week-end de 3 jours nous n'avons pas de bagage à enregistrer.
Bref, nous arrivons, non sans slalomer, jusqu'au PIF où, fort heureusement, l'accès n°1 nous tend les bras.

J'aurais 2 reproches à faire au PIF d'ORY3 :
- l'accès n°1 ne dispose pas d'un PIF dédié mais il s'agit d'un coupe-file. On se retrouve donc avec des passagers peu habitués des filtres (des boulets, quoi) qui oublient de sortir crèmes et autres liquides de leurs sacs. Et en l'absence d'agent pour dispatcher les pax sur les différents postes il faut un peu jouer des coudes.
- les nouveaux filtres utilisent des scanners automatiques pour le contrôle des rayons X (et non plus le contrôle visuel des agents). Conséquence : les 2/3 environ des bacs se retrouvent en contrôle manuel, ce qui rallonge considérablement le temps de contrôle (d'autant que les agents sont généralement nonchalants et se fichent pas mal du stress des passagers qui doivent embarquer sous peu). Un vrai point d'amélioration à retravailler pour ADP.
Bref une fois le PIF passé, passage obligé par le dutyfree.

Celui-ci est bien connu ici, la deudeuche me fait toujours sourire.

Si ce dutyfree propose parfois des promos intéressantes, le personnel semble avoir quelques difficultés avec l'arithmétique…

Vous l'aurez remarqué, l'économie n'est pas de 7 €, mais bien supérieure, ce qui rend ce duo de Laurent Perrier tout à fait attractif et celui-ci finira d'ailleurs en bagage cabine pour nous accompagner en Martinique ^^
Puis il est temps de passer la PAF, premier véritable contrôle depuis notre arrivée. Celle-ci est totalement déserte, et plus encore avec l'Accès n°1, où nous sommes reçus sans attente par un PAFman tout à fait charmant et décontracté (pas d'uniforme mais un vaillant chandail à carreau), qui nous souhaitera un bon vol avec le sourire. C'est suffisamment rare pour être signalé, alors disons-le.
Nous voici donc airside, une première pour moi à ORY 3. Entre les formalités et les emplettes, cela nous aura pris 30 minutes depuis notre arrivée.

Le SALON AF
Le salon AF est tout de suite à droite par l'ascenseur. A l'étage, nous sommes chaleureusement accueillis par une agente AF, qui valide notre éligibilité avec nos BP et vérifie nos tests PCR. Nous sommes également invités à nous désinfecter les mains.

L'agente est charmante et nous demande si nous connaissons les lieux. Ayant répondu par la négative, elle se propose de nous faire la visite.
Ce salon a déjà été bien reporté sur ce site, mais je vous en propose un tour rapide.
Voici la zone principale, avec le bar à champagne et la zone de restauration sur la droite.

Autour de l'îlot central, on trouve des espaces plus confidentiels.

Ainsi qu'un enclos à Ultimate.

Le bar à champagne fait un bel effet.

Même si hélas, crise oblige, on n'y trouve plus qu'une seule référence.

J'aime bien la décoration de cet espace.

Retournons maintenant vers l'accueil.

De l'autre côté de celui-ci, une rotonde dessert un espace "business" (?), une zone de repos et les toilettes / douches.


Il y a même un espace de réunion.

La zone de repos reprend le mobilier du salon du 2E-L

C'est une bonne idée, mais c'est étrange d'avoir placé cet espace de repos juste à côté de la zone business, potentiellement bruyante.

Au niveau de l'accueil, quelques objets de shopping AF sont disponibles à la vente.

Nous décidons de nous installer dans un coin tranquille du salon.

Le modeste FIDS des long-courrier AF de la journée. 2 vols pour FDF, autant pour PTP et 1 seul pour RUN.

Commençons déjà par trinquer à ce voyage qui s'annonce sous les meilleurs auspices !

Les documents de voyage. Le "X" apposé sur nos BP correspond à la lettre du jour confirmant que nous avons bien présenté un test PCR.

Ah les pauvres qui vont rester en métropole…

Vivement les 29°C attendus à Fort-de-France ! ^^

D'ailleurs les affiches AF nous mettent déjà dans l'ambiance !

Celles-ci égaient un peu l'endroit, car côté littérature, c'est réduit à sa plus simple expression.

Après avoir dégusté quelques bulles, direction la zone de restauration. Voyons voir ce qui est proposé.

Côté liquide, on retrouve les références habituelles d'AF, avec blanc et rouge.

Les alcools forts.

Ambiance COI oblige, un coin est dédié au rhum, avec plusieurs références disponibles.

Caché à côté de boissons plus sages, on peut débusquer des boissons tout aussi exotiques.

Côté solide, comme c'est désormais le cas partout, des agents sont préposés au service. Vous ne m'en voudrez donc pas trop de ne pouvoir soulever les couvercles pour vous présenter les victuailles disponibles.

Les entrées.

Les desserts.

A côté des (du) champagne, on trouve quelques mignardises salées et sucrées à grignoter.

Pour ceux-là, vous avez le choix dans l'accord de l'adjectif ^^

La zone de restauration, au centre du salon, est très agréable. Nous nous installons à l'une de ces tables.

Notre sélection, légère en prévision du repas en vol.

Dernière vue du salon avant de partir, celui-ci s'est raisonnablement rempli.

Au final, un salon très agréable, moderne et confortable. L'offre est sans doute un peu dégradée par rapport aux intentions initiales, mais je le trouve infiniment mieux que le salon précédent. Un seul regret, pas de belle vue sur les pistes.
L'embarquement
A l'heure prévue de l'embarquement, nous quittons le salon. Un tapis roulant nous facilite la tâche pour rejoindre notre porte, située tout au bout du terminal.

Je m'arrête à un distributeur pour retirer de l'argent, mais aucun d'entre eux n'est disponible. Un agent ADP m'expliquera que c'est pour cause de covid…

Il y a la queue pour s'enfumer les poumons.

Voici le hall d'embarquement. Je trouve que l'aménagement d'ORY3 est vraiment une réussite.

Manifestement notre vol sera bien plein.

Bon point, une porte est dédiée pour les passagers SkyPriority.

Qu'est-ce que ça fait du bien de voir un gros pépère !

L'embarquement est lancé avec une dizaine de minutes de retard. L'agente AF vérifiera le code sur nos BP attestant de notre test PCR négatif.

Nous avons droit à de la belle moquette rouge.

Voici notre 77W du jour, F-GZNL.

Dernier couloir, au bout duquel nous sommes attendus de pied ferme.


Le flight-report
Accueil souriant par les PNC en porte. Je profite de la porte ouverte pour voler une photo du cockpit.

Sans surprise, nous trouvons la cabine COI vintage, donc non rétro-fittée, de 14 sièges en 2/3/2 sur 2 rangées.

Nos sièges, au 2e rang.

Tout l'armement est disposé sur le siège (cintre, oreiller, couverture) ainsi que la trousse, une lingette désinfectante, un oshibori emballé et le menu.

Découverte donc de ce siège que je ne connais pas. Certes cela ne respire pas le neuf, mais après les commentaires lus sur FR, je m'attendais vraiment à pire.
Certes, l'IFE n'était pas HD…

La boîte à pied.

Dans un rangement latéral, se trouvent le casque et une bouteille d'eau.

La télécommande. Vintage aussi.

La trousse est plutôt de bonne facture.

Les commandes de siège, dont Madame s'assure de la désinfection.

Les consignes de sécurité.


L'ottoman accueille sans difficulté tout le barda qui ne m'est pour l'instant pas utile.

Nous sommes les premiers en J, je peux donc en profiter pour avoir une vue d'ensemble à vide.

Quelques rafistolages peu qualitatifs trahissent l'âge de la cabine.

A nos côtés, un camarade en préparation pour PTP.

Le contact avec les PNCettes est d'emblée excellent. Dès notre arrivée à bord, la PNC en charge de la J se propose avec enthousiasme de nous aider à ranger nos valises, nous faisant comprendre qu'elle est en pleine forme après des semaines d'inactivité. Visiblement nous ne sommes pas les seuls à retrouver le plaisir d'un long-courrier !
Nous avons confirmation de cette attention à peine installés, avec une proposition de verre d'accueil par la chef de cabine business. Notre choix nous est ensuite apporté directement à la place. Ce sera champagne, bien entendu !

Avant le départ, je file vers un tour aux toilettes. J'y retrouve avec plaisir les produits Clarins.

La cabine se remplit tranquillement. Certains pax sont déçus de ne pas avoir les nouvelles cabines, et les PNC doivent admettre que ce n'est pas de chance, pratiquement tous les appareils ayant été rétrofittés.
Les coffres à bagage ne tardent pas à se remplir.

Notons que l'équipage est particulièrement attentionné, aidant les passagers à s'installer et proposant à chacun un verre de bienvenue. J'ai été étonné de lire dans d'autres FR que ce dernier avait bien souvent disparu.
L'embarquement traîne en longueur et notre départ est retardé. Je passe au galley et demande à la CC J s'il est possible d'avoir un refill de champagne. Ma requête est acceptée hardiment et quelques minutes plus tard nous voici à nouveau servis, avec en prime quelques gavottes pour nous faire patienter.

Entre temps la météo se gâte, mais à vrai dire je ne me sens plus trop concerné ^^

Les consignes de sécurité sont enfin lancées, signe d'un départ proche.

Celles-ci ont été adaptées au contexte sanitaire.

Peu avant 15h, nous repoussons, avec une grosse demi-heure de retard.

En raison de la météo, les photos au décollage ne sont pas très potables, je vous en épargne donc la vue.

Nous finissons pas retrouver le beau temps au-dessus des nuages.

La CCP fait alors le tour de la cabine, tablette à la main. Celle-ci vient nous voir et nous remercie de notre présence à bord. Nous discutons un peu avec elle et nous découvrons que nous ferons le retour avec le même équipage pour leur rotation.
Quelques minutes plus tard, notre PNCette vient prendre notre choix pour le menu. En tant que Platinum, nous sommes les premiers à être sollicités, ce qui nous garantit d'avoir le choix. Autre point positif, la commande s'effectue au niveau du passager, à la mode asiatique.

Je vous présente donc le menu pour ce vol. Le format est qualitatif.


Le protocole prévoit un déjeuner après le décollage puis une collation froide avant l'atterrissage.

Nous avons le choix entre 4 plats, tous signés par le chef Michel Roth.

Côté cave, AF est passé sur le Duval Leroy ; ce n'est pas mon préféré.

Au choix 2 vins blancs et 2 vins rouges, dont un aguicheur Saint-Estèphe 2015.


Le trolley (habillé) fait ensuite son apparition. Il faut dire qu'il est alors 15h30 et la modeste collation prise au salon est déjà loin.

Il n'y a pas d'apéritif proposé avant le service du repas, mais cela ne me choque pas étant donné l'heure et le double verre d'accueil obtenu avant le take-off.
Voici donc le plateau tel que déposé.

C'est bien mieux ainsi !

Je reste au champagne, Madame essaie le Pouilly Fuissé.

A ce moment, nous passons au-dessus des côtes pour entamer notre traversée de l'Atlantique.

La pointe ouest de l'île de Noirmoutier.

J'enclenche la géovision, qui nous annonce près de 7h de vol restantes.

Pour Madame, ce sera Royale aux champignons sauvages et noisette, crème de châtaignes à la livèche.

J'essaierai pour ma part le Filet de boeuf, sauce aux poivres rares, mousseline de céleri vanillé et d'asperges aux amandes.

Rien à redire sur la cuisson de la viande, saignante à souhait.

Choix de moutarde en petits pots.

Impossible de ne pas accompagner cela au St-Estèphe.

Le pain est présenté sous blister mais il est mou et je demande s'il est possible de le réchauffer. Notre adorable PNC s'empresse de retourner au galley mais en revient un peu gênée, sa chef de cabine lui ayant indiqué que ce n'était pas possible en raison des contraintes sanitaires. Je n'insiste pas, même si je lui glisse que cela n'avait pas posé de difficulté deux mois plus tôt pour un CDG-OPO…
Je profite de la vue dont je ne me lasse pas.

Avec toujours la géovision qui indique que nous allons survoler la pointe de la Galice.

A la fin du repas, proposition du célèbre trio de dessert, excellent. Dommage, pas de sorbets.

Nous terminons ces agapes par un thé pour Madame et un cognac pour moi (généreusement dosé soit dit en passant).

Dehors, les nuages bas s'étendent à perte de vue.

Encore 6h40 de vol.

La cabine se plonge dans le noir.

J'ai du mal à trouver mon bonheur dans le choix des films. Je tente sans conviction le 9e épisode d'une saga mythique.

Pendant ce temps, la cabine s'endort tranquillement, tandis que nous faisons la course vers l'ouest avec le soleil.

Personne ne m'empêche de conserver mon hublot ouvert, me permettant ainsi de profiter d'une vue superbe.

Par contre j'ai du mal à accrocher avec le film. Je me rendrai compte au bout d'un moment que je l'avais déjà vu (mais aussi rapidement oublié manifestement).

Je fais un petit somme puis décide de me dégourdir les jambes. Je me rends au galley, discute un peu avec les PNC et me réhydrate un peu.

Environ 1h avant l'arrivée, la collation est servie.

Ce n'est pas exceptionnel, mais je me rattrape avec la belle lumière du soleil couchant.



Je termine avec un expresso.

Avant d'arriver, la CCP viendra prendre congé de nous et s'assurera que nous avons passé un agréable vol.
Enfin, notons tout de même la présence à bord de notre famille d'Allemands, vous savez, ceux qui se sont précipités avec leurs bagages pour passer devant nous. Non contents d'avoir saoulé la CCP à propos de leurs bagages cabine en début de vol, les parents (au 1er rang) et les enfants (derrière eux) cultiveront pendant le vol un art travaillé de l'exposition de la surélévation podale.

Dans une cabine dont l'intimité n'est pas le point fort, l'effet visuel est garanti…

Nous atterrirons dans la nuit à FDF vers 19h, avec 45 minutes de retard sur l'horaire prévu.
Nous sommes accueillis par Air Caraïbes.

Et Corsair.

A l'extinction des signaux luminaux, l'instant Danette est inévitable. Nos voisins teutons sont particulièrement actifs à cet exercice.

Derrière, c'est moins la pagaille.

Nous débarquons dans la moiteur martiniquaise.

Un dernier regard à notre 777 qui a bien travaillé pendant près de 9h.


L'arrivée à FDF
Aucun contrôle n'est réalisé à l'arrivée. Nous ne faisons que traverser la salle de livraison bagages, n'ayant rien enregistré pour ce court séjour.

Nous nous retrouvons très rapidement airside.

Dès la sortie du terminal, nous sommes accueillis par un arbre du voyageur.

Des taxis sont disponibles.

Mais nous avons réservé un véhicule. Pas très pratique d'ailleurs, puisqu'il faut appeler un interphone. Après plusieurs essais infructueux, nous réussirons à joindre un interlocuteur. Une navette viendra nous chercher pour nous amener au dépôt et enfin récupérer notre carrosse.

C'est la fin de ce FR, merci de m'avoir et à bientôt pour le retour.
Bonus touristique
En guise de bonus, je partage avec vous une excellente adresse située aux Anses d'Arlet. Nos hôtes disposent d'un studio situé sous leur maison et donnant directement sur le bord de mer.
Nous sommes accueillis à notre arrivée par Danièle. En ouvrant les baies vitrées, la chambre et la terrasse ne font plus qu'un.

Mais ce n'est que le lendemain matin, au réveil, que nous réalisons vraiment le cadre superbe. Voilà la vue en tirant les rideaux…

Le ponton permettant d'accéder à une eau à 28°C…

La maison des propriétaires et le studio en contrebas.

La plage d'Arlet est magnifique. Le déconfinement étant encore tout récent, nous sommes pratiquement les seuls touristes, c'est juste magique.

Ce week-end se présente sous les meilleurs auspices !

Merci Stéphane pour ton FR.
Ça fait du bien de lire du LC et ton attention aux détails est toujours très appréciable.
Je ne doute pas que vous avez passé un bon vol, cependant, attribuer 7/10 pour un siège ni full flat, ni full access en 2021 me semble très bisounours. Ce n’est pas avec de si bonne note que la compagnie va se bouger. Je me rappel de commentaires sur l’une de mes vidéos en NEV4 où j’ai été traité de menteur en parlant de Business car pour beaucoup ce siège ne pouvait être que de la Premium Eco.
Petit mot aussi sur la photo de couverture, je comprends le fait de refaire sa table (vous êtes plusieurs à le faire) mais je trouve que c’est limite de la publicité mensongère que d’utiliser alors une photo sans plateau comme celle de couverture. (RIP « ultra business »)
Quoiqu’il en soit, et à moins de 1K€/pers, il ne fallait pas s’en priver, même en toboggan ;)
Vivement la publication du vol retour.
Merci Flavien pour le commentaire.
Concernant la notation : j'aurais peut-être pu mettre une note inférieure, car effectivement la cabine n'est plus de toute première jeunesse et n'est plus aux standards actuels. Quant à penser que cette note ait un impact sur le retrofit des appareils, permets-moi de croire qu'AF utilise d'autres inducteurs pour de tels choix ^^
Concernant la photo de couverture : celle-ci n'a pas vocation à faire de la publicité, mais tout simplement illustrer le FR. De fait celui-ci ne laisse aucun doute sur le service.
Le retour est dans les tuyaux !
A bientôt.
Merci pour ce récit ! Tu es bien tombé, tant avec l'équipage que ce NEV4 bien plus tolérable de jour que de nuit.
Pour les rayons X du PIF à Orly, on m'a expliqué qu'ils ne sont pas automatiques, mais faits par des agents situés dans une salle distante, où ils visualisent les images provenant d'un ou plusieurs postes. Mais j'ai comme toi eu l'impression que beaucoup de banettes partent au contrôle secondaire, je ne sais pas si c'est effectivement le cas, où juste que les bannettes passent plus vite au rayons X (mais qu'il n'y a pas plus de monde derrière pour vérifier le bagage avec le passager).
Merci pour cet éclairage sur le PIF à ORY3. Je note tout de même que le nombre de bacs qui passent au contrôle est plus élevé qu'avant ! Il y a d'ailleurs 2 filtres tout à fait sur la gauche que j'essaie autant que possible de prendre car ils sont sur l'ancien système, bien plus rapide.
A bientôt !
Merci pour ce FR !
Dommage d'être tombé sur cette ancienne cabine NEV4. Le F-GZNL étant un 777 plutôt récent, je suis curieux de savoir s'il fait parti aussi des appareils COI qui seront retrofités.
A bord un équipage au top content de reprendre la voie des airs.
A bientôt !
Merci Nico pour le commentaire.
Pas de chance effectivement pour la NEV4, mais au moins cela permet en duo d'avoir un hublot et sur un vol de jour c'est confortable. J'avais cru comprendre que tous les appareils devaient être rétrofittés, j'imagine que celui-ci aussi ?
A bientôt.
"On se retrouve donc avec des passagers peu habitués des filtres (des boulets, quoi) qui oublient de sortir crèmes et autres liquides de leurs sacs"=> après les Allemands au check-in, c'est vraiment pas de chance. Mais comme tu l'as écrit, pourquoi PA n'assigne pas quelqu'un pour expliquer le pourquoi et le comment de la PIF pour mieux fluidifier le trafic. Un peu comme aux USA.
AF propose enfin une offre uniformisée dans tous ses lounges à CDG et ORY. Le client aura donc plus de difficultés à choisir entre les deux plateformes.
Même si tu as eu l'ancienne cabine COI à l'aller, c'est l'opportunité de mieux apprécier la nouvelle cabine sur le vol retour.
Et dire que cette vieille cabine a sévi durant bien trop d'années quand les autres compagnies étaient déjà passées au 3F.
Qu'a pensé Mme Ateon de la Royale aux champignons?
Ton plat de boeuf est bien mieux présenté que celui que j'ai un mois plus tard entre CDG et DXB
La collation a quand même une drôle de tête. Comme si l'espace disponible était mal utilisé.
"Dans une cabine dont l'intimité n'est pas le point fort, l'effet visuel est garanti…"=> pas d'odeur non plus?
Merci Stéphane
Merci Bernard pour ce commentaire !
Sur certaines lignes loisirs comme BKK je ne l'ai jamais compris. En revanche, sur les DOM, la concurrence n'était pas au niveau, ce qui a ralenti le retrofit je pense.
Elle a beaucoup aimé ! Le boeuf était très bien, mais c'est toujours un peu la loterie en avion.
La collation n'était pas terrible, il faut l'admettre.
Non mais on nous dit que l'air était recyclé N fois par heur en avion ^^
A bientôt Bernard.
Merci beaucoup pour ce récit d'un vol très agréable Stéphane ! Le salon, que je n'ai toujours pas emprunté, me plait beaucoup et est un bon prélude au vol.
A bord ,même si c'est l'ancienne cabine, le vol se passe confortablement et les attentions des PNC ainsi que la qualité du repas principal font que vous passez un vrai bon moment. Comme toi je crois qu'il faut relativiser l'impact des récits de vols sur les décisions des compagnies qui regardent avant tout la bottom line et ont suffisamment d'enquêtes clients pour orienter leurs choix . Je vais direct lire le vol retour
Merci Christophe !
Ce nouveau salon est vraiment d'un excellent niveau, cela relance l'intérêt de partir d'ORY. C'est notamment une bonne nouvelle au départ de province, ce qui facilite les correspondances.
Comme souvent, c'est l'équipage qui fait la différence, et cette fois encore nous avons eu de la chance !
A bientôt.