Avis du vol entre Manchester et Paris en classe Economique avec Flybe

C'est le retour du vol CDG-MAN que j'ai reporté ici
A la fin d'un week-end mémorable, il était temps de rentrer à Paris. Je me suis enregistré le matin sur internet. La carte d'embarquement était assez banale, mais la deuxième page était inhabituelle :

Mon billet a été acheté sur AF, mais le vol va être opéré par Flybe, qui fait payer les boissons à bord, contrairement à AF qui en offre une. D'où ce bon qui servira à obtenir cette boisson gratuite. Mais n'ayant pas d'imprimante à ma disposition, il fallait obtenir une carte d'embarquement à l'aéroport. A l'une de ces bornes automatiques ? Non, aucune ne reconnait les références de mon billet, quel que soit le moyen d'identification. Heureusement, il n'y a guère de queue au comptoir d'enregistrement de Flybe, contrairement à la longue queue aux guichets de Ryanair au fond.

Ryanair est très présent sur le tarmac, et sans surprise, voici le gabarit qui fait partie de l'art de voyager hard low cost

C'est à la porte d'embarquement que j'ai obtenu le bon à droite, sans avoir présenté de justificatif.

Le Terminal 3 est très spotter friendly, avec des baies vitrées offrant de bonnes vues sur le tarmac et la piste 5L/23R, la plus utilisée, car située au plus près des terminaux.

Cet endroit n'était pas le meilleur pour observer les avions, mais c'est là que j'ai trouvé une prise électrique pour recharger un accumulateur de mon appareil photo qui risquait de crier famine après une journée de spotting. Bien m'en a pris, car deux accus chargés à bloc se sont révélés insuffisants pour les 850 photos prises ce jour là. Je vous rassure, j'en ai éliminé quelques unes avant de poster ce FR.

Le principal inconvénient que j'ai trouvé à MAN, c'est que la porte d'embarquement n'est affichée que trente minutes avant le départ du vol, ce qui est d'autant plus malpratique que les écrans ne sont pas omniprésents . Dans notre cas, la porte s'est révélée être aussi loin que possible de l'endroit où je me trouvais, là où se trouvait cet E-175 qui allait me ramener.

A la porte d'embarquement donc, les annonces sonores de last call et de tout dernier appel défilaient imperturbablement alors que l'embarquement n'a pas commencé : la sympathique agente en porte explique qu'elles sont diffusées automatiquement. Je me demande à partir de combien d'heures de retard on désactive les annonces automatiques. Il était 17h44 quand cette photo a été prise, soit à ETD+14'.

Le siège 3A était du bon côté pour l'éclairage, mais à la mauvaise rangée pour le hublot. Ou pour les hublots, comme on veut, mais j'ai réussi à faire avec.

La fiche de sécurité recto-verso

La cabine, avec un coucou de Damien

Cette photo illustre un sketch bien géré par les protagonistes. Mme PAX1C avait un bagage cabine de la taille standard maxi ne tenant pas dans les coffres à bagages. Mais étant à une issue de secours, elle ne pouvait pas le garder à ses pieds (elle ne semblait pas avoir d'état d'âme à réduire son pitch au minimum). Que faire ? Une PNC a organisé un échange avec Mme PAX9B. Un bon point pour ces dames.

Attente de trois atterrissages avant de pouvoir traverser la piste 23R, et décoller de la piste 23L.

L'un des appareils est cet A320 Virgin Atlantic

C'est à nous : décollage à 18h07, soit ETD+37'

Un virage au dessus de la campagne anglaise

… pour offrir une belle vue de MAN, un peu améliorée par du traitement d'image

Le winglet (ne vous inquiétez pas, vous en aurez d'autres)

Les faubourgs de Stoke on Trent, à travers l'une des percées dans les nuages

Début du service; cette photo vous permet de constater que les sièges sont rigoureusement identiques à ceux des E-190 de Mandarin Airlines.

… et que le pitch est lui aussi identique, c'est-à-dire très confortable pour de l'éco

Je n'ai pas bien discerné la fierté de la PNC de me servir un gobelet griffé Starbucks après avoir versé de l'eau chaude sur le café lyophilisé qui s'y trouvait, mais le volume était généreux et le goût acceptable.

Je n'ai pas quitté mon siège (l'avion était plein ou peu s'en fallait), ce qui ne m'empêche pas de vous offrir trois winglets en une photo, et plus précisément l'ombre du winglet droit sur le winglet gauche au soleil couchant, avec le reflet de ce dernier sur l'aile.

A peu près à mi-chemin entre Manchester et de Londres, l'aéroport de Coventry (CVT), qui n'a plus que du trafic cargo.

Une autre vue de la cabine

L'aérodrome de Turweston, une ancienne base aérienne de bombardiers de la RAF pendant la guerre, où se trouve actuellement un aéroclub.

Winglet doré au coucher du soleil

Comment s'étonner des circuits d'attente à LHR avec seulement deux pistes ?

Londres, mais la lumière devient vraiment très faible

La côte anglaise

Un winglet au dessus de la Manche

Et la côte française dans la nuit, avec beaucoup de mal pour éliminer les reflets

En altitude, c'est le coucher du soleil

Il m'en a fallu, des essais, pour avoir le strobe sur le winglet !

Atterrissage nocturne à CDG. Il faut me croire sur parole, mais j'ai aperçu la Tour Eiffel à l'extrême droite.

Il est 20h15, soit cinq minutes après l'horaire prévu qui avait une marge importante

Un A319 AF à gauche

Débarquement en faux contact

A quoi reconnaît-on un groupe de FRistes ? Il y en a deux qui prennent une photo, un qui vérifie sa photo, et le quatrième sourit au photographe de la scène.

J'ai pris plusieurs photos, jusqu'à ce qu'un employée au sol se précipite en hurlant Les photos sont interdites!. Peu m'importait, je ne l'avais pas attendue. C'est la version CDG du message de bienvenue, et cela ne m'a pas empêché de prendre une photo depuis l'escalier, employée comprise.

Arrivée à la PAF. Trois fonctionnaires de police pour tous les étrangers, et pour tous les boulets de Français qui voyagent léger et n'ont pris qu'une carte d'identité qui leur interdit l'usage du sas Parafe.

Résultat : cinq minutes de perdues, qui nous font prendre le RER direct suivant, cadencé au quart d'heure

On retrouve le grand tableau des arrivées et départs à la gare CDG2

… et les distributeurs de billets de RER : un sur quatre est en panne. La SNCF ne sait pas que les comptoirs de change délivrent uniquement des billets, et ses distributeurs n'acceptent que des pièces que n'ont pas les étrangers, ou une carte bancaire. Chaque fois que je suis arrivé ici, j'ai aidé des étrangers cherchant en vain à introduire un billet de dix euros dans la machine.

La bonne nouvelle, c'est que c'est une rame rénovée, et à cette heure là, on ne se bouscule pas.

Si vous ne vous intéressez pas aux avions, vous pouvez passer directement à la fin. Mais si vous êtes sur ce site, vous vous intéressez forcément aux avions, et vous n'avez donc aucune excuse pour sauter le bonus touristique, puisque le tourisme était exclusivement aéronautique, avec ce superbe Visitor's Park de MAN, par un superbe beau temps. Je prends les paris pour le nombre d'erreurs d'identification, une de mes spécialités comme chacun sait.
A CDG, toute photo extérieure dans le périmètre aéroportuaire est interdite. Les Britanniques, qui en connaissent un rayon sur les risques terroristes aéronautiques, encouragent le spotting à MAN par des infrastructures dédiées, desservies par une navette de bus. Cherchez l'erreur…

Et à tout seigneur, tout honneur,

… c'est un 388 EK qui vient d'atterrir quand nous arrivons sur les lieux

J'ai choisi de ne pas respecter l'ordre chronologique et de rassembler les avions par compagnie aérienne, à une exception près. Avant les appareils modernes, quelques pièces de musée exposées sur place :
Ce Trident, de fabrication bien sûr britannique, date des années 60

… et le moins qu'on puisse dire, c'est que son aménagement intérieur est daté. A part la disposition en 3+3 et la discrète présence de ceintures de sécurité, on dirait plutôt un train de grande ligne des années 70, coffres à bagages compris (il valait mieux ne pas avoir trop de turbulences en vol!) :

Le cockpit est tout aussi antique

Hawker Siddeley Nimrod

Un autre oiseau de conception partiellement britannique, mais là, l'accès est réservé à ceux qui ont payé assez cher pour une réception dans un décor particulier. Le grand public, peut uniquement regarder par les baies vitrées.

Un intéressant hybride de 747 et de V1, dû à la créativité d'une entreprise spécialisée dans les simulateurs d'incendie d'avion pour l'entrainement des pompiers.

Pour faire la transition vers l'aviation commerciale d'aujourd'hui, qui reconnait le modèle de cet appareil, avant que je ne donne la solution ?

C'est technologiquement une antiquité, mais il vole toujours

Des moteurs à pistons, un train d'atterrissage fixe, mais toujours vaillant : ce Britten Norman Islander est utilisé par la police de Manchester.

Puisque ce vol de retour est sur Flybe, j'ai forcé un peu la note sur cette compagnie. J'ai aussi un faible pour les Dash 8 et cela tombe bien : ils ne manquaient pas à MAN.
Dash 8 Q400 Flybe

Les condensations hélicoïdales créées par les deux hélices

E-175 Flybe

B757 United Airlines

A320 Libyan Airlines

E-175 Flybe, et atterrissage d'un 737 SAS

A319 Easyjet

A330 Air Transat

A310 Air Transat

A320 Thomas Cook

B757-200 Thomas Cook

B767-300 Thomas Cook

Il y en a aussi pour les fans du hard low cost : les 738 de Ryanair sont nombreux

A320 British Airways, en livrée à nez rouge

A321 British Airways

A319 British Airways

B737-700 KLM

Celui-ci remmène des FRistes vers AMS

B738 KLM

A320 Virgin Atlantic

744 Virgin Atlantic à l'instant du décollage du train avant

A330 Qatar Airways

Beaucoup de monde pour le regarder, lui comme les autres

B757 Privilege

B767 American Airlines

Arrivée d'un A320 Monarch

B757 Monarch

A321 Monarch

B737-300 Jet2

B737-800 Jet2

Fokker 100 Helvetic Airways

Cette scène ci-dessous peut sembler banale, n'était l'avion à peu près au milieu de la photo, qui va passer à la verticale de l'aéroport.

Un 737, reconnaissable à son train principal non masqué, comme sur les Embraer

Cet appareil du voyagiste Thomson a effectué une remise de gaz, interrompant son atterrissage pour faire un tour de terrain et une nouvelle tentative. Je n'en connais pas la raison avec certitude, mais les pompiers de l'aéroport ont pris l'incident au sérieux, se positionnant au bord de la piste avant la nouvelle approche de l'appareil.

Rassurez-vous : l'avion va se poser sans dommages,

… et les véhicules de secours vont revenir vers leur base près du terminal.

Il n'empêche que l'appareil va stationner quelques minutes sur la piste de roulement, après avoir libéré la piste d'atterrissage, alors qu'un véhicule léger s'approchait par l'arrière. Je soupçonne que le train d'atterrissage présentait une anomalie de verrouillage après sa sortie lors de la descente.

B738 Egyptair dans l'ancienne livrée

Beechcraft King Air 200

A320 Air France

B757-200 Thomson

Embraer 145 BMI Regional

Do-328 Sun Air, opérant un vol pour British Airways

A320 Aer Lingus

BAE Avro RJ100 Brussels Airlines

A320 LH, derrière un ATR72 Aer Lingus

ATR72 Aer Lingus

Fokker 100 Portugalia

Et pour boucler la boucle de ce bonus touristique qui commençait par l'arrivée de l'A388 EK, c'est quelques minutes avant l'heure du bus pour l'aéroport que repart ce même A388, alors que le soleil baisse sur l'horizon.

Alignement sur la piste 05R

Accélération

Rotation

… et le plus lourd avion de l'aviation commerciale s'éloigne dans le lointain, comme vous de ce récit.

Merci de m'avoir lu !