Avis du vol entre Seattle et San Francisco en classe Domestic First avec Alaska Airlines

Reprise de mon routing là où je l'avais laissé, c'est à dire à l'aéroport de Seattle Tacoma. Il me restera encore 4 vols à reporter sur ce routing alors que j'en entame un nouveau dans quelques jours. Je vais donc devoir accélérer le rythme, tout comme Hugog12 que je viens de lire ;)
1. Paris, Charles de Gaulle - Dubai, International - Emirates A380, Business
2. Dubai, International - Londres, Heathrow - Emirates A380, First
3. Londres, Heathrow - Atlanta, Hartfield Jackson - British Airways B777, First
4. Atlanta, Hartfield Jackson - New York, La Guardia - American Airlines CRJ900, Domestic First
5. New York, JF Kennedy - Seattle, Tacoma - American Airlines B737, Domestic First
6. Seattle, Tacoma - San Francisco, International - Alaska Airlines B737, Domestic First (vous êtes ici)
7. San Francisco, International - Los Angeles, World Airport - Delta Airlines CRJ 900, Economy
8. Los Angeles, World Airport - Rome, Fiumicino - Alitalia B777, Magnifica (Business LC)
9. Rome, Fiumicino - Paris, Charles de Gaulle, Alitalia A321, Ottima (Business MC)
Je suis sûr que Seattle mériterait un bonus touristique, mais je n'ai pas eu la chance d'y mettre les pieds. En effet, je suis venu spécialement pour le marriage de ma cousine, qui se déroulait un peu à l'écart de la ville : il fallait des espaces de réception gigantesques pour les…600 invités ! Eh oui, j'ai une très grande famille (avec un cinquantaine d'oncles et tantes et une centaine de cousins germains, je ne cherche même pas à connaître la taille de ma famille indirecte) mais au moins celà donne l'occasion de voyager ;)

Et petit clin d'oeil à Kristof, ma famille s'étend aussi sur l'archipel du soleil levant : une des soeurs de mon père s'est marié à un japonais et ma cousine est donc franco-américano-japonaise. C'était la raison du mariage à Seattle : avant tout un choix géographique qui convienne aux américains et qui soit entre le Japon, la France et l'Irlande. Pourquoi l'Irlande ? Parce que voilà que par alliance, les irlandais rentrent dans la famille ^^ C'est compliqué à suivre les grandes famille, je vous jure ;)

Bref, tout ça pour expliquer l'absence de bonus touristique, le nombre de participants était trop important pour faire le mariage dans Seattle même ; aussi bien en hôtellerie qu'en espace de réception. Du coup je restais dans la banlieue industrielle de Seattle, et franchement, quel intérêt y aurait-il à faire une bonus touristique à propos des usines qui entourent la ville ^^ !?

Donc venons-en tout de suite au FR. J'aurais pu rentré directement en France après le mariage, ce qui me titillaient fortement car Delta propose un vol direct SEA-CDG et cela faisait quelques temps que j'avais envie de découvrir leur BusinessFirst. Le montant en miles Flying Blue était raisonnable et les taxes très faibles. Mais j'ai aussi des amis à San Francisco et comme ce n'est qu'à deux heures de Seattle, je laissais finalement tomber Delta et optait pour une boucle par la Californie.
Bien m'en a pris, cela aurait encore été un FR en mode galère ;)

Le terminal est agréable et relativement compact, offrant des temps de circulation réduits. Ce qui est tant mieux car j'arrive un peu en retard…mon vol embarque dans 35 minutes et je n'ai pas encore ma carte d'embarquement.

Heureusement, la file dédiée aux passagers prioritaires est vide (car j'ai peu d'espoir que les bornes fonctionnent, et elles sont toutes occupées).

Carte d'embarquement en poche, je voulais me diriger vers le salon Alaska (pas vraiment le temps d'y rester mais au moins pour renseigner la base de données du site) mais je vois que je pars des portes N, un satellite qui nécessite l'utilisation d'un train. Préférant me donner quelques minutes de marge, je zappe le salon.

Au pire, si l'embarquement est retardé, je pourrais toujours remplacer le salon par une bière dans un lieu hautement local à la place ;)

Le satellite en question est totalement vitré : je tente donc quelques clichés mais il n'y a rien à part du Alaska (et donc Horizon).

Cette photo vous montre la distance qui sépare le satellite du terminal principal. Pas sûr qu'un train se justifiait…

Certains profitent de la moquette (spécialement moche, encore une fois et sans surprise) pour faire une pause dans leur mileage-run ;)

Des voiles indiquent visiblement la présence assez discrète de prises entre les sièges au niveau des portes.

Mais ces voiles sont passées inaperçues aux propriétaires d'iPhone qui ont pris l'habitude de tout de suite se diriger vers les murs (Next time…take time to read !).

Je m'installe et tente une connexion à internet pour au moins faire la photo corporate. Cette fois-ci, pas de code à recevoir par SMS, mais il faut regarder une publicité en entier pour avoir le droit d'utiliser internet. Puisque c'est gratuit, pourquoi pas, c'est de bonne guerre.

Et un peu plus de moquette moche au passage…

L'embarquement va commencer. Seulement un nombre limité de personnes seront upgradés, et je serais encore une fois le seul passager payant en cabine avant. Au final, seuls 5 des 12 sièges seront occupés.

J'apprécie l'indication horaire dans le jetbridge. Apparemment, Alaska Airline se targue comme RyanAir d'un très haut niveau de ponctualité. Le vol me prouvera qu'il y a sûrement d'autres points de comparaison avec l'ultra low cost ;)

J'embarque et prends place en 1A d'où j'inspecte la cabine : sièges en cuir usés de style banquette AA, moquette sale et tâchée sur les cloisons et aspect vieillissant.

Une fois installé, je découvre un habillage abîmé, un porte revue qui se fait la malle et une cloison en moquette qui me prive de pitch.

En plus, alors que plein de sièges sont libres, je gagne un voisin qui vient partager mon pitch pour cul-de-jatte. Une PNC vient me proposer une boisson d'accueil avec choix entre eau et eau ou encore eau : je prends l'eau et lui demande si je peux aller prendre un des sièges libres, ce à quoi elle répond par une vague affirmation, presque surprise que je lui en demande l'accord.

Enfin le sang recircule dans mes jambes, mais l'état du siège n'est pas meilleur.

Par contre, rien à dire niveau ponctualité…on repousse moins de 21 minutes après que je suis passé dans le jetbridge.

Roulage…

…puis nous partirons juste derrière cet A320 à moustaches qui part pour…San Francisco !

Et c'est parti !

Peu de temps après le décollage, la PNC en charge de la cabine vient prendre au siège, passager après passager, une commande de boisson. J'opte pour une bière locale et commence à travailler un peu, n'attendant pas de plateau (autre qu'un panier de chips).

Cheers !

Alors que je n'attendais rien, notre PNC propose une salade de quinoa en en-cas à ceux qui le désirent. Je la prends pour tester…c'est frais mais relativement sans goût, à part le fromage et la sauce. C'est moyen mais comme je n'attendais rien, pourquoi pas. Pour rappel, c'est un vol en plein après midi.

Quelque part dans l'Oregon, un feu de forêt génère un énorme nuage de fumée…

Puis le ciel se redécouvre en Californie et nous amorçons la descente vers San Francisco.
L’impressionnant pont de San Mateo :

Atterrissage, puis nous allons nous garer à quelques mètres d'un A320 à moustaches que nous aurons suivi tout le vol à 3 minutes d'écart !

C'est parti pour deux jours à San Francisco avant de reprendre le chemin de la France !

Merci de m'avoir lu !