Avis du vol entre Fort-de-France et Paris en classe Economique avec Air France

Ceci est le trajet retour FDF/ORY. Le trajet aller et le bonus touristique sont ici : https://flight-report.com/fr/report/51010/air-france-af848-paris-ory-fort-de-france-fdf

contexte

Dans le cadre d'un voyage touristico-familial en Martinique, nous avons programmé initialement le retour en métropole au 25 octobre. Mais une crevaison de pneu de voiture de location nous incite à demander un report de vol d'un jour, ce que nous obtenons auprès d'Air France moyennant environ 75€ pour 4 PAX (45 minutes au téléphone tout de même, pour une modification censée être faisable en ligne et infaisable dans la pratique, bouton bloqué à la dernière étape online).

Pour la petite histoire, la crevaison de pneu nous a coûté 155 € (réparation de fortune qui n'aura tenu que 36heures)+ 250 € (dépannage et remplacement complet du caoutchouc du pneu). Le remboursement vis à vis de l'agence de location, ce sera une autre histoire…

Il faut avoir en tête que les routes en Martinique, c'est un peu les petites Alpes avec routes en relative mauvaise qualité, en particulier les routes secondaires.  Par exemple, on déconseille fortement l'Anse Trabaud/l'anse Macabou avec une voiture bas de gamme :)  

Nous obtenons facilement les cartes d'embarquement via l'appli ainsi que quelques journaux via l'appli Air France Play.

embarquement

Après avoir fait un dernier au revoir avec notre famille locale, et une promesse de se revoir rapidement (?), nous restituons la voiture de location en grimaçant, et nous nous rendons à l'aéroport Aimé Césaire. Notre oiseau du soir sera donc celui du 26 octobre à 18h00. L'aérogare n'est accessible qu'aux porteurs de billets. L'enregistrement des bagages se fera rapide avec une dame très souriante. Nous montons rapidement à l'étage, il n'est que 16h00, nous en profitons pour prendre un dernier sorbet de fabrication locale (3,50€ le petit pot, excellent citron vert et ananas mais tout de même mal au portif…)
Une fois passée la PIF et la PAF, nous nous rendons à la porte et découvrons l'oiseau du soir. Il porte la livrée Skyteam, plutôt jolie. Renseignements pris, il s'agira du F-GZNN https://www.airfleets.fr/ficheapp/plane-b777-40376.htm.  

L'embarquement se fera à l'heure mais se révélera un peu plus long que ce que l'on imaginait. On attend les derniers PAX, en espérant que des places vont se libérer car notre emplacement n'est pas idéal pour 4 PAX : les 3 sièges coté hublot et un siège en solo cotée allée centrale. Hélas, l'avion se révélera quasiment ou pratiquement 100% complet  à la fermeture des portes et nous décidons de mettre les deux louloutes côté hublot, un adulte côté allée et l'autre de l'autre côté. Plusieurs groupes dans l'avion pleurent désespérément auprès de l'hôtesse pour espérer être regroupés, mais en vain.

Vol

C'est le moment de pénétrer dans le petit coucou. 

Le pitch est plutôt correct. Mais bon c'est toujours trop petit sur 8heures de vol… Ah, si j'avais eu l'argent ou les miles pour passer en premium, sniff… 

Le vol se révèle sans encombre. Les portes se ferment avec, je dirais, un quart d'heure de retard. 
Nous repoussons, roulons rapidement, et vogue la galère.

Comme à l'aller, je ne compte pas utiliser l'IFE. Juste le plaisir d'avoir la caméra et regarder l'avion décoller. Un incident survient rapidement, un passager se plaint de son IFE complètement démoli (lézardé ou je ne sais trop quoi). Le passager se verra très vite souvent visité par des PNC qui vont prendre en photo en long en large et en travers le défunt IFE avec leur tablette iPad… On découvrira à la fin du vol qu'ils ont réussi à réparer (?)/ changer(?) son IFE.

dîner

Le repas est vite servi pour les enfants, puis enfin c'est au tour des adultes. Ci dessous le plateau enfant. Je prends une petite bouteille de vin blanc pour accompagner le poisson et espérer m'endormir rapidement, en espérant que les louloutes fassent de même (ce qu'elles feront très vite, mais pas à l'aide de vin, je vous rassure). Le vol du soir, c'est vraiment le bon plan. 

Quant au repas adulte, c'était correct mais un peu moins bon qu'à l'aller. Le parmentier de poisson se laissait manger. La salade de blé était excellente.

déjeuner

Après un vol plutôt remuant entre les louloutes, la voisine et ses propres louloutes, on finit par être au large des Açores au travers d'un sommeil saccadé. On reçoit un panier déjeuner.

On arrive rapidement en bas de la Bretagne.

Je regarde sur l'IFE la caméra. Bizarre, c'est tout noir. On sait pas trop si la caméra est allumée ou si c'est tout simplement parce qu'il fait noir dehors. Eurêka! Une lumière qui bouge, donc la caméra est bien allumée :)

Confirmation d'approche de la région parisienne.

La caméra capture enfin la piste. 

Attachez vos ceintures si ça n'a pas encore été fait! 

On atterrit et on finit par être au contact d'Orly 3.

La livraison des bagages va être un peu longue mais au final on les récupère, on y pioche les manteaux et pulls, et hop direction Paris par Orlybus dans l'angoisse du nouveau confinement… On s'est vite perdus dans Orly, avec le panneau Orlybus très mal indiqué : on prend le panneau "Bus" pour comprendre que l'arrêt Orlybus ne s'y fait qu'à la descente…
On repart vers Orly 4 avec les loulouttes dans les bras et on retraverse les chemins pour enfin embarquer dans le Orlybus…