Avis du vol entre Lisbon et Luanda en classe Economique avec TAP Air Portugal

Ce report fait suite au précédent publié et dont vous pourrez le visionner sur le routing ci-après.  

Sommaire

L'aeroport de lisbonne

Au cours du précédent routing, je me dirigeais vers la zone d'enregistrement de TAP en vue de déposer mes bagages en soute et de m'enregistrer pour le vol qui m'acheminera vers Luanda. 

Direction la zone d'enregistrement premium de TP à l'arrière de la zone tout public.

Pour les vols vers LAD, l'enregistrement automatique et autonome n'est pas possible car l'agent doit vérifier qu'un test covid PCR a été effectué moins de 72h avant le vol, c'est donc l'agente qui fera mon enregistrement. Elle contrôle également que je dispose d'un visa pour me rendre en Angola et elle remarque je travaille pour une société dont un proche travaille aussi. Je tente le coup de poker et je lui demande si un surclassement commercial est possible, elle me répond gentillement non mais décide de bloquer le siège à coté du mien bien que le vol est complet (+de 75%) en période COVID, c'est beaucoup. Ainsi, j'aurai le 21A et B pour moi tout seul. Bingo :) 

Après direction la zone d'embarquement, où à Lisbonne, on doit passer par le terminal schengen avant d'accéder au terminal hors communautaire (terminal N). C'est un peu relou, mais ça m'a permis de voir mon ami qui attendait son vol à destination de Paris :). 
Contrairement à Paris, seuls les liquides sont à sortir des bagages à main pour le contrôlé PIF. 

Après avoir accompagné mon ami à la porte 13 (ça lui porte bonheur en plus), je reviens vers la zone centrale du terminal pour trouver un coin tranquille et de mémoire, je sais que près du salon TAP, qui bien que fermé, se trouvent des espèce d'alcoves où on peut s'isoler et peu connus des passagers. 
Je suis surpris de voir que Ryanair à LIS accepte de parquer ses boeing au contact quand on sait que la compagnie irlandaise négocie à minima ses tarifs aéroportuaires et qu'elle se refuse à payer ce service facturé plus cher qu'un débarquement par PAXBUS. 

Direction la zone centrale du terminal de TAP

Finalement, je constate que le salon ANA Lounge est ouvert contrairement au lounge TAP qui lui est bien fermé comme annoncé sur internet. Comme je possède une carte Priority Pass, j'ai accès au salon ANA.

 L'organisation covid du salon est original mais logique. On a le droit de retirer son masque dans la zone restauration qui y a été aménagée et il y a des transat. Coup de chance, l'un des transat est libre. Je décide de m'y installer de passer les 2h qui me séparent de mon vol.

L'embarquement

Dès que la porte de mon vol est annoncée, et je sais par expérience que TAP pour Luanda décolle toujours par un vol au large du terminal (je ne sais pas pourquoi certains vols ont droit au contact et d'autres au paxbus), je prends la route de la zone non Schengen du terminal.
Passage fluide de l'immigration (portique automatique) et me voila face à la célèbre boutique aux sardines portugaises. 

Je fais rarement les boutiques d'aéroport, mais j'ai un faible pour cette chaîne espagnole (ALE HOP) qui vend tout ce dont vous n'avez pas besoin, et si mon vol était dans le sens opposé vers Paris, je m'y serai arrêté pour faire des emplettes. 

Les vols du jour de la zone

Et j'avais deviné juste, à la porte 44A, pas d'avion. ça sera donc par bus.

La vie sur le tarmac de LIS ce vendredi 2 octobre pluvieux:

L'oiseau du jour sera CS-TUR, qui d'après mes recherches a été livré en novembre 2019 à TAP. Mais chose étrange, je n'ai pas remarqué de nom de baptême alors que TP donne des noms à tous ses aéronefs systématiquement. Qui pour m'indiquer la règle en vigueur chez TP?

L'avion

Après l'embarquement, je suis bien servi. Le siège 21B est bien bloqué et je passerai donc le vol seul. Un petit tout au WC pour la traditionnelle photo d'usage. 

Mon siège se trouve à la hauteur du winglet au style spécifique de l'A339.

C'est moi ou j'ai l'impression que les ailes du A339 sont plus longues que celles de l'A330 classique? 

Peu de temps après le décollage, l'heure du repas arrive. Je pensais avoir un lunch box, mais finalement ça sera un vrai service.

Le reste du vol sera tout à fait classique, si ce n'est que TP offre le WIFI pour les applications de messagerie, j'ai donc pu converser durant le vol avec mes amis (vol de jour). 

Un des point intéressant de ce type de vol à la longitude nulle, pas de décalage horaire, on ne subit pas de jet lag et le coucher du soleil est tout à fait naturel. 

Je n'ai pas pu faire de photo de nuit de l'extérieur mais on a eu droit une belle pleine lune magique. 

Je remarque en jettant un coup d'oeil à la map du trajet qu'on a suivi un trajet très à l'ouest. Je ne sais pas pourquoi, car pour avoir déjà fait ce trajet par le passé, on a toujours survolé l'Algérie et plutôt via une trajectoire directe. Une interrogation que j'aimerai comprendre.

Un léger repas est servi avant l’atterrissage 

Et peu après 21h, le commandant annonce notre descente vers Luanda. Sachant que le spotting est interdit à Luanda, je me dis que je vais devoir faire attention avec mon téléphone.

Arrivée à luanda

Je m'attendais pas à ce que le débarquement et l'arrivée à Luanda se passe normalement. Car en Juin dernier, nous avions été reçu par une armada médicale, avec des ambulances au pied de l'avion et des unités sanitaires. Cette fois-ci, c'était différent, même si nous avons dû patienter en file indienne pour accéder au controle d'immigration. C'est cela qui m'a permis de spotter l'aerogare

Le débarquement devra se faire par vague car nous embarquons par PAXBUS

Je remarque que tous les 777 de la flotte LC de TAAG sont parqués. Le dernier DASH livré à TAAG juste avant la pandémie avec la nouvelle livrée de la compagnie angolaise. 

Comme nous patientons dehors (la file est longue), furtivement, je prends des photos.

Après le controle des passeports, je recupère mes bagages et enfin la sortie est toute proche. J'ai quand passé près de 1h30 rien que pour passer les contrôles sanitaires et d'immigration quand d'habitude, à Luanda, ça va assez vite (avant covid).

Et un dernier rare, une vue de l'aerogare de Luanda, que je pense peu visible sur les reportings publiés ici.