Avis du vol entre Toulouse et Paris en classe Economique avec easyJet

Bonjour à tous et bienvenue à bord de ce report, après 6 mois d'attente je reprends enfin l'avion, pas de destination exotique pour ce jour mais déjà le plaisir de voler et de voyager à nouveau !

introduction

Comme tous ici le coronavirus m'a coupé les ailes et de très nombreux voyages ont du être annulés.
Pour ce routing rien d'exceptionnel, il s'agit d'un petit trajet avec la low-cost britannique, initialement prévue pour le mois d'avril 2020. Le confinement en France avait eu raison de ce week-end en famille. Easyjet nous avait donc proposé de changer gratuitement nos vols pour une date ultérieure, une opération qui nous convenait, ayant prévu d'y aller aussi début septembre. Une petite péripétie viendra encore perturber ce routing avec le changement d'horaire de notre vol retour passant de 18h30 à 15h20 nous changerons gratuitement une seconde fois notre horaire pour un vol à 16h50 toujours au départ d'Orly. Un départ plus tardif depuis CDG était possible mais il fallait rajouter 5€. Un peu abuser Easyjet sur le coup.

Ce qui nous donne le routing suivant:

Cette ligne est un des classiques des vols intérieurs Français, pas de surprise à ce quel soit déjà reporté sur notre site. Je l'ais pour ma part reporté 2 fois dans ce sens une avec la crevette, l'autre avec Easyjet à bord de l'A320neo.
Concernant les vols sur la ligne on peut dire que le covid à bien rebattu les cartes, il s'agissait de la semaine de reprise pour les Toulouse-Orly avec Easy et la ligne vers CDG ne compté donc plus qu'un vol quotidien au lieu de 2 habituellements. Côté Air France comptez 2 vols sur 5.

Retour à L'aéroport de Blagnac… enfin

Nous sommes le premier vendredi soir de septembre, et nous rejoignons très facilement l'aéroport avec un mix voiture/tram qui se fera dans un temps record. La rocade n'est pas encombré et le tram peu rempli, un début de voyage ma foi très tranquille.

La façade de l'aéroport est déjà dans la pénombre alors que le soleil descends à l'horizon. En tout cas devant l'aéroport nous sommes loin de l'agitation d'un vendredi soir.

Pas plus de monde à l'intérieur qu'à l'extérieur, les comptoirs du hall C sont peu remplis et les couloirs déserts.

Voila une bonne partie de l'explication, non nous ne sommes pas un jour de grève des contrôleurs aérien, mais bien encore en pleine période de "reprise" post covid et le nombre de vol opéré est encore très réduit, malheureusement ces derniers jours la tendance est plutôt à la réduction de la voilure notamment chez Easyjet.

Malgré le peu de passagers de nombreux poste de PIF sont ouvert, et nous n'avons aucune attente pour passer les contrôles. Un test explosif plus tard me voila devant l'entrée du duty free où le stand self service avec les bouteilles à un euro est toujours là.

Après une rapide traversée du duty free sans arrêt nous arrivons dans la zone des boutiques, une nouvelle fois très peu de monde, il faut dire que la seule boutique encore ouverte est le prêt à manger… il faut bien dire que c'est un peu lugubre.

Notre embarquement aura lieu dans le hall C, porte 34 nous sommes 45 minutes avant l'ETD et l'embarquement est déjà en cours zone par zone, les passagers respectent plutôt bien les annonces et les distances. Les opérations d'embarquements prennent du temps mais au moins les passagers ne sont pas trop serrés et peuvent directement accéder à l'appareil par petit groupe.

Le boarding pass du jour, version smartphone.

A bord de l'A320 d'Easy

Puis c'est à notre tour d'accéder à l'avion, c'est OE-INQ qui assure le vol aujourd'hui il s'agit d'un Airbus A320 agé d'un peu moins de 5 ans tous passés chez la low-cost orange  que cela soit dans la filiale britannique ou depuis peu Europe.

Comme vous pouvez le voir notre appareil du jour dispose d'une livrée spéciale pour célébrer les vingts ans de service de la low-cost orange. Toujours sympa d'ajouter se genre de livré à son flightlog quand on est un avgeek comme moi.

Détail sur la sérigraphie composée de multiples photos de passagers pendant leur vacances.

L’accueil à bord est enjoué à défaut de pouvoir être souriant derrière le masque, je rejoins rapidement mon siège au rang 23. A bord on retrouve la cabine classique sur A320 avec les SL3510 de Recaro qui malgré leur effet planche à repasser sont bien plus confortable que les anciennes cabines des A319.

Le pas est correct pour mon mètre soixante douze surtout pour un vol d'un peu plus d'une heure.

L'embarquement s'achève plutôt rapidement et coup de chance le triplet de siège devant nous est libre ! Nous avançons d'un rang avec Mme et nous faussons compagnie à monsieur 23F. Cela me permet au passage de récupérer un hublot ! Malheureusement, il n'y a aucun appareil en porte ce soir à Blagnac … dire que nous sommes un vendredi soir…

Heureusement un Crj-1000 viendra troubler la quiétude du lieu en arrivant d'un vol en provenance de Lyon.

Alors que nous commençons à repousser c'est une silhouette bien plus massive qui arrive au loin, le premier Beluga ST finit lui sa semaine de travail avec un vol depuis Saint Nazaire.

De notre coté nous repoussons avec pratiquement 10 minutes d'avances, il faut dire que nous ne sommes pas perturbés par le trafic.

Seul appareil que nous croiserons durant notre roulage vers la piste 14R, cet Embraer 195 d'Air Dolomiti qui assure l'unique vol quotidien de Lufthansa sur la plateforme, l'été dernier nous avions 4 vols quotidiens sur FRA + 3 sur MUC la plupart assurés en A320. Il n'y a désormais plus qu'un seul vol vers Munich et aucun sur FRA.

Alors que nous nous préparons pour entrer en piste nous pouvons apercevoir les installations d'Airbus au loin avec un A330neo de Delta et un A350-1000 de British Airways dur de ce dire qu'il y a quelques mois les usines de l'avionneur tournées à plein régime.

Après ces constatations et réflexions inquiétantes, essayons de profiter de ce qui vol encore alors que nous nous élançons sur la piste 14L seul piste en service durant les travaux sur la deuxième piste. Quel plaisir d'entendre à nouveau le rugissement de nos 2 moteurs CFM56.

Les parkings de l'usine Airbus de Saint Martin sont vides en ce vendredi soir.

Après avoir pris un peu d'altitude nous entamons un virage à 180° sur notre droite pour prendre un cap vers le nord afin de nous diriger vers la capitale. Je serais un peu à contre jour durant ces premières minutes du vol mais nous aurons une belle vue sur l'aéroport de Toulouse Francazal où sont stockés de nombreux appareils.

Ce changement de cap nous permet aussi d'avoir une très belle vue sur la ville de Toulouse, ici le sud avec les méandres de la Garonne.

Nous longeons la capitale occitane par l'ouest, sous notre aile on aperçoit le terrain d'où nous venons de décoller.

Petite correction de cap au soleil couchant, et détail sur le centre historique de Toulouse.

Bye bye Toulouse, on se retrouve dans quelques jours. C'est en tout cas un plaisir de voir d'aussi belle vues du ciel !

Nous prenons de l'altitude et la vue sur le sol se trouble un peu du fait de la brume de beau temps.

Rapidement le service Bob commence et le trolley remonte l'allée, ma compagne craquera pour un apéritif pour 5€.

Nous survolons les doux reliefs situés entre Dordogne et Corrèze.

Avant d'approcher la ville de Brive-la-Gaillarde en commençant par l'aéroport

En cabine l'ambiance est calme, le port du masque est respecté. Pour le remplissage je dirais un peu plus de 80% ce qui reste acceptable mais médiocre si l'on considère que nous sommes un vendredi soir…

Nous ne verrons pas un seul nuage durant l'ensemble du vol, dur de le voir sur cette photo mais nous survolons la Loire à l'ouest d'Orléans, sous nos ailes la centrale nucléaire de Saint Laurent.

Détail sur notre sharklet.

La route du soir, une altitude de 36000ft sur le parcours du jour.

Nous entamons notre descente peu de temps après notre traversée de la Loire, puis nous quittons notre cap nord aux alentours de Chartres que l'on devine dans le soleil couchant.

Le ciel commence à prendre une belle teinte orangée qui se marie bien avec le couleur de notre winglet.

Alors que j'admire notre winglet, on peut voir une forme connue, celle du grand canal du Château de Versailles

L'ensemble du domaine, voila un point de vue original pour admirer se chef d'oeuvre.

Si la vue sur Versailles était spectaculaire, elle n'était qu'un avant gout avant le survol de la capitale part le nord !

Le méandre de la Seine au niveau de 7ème arrondissement

Avec une vue parfaite sur les invalides et la dame de fer (pas Margaret, l'autre celle de Gustave)

Un peu plus loin, on peut voir l’île de la cité et l’île saint louis ainsi que la place de la bastille. La tache de verdure sous l'aile n'est autre que le cimetière du Père Lachaise.

Après ce magnifique survol de la capitale il est temps pour nous de reprendre la route de CDG afin de rejoindre le plancher des vaches (ou dans le cas de CDG des betteraves)

D'ailleurs pour accélérer le processus nos pilotes donnent de l'aérofreins.

Alors que nous faisons demi tour au dessus de Meaux on peut voir facilement les méandres de la Marnes.

Quelques minutes plus tard nous sommes en finale pour le doublet sud du terrain francilien.

arrivée a paris

Le posé sera assez doux sous le regard bienveillant de la tour de contrôle. Freinage tranquille il faut dire que malgré l'heure de fin de soirée ce n'est pas le rush pour libérer la piste.

Nous traversons sans attente la piste 26R.

Au loin on devine les dérives des appareils longs courriers qui opères au T2E, on peut voir différentes dérives de compagnies étrangères comme Aeromexico et Korean Air

Au large du T2C une autre compagnie skyteam avec ce B777-300ER de China Eastern qui opère un vol vers Shanghai

A l'approche du terminal on voit apparaître d'autre visiteurs plutôt exotique comme cet Embraer 195 qui ne tardera pas à partir vers Podgorica.

Ou cet A319 d'Air Serbia pour Belgrade

Pour notre part nous nous parquons aux cotés de ce B787-8 d'Air Austral qui s’apprête à partir vers Dzaoudzi sur l’île de Mayotte.

Le débarquement s'effectue dans le calme et rangé par rangé des consignes dans l'ensemble bien respectés, notre équipage nous souhaiteras un bon week-end une nouvelle fois de façon enjouée. Dernière photo de notre appareil, on notera un débarquement par la porte 1L uniquement dans un jetbridge.

Petite surprise lors de notre sortie de la porte, le cheminement nous amène devant les postes de la PAF, des passagers demanderont pourquoi nous passons par ici à une agente d'ADP qui leur répondra que c'est le seul terminal ouvert. L'agent nous demandera d'où nous venons quand nous lui dirons Toulouse et il ne me contrôlera même pas … Nous arrivons devant les tapis à bagages où ne nous arrêterons pas.

Le cheminement pour passer de airside à groundside sera très rapide et relativement peux encombré, le plus dur restera de trouver une sortie ouverte pour quitter le terminal !

Nous retrouverons le père de madame qui est encore une fois venu nous accueillir à l'aéroport en voiture, quel bazar devant le terminal en travaux alors qu'il n'y a pratiquement pas de passagers… bref Paris vous aime !

C'est ici que je vous laisse, le vol retour sera lui aussi tranquille. Même si la prestation et la destination sont archi connus, quel plaisir de se retrouver dans les airs ! J'espère qu'il en est/sera de même pour vous en espérant rencontrer certain d'entre vous à Madrid prochainement… Bon vols à tous et portez vous bien !