Avis du vol entre Geneva et Munich en classe Economique avec Lufthansa CityLine

introduction

Bonjour à toutes et à tous,

Ravi de vous retrouver après cette longue absence.

Inutile de revenir sur la situation sanitaire que l'on connaît tous. La genèse de ce voyage se situe peu de temps avant le week-end où je constate que j'ai un besoin urgent de partir. À J-3, pas beaucoup de disponibilité surtout en tentant d'éviter la fameuse mise en quarantaine à mon retour. Une ville que je porte particulièrement dans mon cœur, c'est Hambourg. Je connais la ville et je connais du monde sur place. Après une brève prise d'informations pour savoir comment ça se passe dans la cité portuaire, je réserve un aller-retour sur le site de Swiss. L'Allemagne n'est pas sur la liste des pays à risque pour les Suisses, pour l'instant. Pour l'hôtel, je réserverai le Radisson Blu en utilisant quelques vouchers reçu en raison de "vous savez quoi !"

Sans plus attendre, je vous présente le routing de ce week-end.

routing

genève aéroport - post covid-19

C'est en voiture que j'arriverai à l'aéroport où ce n'est pas la foule des grands jours. Mais on s'y attends vu la période.

Je rentre dans l'aérogare par la porte principale, il faut s'équiper du masque car celui-ci est obligatoire dans l'aéroport. Du liquide hydroalcoolique est également présent à l'entrée si on a soif.

Je tombe nez à nez avec le check-in Swiss qui est désert. 

Je passerai par la file first dont je suis éligible grâce au status Senator. Il n'y a personne et le préposé me donnera les cartes d'embarquement pour Hambourg même si j'ai déjà fait le check-in online - Je préfère le papier.

Pour la suite, on monte d'un étage. Ce qui me permets de constater que l'aéroport est désert mais nous sommes dans une période de creux au niveau des vols - Encore plus en raison de "vous savez quoi !" 

Le PIF se présente à moi et l'image est saisissante avec le peu de monde présent. Cela contraste avec les mois d'hiver…

Cependant, j'avise le PIF prioritaire qui est ouvert !

Personne dans la file, après avoir montré patte blanche, je suis airside où je suis stupéfait de la fermeture d'un des principaux magasins de la plateforme…

D'habitude, bon nombre de voyageurs contemplent le FDIS par ici. Aujourd'hui c'est très calme…

Même si l'espoir est néant, je monte à l'étage des salons où 1 siège sur deux est condamné. À l'aéroport, il faut respecter les 2 mètres mais pas dans l'avion…

Sans surprise, le salon LX SEN / F est fermé. Il en est de même pour le salon J ou le Swissport par exemple ! "Appelez-moi le maître d'hôtel !"

Depuis la mezzanine, je trompe mon ennui et noie ma tristesse dans la contemplation du FIDS du jour…

Vu que j'ai de l'avance, je vais revisiter GVA. Chose que je ne fais plus depuis que je vais faire bombance aux salons… Pour le crabe et le balik à l'emporter, il faudra repasser…

Il en est de même pour celui à consommer directement sur place… Diantre

Seule zone de restauration ouverte, le self avec des pains au chocolats et du café dans des gobelets… Nein Danke ! Autant mourir de faim…

Rien à se mettre sous la dent, ni sous les yeux, je me dirige en porte. Vu la taille du module, c'est vers le satellite situé à l'ouest de la plateforme que je me dirige.

Après la descente, il faut emprunter ce tunnel qui passe sous le tarmac. Digne de celui de Francfort si cher à notre Hervé. 

Arrivé au bout du travelator, il me faut continuer tout droit. Les postes PAF sont fermés. 

Me voici dans le satellite ou le bar/snack est ouvert mais il n'aura en aucun cas mes faveurs.

Je suis au bon endroit pour mon vol à destination de la Bavière mais je suis plus qu'en avance.

L'avion arrivera à l'heure et l'embarquement débute dans les temps par le respect des priorités. Place manants, place !

Des annonces sont faites pour avertir que le port du masque est obligatoire durant tout le vol et que la distance sociale doit être respectée dans la mesure du possible (distance de bras), soit ! 

Vu que ce n'est pas la foule qui pousse, je fais un fuselage shot de notre Bombardier. Euh, pardon, de notre Mitsubishi ! 

Après m'être délesté de ma valise cabine sur le chariot au pied de l'appareil, je monte dans l'avion. L'accueil sera cordial à bord et je crois deviner un sourire de la PNC. Les yeux ont plissés. Cette dernière tenait un panier avec des lingettes hygiéniques. 

Je trouve ma place sans problèmes, j'ai choisi une issue de secours.

La vue n'est pas des plus palpitantes, du moins, pour l'instant !

Inutile de préciser que le pitch est agréable mais il me parait plus utile de préciser qu'il n'y a que la carte de sécurité à bord… Pas de magazine ? Pour quelles raisons ? Transmission de la maladie ? Pas plus que la carte de sécurité à mon avis à moins qu'ils désinfectent toutes les cartes entre les vols ou les changent. Ce que je doute énormément. Deux poids, deux mesures comme depuis le début de "vous savez quoi !".

Bon, je vais quand même vous monter que je la prends à mains nues. En plus, j'ai l'indécence de vous montrer mes jambes.

Comme dit plus haut, nous avons reçu une lingette hygiénique en porte. À défaut de barre chocolatée, on vous sert une lingette pour vous laver les mains.

Boarding completed ! L'annonce retenti dans la cabine et je suis en mesure de respecter les sacro-saintes distanciations sociales ! Hourra !

Les annonces, tant par le CDB que le personnel de cabine sont données avec les annonces complémentaires liées à la crise sanitaire.

Nous sommes en mesure de débuter le taxi en avance sur l'horaire alors que le personnel de cabine donne les consignes de sécurité.

D'ailleurs, une personne dans la rangée derrière moi sera déplacée après avoir conclu qu'elle n'allait pas pouvoir remplir son devoir en cas d'évacuation. 

Pas d'attente non plus au seuil de piste, nous sommes autorisés à nous aligner et de mettre la gomme !

Le décollage s'est effectué en direction de la France, nous devons faire demi-tour pour prendre la direction de Munich. Le temps sera couvert sur toute la route. Pas de quoi admirer les Alpes malheureusement.

Les PNC sont libérées et passeront dans l'avion, à l'aide du trolley, pour distribuer une bouteille d'eau 0,5 l à tous les passagers. C'est ça ou rien !

Pas de crabe, ni de balik et encore moins de sandwich 80 g sur ce vol, les estomacs n'ont qu'à crier famine d'ici les temps meilleurs…

Néanmoins, le vol pour Munich est d'une durée d'une bonne heure, nous amorçons la descente et cela permets d'apercevoir la terre ferme. 

Pas de sempiternels tours d'hippodromes, nous atterrissons rapidement dans le hub de la compagnie allemande.

Le roulage ne sera pas tant long, nous irons nous parquer à coté de cet appareil Air Dolomiti, dans la ferme à CRJ et ERJ.

Préalablement avant d'arriver à notre point de stationnement, le personne de cabine explique aux passagers le processus de débarquement. Les rangées seront appelées dans l'ordre. Tant qu'on nous a rien dit, on reste assis. Enfin, ça c'est en théorie. 

Cependant, le débarquement sera discipliné. Pas d'instant Danette, ni de tombé de masque comme à la fin du bal, tout le monde prends la direction du bus après l'appel de sa rangée. D'ailleurs, il y aura 2 bus pour notre CRJ qui affichait, à la louche, un remplissage de 75%.

Nous sommes lâchés dans l'aéroport de Munich et je prends les escaliers pour monter dans le concourse.  

L'image ci-dessous pourrait presque nous faire croire que ça grouille à MUC. Faut pas déconner non plus.

C'est ici que je vous laisse, j'ai un salon à aller visiter.

À bientôt