Avis du vol entre Paris et Athens en classe Affaires avec Air France

Les vacances…

J'avais un superbe plan pour l'été 2020, à base d'A380, de B777, de cassage de tirelire et de petite compagnie confidentielle exploitant des Embraer colorés dans un pays lointain. Cela m'aurait permis de concrétiser un projet en cours depuis plusieurs années. Mais malheureusement le coronavirus en a décidé autrement et tout cela est reporté d'une année minimum (et encore, le pays en question est encore fermé à triple tour pour une durée indéterminée). Rajouter à cela de fortes turbulences en milieu professionnel, et finalement je me retrouve sans plan au moment de la fermeture annuelle de l'entreprise. Malgré cela, pas question de se laisser abattre ! Il s'agit de trouver la combinaison pays facilement accessible/qui m'intéresse/pas trop cher/qui colle avec mes dates. Suite à de nombreux FR au mois de juillet, je me tourne vers la Grèce ! L'itinéraire sera le suivant :

Vous allez dire que je tourne snob en prenant de la classe affaires. Que nenni ! il se trouve qu'en réservant 4 jours avant le départ, l'aller était 5€ plus cher en affaires qu'en éco, et le retour était 60€ *moins* cher qu'en éco. Et en plus j'ai les XP qui vont avec alors je ne vois vraiment pas ce que demande le peuple ^^.

Le seul souci est qu'il faut que je passe la nuit à Paris, ou alors à Athènes avec arrivée à 0h55 et départ à sept heures. Je préfère dormir à Paris, comme ça j'arrive en terrain plus ou moins connu à une heure raisonnable. J'ai trouvé un hôtel miteux au parc des expositions de Villepinte, ça sera parfait pour quelques heures

Le préacheminement

Le réveil sonne à cinq heures, autant vous dire que ça pique fortement ! Je me dirige ensuite vers la gare RER, où je n'ai aucun problème pour trouver le bon quai. D'ailleurs, les horaires du RER correspondent à celles du site internet de la RATP, excellent point (les TCLs devraient s'en inspirer, je parle d'expérience). Il n'y a pas foule sur le quai.

Et dans les rames, c'est la même chose ! Aucun problème de respect des distances physiques ! La plupart des passagers sont des employés de l'aéroport.

J'arrive aux terminaux après un trajet très court. Le tableau des départs a repris des couleurs depuis mon dernier passage au même endroit, à la mi-juin, mais ce n'est toujours pas la folie.

à l'aéroport et au salon

Les couloirs sont toujours aussi peu encombrés.

Il y a néanmoins un contrôle des billets/réservations pour pouvoir entrer dans le terminal. Les agents sont de bonne humeur malgré l'heure matinale.

Une bonne nouvelle, l'accès prioritaire des contrôles de sécurité est ouvert. Une fois de plus, je suis seule à passer à ce moment et tout est rapide.

J'arrive ensuite dans cet endroit bien connu :

Il y a un peu plus de monde qu'en zone publique. Mais je ne reste pas là, car je compte visiter ce lieu de perdition pour la première fois depuis une éternité (ce qui revient plus ou moins au mois de janvier pour un salon d'aéroport, et plus d'un an pour celui-ci en particulier).

L'accueil est sympathique. L'agent commence par me donner ma porte et l'heure d'embarquement (qui ne figurait pas sur ma carte d'embarquement), puis m'explique le fonctionnement post-covid. Finalement pas grand-chose ne change, à part que l'on se fait servir la nourriture par un employé attitré. Le reste est toujours en libre service. Finalement, l'adaptation est minime et pas gênante pour les passagers.

Vue l'heure indue, soit six heures du matin, je n'ai pas franchement faim, et donc je me contente d'une chocolatine et de fruits, que j'accompagne de boissons réhydratantes.

Peu avant l'embarquement, je visite les toilettes, qui sont nickel.

à bord

Je reste une petite heure dans le salon, entre messages, préparation du voyage et somnolence. Puis je me dirige vers la porte d'embarquement. Il y a subitement beaucoup plus de monde ! Et pour les gestes barrière, on repassera… L'embarquement commence peu après mon arrivée, avec respect des priorités et refoulement des gros malins.

L'embarquement est assez lent, car les agents doivent :
- Contrôler l'éligibilité des passagers à l'embarquement prioritaire
- Vérifier la carte d'embarquement et la pièce d'identité
- Vérifier le fameux code QR
- Contrôler la température des passagers

Mais je passe vite l'obstacle et je me retrouve dans cette passerelle à l'aube blême :

L'instant Porte © (r)

L'accueil à bord est très sympa, on me donne une lingette désinfectante et un masque jetable à mettre une fois installée à ma place. En attendant la suite de l'embarquement, voici notre voisin :

Petit aperçu de la cabine avant la fin de l'embarquement. Ne vous y trompez pas, la cabine affaires était pleine (il y avait trois rangées).

Au premier rang, il y a pas mal de place pour les jambes. Le désavantage c'est qu'on ne peut pas relever les accoudoirs et s'affaler pour dormir.

L'embarquement se poursuit et finalement, l'équipage me distribue une bouteille d'eau et une serviette pour se laver les mains.

Comme je disais plus tôt, l'embarquement a été très lent et le vol a pris un peu de retard. J'entends les PNC dire qu'il y a 154 passagers à bord aujourd'hui. A vue de nez, ça paraît très honorable sans être totalement plein pour cet A320. On a droit à un petit message des pilotes qui nous expliquent qu'ils pensent pouvoir rattraper une partie du retard en vol. Ils détaillent ensuite les mesures sanitaires, avec désinfection des cabines avec un produit efficace une dizaine de jours, air filtré, etc.

Le départ a lieu à 7h30, au lieu des 7h10 initialement prévues. Quelques photos du roulage… Pas très glamour !

Ah, c'est déjà mieux !

Alignons-nous !

Et c'est parti ! Je suis ravie de quitter cette grisaille !

On passe ensuite au dessus des nuages.

Après quelques minutes, on est en vue des Alpes ! J'attends cette traversée avec impatience, j'adore voir les montagnes depuis un avion !

Le service commence alors. Les PNC prennent la commande sur une tablette. Il n'y a pas de menu papier, les choix sont donnés oralement. Le menu est classissime : omelette aux champignons ou pancakes. Après quelques minutes, on m'apporte directement mon plateau depuis l'office. Je n'ai pas vu de chariot de tout le vol.

Je choisis les pancakes, que voici :

Les PNC proposent aussi du pain et des viennoiseries, mais je n'ai vraiment pas faim alors je ne prends rien. En boisson, je prends un thé. Petite déception, il n'y a pas de choix de thé…

J'adore les pancakes, et ceux-ci sont bien réussis. Les reste est aussi très bon. Seul bémol, le thé est très quelconque.

Malgré tout, je n'oublie pas de profiter de la vue spectaculaire !

Serait-ce l'aéroport de Zürich ?

Continuons le spectacle

On est dans le vif du sujet ! J'ai l'impression qu'il y a encore moins de neige que l'an dernier, ça me fait de la peine…

Puis les Montagnes disparaissent aussi vites qu'elles étaient apparues !

Je passe le reste du vol à somnoler et à réfléchir à mes visites pendant ces vacances. A l'occasion, je regarde par le hublot, on est au bord de la mer pendant quelques intants

J'oubliais l'instant Winglet !! Honte à moi

On repasse ensuite au dessus de la terre ferme…

Finalement, la descente est amorcée ! Voici des photos prises au cours de la descente…

Atterrissage imminent…

Et voilà !

Nous arrivons en face de Leroy Merlin et Ikea, ce n'est guère dépaysant !

La faune locale se cache derrière des fourrés…

On trouve tout de même un peu d'exotisme, avec cet Air Canada égaré…

Mais c'est bel et bien Aegean qui règne ici !

Nous nous amarrons en porte B38 avec cinq minutes de retard sur l'horaire prévu. On aura donc rattrapé 15 minutes en vol : pas mal !

Avant le débarquement, les PNC rappellent qu'il faut jeter les masques dans les poubelles à la sortie de l'avion et ne pas les laisser sur les sièges. Si cette annonce est faite, cela doit vouloir dire que des gens le font… Le débarquement se fait par rangées. Certaines personnes n'écoutent pas mais se font rappeler sèchement à l'ordre. Comme j'étais premier rang, je sors parmi les premiers.

arrivée et correspondance

J'ai une correspondance pour un vol vers Santorin. Pour faire la correspondance il faut sortir en zone publique et re-rentrer et passer tous les contrôles. A cette occasion, mon code QR est vérifié : j'ai perdu à la loterie et donc pas sélectionnée pour un test PCR.

Je vous quitte sur ce panneau d'affichage en version originale :D

A bientôt pour la suite avec un vol en ATR !