Avis du vol entre Hamburg et Munich en classe Economique avec Lufthansa

Hallo und hertzlich wilkommen,

Nouveau vol post-covid depuis notre nouveau home airport : Hambourg. Fini Vienne et ses valses, nous restons en Teutonie mais beaucoup plus au Nord.

Je suis allé là-haut en voiture avec quelques affaires et j'ai besoin de redescendre en France pour honorer quelques rendez-vous non galants. La voiture aurait pu servir de nouveau mais je n'avais pas envie de conduire 12 heures, pour des raisons à peu près similaires j'écarte Flixbus, le train est aussi assez long, reste l'avion. AF est un peu chère et a des horaires peu pratiques pour un provincial comme moi, Eurowings n'a pas encore redémarré la ligne après le Covid et préfère se concentrer sur les touristes en sandales chaussettes allant à Palma ou ailleurs, reste Tante Lufti qui propose un prix fort honnête (122€ l'A/R à 12 jours du départ), ce sera donc cette dernière qui aura mes faveurs, en passant par Munich à l'aller et Francfort au retour histoire de varier les plaisirs.

L'itinéraire est donc le suivant, tout en éco : 
 

Après avoir rejoint des aéroports en bus, métro, train, tram, RER, taxi, voiture personnelle, à pied et également en partie en dépanneuse, j'inaugure cette fois-ci un nouveau mode de transport : le vélo. Il faisait beau et l'aéroport n'est qu'à 15min de vélo de notre domicile. Je remercie chaleureusement Mademoiselle pour m'avoir aidé à transporter un de mes bagages cabine, et surtout pour avoir pris mon vélo en remorque sur le trajet retour.

Après des adieux déchirants, je mets mon masque, entre dans le terminal et me désinfecte les mains avec ce distributeur de GHA. On est à H-1, aucune nécessité d'arriver plus tôt, je voulais même arriver un peu plus tard mais il y a toujours le risque de congestion du PIF.

Le hall principal de l'aéroport, assez lumineux.

Le FIDS semple plutôt rempli, mais il y a aussi les vols du lendemain matin.

Pas de passage au comptoir ou à une borne pour récupérer mon BP, la version mobile fait très bien le job. Passage au PIF sans attendre trop longtemps. Quelques commerces ont rouvert airside.

Ce duty free limite les points d'entrée et de sortie.

Une belle mécanique est fièrement exposée.

Allons donc vers le lieu de débauche.

En fait je n'irai nulle part, j'ai raté la réouverture du salon à 3 jours près. Ce n'est pas bien grave, j'avais prévu le coup et je sortais de table avant d'aller à l'aéroport.

Niveau spotting, il y a cet A220 d'Air Baltic aux couleurs de la Lituanie (ils en ont un par pays balte).

On nous demande de respecter la distanciation sociale, mais ces règles disparaissent subitement dans l'avion.

Espace pour faire une petite sieste digestive avant son vol, en se réveillant bien à temps.

Les distributeurs sont aussi vides que les rayons des supermarchés pendant la guerre !

Mes copax font tranquillement la queue avant l'embarquement.

L'avion du jour est un A319 immatriculé D-AILD, il date de 1996 et a passé toute sa carrière chez LH.

L'embarquement se fait en commandant par les sièges hublot, puis milieu et enfin couloir. 

Instant PlayStation.

Me voilà installé à mon siège, notre avion est garé à côté d'un A321 helvète.

Espace correct entre les sièges.

Littérature sans magazine de bord.

La cabine, qui est complète, il y a même eu 2 valises standby qui n'ont pas été chargées.
Lors de la réservation et à l'enregistrement en ligne, on ne pouvait pas choisir les sièges milieu, mais ils ont dû être attribués une fois que tous les sièges hublot et couloir ont été attribués. Pour la petite histoire, un surclassement m'a été proposé à 250€ par leg, merci mais non merci !
Tous les passagers portent évidemment un masque, mais LH autorise les masques réutilisables, contrairement à AF. Il y avait d'ailleurs une pax avec une tête de mort sur son masque, le symbole du club de foot local de St Pauli. 

Pushback, avec un bon quart d'heure de retard.

Niveau trafic, il y a également cet Embraer 195 d'Austrian et ce 757-300 de Condor aux couleurs spéciales. Je conseille d'ailleurs aux avgeeks qui veulent profiter de cet avion de le faire sans trop tarder, ne sachant pas s'ils vont rester très longtemps dans la flotte de Condor, et ne sachant pas non plus si Condor va continuer très longtemps son activité.

A320 Eurowings logo Avis et A320 Condor, il y avait d'ailleurs à bord un équipage Condor en positionnement.

En piste, avec le 707 LH qui ne vole plus depuis longtemps.

In the air.

Volets rentrés.

On traverse l'Elbe.

On aperçoit l'aéroport de Finkenwerder, Finky pour les intimes, l'aéroport d'Airbus.

Très rapidement, les nuages sont passés et on ne voit plus grand-chose.

La prestation est ensuite distribuée. Comme vous le savez, maintenant chez LH c'est Elisabeth alias Zaza qui régale.
Certains louaient ce service chez LH quand AF ne distribuait rien sur ses vols de moins de 2h30, mais maintenant LH est à la traîne, enfin on se consolera en se disant que c'est toujours mieux que le néant absolu en vigueur chez d'autres transporteurs.

Instant F-OITN, on remarque qu'un aérateur individuel est ouvert, il n'y a eu aucune consigne demandant de les laisser fermés.

Safety card et notice du réseau Flynet, dont je vous parlerai sur le FR suivant.

Le vol se poursuit tranquillement avec un ciel toujours chargé.

Ça se dégage un peu.

Certains nuages assez actifs causeront quelques turbulence pour casser la monotonie de ce vol.

On ressort les volets

Approche finale.

Et atterrissage après 56min de vol.

Quelques avions régionaux parqués au large.

Des A350 de LH dont certains sont stockés.

Et on se gare à côté de cet A320.

Pas d'instant Danette, les pax sont disciplinés et attentent l'appel de leur rangée pour débarquer.

On débarque en passant par cette passerelle qui voit la vie en bleu.

Au revoir petit bubus, tu as bien travaillé.

Je tente maintenant de trouver un salon ouvert, mais ce sera pour le prochain épisode.
Merci de m'avoir lu.