l'introduction
Poursuivons donc dans l'allégresse et l'insouciance de l'interconfinement, l'ambition programmatique de réaliser un maximum de vols avant que les cieux ne nous tombent sur la tête.
Celui-ci comme le précédent relevait du jus de cerveau de l'hiver 2019-2020. Donc, à nouveau, pas vraiment un acte de résistance militante, sociale, progressiste et antispéciste contre le Covid.
Sachant ma nouvelle affectation dès janvier, je m'étais attaché à réserver quelques vols exotiques depuis BVA. Parmi les survivants, parmi lesquels on ne comptera pas SOF et OHD entre autres, se trouve Debrecen desservi par Wizz Air forcément.
Cette compagnie est devenue de facto la compagnie porte drapeau de la Hongrie, même si son marquage ne la trahit en rien.
Debrecen c'est un nom bien inconnu du grand public occidental car à vrai dire à part la région du Tokaj au nord de la ville (et à 50 km, encore) que peut bien offrir la seconde ville de Hongrie ?
Rien n'est pas une réponse. Rien n'est souvent que l'écho de l'ignorance. Ignorance ne pouvant être que combattue par la lecture ou le voyage en personne. Votre serviteur étant illettré, il ne lui reste donc que le voyage. QED.
Le décor est planté, le bonus est annoncé (mais pas de vin de Tokaj, boire ou conduire, il faut choisir !).
Place donc au routing qui devrait occuper peu de mémoire vive de votre cerveau que je vais m’employer à rendre disponible du mieux que je peux.
Enchainement de vols
- 1
- 2W67867 - Economique - Debrecen → Beauvais - Airbus A320
Au programme de ce FR :
LE prelude
Ce FR débute dans le taxi que j'emprunte pour rejoindre l'aéroport. Pas beaucoup de véhicule disponible, à tel point que je me suis résolu à passer par l'hôtel pour en commander un.
En attendant mon avion arrive de Londres pour m'emmener à Beauvais.

Nous voilà arrivé pour un tarif forfaitaire de 3500 HUF.

Voilà qui mérite bien le Prix Pritzker… dans les années 20.

Le distributeur automatique est agile : HUF et EUR disponibles.

Naturellement, le terminal est tout petit. Ici les banques d'enregistrement.

Wizz Air doit y régner en maître avec un réseau qui n'est pas si ridicule somme toute.
On voit que les Hongrois suivent les Allemands dans le type de destination : Palma, Chypre, Israël…

Le PIF est passé très rapidement, l'avantage des petits aéroports. Il y a une salle fumeur airside.

La salle d'embarquement qui est aussi charismatique que l'extérieur du bâtiment.

Pas de quoi faire la fête et une absence totale de salon. Mais je pourrai m'acheter deux cartouches de cigarettes à un prix très raisonnable pour un Français.

Je m'installe à un endroit stratégique pour attendre la fin de l'embarquement. A la loterie du matin, j'ai hérité d'un bien piètre 10B.
J'ai la ferme intention d'améliorer mon triste sort avec la technique que vous connaissez.

La une du jour. On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même.

L'équipage arrive enfin.
A ce moment je suis assez surpris, il n'y a pas 50 personnes dans la salle d'embarquement. C'est faible pour un 320.

Les opérations commencent. Cela va aller vite à mon avis.
Il semble que si le vol aller était presque plein, les vols retour ne soient pas très chargés en ce début d'été.

Je m'engage en dernier comme à mon habitude, mais je ne suis pas complètement serein à ce moment. On n'est pas à l'abri d'un retardataire d'autant plus probable que le contingent de pax en salle a été vite traité et qu'il est encore temps pour des gens d'arriver.

Embarquons par l'arrière pour perdre un maximum de temps.

Tiens les LH en chômage partiel passent leurs vacances en Hongrie.

La dérive.
C'est le même appareil qu'à l'aller.

En cabine, bien clairsemée, les issues de secours sont déjà prises.

Mais le faible remplissage permet à chacun de prendre ses aises.

N'est ce pas ?
A tel point que mon 10B attribué me convient parfaitement.

On repousse avec un quart d'heure d'avance.


Oups, j'espère qu'on ne décolle pas de cette piste.


Voilà qui est mieux.



Et le décollage intervient huit minutes après notre départ de la porte.


DEB vu du ciel.





On rejoint bientôt la couverture nuageuse.


L'équipage distribue des formulaires pour l'entrée en France.
Chaque passager s'en voit proposer un si l'on n'est pas résident français.

Une bière locale, pour faire passer le temps.

Au sud de FRA, très reconnaissable avec sa piste orientée nord-sud.


Peu après, début de descente.

Le temps de faire les classiques clichés.



La France.

Et je poursuis le vol en lisant ZE.

Profitons de ma liberté de mouvement pour aller inspecter les toilettes.

Se laver les mains est d'autant plus important en période de covid.

J'ai cherché mais je n'ai pas trouvé cette base aérienne.

Village de la Rue Saint Pierre.

Ville de Bresles pour une approche sud-est/nord-ouest.

Et atterrissage à 15h28 avec près d'une demie heure d'avance.


L'instant danette.

On débarque sous le soleil.

Allez, je ne demande pas mon reste et rejoins la mogoymobile 1.

Merci de m'avoir suivi sur ce FR, j'espère que vous avez apprécié cet inhabituel aéroport de départ. Place au Bonus.
Bonus seconde partie
Alors autant vous le dire, il n'y a rien d'extraordinaire à Debrecen sinon une balade dans la ville XIXème qui ne manque pas de charme.















Le bâtiment le plus emblématique reste la grande église réformée.




Notez qu'en Juillet, les masques n'étaient pas obligatoires dehors, et recommandés à l'intérieur.

Il ne faut pas trop s'éloigner du centre au risque de retomber dans ces barres d'immeubles communistes.



La grosse cloche !

Il est assez rare de pouvoir accéder à la charpente des bâtiments religieux.





Bon voilà, Debrecen c'est bien mais juste pour une étape !
Merci pour ce récit et le bonus. Rien de très glamour, à part peut-être les tons rose et violet omniprésents.
La base aérienne semble être feu celle de Laon-Couvron, en cours de reconversion en circuit automobile.
Merci pour le com'.
Effectivement cela cadre avec Laon-Couvron !
Merci Quentin pour ce FR.
Bon voyons ce que nous réserve le bonus : en effet une ville de second plan, bien pour une étape mais pas plus, mais comme on dit c’est toujours mieux de le voir de ses propres yeux.
Voilà qui mérite bien le Prix Pritzker… dans les années 20. => ou aucun prix..
J’ai flouté ton nom sur la photo de la home de FR .
6 sièges pour s’étaler, c’est parfait.
A bientôt
Merci Valérie pour le com'.
Une étape, c'est tout à fait cela, il n'y a rien de vraiment wahoo à DEB même.
Merci pour le floutage !
Merci Quentin pour ce FR !
Ah oui, c'est bien rustique comme aéroport ! Perso, j'adore ces petits terminaux d'un autre temps.
Alors cette bière locale ? Je n'ai néanmoins pas de grands espoirs révolutionnaires d'une pils de l'est, il est vrai !
Merci Jules pour le com'.
Rusticité n'exclut pas un certain cachet. Ici cela n'a que le premier. VNO est plus intéressant à cet aune.
Bière locale correcte, mais c'est une pils honnête. Nothing to write home about.
Merci pour ce retour Quentin!
Ce petit aéroport a du charme en effet. J'ose espérer que les vols Wizz air n'ont pas lieu au même moment vu l'étroitesse de la zone d'enregistrement ^^
Le réseau au départ de Debrecen n'est pas "dégueulasse" c'est vrai.
Très jolies photos de FRA vu du ciel. Voir ces grands aéroports internationaux sous cet angle est toujours impressionnant à mes yeux.
A bientôt!
Merci Benjamin pour le com'.
De toute façon, les LCC découragent l'enregistrement physique en facturant les bagages cabine. Je ne pense pas que l'affluence soit énorme.
Et si c'est le cas, eh bien le pax n'a qu'à attendre ! Philosophie du low cost.
DEB sans W6 ce serait mortel !