Avis du vol entre Ponta Delgada et Santa Cruz das Flores en classe Economique avec SATA Air Acores

la mise en bouche

Suite de mon routing estival, quelque peu raccourci hélas, aux Açores.
Je vous avais quitté après notre accès à la première île, Sao-Miguel avec un test Covid 19 négatif en poche. Notre escale d'environ 24h va nous permettre de faire un tour « express » de l'île. Mais elle mériterait clairement un arrêt bien plus long. Ce vol est une première sur FR.

Le routing

COMMENT QU'ON PEUT VOLER « GRATUITEMENT » AUX ACORES ?

C'est grâce à LMION que j'ai découvert cette astuce. Effectivement, lorsque l'on arrive ou que l'on quitte les Açores et que l'on vient du continent portugais via un vol sec, si vous prenez un vol en partage de code avec Air France, par exemple, depuis Paris ça ne fonctionne pas, vous avez le droit de rejoindre une autre île gratuitement durant 24h via ce site web. Par contre, vous aurez le vol direct (s'il y en a) le plus tôt possible dans les 24h et que la SATA vous assignera, impossible de choisir un vol 3 jours après.
Pour le vol aller, en réservant via Azores nous avions directement notre vol inclus pour rejoindre Flores ce qui nous fait économiser 70€ par personne environ. Alors que pour le retour, enfin à l'origine, j'opterai pour un vol depuis Terceira avec la TAP (vendu par Azores, pas facile de suivre) afin de pouvoir bénéficier d'une escale longue depuis Sao-Jorge.

LE RETOUR DE LA FERRARI ET LA DéCOUVERTE DE L'aéroport

Avant tout, je tiens à vous informer que cette photo est une fake news à la Trump. Le code 200 laissant croire que volerions à bord d'un Q200 alors qu'en fait il s'agit d'un Q400… Mon impatience devait être trop grande. Mais j'espère tout de même me faire élire FRiste de l'année car parfois le mensonge peut payer.

Évidemment, pour attirer le lecteur à poursuivre sa découverte et l'obliger à me liker (si je n'ai pas au moins 100 likes, j'arrête tout) et commenter j'utilise l'artillerie lourde en parlant d'une Ferrari. Après tout notre voiture de location possède bien la couleur adéquate. Et à deux ou trois détails on pourrait se croire à bord d'une "Corsetto". Une location à 33€, j'ai vite découvert qu'aux Açores c'était un bon prix. Le loueur était Thryfty (qui appartient à Hertz) et j'ai bien cru que cette dernière allait faire faillite avant notre arrivée. On peut voir des A320 derrière qui chauffent le béton.

On rentre dans le terminal afin de déposer nos valises. Eh bien, j'espère que l'irlandaise achète des avions de meilleur fabrication que cette maquette un brin grossière.

"Foule sentimentale, On a soif d'idéal attirée par les étoiles…" eh bien Alain Souchon ne trouvera guère de foule dans ce terminal.

Un FIDS avec Sata et Azores en dominateur, une touche low-cost faisant concurrence. Le matin nous avions vu un vol de la TAP décoller tout de même.

Notre billet, plus beau que ceux que l'on trouve à CDG avec Air France. Et là, les experts des Açores et de la SATA remarqueront un détail. Nous avons une place attribuée ce qui est une nouveauté, effectivement jusqu'à peu les vols inter-îles étaient en free-seating. Cela semble être du passé, mais par contre on ne peut pas choisir son siège lors de l'enregistrement. Ce dernier est attribué d'office.

Nous sommes arrivés avec de l'avance, on en profite pour déjeuner dehors ce qui est plus agréable qu'au sein du terminal.

On passe à l'intérieur du terminal, notre vol est à l'heure. Je crois qu'il s'agit de plus long vol direct inter-îles que propose la SATA.

The place to be, PDL est le plus gros aéroport du coin avec un terminal imitant un peu ce que l'on trouve ailleurs mais en plus petit.

Un salon qui a porte close.

Et un mini duty-fric. Bref, dans l'ensemble pas de quoi s'occuper durant des heures.

toute première fois

Après Alain Souchon, au tour de Jeanne Mas. Un FR très musical aujourd'hui. Car c'est effectivement ma "toute première fois" dans un turbo-propulseur. Après 51 fr à mon compteur il était temps. C'est donc un De Havilland Ex-Bombardier DASH 8 Q400 qui viendra me faire découvrir le monde des hélices.

Transition choc et sans photo (le talent quoi), nous rejoignons l'avion à pied et je m'apprête donc à photographier comme il se doit notre avion. Je ne pourrais même pas ouvrir ma sacoche qu'on me préviendra, poliment, que les photos c'est non … Me voilà bien déçus. D'où cette transition directe avec la cabine de notre Dash8 Q400 en 2-2.

La vue sur l'hélice est bonne, l'état du hublot moins. Ce dernier est usé et rayé, ce qui va être un véritable enfer pour les photos. Mais mon devoir de FRiste de terrain prime avant tout. J'espère me voir attribuer la légion d'honneur du FRiste.

Comme si vous y étiez.

On quitte notre point de stationnement.

Démarrage des moteurs, première surprise pour moi car il s'agit de mon premier vol en turbopropulseur je trouve que c'est silencieux et que ça ne vibre pas spécialement. Comme quoi le Q de "Quiet" a tout son sens.

Avec les DASH  "efficace et pas cher c'est le DASH que je préfère", la vue sur le train d’atterrissage est parfaite.

On va rejoindre la piste.

Alignement

Décollage, et encore une fois je trouve l'avion plutôt discret par rapport à ce que je pouvais imaginer. Le Q200 m'offrira une expérience plus proche de mon imagination ahah.

Le train d’atterrissage qui est rentré.

Au-revoir Sao-Miguel.

Comme toute première fois, on n'en rajoute un peu. Je profite donc de cette vue. Petite anecdote, on peut voir « www.sata.tp » alors que ce dernier ne vous permettra pas de réserver un vol.

Petit tour de la cabine, le PAS de 29' n'est pas très spacieux. Au niveau du remplissage, on atteignait difficilement les 50% de l'avion. Ce qui nous donne environ du 6,1l/100km par passager contre 3l/100km quand l'avion est full.

Le PSU qui semble moderne, pour le plaisir de F-OITN.

Dehors tout va bien.

Un petit coup de Safety Card.

Et même la boucle de ceinture logotée Dash-8. Je soigne mon travail en vue de la période électorale de la fin de l'année sur FR.

Nous avons la chance, car on ne l'a pas choisi, d'être du bon côté pour voir le volcan sur l'île de Pico. Le même que celui qu'on peut apercevoir sur le FR de Frostyjeff.

La vue est superbe.

Une vingtaine de minutes après, nous entamerons notre décente vers l'île de Flores.

On approche.

Aux Açores il faut aimer les falaises.

La piste répond présente.

Voir la roue toucher le sol depuis l'avion c'est une première pour moi.

Demi-tour en bout de piste.

Arrêt des moteurs.

Instant porte ouverte pour Esteban. J'aime vraiment beaucoup la livrée de la SATA, et pas de problème pour de « no-photo » à Flores.

La tour de contrôle.

Notre bel avion.

Tout est beau sur cette île. Aujourd'hui nous avons volé à bord de CS-TRG. Un Dash 8 Q400 de 10 ans d'âge qui a toujours volé au sein de la SATA.

J'adore.

De l'autre côté pour en profiter jusqu'au bout.

On rentre dans le petit aéroport.

Le tout petit tapis pour la distribution des bagages.

MICRO SPOTTING PLAISIR

J'en profite pour le photographier

Juste pour le plaisir de le voir repartir.

Merci pour votre lecture et à bientôt !