Bonjour à toutes et tous, et bienvenue dans ce FR!
Au programme aujourd'hui, un voyage vers les îles Matsu, archipel taïwanais tout proche des côtes de la province chinoise du Fujian. Je m'y rends avec un ami, le même avec qui j'avais déjà été à Penghu (Pescadores) et à Kinmen: nous nous sommes donnés pour objectif de nous rendre sur le plus d'îles taïwanaises possible, en particulier sur celles qui sont accessibles en avion. Nous comptons donc bien mettre à profit les dernières semaines de mon séjour à Taïwan (snif), entre la fin des cours et mon retour en France, pour partir à la découverte d'îles que nous n'avons pas encore visitées.
Matsu est composé de deux îles principales, Beigan et Nangan. Chacune dispose de son aéroport, est est reliée à TSA par des vols directs. Beigan (MFK) est desservie à hauteur de trois rotations par jour, et Nangan (LZG) à hauteur de six ou sept vols quotidiens, dont un depuis Taichung. En nous y prenant deux semaines à l'avance, il nous sera vraiment difficile de trouver des billets: UNI Air a le monopole de la desserte des deux îles, et la plupart des vols partant le matin (que ce soit pour MFK ou LZG) sont pleins. Comme nous serons en vacances, nous abandonnons donc vite l'idée de partir tôt le Samedi matin pour revenir tard le Dimanche soir et ne passer ainsi qu'une nuit sur place: nous ne dénicherons un vol aller, vers Beigan, que pour le Samedi midi. Quant au retour, aucune disponibilité (de Beigan ou de Nangan) avant le Mercredi suivant (!). N'ayant pas l'intention de passer autant de temps sur place, nous décidons de réserver un retour en bateau le Lundi matin. La traversée du détroit de Formose entre Nangan et Keelung (la ville portuaire la plus proche de Taipei) prend une dizaine d'heures. Cela ne nous enthousiasme guère, mais étant en vacances le facteur temps est moins important que si nous avions dû organiser le voyage sur un week-end.
Nous nous retrouvons donc avec un routing réduit à sa plus simple expression:
Enchainement de vols
- 1B78785 - Y - TSA-MFK en AT76
Évidemment, vous vous en doutez si vous avez vu la couverture de ce FR, les choses ne se passeront pas tout à fait comme prévu et le routing "réel" sera bien différent du routing prévu. Malgré cela, j'ai choisi de consacrer un FR complet à ce vol (et non de le mettre en "bonus" d'un autre FR) puisque nous aurons tout de même passé près de deux heures dans les airs et qu'UNI Air y aura, pour la première fois dans mon expérience à Taïwan, déployé une prestation "post-COVID".
J'ai également hésité à faire apparaître la route comme TSA-MFK et non TSA-TSA, mais je me suis dit que cela aurait impliqué que je donne une note à l'aéroport de Beigan sans y avoir mis les pieds. J'ai en revanche conservé les horaires théoriques du TSA-MFK initialement prévu. Si tout cela pose quelque problème que ce soit en termes de modération, je n'aurai bien sûr aucun souci à amender le FR en conséquence!
TSA: L'expérience au sol
Pour un départ à 12h25, mon ami et moi nous retrouvons vers 10h45 au McDonald's le plus proche de notre station de métro afin d'y faire un solide petit-déjeuner: ce n'est pas très glamour mais ça aura le mérite d'être rapide.

Une fois le plein de glucose effectué, nous prenons le vélo métro direction TSA où nous arriverons vers 11h15.

A la sortie de la station de métro, un FIDS permet à ceux qui en doutaient encore de s'assurer que le vol pour Wuhan est bien annulé.

Une fois à l'intérieur du terminal domestique, nous nous rendons au comptoir UNI Air afin de récupérer nos BPs.

Et là, surprise: l'agente nous annonce qu'à cause de l'épais brouillard qui recouvre Beigan ce matin-là, notre vol sera retardé à 12h50 si la situation est amenée à s'améliorer mais qu'il sera très probablement annulé tant le brouillard de Beigan est connu pour être tenace.
Notre vol étant en sursis, nous ne pouvons pas récupérer immédiatement nos BPs et nous sommes invités à nous inscrire sur liste d'attente pour les prochains vols de la journée vers Beigan et Nangan… Qui sont tous pleins, avec à chaque fois une bonne vingtaine de noms sur la liste d'attente.
Une fois cette opération effectuée, il s'agit de prendre notre mal en patience en attendant d'être fixés sur notre sort (qui s'annonce quand même fort triste).
Nous commençons par visiter la boutique de modèles réduits et autres articles AvGeek que j'avais toujours trouvée fermée lors de mes précédents passages (probablement en-dehors des horaires d'ouverture).

J'ajouterai deux flammes à ma collection.

Une fois mon sac à dos rehaussé de ces ornements finement tissés et élégamment brodés, nous nous dirigeons vers la terrasse d'observation qui se situe sur le toit du terminal. Nous n'avions jamais encore eu le temps d'y aller lors de nos précédents passages à TSA.
A la sortie de l'ascenseur, nous sommes accueillis par une flopée de modèles réduits représentant à peu près toutes les compagnies basées à TSA.

Nous nous dirigeons ensuite vers la terrasse. Le lieu est bien aménagé…

…Et offre, bien sûr, une excellente vue sur le tarmac à travers de larges baies vitrées.

A bord de cet E-195 de Mandarin Airlines, plusieurs amis qui sont en partance pour les Pescadores.

Du côté du terminal international, une belle brochette d'A330 dont la plupart doivent être en stockage, et le reste en partance pour les rares destinations internationales encore desservies à raison de quelques fréquences par semaine par CI et BR depuis TSA (PVG, HND et ICN).

Du côté du terminal domestique, ce n'est pas folichon non plus avec ces MD-83 de la FAT stockés en attendant leur dernier vol.

C'est finalement au-dessus de nos têtes que c'est le plus gai avec cet ersatz de papier crépon multicolore.

Un peu plus loin, une galerie plutôt accueillante avec quelques bancs ombragés par des arbres séculaires.

Sur la gauche, un panneau présente les 14 compagnies opérant à TSA…

…Et le réseau qu'elles desservent (qui n'est pas tout à fait à jour; il y manque quelques destinations en Corée et au Japon). Depuis le tout début du mois de Juillet la low-cost Tigerair Taiwan, filiale de CI, a ouvert une base à TSA depuis laquelle elle dessert maintenant quelques lignes intérieures en parallèle de Mandarin Airlines.

L'arrivée de Tigerair semble d'ailleurs réjouir ce félin mangeur d'escaliers.

Voilà un CdB qui inspire confiance.

Après cette parenthèse zoologique, il est temps de retourner prendre l’ascenseur vers l'infini et l'au-delà…

…Non sans avoir dûment apposé le tampon de l'observatoire sur le prospectus de l'aéroport, attestant pour qui de droit de notre présence sur ces lieux.

Ce prospectus présente d'ailleurs toutes les activités qui s'offrent au visiteur sur la terrasse d'observation.

Après nous être assurés d'avoir dûment effectué toutes les activités recommandées, nous reprenons l’ascenseur direction rez-de-chaussée. Nous y sommes accueillis par une CdB marchant d'un pas martial.

Nous avisons un FIDS qui porte, pour notre vol vers Beigan, l'étrange mention "Close". La couleur rouge ne présage rien de bon.

C'est donc sans grand espoir que nous nous dirigeons vers les comptoirs UNI Air. L'agente nous annonce que la situation n'a pas évolué et nous recommande de patienter encore une vingtaine de minutes.

Nous choisirons donc des sièges proches du musée du miel (dont la mascotte a changé de place depuis la dernière fois)…

…Et face à cet espace de travail mis à disposition des voyageurs.

Au bout de quelques minutes d'attente retentit l'annonce salvatrice: les passagers du vol pour Beigan sont invités à se présenter au comptoir UNI Air pour s'enregistrer, en vue d'un départ immédiat ou presque. Ouf! C'est tout de même un sacré soulagement, car nous n'aurions probablement pas pu nous rendre à Matsu si ce vol avait fini par âtre annulé.
Voici donc un BP aux airs de Saint-Graal.

Une fois le ticket d'or entre les mains, nous n'avons pas de temps à perdre pour nous rendre airside: l'heure théorique d'embarquement est littéralement trois minutes après que les BPs nous aient été remis.
Après un passage éclair du PIF (comme toujours à TSA), nous apprenons en porte que l'embarquement sera retardé d'une quinzaine de minutes afin de permettre à tous les passagers d'arriver.
Nous nous installons donc sur ces tables pour patienter quelques instants. En face de nous s'étalent les moyens de communication mis par l'aéroport à la disposition de son aimable clientèle. Il y en a pour tous les goûts, suivant que l'on préfère parler à un combiné gris, orange ou bleu.

Au fond de la salle d'embarquement, l'unique magasin dont les gâteaux en tous genres ne font guère recette.

Même vu d'un autre angle, le constat reste sans appel: il n'y a pas de clients.

Ce ne sont pourtant pas les liquidités qui peuvent faire défaut aux potentiels acquéreurs de gâteaux secs.

L'embarquement sera malheureusement appelé avant que je ne puisse déterminer les causes de la faible fréquentation de cette boutique (et, surtout, avant que je ne puisse aller y acheter une boîte de biscuits).
Le processus est fluide, et nous sommes invités à rejoindre un de ces bus caractéristiques de TSA, dont l'ouverture des portes est peu conventionnelle.

Nous arrivons rapidement au pied de notre avion, où nous attend une autre vue caractéristique de TSA en la forme de ce Maddog de la FAT (qui ressemble plus à un chien battu qu'à un chien fou), derrière lequel se détache la silhouette de la Taipei 101.

En attendant, notre monture (que j'espère ni folle ni battue) s'apprête à nous accueillir. Il s'agira aujourd'hui du fringant B-17013 qui, livré en Octobre 2014, affiche moins de six ans de service au compteur.


A l'avant, le chargement du fret et des bagages est déjà terminé…

…Alors qu'à l'arrière, le chargement de la cargaison la plus rentable bat encore son plein.

Une dernière photo de l'extérieur…

B78785: Le report
…Et nous voici à bord, cordialement accueillis par la CC qui officie dans le galley.
Nous obliquons à gauche pour rejoindre nos sièges. Je m'installe au 2A et mon ami au 2K, de l'autre côté de la cabine.
Bonne nouvelle, il y a une hélice.

Nous avons droit à la même cabine moderne que lors de mes précédents vols sur UNI Air. Le siège se révèlera mieux rembourré que celui qui m'avait accueilli sur mon MZG-TSA, qui était alors ma dernière expérience en AT76 UNI Air.

L'embarquement se terminera en quelques minutes. Le vol sera plein.
Le repoussage commence, et les ventilateurs sont mis en route.

Une jolie série d'avions d'affaires s'offre à notre vue.

B-98888, que je vous avais présenté lors de mon dernier FR au départ de TSA, est toujours là.

Son voisin et quasi-homonyme, le poétiquement nommé B-99988, est un Gulfstream appartenant à l'industriel Foxconn et que j'avais également vu lors d'un de mes précédents passages à TSA. A sa droite, B-77701, un Hawkers 400XP qui fait des allers-retours réguliers vers Shenzhen, haut lieu de la production de composants électroniques (notamment d'ailleurs par Foxconn).

Terminons cette série en apothéose avec B-90609, un superbe Gulfstream 550 au propriétaire inconnu.

Pendant ce temps, les PNC déroulent les consignes de sécurité et la CC nous déclame la prose qu'UNI Air a écrite à l'attention de ses "special passengers" qu'elle est si honorée d'avoir à bord de ses avions.
Nous arrivons vite au seuil de piste…

…Qui, aujourd'hui, sera le seuil de la piste 28: c'est assez rare pour être noté, car les opérations à TSA se font majoritairement de la piste 10.

Nous nous élançons…

…Et nous élevons, toujours devant la 101.

La couverture nuageuse s'est densifiée depuis notre arrivée à TSA.

Nous voici à la verticale de la Jianguo Road…

…Puis du district de New Taipei, après avoir traversé la rivière Tamsui. Ce sera (en théorie) notre dernier aperçu de Taipei pour le week-end…

…Avant de passer au-dessus des nuées.

Le moodlighting bleu est toujours d'actualité chez B7.

La couverture nuageuse se fait moins dense à mesure que nous nous éloignons de Taipei.

Nous voici d'ailleurs non loin de l'aéroport de Taoyuan.

C'est la première fois que je vois cet aéroport depuis mon arrivée à Taiwan en Mars dernier, et je m'apprête à en repartir deux semaines après ce voyage à Matsu. Comme tout cela passe vite…

Nous laisserons bientôt les côtes de Taïwan derrière nous…


…Pour entamer notre traversée du détroit de Formose.

A ce moment-là, dans l'allée, s'offre à moi une vision que je n'avais pas eue depuis Mars et mon CDG-TPE sur AF. Il était alors d'un bleu marine sophistiqué, il est maintenant d'un vert pomme criard. Il contenait alors d'élégants sacs "bon appétit" emplis de succulents "piz'wich", il transporte maintenant de vulgaires sodas, thés, cafés et autres jus de fruits. Mais je suis content de le retrouver, alors tout est pardonné: après presque deux mois sans contamination de COVID-19 sur le sol taïwanais, le trolley a fait son grand retour!

Arrivée à ma hauteur, la PNC me donne le choix entre thé, café, sodas, eau et jus de litchi. Comme c'est jour de fête, je lui demande un verre d'eau et un jus de litchi (à défaut de jus de baobab). Toute heureuse de pouvoir servir à nouveau ses special passengers, la PNC me servira une bonne rasade de jus de litchi et me donnera même en prime une serviette rafraîchissante (cinq étoiles).

Une fois la gorge humectée et les papilles subjuguées par le jus de litchi, je sors de quoi m'occuper pour le reste du vol. Habitué à l'absence de service et de divertissements sur UNI Air, j'avais prévu un peu de lecture…

…Mais (c'est bien ma chance), avec le retour du service des boissons il ne me reste plus qu'une vingtaine de minutes pour avancer dans mon livre. Triste société qui nous pousse à abandonner la culture pour la boisson.
Cinq pages plus loin, nous voici donc en début de descente.

La couche nuageuse est épaisse au-dessus de Beigan: le brouillard qui a failli nous empêcher de partir quelques heures plus tôt ne semble pas vraiment dissipé.

Quoique, j'ai peut-être parlé trop vite.

Nous sommes en finale lorsque nous apercevons le sol en la forme de ce rocher, qui doit être rattaché à l'île de Beigan. Notre hélice s'est transformé en une sorte d'hideuse araignée…

…Transformation qui ne nous aura vraisemblablement pas réussi puisque, quelques instants plus tard, le régime moteur augmente subitement. Le train est rentré, les volets sont rétractés et nous gagnons rapidement en altitude. C'est ma première expérience d'un go-around.

Après quelques instants d'une rapide ascension, nous nous livrons à un tour d'hippodrome durant lequel le CdB prendra la parole (pour la première fois de tout le vol). Il commencera par nous souhaiter la bienvenue à bord, ce qui m'éclaire immédiatement sur la raison de ce go-around: soucieux de l'accueil de ses special passengers, le CdB ne pouvait pas décemment atterrir sans leur avoir adressé un mot de bienvenue.
Tentant de cacher maladroitement son impardonnable oubli, le il se lancera dans de confuses explications sur de sombres histoires de brouillard et de mauvaise visibilité qui l'auraient contraint à interrompre son approche, et sur le fait qu'il compte effectuer une deuxième tentative d'atterrissage et qu'il a prévu, en cas d'échec, de retourner à TSA. Sacré baratineur…

Nous effectuons donc une nouvelle approche et là, en finale, à quelques centaines de mètres du sol, rebelote: les turbopropulseurs sont à nouveau poussés en TOGA, le train d'atterrissage et les volets rétractés et nous entamons à nouveau une montée rapide.

Le CdB reprend la parole et poursuit sur le thème du brouillard qui aurait dégradé la visibilité au point de l'empêcher d'atterrir, nous contraignant à retourner nous poser à TSA. Évidemment, personne n'est dupe de ces justifications fumeuses: nul besoin d'être un passager très attentif pour se rendre compte qu'il avait oublié l'annonce de prise de congé, sans laquelle il aurait évidemment été inconcevable que nous atterrissions. Le retour à TSA lui donne un sursis de 50mn pour le faire: à ce stade, ça ne peut être une simple coïncidence. Nous voilà donc contraints, par cette injustifiable étourderie, à traverser à nouveau le détroit de Formose.
Je suis tout de même surpris que l'AT76 ne puisse effectuer un atterrissage aux instruments (à moins que ce ne soit l'aéroport de Beigan qui ne soit pas équipé des systèmes adéquats).

Je dois dire que cette seconde traversée sera très agréable: au 2K, du côté droit de la cabine, mon ami a engagé la conversation avec sa voisine qui se trouve être une ancienne hôtesse TG qui a notamment officié sur 747, 777, 787, A350 et A380. Elle ne doit donc pas en être à son premier go-around, mais elle n'en est pas moins embêtée de la situation puisqu'elle est désormais reconvertie en agente de voyages et qu'elle se rendait justement à Beigan pour aller chercher un groupe de clients en visite sur l'île… Elle voyageait d'ailleurs avec son associé, qui se trouvait être mon voisin immédiat au 2C et qui a passé l'intégralité du vol "retour" à consulter frénétiquement un tas de fichiers, de tableaux et de brochures.

Étant donné que mon voisin, perdu dans ses documents, est moins loquace et qu'il m'est difficile de prendre part à la discussion avec l'ex-hôtesse TG de l'autre côté de l'allée, je me replonge dans ma lecture pour une petite demie-heure. C'est aussi une agréable façon de passer le temps, d'autant que ça ne m'empêche pas d'entendre de temps à autres d'intéressantes bribes de la conversation entre mon ami et la PNC émérite.
Seul bémol niveau confort: la possibilité d'incliner le dossier serait bienvenue.

Je suis tiré de ma lecture par un grésillement du PA: c'est notre CdB qui nous annonce le début de descente et prend congé en nous disant tout le plaisir qu'il a eu à nous transporter le temps de ce vol, et en nous invitant à nous adresser aux services au sol d'UNI Air pour examiner ce qu'il serait possible de faire concernant une éventuelle reprotection ou un remboursement. Toutes les annonces ont été faites; nous devrions pouvoir atterrir.

Nous survolerons les montagnes du Nord-Est de Taipei…


…Avant de retrouver l'agglomération que nous avions quittée moins de deux heures plus tôt.

Comme à chacune de mes arrivées à TSA, une annonce sera faite par les PNC demandant de ne pas photographier l'aéroport du fait de son statut militaire.
Voici donc les deux dernières photos que je prendrai de notre approche en piste 28…


…Avant de vous retrouver au point de stationnement, où nous attend une véritable armée d'escaliers mobiles de diverses formes, tailles et couleurs.

Comme si les aventures du jour avec UNI Air ne suffisaient pas je reçois, en désactivant le mode avion à notre arrivée au stationnement, un mail de la maison mère EVA Air m'informant de la modification de mon vol retour vers la France. Mon départ est avancé de deux jours. Cela ne me réjouit guère et surtout, comme j'ai réservé le billet en miles auprès d'Air Canada (plus d'explications dans le FR du vol concerné à venir dans les prochaines semaines), je crains que la modification/reprotection ne soit pas aussi simple que cela n'y parait en lisant le mail. Bref, le groupe Evergreen semble avoir décidé de me faire passer une mauvaise journée.

De toutes façons je ne peux pas faire grand-chose dans l'immédiat, d'autant qu'il est maintenant temps de procéder au débarquement. Comme à mon habitude, j'attendrai que la "masse" des passagers aient débarqué pour me lever. En tentant de ranger mes affaires dans mon sac à dos, j'avise la PNC qui se tient juste à côté de moi et je lui demande pardon, sur le ton de la plaisanterie, pour ma lenteur. A ma plus grande satisfaction, elle trouvera ça absolument hilarant (il en faut peu). Du coup, j'échangerai quelques mots avec elle, et nous tomberons d'accord pour chanter les louanges du retour du service de boissons "pré-COVID".
Une fois mes affaires enfin rangées, elle s'essaiera même à la langue de Molière pour nous lancer un sympathique "au revoir, à bientôt". La prise de congé par la CC dans le galley arrière est toute aussi cordiale, et nous voici revenus sur le tarmac de TSA après ce qui fut un petit tour d'avion plutôt impromptu.

Nous nous pressons de rejoindre le paxbus, qui nous fera à nouveau passer tout près des MD-83 déjà aperçus un peu plus tôt…

TSA: le parcours des arrivées
…Et qui nous dépose devant la salle de récupération des bagages.
Nous n'avons rien à récupérer, et passons en zone publique en un clin d’œil. Là, nous nous rendons immédiatement aux comptoirs UNI Air…

…Où nous serons assez rapidement pris en charge par un agent à qui nous exposons notre problème.
Quelle solution nous proposera UNI Air? Le brouillard se dissipera-t-il sur Beigan? Parviendrons-nous à partir pour Matsu? Serons-nous contraints d'annuler notre séjour et de rester à Taipei? La réponse dans un prochain épisode!
Merci de m'avoir lu, et à très bientôt!



Merci pour ce FR
Qui contrairement à votre satisfaction d'avoir eu un vol un peu différent de vos vols utilitaires, me laisse
sur ma faim, alors je me délectais à l'idée de lire un de vos magnifiques bonus :(
Bref vous ne nous avez pas laissé longtemps dans l'expectative pour nous faire comprendre que ça allait se terminer
en eau de boudin !
Pourtant tout se présentait au mieux et c'était de loin votre meilleur vol UniAir !
Heureusement un retour somptueux en France en Business avec BR nous attend sous peu :)
Merci tout de même pour ce récit fort détaillé et ses très belles photos, sans parler de votre style d'écriture
toujours aussi plaisant
Finalement cela aura ressemblé à ce que se fait à Taïwan en terme de loisirs :
https:\\twitter.com\infofrance2\status\1281277183713935360
A bientôt
Merci pour le commentaire!
en eau de boudin !
Entretenir un suspense, voilà qui n'est pas mon fort^^
J'ai faiblement tenté d'entretenir un semblant de mystère en évoquant de probables difficultés de rebooking auprès de BR et d'AC, mais c'était visiblement peine perdue: il n'y a plus de suspense non plus :(
Exactement; moi qui regrettais de n'avoir pu rendre part à cette expérience avant de partir, j'en ai eu un ersatz avec ce vol.
A bientôt!
Hello Tiedel
Ce récit me rappel étrangement un vol direct entre LYS et BRU, qui avait duré 5h30, au lieu de 1h10... La neige en était la cause !
Belle visite de cette terrasse bien aménagée, la déco est typiquement Taïwanaise.
" c'est au dessus de nos têtes que c'est le plus gai, avec cet arc en ciel en papier crépon " > Ou plus gay !? ^^
Finalement le vol a été agréable avec la voisine de l'ami loquace, des PNC inspirées, un catering de retour, et un espace relativement confortable.
Il faut s'attendre à un tas de modifications concernant les réseaux, en cette période très troublée que traverse le monde de l'aviation civile...
Merci pour le partage, à bientôt.
Merci pour le commentaire Hervé!
Le temps de tenter l'atterrissage à BRU, puis à LYS, puis de retourner à BRU et ainsi de suite?
La terrasse est vraiment agréable et bien entretenue; on peut d'ailleurs y accéder même si l'on a pas d'avion à prendre: l'ascenseur pour y monter est tout proche de la sortie du métro.
Ce fut en tous cas une bonne expérience de vol au global.
A bientôt!
"Le temps de tenter l'atterrissage à BRU, puis à LYS, puis de retourner à BRU et ainsi de suite?"=> Départ de LYS à l'heure, croisière paisible, début de descente avorté par les pilotes, déroutement vers Ostende, décollage une heure après, entre temps un appareil demande un atterrissage d'urgence, 4 tours tours d' hippodrome, et atterrissage à BRU...
Impressionnant périple pour arriver à BRU en effet, avec un déroutement entre temps... mais vous avez au moins fini par vous poser à destination!
En voilà un pilote qui a compris l'ensemble de ses erreurs et qui préfère rebrousser chemin pour se faire pardonner tout cela ahah.
pas de chance cette histoire de brouillard, mais le retour du trolley est une dernière offrande avant votre départ de Taïwan ?
À bientôt pour la suite !
Merci pour ton commentaire Erwan!
Et surtout de quoi me donner envie de rester^^
À bientôt pour le prochain épisode!
Merci Tiedel pour ce FR.
Tu as raison d'en profiter pour découvrir les iles autour de Taiwan avant de rentrer en France.
C'est très joli.
il a quand même une bonne bouille.
Après cette longue attente il faut vite partir.
Du jus de litchi , voilà qui change du jus d'orange.
Deux go around ce n'était pas le bon jour pour un vol sans histoire.
Retour à la case départ.
peut être un nouvel essai ?
A bientôt
Merci pour le commentaire Valérie!
Il a l'air un peu agressif à mon goût (du moins envers les escaliers qu'il avale sans scrupules).
C'est le moins que l'on puisse dire :(
Mais le vol fut agréable, c'est déjà pas mal!
Affaire à suivre^^
À bientôt!
Merci pour ce FR. Sympa les photos des hélices si semblent tordues. Bonne journée
Merci pour le commentaire!
Même si, étant arachnophobe, ces formes d'arachnides ne sont pas celles que je préfère aha
À bientôt!
Merci pour ce FR.
J'ai cru à un FR sur les faux voyages qui avaient été proposés aux taiwanais :-D
Je ne savais pas que Taiwan possédait des îles si proches de la Chine...
J'ai pas suivi toutes tes aventures mais tu as joué de malchance entre le semestre à HK marqué et interrompu par les manifestations pro-démocratie et celui-là à Taiwan mais avec l'impossibilité de voyager en dehors des frontières sans avoir une quatorzaine au retour :-s
La forme des hélices photographiés fait peur !
Le retour de la prestation en vol est une bonne nouvelle.
C'est toujours frustrant de ne pas arriver à destination, encore plus quand on revient au lieu de départ. J'espère qu'il y aura une nouvelle tentative !
A bientôt.
Merci pour ton commentaire!
J'aurais bien aimé essayer!
Ces îles proches des côtes chinoises sont effectivement peu connues; il y a également l'île de Kinmen qui est encore plus proche.
Oui et non, car ma réaffectation à Taipei m'aura permis d'être dans un des seuls pays au monde où l'on pouvait vivre une vie normale avec une crise sanitaire largement maîtrisée alors que la moitié de l'humanité était confinée^^ La plupart des étudiants de ma promo partis en échange dans d'autres pays, eux, ont été obligés de se faire rapatrier :(
À suivre...
À bientôt!
Merci pour ce FR !
On dirait un vol de loisir au final^^ Avec une belle boucle dans les airs,
Hâte de connaître la suite de tes aventures !
Merci pour ton commentaire!
Exactement, une boucle de deux heures avec choix de boissons en prime; c'est finalement un vol d'agrément^^
À bientôt!
Merci pour ce nouvel opus domestique taïwanais, avec son lot d’événements imprévus même si nous sommes (momentanément ?) privés du bonus touristique sur ces îles peu connues des touristes occidentaux et de la traversée en bateau au retour qui, si la météo n'est pas de la partie, ne doit effectivement pas être une partie de plaisir.
Merci pour le commentaire!
Mystère...
Je pense effectivement que par mauvais temps, dix heures de bateau ça ne doit pas être de la tarte :(
À bientôt!
Merci Tiedel pour le partage de ce vol vers "nowhere".
Finalement, tu n'as pas pu arriver à destination mais tu as eu le plaisir de faire un long tour en ATR ^^
A bientôt !
Merci pour ton commentaire Stephan!
Ou comment un ATR se transforma en avion de tourisme^^
À bientôt!
Merci pour ton FR.
C'est particulièrement frustrant de revenir à son point de départ mais en tant qu'avgeek, c'est un tour de manège gratuit! Bon point pour l'équipage et le retour du service "normal".
MFK ne doit probablement pas être équipé pour un atterrissage aux instruments.
A+
Merci pour ton commentaire!
Exactement, c'est un vol qui se sera transformé en agréable boucle aérienne.
A bientôt!
Un long retard qui nous permet de tout connaître de TSA, la boutique AVgeek est sympathique.
Longue attente pour finalement ne pas atteindre sa destination non sans avoir essayé. Un go around ca peut être plaisant mais quand on arrive pas a destination, c’est moins drôle.
Heureusement que le siège était plus confortable que celui des vols précédents.
Équipage sympathique et trolley de retour qui ne compense pas l’absence de bonus ?
Merci pour le partage Teidel et à bientôt.
Merci pour le commentaire Michel!
TSA offre quelques jolies surprises à l'AvGeek.
Deux go around pour le prix d'un; pour une "première fois" j'en garderai quand même un bon souvenir. Pas sûr que cela m'aurait autant plu si j'avais eu des impératifs à destination...
À bientôt!
Merci Tiedel pour ce récit insolite !
Qui est aussi calorique qu'une barre de Snickers, ne l'oublions pas !
Beware : ça commence comme ça et ça finit en attirail de grand pyromane comme l'Okapi...
Un pater-noster ?
Emmanuel avait vu juste (du moins celui qui parlait de phénomènes, de choses en soi et de noumènes). Le réel existe-t-il ? Même l'aéroport d'arrivée semble se dérober, tétanisé par cette question à laquelle il n'a pas de réponse, ou bien illusion lui aussi. Ce qui offrit l'élément dynamique d'un bon vol, malgré tout.
À bientôt !
Merci pour ce commentaire!
Pas plus que ça?^^
Je confirme, ma valise commence à être un peu surchargée :(
Je n'ai pas testé au-delà du rez de chaussée...
Pas sûr que son intérêt premier ait été les go around, mais après tout pourquoi pas ;)
À bientôt!
Merci pour ce FR que je commente tardivement...
Les îles Matsu pour moi, c'est évocateur de deux crise en 1954 et 1958 quand le régime communiste a poussé des offensives pour s'emparer de ces miettes d'empire. Rarement évoqué (même à ScPo !) et pourtant révélateur du climat de guerre froide. Alors même que le focus sur cette période se porte sur la déstalinisation.
Il lui manque deux pattes !
Quel dommage de ne pas être allé au terme du voyage. Il faudra attendre un autre FR pour un bonus.
Mais bravo d'avoir essayé et c'est brillament rédigé.
Merci pour ce commentaire, même à retardement c'est toujours apprécié!
Intéressant, je n'en avais effectivement pas entendu parler. D'ailleurs, il faut dire que globalement le passé militaire est moisn présent à Matsu qu'à Kinmen, où plusieurs musées ont été édifiés sur les diverses batailles qui y ont eu lieu.
Aïe, aïe^^
Ça la rend d'autant plus terrifiante!
A bientôt.