Avis du vol entre Tokyo et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous,

Après le vol Aircalin en provenance de Nouméa, il est temps de continuer sur AF vers CDG. En temps normal j'aurais volontiers zappé ce FR, mais en ces temps de Covid-19 il est bon de faire des FR dès qu'on en a l'occasion, car ce sera une année de vache maigre.
Il y a un peu de monde au PIF de transit, mais ça avance assez vite. Pour simplifier, quasiment tous les vols sont annulés à part NOU et CDG, et à peu près tous les pax du vol Aircalin sont en correspondance vers CDG. 

NRT est donc assez désert, et on croise logiquement de nombreux français dans les couloirs. 

Un nouveau style vestimentaire, et je vous passe ceux qui rajoutent une visière !

L'embarquement se fait par rangées en commençant par le fond de l'avion, avec prise de température, beaucoup d'annonces pour faire respecter la distanciation physique mais nécessité d'enlever le masque pour la vérification d'identité.
N'ayant pas envie d'attendre longtemps dans l'avion, mes collègues et moi embarquons lors du last call. 
L'avion est le F-GZNQ, 777 de 2015 en configuration "lignes touristiques internationales", autrement dit des 777 sortis d'usines très récemment avec une magnifique config 2/3/2 toboggan en business ! 
De toute façon la configuration de la J m'importe assez peu, je voyage en éco, le pas est correct quand la pochette n'est pas encombrée de magazines inutiles. 

J'avais visé le fond de cale en espérant un triplace libre, mais ce fut un échec cuisant. J'ai néanmoins eu un siège du milieu qui est resté libre, mais mon voisin du couloir était du genre indéboulonnable, il ne s'est levé que lorsque je lui ai demandé lors de mes 2 passages pour me dégourdir les jambes dans la cabine.
L'avion n'était pas très rempli, peut-être à moitié environ, avec tous les pax en correspondance depuis Nouméa et sans doute quelques expats vivant au Japon, le tourisme étant inexistant et les voyages d'affaires réduits à la portion congrue. 
Avant notre départ, les consignes de sécurité simply chic nous sont présentées, elles commencent à se faire vieilles ! 

Roulage sur un tarmac détrempé.

On laisse décoller un 748F.

767 ANA Cargo, les vols cargo marchent mieux que les vols pax en ce moment.

Faisons donc vrombir les GE90 !

Rotation, notre câlin volant est toujours en porte !

La seule prestation du vol ? Non quand même pas, malgré le siège vide au milieu on n'est pas en business MC !
Masques de nouveau obligatoires, les PNC étaient masqués (du masque chirurgical mal mis pour un vieux steward au masque FFP2 avec lunettes de protection pour certains), gantés, mais non vêtus de combinaisons jetables. 

Nous avons passé la première couche.

Rapidement après le décollage, le plateau nous est distribué. Choix unique composé d'une salade de quinoa/crevette, d'un boeuf carottes, d'un morceau de fromage et d'un gâteau au citron. Tout est emballé, y compris le pain.

Le plat principal déballé (et entamé) !

Buvons pour célébrer cette liberté retrouvée, en espérant qu'on ne se fasse pas ré-enfermer après les beaux jours…

Un service de boissons chaudes aura lieu avec le ramassage des plateaux, mais je ne prendrai rien.
L'équipage demande aux pax de fermer les caches-hublots, mais j'ai fait de la résistance et ai gardé le mien entrouvert, histoire de voir ce qui se passait dehors. C'est un non-sens de vouloir mettre les gens dans le noir sur un vol de jour, rien de tel pour être décalé, et ça pénalise les pax au hublot s'ils ne peuvent ni profiter de la vue ni sortir de leur place sans déranger leurs voisins.
Quelques photos extérieures de notre survol de la Russie. 

Première sortie de mon siège pour marcher un peu et faire un tour aux toilettes. Comme en temps normal, il y a les boissons en libre-service et les "my little gourmandises". Pas très covid-proof de laisser les gens se servir librement dans des bouteilles communes, mais bon, on aurait râlé davantage s'il n'y avait rien !
J'ai aussi vu passer des pax avec des glaces au galley.
Je précise que pendant la croisière seule une hôtesse est passée en cabine avec une bouteille et des verres d'eau. 

Continuons de regarder par le hublot.

Des icebergs de la mer de Kara.

Le clou du spectacle, le survol de la Norvège !

Ça aurait été dommage de rester dans le noir, non ?

Plus on descend et plus la neige se raréfie.

La Norvège s'éloigne.

Je n'ai eu aucune difficulté à trouver des films et de la musique pour m'occuper pendant ce vol, à noter que l'IFE était équipé de l'ancienne interface.

La seconde prestation est ce sac, là où il y avait un plat chaud lors de mon dernier vol sur cette ligne il y a 2 ans.

Salade, sandwich, yaourt, gâteau et briquette de jus de fruits.

Quoi ? On me souffle à l'oreillette que les pax business ont la même chose ? Il a vraiment bon dos ce covid, et le pire est de se dire que des milliards d'argent public (pardon, des prêts qui seront remboursés avec intérêts^^) vont servir à renflouer AF…

La côte néerlandaise proche de la frontière allemande.

Cette seconde prestation est dans un format permettant un débarrassage facile, mais les PNC ne sont pas passés, histoire de limiter les interactions. Du coup, la cabine sera jonchée de détritus.

Le vol touche à sa fin.

Je ne vous présente plus cette cabine éco, le 3/4/3 est plus supportable avec un siège vide au milieu.

Nouvelle traversée des nuages.

Virage pour s'aligner face à l'ouest.

Volets sortis.

Approche finale.

Atterrissage en mode posé pas cassé ! On se pose au Sud alors que je croyais que seul le doublet Nord était ouvert, ça a dû changer récemment.

Notez le 787 Air Tahiti Nui, les vols CDG/PPT ont été réduits à un tous les 10 jours via PTP (puis YVR), principalement pour le fret (les polynésiens n'ont pu rentrer au fenua que récemment, avec une quatorzaine à l'hôtel à l'arrivée).

A350 Aeroflot, pas très courant non plus.

On laisse un avion décoller avant de traverser la piste intérieure.

Emirates vient en 777 en ce moment, mais on devrait revoir leurs A380 à CDG à partir de mi-juillet.

A350 Air Caraïbes au décollage, peu fréquent à CDG mais Orly est temporairement fermé.

On roule vers le 2E hall K.

Un A330 d'Iran Air repart vers Téhéran, je ne savais même pas qu'ils desservaient encore Paris.

Malgré les annonces demandant de rester assis pour débarquer l'avion de l'avant à l'arrière, l'instant Danette se déroule comme à l'accoutumée. Notez qu'il y a aussi eu un problème de passerelle mal positionnée.

Bye bye November Quebec.

5 à 10 minutes d'attente à la PAF, seules les cabines avec une présence humaine étaient ouvertes. Il y avait par contre une bonne vingtaine de minutes d'attente pour récupérer ma valise.
Je saute ensuite dans un taxi vers Austerlitz pour attraper le premier train qui me permettra de rentrer chez moi.

La route du jour, une belle orthodromie !