Bonjour tout le monde !
Bienvenue dans ce report, vers Paris, que je pourrai aisément, de mon point de vue, qualifier de spécial.
Tout d'abord ce qui saute aux yeux, après ce contexte de crise majeure, c'est bien que nous parlons ici d'un Pointe-à-Pitre => Paris Charles de Gaulle. Et oui, Orly ne rouvrant que le 26 Juin (et les vols Air France n'ayant toujours pas de date officielle de migration de CDG vers ORY), ce sera bien un vol vers Roissy, comme au bon vieux temps, l'époque où Air France desservait Paris Orly en 777 et Charles de Gaulle en A340. C'est tout de même assez exceptionnel pour être noté. Air France à repris, en 2017-18 une rotation Paris-CDG => Pointe-à-Pitre suite à Irma, les avions ne pouvant plus atterrir à SXM ont été reportés sur la Guadeloupe.
Deuxièmement, un peu plus personnel : il s'agit d'un aller simple. Etonnant, d'habiter en Guadeloupe et de ne pas avoir de retour, non ? Et bien, c'est tout simplement parce qu'après toutes ces années de vie en Guadeloupe, il est temps pour moi de rentrer définitivement en France Hexagonale. C'est le cœur tout de même assez lourd que je quitte ma Guadeloupe natale pour partir étudier à Paris. J'ai très hâte: construire une nouvelle vie, dans cette si belle ville qu'est Paris, faire des études qui m'intéressent, voici encore une chose que je ne saurai jamais assez apprécier, certains n'en ayant pas la possibilité. Venir de Guadeloupe et s'installer à Paris, ça sous-entend renouveau, découvertes, rencontres, mais ça peut aussi avoir des échos d'éloignement. Oui, faire ses études à 7000kms de sa famille, ses amis, et 8heures d'avion, c'est quand même assez différent que de partir de Marseille pour Paris. Oui, l'adaptation pour les DOMiens sera bien plus difficile que pour les métropolitains, tant niveau climat qu'éloignement. Oui, on s'y attend, on s'y prépare : c'est une évidence, bon nombre d'entre nous mettent les voiles et font leurs études ailleurs, mais quand bien même, le moment venu, c'est différent de tout ce qu'on a pu prévoir. On sent comme un petit effondrement en soi. Guadeloupéen, on le reste à vie, mais ce n'est plus là qu'on habite. Désormais, certains d'entre nous seront à Montréal, Lyon, Bordeaux, ou encore dans cette cruellement belle Paris. Mais finalement, je crois que pour nous tous, l'excitation l'emporte sur la nostalgie. Certains reviennent au pays, d'autres non, certains s'adaptent très bien, d'autres un peu moins, mais ce qui est sûr, c'est qu'on emporte tous un petit bout de Guadeloupe, parce que, quoiqu'on en dise, les racines DOMiènes sont enracinées plus profondes que les autres. On ne quitte pas son île comme on quitte une ville. On quitte son île comme on quitte sa famille. Et aujourd'hui est venu mon jour de dire au revoir à ma famille, mes amis, mais surtout à mon île, à une vie qui a été la mienne durant 18 ans.
Ainsi, nous dérivons sur un routing qui n'apporte pas grand chose au récit.
Enchainement de vols
- 1AF793 - Guadeloupe/Pointe-à-Pitre => Paris/Charles de Gaulle - 773
LE vol
C'est aux environs de 14heures que je me présente dans un aéroport de Pointe-à-Pitre bien vide. Nous devons faire la queue dehors, puis les billets sont contrôlés. Seuls ceux qui voyagent sont autorisés à rentrer. Je dis au revoir à ma mère qui m'a emmené, et direction un second contrôle de billet quelques mètres après. S'en suit une prise de température, et ensuite quelques questions sur notre état de santé général ces derniers jours.
Enfin, nous sommes admis dans la Hall de l'aéroport, et là, pas beaucoup de monde : l'enregistrement sera rapide.


Quelques minutes plus tard il est temps de se diriger Airside. Après un nouveau contrôle de billet, puis prise de température, on passe la PAF que je franchirais d'ailleurs avec mon Permis de conduire, ce que je pensais interdit… au pire, j'avais mon passeport au fond de mon sac.
Après avoir passé le PIF (très rapidement) et avoir subi un nouveau contrôle de billet, on débouche dans le duty-free qui a réouvert.

Je ne m'attarde point, et file Airside où je débouche face à cet A350 d'Air Caraïbes qui va faire du parking jusqu'à ce soir. A partir de cette semaine, TX va reprendre 2 vols quotidiens vers PTP, restant à un seul vers FDF.

Je m'assois : l'aéroport est toujours assez vide. Le masque est par ailleurs obligatoire dès l'arrivée dans l'enceinte de l'aérogare, et ce jusqu'à la sortie de Charles de Gaulle. Ici, les agents y veillent, à Paris, ce sera une autre histoire.

Notre vol partira des portes7 A et B. L'aéroport de PTP est vraiment bien dimensionné je trouve, overcrowded en période de vacances, mais pas étouffant comme celui de FDF qui est bas de plafond. Là, ça respire et c'est aéré.

Corsair arrive en 330 de Paris CDG. Ce soir, le 25 juin, TX et SS reprennent leurs vols vers ORY 3 qui réouvre le lendemain matin.

Les passagers Corsair débarquent et sont "triés" entre ceux qui ont fait un test à Paris, ceux qui doivent le faire ici, et les quatorzaines sont réparties. La Guadeloupe est extrêmement vigilante, nos infrastructures ne pouvant supporter une épidémie comme il y en a eu en France.

Toujours l'Airbus d'Air Caraïbes.

Notre embarquement va débuter. Nous sommes invités, par zone, à nous rendre vers la porte. Les boarding à PTP sont très bien organisés en général, divisés entre les portes A et B selon le côté de l'appareil. Donc rien de nouveau pour le covid.

Cela fait bien longtemps que je ne suis pas monté dans un 350 TX

Tandis qu'on s'éloigne de l'aérogare.

Le côté gauche de notre 777

Il y a des stickers pour le covid

Je m'installe à mon siège. Ca saute aux yeux : nous disposons du 777 retrofitté, ce qui est une bonne chose. Li'FE change du tout au tout avec ceux habituels qui sont les pires d'AF.

Le pas est resté, quant à lui, le même. On note l'absence de magazines etc, et la disparition du repose-pied.

Une couverture, un oreiller et un casque sont logés sur les sièges.

Corsair s'est récemment séparée de tous ses 747, et ne volera donc plus qu'en 330 sur ses lignes.

Le chargement des bagages est terminé. La météo de Guadeloupe pleure mon départ.

On repousse à l'heure.

On longe le Terminal 1

Ma voisine s'est déplacée au milieu (le truc qui ressemble à une contre-facon superman en ballerines) : je jouis donc de 3 places de libre !

Les consignes de sécurités sont diffusées, avec, à la suite, des compléments quant au Covid

TX s'en ira vers 19h45

Le T2 était resté fermé, on embarque par bus pour les vols régionaux vers SXM, SFG, SBH et FDF. Il n'y a plus aucun vols entre la Martinique et les îles du Nord, le transit étant obligatoire en Guadeloupe. De même pour la Guyane (récemment fermée aux Antilles) qui n'est désormais reliée qu'à Pointe-à-Pitre.

On remonte le long de la piste.

Demi-tour en fin de piste. On aperçoit le pont de l'Alliance, un des deux reliant les deux ailes du papillon guadeloupéen.

La rivière-Salée

Qu'on voit mieux ici. Il s'agit du détroit séparant Grande-Terre et Basse-Terre, allant du Petit-Cul de Sac marin au Grand-Cul de Sac. C'est une mangrove protegée. Oui, l'aéroport jouxte le parc national.

Démarrage en trombe… d'eau. Ca éclabousse.

La rotation se fait assez rapidement. Pas forcément vide, l'avion n'est tout de même pas des plus remplis aujourd'hui.

La tour de contrôle, où j'ai pas mal de connaissances :)

La région pointoise s'étale sous nos yeux.

Quelle étrange sensation. Normalement, ces décollages de PTP sont synonymes de vacances, d'allégresse. Ce soir, le sentiment est fort différent, tout s'inverse : la Guadeloupe deviendra la destination vacances, la France hexagonale le lieu d'habitat.

La boulevard des Héros, avec Baimbridge au bout.

Pointe-à-Pitre n'offre que peu d'intérêts touristiques, bien que possédant un centre colonial bien conservé.

On survole le morne Chauvel

Et on survole ensuite les Grands-Fonds, vallonnés et sans fin.

C'est plus joli d'en haut que d'en bas.


Virage à gauche au niveau du Gosier. Nous prenons une direction nord-est vers Paris.

Les nuages sont denses, la qualité du hublot est mauvaise, il est très gras au milieu.

On continue notre montée.

On survole désormais les terres entre Sainte-Anne et Moule, notamment les bourgs de Boisvin, cocoyer, Bel Etang ou encore Campeche. C'est le vide ici, certains de mes amis comprendront peut-être mieux si je compare cet endroit à Dijon… ou Menton.

La commune du Moule, face à l'Atlantique

La tache brune que vous voyez est une plaque d'algues "sargasses"… encore un sujet de discorde entre les autorités locales et l'Etat français qui n'a toujours pas reconnu ces arrivages massifs d'algues en Catastrophe naturelle… chose qui a été faite pour les algues vertes de Bretagne qui sont bien moins toxiques et moins denses..

Comme vous voyez, cette partie de l'île n'est pas très large.

On aperçoit Saint-François

Le ciel est trouble ce soir à cause de l'épisode extrêmement intense de brume des sables que nous venons de subir. Ces nuages sableux qui arrivent directement du Sahara encombrent le ciel antillais. La limite d'alerte étant fixée à 80µg/m3, le 22 juin nous avons franchi les 350µg/m3, pulvérisant tous les records, et atteignant une qualité d'air aussi médiocre que lors de l'explosion de Montserrat en 2010 ou du volcan islandais.

Voici une photo apportant une approche comparative entre les différents états de brume, où on prend mieux conscience de l'horreur que c'est : (photo Meteo-France AG)

On s'éloigne rapidement des côtes Guadeloupéennes. Les informations de vols sont joliment présentées, avec moi en reflet. C'est le défaut qui m'a semblé transcendant pour cet IFE: des reflets très poussés.

Une lingette de désinfection est par la suite distribuée.

Le jour décline déjà peu à peu. Il fait nuit vers 19h sous ces latitudes, et nous filons vers l'est.

La géovision est très bien réussie aussi.

Plus de repose-pied, comme je vous le disais.

Et rien dans la pochette avant.

La carte de sécurité prise au siège voisin.. la mienne était mangée jusqu'au signe Bluetooth

Le crépuscule vient, la qualité s'en va!



Le repas est servi tout à fait normalement.

L'entrée, croulant sous la sauce au vinaigrette, que je ne mangerai donc pas.

le plat chaud.

Et le délicieux gâteau au choc d'Air France en dessert.

Couverts en bois qui ne me dérangent pas le moins du monde : 1000X le bois face au plastique !!!!! Si ce n'est que mon côté est cassé… mais qu'aurais-je à couper dans un repas en avion ?

Le plat sans l'opercule.. POURQUOI AUTANT DE SAUCE???

A la fin du repas, il ne reste plus que 5h de vol.

Les WC sont propres.. Si j'avais su, j'aurai "emprunté" le porte-savon pour mon ami du 19ème. Il me semble qu'un coup de peinture rouge et il serait parfait dans sa cuisine.

J'ai décidé de regarder Sherlock Holmes mais j'ai pas aimé : pas très clair, j'ai compris qui était Holmes et Watson au bout de 45min, et le contexte historique, les tensions entre France et Allemagne sont bien trop approximatives pour un film historique. Trop d'erreurs datives.

Dehors, le jour pointe le bout de son reflet

Je dors un peu, et me réveille alors que nous sommes plus qu'à une heure vingt de vol de la capitale.

Il fait encore sombre dehors, en bas, la couche nuageuse est épaisse.

On arrive par la manche, passant au nord de la Bretagne. La météo nous aurait mis sur la voie de la région.


Le jour arrive

Nous en sommes là

La mer de nuage est dense

On commence à survoler le continent, entrant par la Normandie.

La descente sur Paris est amorcée.

Une ville qui me semble être Quand.. Caen.

On suivra par la suite la seine


Il fait assez sombre

C'est rural.

Et assez sec.


Mantes La Jolie

Les Mureaux et Meulan en Yvelines.

Un terrain d'essai ?

Vernouillet

On survole désormais la dense banlieue Parisienne.

Moi, j'aperçois la Défense, sur la photo, vous, vous ne la verrez pas. Mais elle est là.

Ah, ici, c'est mieux !

Plus grand quartier d'affaire d'Europe, tout de même.

La plus belle ville du monde ne se dévoile pas vraiment à mon objectif.

J'aime beaucoup cette vue de la Défense avec le Bois de Boulogne derrière.

On distingue la Tour Eiffel, la tour Montparnasse.

On survole le sud de Sarcelles.


C'est en toute logique qu'on arrive sur le Bourget.

C'est une approche sympa.

En finale sur Roissy.

On s'apprête à franchir l'A1, la piste n'est plus très loin.



Touch down à 7h15.

Freinage intense

On sort de la piste assez rapidement

On se dirige vers le 2E


Le ciel est sympa

On est suivi par un 33O Delta.

Le roulage est assez long.

Les IFE comment déjà à nous dire au revoir.

Sous un mood-lighting bleu.

Quelques avions parqués.

Des A380. Le vol de clôture avait lieu cet après-midi, mais en mauvais avgeek je n'ai pas cherché à rester à Roissy. Je préférai Truffaut :)

77, 380 et 350.

Ici aussi des 777.

Et là quelques 350.

Dont on reconnait bien les winglets.

Un 773.

Un 318?19?

On tourne à l'angle d'un Delta.

PNC, dernier virage.

Et on se gare à côté de se dernier, au 2E.


Ca s'active rapidement autour de l'aéroport.

de la fin aux remerciements
Voici donc comment se termine ce report. Par la suite, je vous épargne CDG. Nous aurons plusieurs contrôles d'identités ressemblant plus à une alerte attentat que médicale, mais bon. Je déplore un contrôle systématique au faciès, qui semble plaire à notre PAF.
Je vous remercie pour votre lecture, votre attention, pour ce FR qui est un peu spécial pour moi, car comme dit en haut, je ne serai désormais plus le "petit îlien" qui propose sans cesse des PTP-ORY sur AF, SS,TX ou IB. C'en est fini de cette période. Je pars, pour mes études à SciencesPo Paris m'installer dans la ville des Sacres (peut-être qu'avec ce nom là Joël se moquera moins!!!)!
bisous les loulous
Merci beaucoup Loouri pour ce FR, le troisième si je ne me trompe pas en cette période covid après les récits LAX-CDG et NRT-CDG.
La prestation est proche de la normale à l'exception de la seconde prestation qui a été supprimé pour les vols long-courriers les plus courts.
Une belle cabine, c'est le jour et la nuit avec les anciennes, vivement la fin du retrofit.
Bonne continuation à Paris, une ville idéale pour rayonner (en temps normal) en avion vers l'Europe et le Monde!
A+
Salut et merci pour le commentaire,
Oui, le retrofit apporte un grand changement, bouleversant positivement l'expérience avec Air France.
A bientôt
Merci Louri pour ce FR.
Alors voilà cette nouvelle cabine, il était temps.
A bord c'est grand confort avec 3 sièges pour toi.
Exit le petit déjeuner, c'est réduction de coût.
Il faut un jour que l'oiseau quitte son nid (ou son île) mais c'est ça grandir.
A bientôt
Hello Valérie et merci pour le comm',
Oui, il était temps de s'envoler !
Quelle chance ces trois sièges, en plus de la nouvelle cabine.
Je pense qu' AF utilise un peu l'excuse du covid pour supprimer le petit-dej et faire des économies!
A bientôt
Merci pour ce vol pas si simple pour toi car en mode "je quitte mon île", Air France vous accompagne en douceur en vous proposant sa meilleure cabine ahah ;) le repas ne fait pas rêver mais semble très standard pour la ligne.
"La carte de sécurité prise au siège voisin.. la mienne était mangée jusqu'au signe Bluetooth" je pense que c'était pour remplacer l'absence de seconde prestation ^^.
Petite question, il vous en a coûté combien pour prendre un vol sans retour ?
À bientôt
Salut et merci pour le commentaire,
Oui, un vol pour moi avec une ambiance assez spéciale, entre nostalgie et excitation !
J'ai pris un aller-simple avec des miles, ça m'a coûté 90€ et 20 000 miles, en octobre, et j'ai ensuite modifié mon vol pour 50€. Sinon, j'ai pas mal d'amis qui partent aussi en France faire leurs études, et dont l'aller-simple à coûté 350€... pour 400l'A/R. La meilleure solution aurait été de prendre un aller en juillet, et un retour en décembre pour les vacances de Noël.
A bientôt
Merci Louri pour ce FR !
Jamais facile de quitter sa région natale, surtout une si belle région ! Nul doute que tu profiteras bien de la vie étudiante parisienne qui peu à peu redevient normal (pourvu que ça dure).
Pour le vol en lui-même c'est sympa de nous faire découvrir cette exclu, enfin un bon produit à bord, dommage que la deuxième prestation soit supprimée, soit disant en raison du Covid...
A bientôt !
Salut et merci pour le commentaire,
Oui, aucun doute quant à ma futur vie d'étudiant : j'ai très hâte !
Je ne vois pas en quoi laisser la 2nde prestation (un panier pique-nique qui plus est) est "dangereux" dans une politique covid. Ca doit plus être économique, haha.
A bientôt
Merci Louri pour le partage !
Un déménagement n'est jamais agréable quand c'est le départ de la maison :(
Supprimer la seconde prestation est ridicule, distribuer un sac n'est pas un danger dans l'absolu.
A bientôt.
Salut Stephan et merci pour le commentaire,
Oui, supprimer la 2nde presta en laissant la 1ère n'est pas très logique dans une optique de covid.
A bientôt
Merci pour ce FR!
Un départ fort en émotions, d'autant plus j'imagine en cette période.
Intéressantes explications sur les vues après le décollage.
En vol, AF a au moins pris le soin de déployer des 77W rétrofittés sur les fréquences vers les DOM des Caraïbes; il me semble que les F-GSQT et F-GSQX (à ce jour les deux seuls COI rétrofittés) effectuent l'ensemble des rotations vers FDF et PTP. Du coup, la cabine est agréable et le pitch correct en l'absence de magazine de bord.
La première prestation est standard, mais je ne vois pas trop en quoi il est sanitairement nécessaire de supprimer la deuxième (qui, dans un sachet, pourrait très bien être distribuée en même temps que la première pour être consommée plus tard). La COVID a bon dos...
Cela reste quand même un bon vol, et on va dire que la prestation AF n'est pas trop dégradée en comparaison à ce que proposent maintenant certaines Cies européennes...
Bienvenue ;)
A bientôt donc!
Salut et merci pour le commentaire,
En effet, supprimer la 2nde prestation en prenant l'excuse du Covid semble un peu chiche. L'avion retrofité change sacrément l'expérience à bord, comme tu dis, AF a eu l'intelligence d'au moins les déployer vers PTP, le 2nd se partageant FDF et RUN.
A bientôt.
Merci pour ce FR
Ou plutôt à cet adieu nostalgique, cette page qui est tournée.
" à une vie qui a été la mienne durant 18 ans."
Un grand changement nécessaire pour aborder une autre étape de votre vie mais il ne tiendra qu'à vous de
retourner à vos racines
"on débouche dans le duty-free qui a réouvert."
Ouf ! C'est à cela que l'on constate le vrai retour à la civilisation, au monde d'avant quoi ^^
"La météo de Guadeloupe pleure mon départ."
Cela vous rend poétique
" je jouis donc de 3 places de libre !"
Le monde entier se plie pour rendre votre départ moins pénible
"Le repas est servi tout à fait normalement."
Puisque déjà habituellement il n'y a pas de choix je pense.
Par contre je crois me souvenir d'une petite bouteille de planteur qui semble avoir disparu
Dommage elle aurait pu servir d'appoint en cas de besoin de gel hydro alcoolique ^^
"POURQUOI AUTANT DE SAUCE???"
Ce n'est pas visible sur la photo !
Sans doute pour assurer un minimum de goût au plat
" j'aurai "emprunté" le porte-savon"
C'est l'espèce de distributeur en plastique que vous appelez porte savon ?
"La plus belle ville du monde ne se dévoile pas vraiment à mon objectif."
Peut-être parce qu'elle ne l'est pas vraiment ;)
"dans la ville des Sacres"
Ce n'est pas Reims ?
Un bon vol AF malgré la disparition du sachet petit déjeuner, que le monde entier enviait : tant son côté pratique,
écologique et qualitatif !
A bientôt en vous souhaitant une adaptation rapide à votre nouvelle vie et la réussite à laquelle vous aspirez
Hello, merci pour le commentaire,
Oui, le départ de Guadeloupe est une étape obligatoire pour quiconque souhaite continuer ses études en France hexagonale.
Le planteur et apéritif ont disparu pour laisser place au champagne, ce qui a eu beaucoup d'effet, la Guadeloupe étant le département qui consomme le plus de champagne, AF a vu juste. Distribuer un palnteur immonde qui personne ne buvait n'avait aucun intérêt, alors qu'un champagne -de qualité à peine meilleure- semble plus approprié.
Oui, il n'y a qu'un seul choix sur les vols COI AF. L'ajout de sauce est, pour moi, pire. Assurer un minimum de goût, soit, mais pas quand c'est pire.....
"Ce n'est pas Reims" = si, SciencesPo Paris a "délocalisé" pour ne plus se faire accuser de macrocéphalie parisienne. Les deux prémières années (1A et 2A, L1/L2 quoi) sont dispensées dans des campus de région (Reims, Nancy, Dijon, Menton, Poitiers et le Havre) qui ont des spécialités géographiques (Reims est le plus prisé, puisqu'il est spécialisé dans le relation Europe-Amérique du Nord). A ne pas confondre avec les 9 IEP de régions qui eux, sont autonomes et ne dépendent pas de ScPo Paris. En 3A, on part à l'étranger, et ensuite, on poursuit nos études (M1/2) à Paris et obtenons tous un diplôme ScPo Paris.
A bientôt
Merci beaucoup .
Je constate malgré tout que la notion de temps n'est pas la même pour tous quand on parle de bon vieux temps, moi qui a connu les B.707 et l arrivée des B.747 sur la ligne des Antilles .
Mon premier vol à bord d'un B.747 date de fin Décembre 1970 entre Paris Orly et Pointe a Pitre.
Je vois aussi grâce a tes photos prises d'avion que l'ancienne aérogare du Raizet a bien disparue, j'ai un petit pincement au cœur en voyant cela.
Ma maman m'y emmenait quand j'étais petit garçon le soir ou il n'y avait rien a la télé pour regarder décoller depuis sa fameuse terrasse, le Boeing du soir pour Paris. Nous habitions juste a coté et c'était un réel plaisir de voir l le seul endroit réellement animé le soir dans ces années la. La Guadeloupe étant petite nous trouvions toujours quelqu'un a saluer que nous connaissions qui arrivait ou qui partait pour Paris ou vers une des autres iles de la région.
C'était mon petit instant nostalgie.
Merci encore.
Bonne réussite dans tes études.
Merci pour votre commentaire,
Je vous rassure, la Guadeloupe est toujours très petite, on croise encore systématiquement quelqu'un à l'aéroport, bien que maintenant le building soit au nord des pistes, aux Abymes.
Oui, l'ancien aérogare est maintenant presque désaffectée, ce qui est malheureux. Mais nous avons une belle aérogae nord, qui sera bientôt agrandie, ainsi qu'un magnifique T2. Je trouve que PTP à un bel air d'aéroport comparé à cex des îles voisines (SXM, FDF).
A bientôt!
Merci pour ce récit associé à ce FR qui me rappelle mon expérience personnelle. Peu de chose ont changé en plus de 20 ans car ce que vous décrivez comme pensées étaient les miennes également à mon départ de FDF pour les mêmes raisons. C’était en 96, et mon avion a moi étaient un DC10 Air Liberté a cette date ?
On partage aussi pas mal de chose avec Raizet... car quand j étais petit la terrasse de FDF permettait aussi de faire le avgeek et spotter a l’époque sans savoir ce que c était ? c est vraiment triste que cela n’ait pas été préservé dans les nouveaux terminaux.
Bonne installation dans l’hexagone et tous mes vœux de réussite dans votre parcours au long court.
bonjour. vous connaissez l'immatriculation de cet l'avion ? merci.
Bonjour… le report date d’il y a deux ans, malheureusement non :/