Avis du vol entre Paris et Rabat en classe Economique avec TUI fly

Perspective. Quel joli nom de baptême pour un avion. Et quel prélude à tout voyage! En ce mois de septembre 2019, j'avais la bougeotte, le Covid-19 n'était pas encore à l'ordre du jour. Un week-end rapide de l'autre côté de la Méditerranée s'imposait et c'est avec une nouvelle compagnie aérienne dans ma collection que je filais prendre un peu de soleil. Retour sur une découverte, en mode archives avgeek/travelgeek qui ne peut pas faire de mal et pourra peut-être donner quelques idées?

Mes horaires de travail changeant constamment cette semaine-là, exit Ryanair et son lointain, trop lointain Beauvais. Air France se la jouait luxe avec un tarif indécent, j'ai finalement trouvé un vol direct depuis CDG avec TUIfly. 80 euros c'était plus que correct. Billet acheté sans problème, seul hic, impossible de faire son enregistrement en ligne.

Le jour du départ, un savant mix de RER C depuis Versailles et RER B jusqu'à Roissy, sans encombres. C'est au terminal 3 que la compagnie avait ses quartiers, l'enregistrement se fera sans attente et j'obtiendrai un siège hublot.
Pas de photos du parcours sup PIF mais la fluidité était exemplaire ce soir-là. Remplissage de gourde et embarquement ponctuel. Paxbus pour tout le monde.

Une bonne centaine de mètres plus tard, voici la bête qui avale sa ration humaine.

J'écope évidemment d'un "Monsieur, pas de photos" que j'ignore poliment.

La récidive étant une seconde nature chez moi, je fais la sourde oreille, tout autant que celle qui insiste pour me rappeler les règles. J'ai compris Madame, pas la peine de me le redire encore et encore, cela n'y changera rien!
Ces gens qui insistent pour vous distiller leur bonne morale… 

Et vu qu'elle insiste, je lui demande si elle compte embarquer avec nous parce que j'ai l'intention de faire encore plus de photos une fois à bord.

De guerre lasse, elle laissera tomber les invectives, j'en profite pour vous montrer cet endroit stratégique que le monde entier nous envie.

Allez, un dernier pour la route? 

L'accueil était bien plus charmant à bord qu'au sol. Garantie de départ à l'heure, un taux de remplissage vraiment faible ce soir. 

D'ailleurs, nous voici prêts au roulage vers la piste en service.

A propos de remplissage faible, j'ai toute la rangée pour moi, voire plus!

Une autre sur ma liste…

Une fois les démonstrations de sécurité effectuées, les lumières sont remplacées par ce moodlighting bleuté fort agréable.

Le Maroc c'est droit devant, yalla!

Cabine calme en montée. J'aime bien ce Sky Interior de chez Boeing (ou comment faire du neuf avec du vieux).

Géovision active pour mon plus grand plaisir.

Un tour du propriétaire nous apprendra que les passagers précédents aiment les Smarties et ont laissé quelques miettes au fond de l'aumônière. 

Une tablette est disponible et propre (heureusement).

C'est d'ailleurs sur celle-ci que j'étale la littérature du jour. Je vous laisse imaginer quelle partie papier a fini dans ma besace.

Gagné!

Le reste des documents à lire a moins d’intérêt à long-terme mais pour les deux heures de vol, on peut se laisser séduire par l'offre d'alcool…

à déguster avec sa Majesté Modération évidemment (qui se refait une beauté pour vous Mesdemoiselles et Mesdames)

Sinon, au chapitre des tentations, le sucré dans tous ses états…

ou une combinaison de goûts gagnante? Les prix sont corrects.

Quelques articles pour voyageurs genrés en herbe. 

Mention spéciale pour le Piaggio Avanti aux couleurs du voyagiste qui nous transporte ce soir!

Et pour les amateurs de goudron…

Enfin, pas pour nous ce soir!

Alors, pendant que je teste le bouton d'appel, voici une autre invitation à la dépense. 

Ceux qui ont acheté juste avant la pandémie… ???

On va rester calmes et limiter les frais, hein?

A propos de frais, 3 euros et cinquante centimes, ça va!

A la santé de cette intéressante compagnie aérienne!

B'saha!

Instant hublot avant l'heure.

Et un instant fond de cale. Plutôt confortable et surtout, équipé d'un hublot.

Quelques pas plus loin, les toilettes. Propres!

Et pour les fétichistes du genre…

Retour à ma place, nous sommes proches de l'Espagne.

Géovision active pendant toute la durée du vol, bon point.

Bref, j'aurais passé mon temps à lire et accessoirement, écouter qui avait besoin de parler. Le cockpit annonce la descente avec une arrivée dans 20 minutes. Il faisait trop sombre dehors pour voir le détroit ou le rocher. 

Nuit sans lune, aucune photo potable. On se retrouve à l'atterrissage avec un roulage rapide et une sortie d'avion en bon dernier. Derniers regards sur cette cabine au final confortable.

Direction la PAF locale.

C'est marqué dessus, on ne peut pas se tromper!

Tiens, nos voisins nous ont précédés.

Pas de photo de la zone policière, on peut éviter de se faire remarquer. Les formalités seront passées en très peu de temps.

Et une fois mon passeport tamponné, je n'ai plus qu'à rejoindre le parking des taxis. Négociation âpre mais efficace, le tarif pigeon de 250 dirhams ne me convenait pas j'étais prêt à faire le trajet à pied. 90+10 de pourboire conviendront finalement très bien à mon chauffeur. Je lui ai rappelé que j'étais le dernier passager à être sorti de l'avion et qu'il risquait fort de devoir attendre le lendemain matin pour se trouver un autre client.
L’hôtel Ibis Agdal sera vite rejoint et une bonne nuit de sommeil plus tard, je peux enfin aller prendre le train pour continuer mon chemin. La gare est sublime, le train pas cher et ponctuel. Que demander de plus? Un café hors de prix peut-être? 

Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈