Bonjour à tous,
On dit communément qu'il faut toujours garder le meilleur pour la fin… Or, on approche précisément de la fin de cette série d'une trentaine de FR rédigés pendant le long confinement du printemps 2020… Pour cet avant-dernier opus, qui est aussi ma 150é parution sur ce site, je ne sais pas si le sujet sera considéré par tous comme un des meilleurs, mais en ce qui concerne la branche "pur Avgeek" des contributeurs, j'ai peu de doutes sur le sujet : un DC-7, dernier de la génération des quadri-moteurs à pistons précédant l'ère des jets, un avion à la fois mythique et peu répandu, totalement disparu aujourd'hui. On doit à peu près cocher toutes les cases de l'insolite et de la nostalgie…
Evidemment, il ne s'agit pas d'un vol classique en DC-7 Eastern Airlines effectué au cours des années 50/60, mais de la renaissance au cours des années 2010 d'un avion mythique à des couleurs qui le sont autant, sous l'égide d'un groupe de passionnés qui a investi tout son temps et tout son argent pour que d'autres passionnés puissent toucher du doigt la réalité de ce qu'était le quotidien du transport aérien dans les jeunes années de nos parents (pour les plus anciens d'entre nous) et de nos grand-parents (pour les plus jeunes)…
Ceux qui ont lu mes publications sur des vols en DC-3, Ju-52 et autres (en bonus de certains FR également) connaissent le mode opératoire : repérer l'association qui restaure un avion, la suivre quitte à en devenir membre, et saisir un jour l'occasion de faire partie de ses passagers.
L'entité à vénérer ici pour son initiative et son courage est américaine et se nomme Historical Flight Foundation. Elle récupéra courant 2003 un vieux DC-7B construit en 1957 (C/N 45345, L/N 928) ayant volé jadis sous les couleurs d'Eastern Airlines (1958/1965) puis sous celles du célèbre Nomads Travel Club (1966/1971). Cet avion, qui ne se départit jamais de son immatriculation d'origine (N836D) croupissait depuis plus de 30 ans dans le Minnesota, où son propriétaire faisait simplement rugir ses moteurs de temps à autre. C'est alors que cette bande de fanas en fit l'acquisition, avant de le remettre sommairement en état de vol afin de le convoyer vers Opa-Locka en Floride en 2004, où il fût restauré durant cinq années consécutives, s'achevant en 2009 par une peinture flambant neuve aux couleurs d'origine d'Eastern Airlines. Après nombre de vols d'essai, il reprit officiellement les airs le 4 juillet 2010, non sans avoir obtenu au préalable tous les sacrements nécessaires de la part de l'inflexible FAA… Quelle histoire !
Il est évident que je suivais l'affaire avec attention depuis un moment, guettant le programme de ce qui allait être la première saison d'activité de notre DC-7 restauré, avec une visite à l'incontournable meeting d'Oshkosh en juillet et une présence en août à New York pour la non moins célèbre "Airliners International", la fameuse "convention" annuelle des spotters de la planète.

Même si un B737-100 illustrait l'affiche officielle de l'événement, c'est bien le DC-7 qui allait en être la star absolue, puisque trois vols spéciaux étaient programmés, un par jour, à partir de l'aérodrome de Terterboro dans le New Jersey. 300$ pour 60 minutes ? OK, c'est pas donné mais un DC-7 ça n'a pas de prix en vérité !!!

J'ai choisi la deuxième date proposée, le vendredi 13 août, ce qui m'a permis de ne poser qu'un jour de congés, ayant effectué CDG-JFK la veille au soir après le travail. Arrivé à Kennedy peu avant minuit, j'ai passé la nuit dans un boui-boui à proximité et je me suis dirigé le lendemain matin vers Penn Station, où j'ai pris un train pour le New Jersey et enfin un bus qui m'a déposé à proximité de Teterboro Airport… où, récompense méritée après ce petit périple, je découvre qu'il existe un musée de l'aviation.

L'endroit est tout à fait digne d'intérêt, avec des maquettes un peu de partout.

On peut aussi y découvrir un Martin 2-0-2, grandeur nature pour le coup, même si assez défraîchi vu de l'extérieur…

Sa construction date de 1950. Il a principalement volé aux couleurs de TWA dans les années 50 et d'Allegheny Airlines dans les années 60.

On peut le visiter !

Le cockpit est vraiment en mauvais état mais la cabine est somme toute pas mal pour un sexagénaire !






Et que dire de l'avion dont on aperçoit la section avant du fuselage du haut de l'escabeau en ressortant du Martin : il s'agit d'un Convair 880 ayant conservé sa livrée d'origine, TWA !

Descendons voir ça de plus près !

Cet avion, et son grand frère le Convair 990 Coronado (j'ai eu la chance de voler sur l'un d'entre eux en 1980 aux couleurs de la compagnie espagnole Spantax) étaient réputés pour être plus rapides que les B707-100 et DC-8-20/30 qu'ils concurrençaient à l'époque sur le "coast-to-coast". Pas étonnant avec une aérodynamique pareille !

Voilà ce que l'on peut voir de l'intérieur du cockpit et de l'avant de la cabine. Tout cela a plus de 50 ans à ce moment là et la transition sera toute trouvée avec le DC-7 qui a précisément vu son existence commerciale contestée et raccourcie par l'avènement de cette génération de jets au début des années 60.




Je ne vois pas le temps passer et je ressors finalement de cette immersion inattendue dans un autre temps, alors que la brume s'est dissipée et qu'une belle journée d'été s'annonce.

Tout cela ne doit effectivement pas nous éloigner de la véritable raison de ma présence ici : le vol en DC-7 qui est programmé à 10h30. Après quelques formalités de départ effectuées directement dans le musée, les passagers sont invités à aller contempler la bête avant d'embarquer ! Instant magique s'il en est… !

En ayant tout loisir de se promener sur le tarmac avant d'accéder à bord, on remarque que les moteurs font l'objet de toutes les attentions possibles, avec les pots blancs contenant l'huile destinée à satisfaire leur appétit féroce dans ce domaine, et les seaux jaunes en dessous pour récolter le surplus de cette huile qui coule, qui coule… Assurément le gros point faible de ces avions à pistons dont la motorisation avait été poussée à l'extrême, mais qui ne pouvaient pas supporter une exploitation régulière avec du matériel aussi fragile.

La décoration est typique de celle des années de gloire du transport aérien avec des graphismes rappelant des ailes, mais aussi peut-être les plumes arborées par les premiers natifs des lieux où commença toute cette histoire…

Embarquement de rigueur par l'arrière et premier coup d’œil à la cabine en tournant à droite.

A l'extrémité, voici le salon First Class, parfaitement restitué "dans son jus".

Vues générales depuis l'arrière en remontant vers l'avant. Pas de cabine First pour le coup en dehors du salon alors que dans les avions de ce type "à la belle époque", la First class était toujours située entre la porte principale et le salon.


L'avion a été configuré en 2+2 avec des sièges classe éco assez récents. Des DC-4, DC-6 et DC-7 ont par la suite été exploités en version charter en 5 de front, mais c'était également du 4 de front du temps de leurs heures de gloire comme le montre la photo d'époque trouvée sur le web, faite à peu près du même endroit.


L'avion a été restauré avec énormément de minutie mais ses parois intérieures sont dans des tons gris/bleu très différents de la version originale. On n'aura noté qu'il n'y a plus de "porte-chapeaux", les ancêtres des coffres à bagages qui servaient essentiellement de rangement des couvertures et des oreillers. Sur la deuxième photo, on peut voir le détail du réseau d'Eastern Airlines d'alors, autre initiative de déco prise par Historical Flight Foundation lors de la restauration de la cabine…


J'ai hérité du siège 4A, avec vue imprenable sur les moteurs 1 et 2.

L'embarquement touche à sa fin, les portes ont été fermées, les deux PNC ont pris soin de faire les briefings et démos qui vont bien. Bref, tout baigne (dans l'huile…?) et je vais pouvoir assister au spectacle inoubliable de la mise en route des moteurs.

C'est le numéro 2 (intérieur) qui est supposé démarrer en premier…

Un moteur à pistons, même en parfait état de fonctionnement, ne démarre jamais sans quelques à-coups… Il ne faut donc surtout pas prendre les toussotements de celui-ci comme un quelconque signal que quelque chose ne tourne pas rond…

C'est un peu poussif quand même. Alors, qu'à cela ne tienne, allons-y pour démarrer d'abord le 1 (extérieur)…

Le résultat ne sera hélas pas probant. Extinction du moteur 1 et renoncement, pour l'instant temporaire, à démarrer le 2…

Les portes sont rouvertes, et les PNC passent parmi les passagers pour leur indiquer que les mécanos vont faire le diagnostic approprié avant que l'on puisse décider de la suite. Pour l'instant on peut se déplacer en cabine et même retourner sur le tarmac. Réflexe naturel en de telles circonstances : faire glisser dare dare dans son sac la consigne de sécurité, en se disant que si les choses venaient à mal tourner et le vol ne jamais se faire, ce serait toujours ça de pris comme souvenir, certes amer. Du vécu…


Dans un premier temps, l'intermède est l'occasion de faire quelques angles différents de l'extérieur de l'avion, côté droit…


… et côté gauche !

On peut assister depuis les hublots au dépannage en cours…

Notre destin est entre les mains de cet homme et de son désuet tournevis…

Le temps passe et je décide de débarquer afin de refaire une photo du DC-7 dans toute sa largeur du haut du petit talus avoisinant.

Les minutes s'écoulent, comme l'huile qui n'en finit pas de s'échapper des moteurs, sans que l'on en sache plus. Le mieux est encore de se rapprocher de "la source" (et pour cause…) puisque l'attention de tous se concentre sur ce fichu moteur 2.

L'image qui suit se passe de tout commentaire… Me voici attablé un peu plus tard à Mannhatan… Les organisateurs ont conclu qu'il n'y aurait pas de vol aujourd'hui en raison d'une panne du moteur 2 nécessitant l'acheminement d'une pièce de remplacement, qui fort heureusement se trouverait dans le stock de la compagnie à Opa Locka en Floride. Si tout se passe bien, la pièce sera là aux aurores le lendemain. Elle pourra alors être montée et l'avion devrait être "serviceable" après quelques essais qui ne devraient prendre qu'une heure tout au plus. Dès lors, un deuxième vol sera effectué le samedi 14 août en amont de celui déjà programmé ce jour-là, afin d'accommoder votre serviteur et ses compagnons d'infortune de ce vendredi 13…

Mon retour vers Paris était programmé le soir même depuis JFK, mais c'est pourtant à Newark que je termine la journée. Eh oui, quitte à avoir 24 heures de plus à passer sur place, autant en profiter par faire un détour par la fameuse "convention" Airliners International qui se tient à l'Hilton de Newark City centre. Dès la fin de l'après-midi, J'ai la chance de pouvoir récupérer une chambre au tarif négocié par les organisateurs de 79$ et me voilà parti pour une soirée imprévue avec des avgeeks des quatre coins du monde. Que du bonheur… sauf quand il a fallu téléphoner à Madame à Paris pour lui annoncer la chose. Pas évident à expliquer, mais rentrer comme prévu après avoir passé une heure à bord d'un DC-7 alors que celui-ci n'a finalement pas pu voler et qu'une deuxième chance est prévue le lendemain ? : c'était juste IM-PO-SSI-BLE !

Je m'en sors avec une bonne remontée de bretelles mais je ne peux pas laisser filer une occasion pareille : un DC-7, vous vous rendez compte quand même ? Pour oublier ce grand moment de solitude au bout de mon téléphone, je retrouve effectivement une bande de joyeux spotters et nous faisons ripaille dans les alentours en se disant que l'aviation c'est quand même un truc de dingues !

Le lendemain matin, les organisateurs du vol ont même prévu un transfert en bus depuis l'Hilton Newark City vers l'aéroport de Teterboro, à une quinzaine de miles de là. On nous a au préalable confirmé que la pièce était bien arrivée de Floride, que les mécanos l'avaient montée avec succès et que les essais moteur au sol avaient été concluants. On reprend donc le fil de l'histoire là où il s'était brutalement interrompu, avec une nouvelle séance de démos, tandis que j'occupe le même siège que la veille.

A cet instant les moteurs sont encore muets mais on y croit, on y croit !

Mais oui, tout marche bien ce matin ! Après quelques toussotements, des variations de régime entrecoupés d'à-coups à la fois inquiétants et rassurants selon la séquence (c'est un peu le supplice je l'avoue de se dire que tout peut s'arrêter d'une seconde à l'autre à la suite de chaque baisse de puissance), on roule dans un vacarme assourdissant vers le seuil de la piste ! Quelle joie !

Quelques minutes plus tard, le miracle a lieu : notre DC-7 s'envole dans le ciel du New Jersey… !

Il grimpe aussi vite que possible et donne au final une réelle impression de puissance.

On franchit dans un premier temps l'Hackensack…

… et voilà le terrain de Teterboro dans le fond après un long virage à gauche.

Puis on se retrouve très rapidement au dessus de l'Hudson River, avec le George Washington Bridge en dessous.

Et voilà Harlem.

On continue à descendre l'Hudson River pour l'un des plus grands spectacles dont on puisse rêver lors d'un vol dans la région de New York : la grosse pomme comme si vous étiez !







J'ai la chance d'être du bon côté avec ces magnifiques vues qui défilent sur la gauche de l'avion. On s'éloigne ensuite en direction de Brooklyn, tout en gardant un joli coup œil sur le sud de Manhattan.







Brighton Beach et Rockaway Beach vont ensuite se succéder, jusqu'à Atlantic Beach.






Au loin, on aperçoit l'aéroport de JFK.




L'ombre de notre DC-7 en pleine action au dessus de l'océan.

La balade se poursuit sur la rive sud de Long Beach et l'on atteint alors Jones Beach Island.

Toujours cap à l'est, notre DC-7 file maintenant vers Fire Island / Water Island.





On peut à présent se déplacer en cabine, j'en profite pour aller à l'arrière.

Ici, le dernier rang est le plus recherché et le plus confortable. Qu'en dites vous amis FRistes adeptes des P et J contemporaines où le privilège consiste à ne pas aller au delà du tiers avant du fuselage ?

La vue depuis le First Class Lounge.

Je poursuis ma déambulation par un rapide coup d’œil au cockpit.

Notre CdB n'est pas de la première jeunesse mais il réalise le rêve de tant de passagers !

On a maintenant viré vers la gauche afin de revenir vers New York, au dessus de Great South Bay. J'en profite pour faire quelques photos des quatre moteurs en pleine action en ressortant du cockpit. Du grand spectacle !




Qui va à la chasse… etc… ! Mon siège est occupé par un autre passager quand je regagne la place qui avait été la mienne pour la première partie du vol. Qu'à cela ne tienne, je vais m'installer à droite et ça tombe plutôt bien puisque le paysage défile à présent de ce côté.






L'East River, avec Throgs Neck Bridge; ce qui annonce le passage imminent à la verticale de…

La Guardia Airport bien sûr !




Je vais alors retrouver mon siège d'origine, et ça tombe encore très bien car on va à présent traverser Manhattan par le nord…

… et survoler Central Park !





L'heure du retour approche puisque nous revoilà sur l'Hudson River et du George Washington Bridge, puis du New Jersey.







De la première à la dernière minute du vol on n'aura pas su où donner de la tête tellement le spectacle était saisissant. Cela ne saurait pourtant faire oublier que ce qui comptait par dessous ce jour là, c'était d'être à bord d'un DC-7 alors qu'on est en 2010…

Cette fois-ci il faut bel et bien revenir à Teterboro. Voici les derniers instants de ce vol inoubliable.




Nous voilà à présent posés après 1h30 airborne. Dix ans plus tard j'en ai encore des frissons !






Photo souvenir avec Miss PNC avant de quitter l'avion. Je ne vais quand même pas l'afficher dans la salle à manger, pas sûr que c'eût été du goût de Madame Lucky Luke que je retrouverai donc à Paris le lendemain avec 24 heures de retard sur le programme prévu, mais que voulez-vous, un tel vol méritait bien ce petit écart à un emploi du temps qui avait tout prévu… sauf qu'un moteur à pistons, ça ne démarre pas toujours à l'heure !

Il va de soi que ce vol en DC-7 figure haut la main dans mon "top ten" parmi les nombreuses aventures aériennes que j'ai pu avoir en plus de 40 années de passion des avions. Dans la même catégorie, il y a bien sûr mes deux expériences en Concorde (AF puis BA : https://flight-report.com/fr/report/18466/British-Airways-BA1-London-LHR-New-York-JFK) mais aussi un autre quadri-moteur cultissime que j'ai eu la chance de prendre en novembre 1999, déjà grâce à une association américaine de fanas (Save-A-Connie) ayant restauré un avion destiné trop vite au rebus : ce Lockheed 1049 Constellation aux couleurs de TWA !






Il s'agissait d'un vol entre Kansas City et Houston Hobby, d'une durée de trois heures environ, dont il me reste ces quelques photos jaunies, en réalité des diapos K64 projetées sur un écran et photographiées avec un i-Phone…






J'espère que ce 150é récit vous aura plu, tout autant que j'ai eu le plaisir de le rédiger grâce au "temps libre forcé" du confinement du printemps 2020. Merci à flight-report.com de permettre de partager à posteriori ces moments si particuliers.
Bonsoir Luc
Ce FR est assurément une pépié que tu as sorti de tes cartons, je dirai même une double pépite puisque le vol en Super Constellation, n'est pas banal non plus...
C'aurait été ballot de ne pas pouvoir décoller avec le DC7 !!!
Du pur bonheur en vérité, ça se passe de commentaires, il n'y a que toi qui puisse nous faire rêver ainsi.
Un petit mot sur le Convair 800 Coronada que tu cite lors de la visite du musée. Swissair désservait HKG avec ce type de machine, un excemplaire, (visitable), est conservé au magnifique musée des transports à Lucerne...
Merci beaucoup pour ce superbe moment de lecture, à très vite !
C'est moi qui te remercie Hervé pour ce commentaire fort sympathique. Concernant le Coronado de Lucerne, je n'ai jamais eu l'occasion de le visiter malgré de nombreuses correspondances train/bateau par cette ville du temps où j'avais mes habitudes à Rigi. Assurément un truc à faire tant ce type d'appareil est singulier. A bientôt.
Merci Luc pour ce FR, qui célèbre parfaitement ce numéro 150.
Un vol avec un avion exceptionnel , cela excuse bien le retard, surtout qu'à mon avis elle doit bien connaître la passion de son conjoint.
A bientôt
Merci Valérie. Disons que je n'aurais pas rajouté 24h de manière imprévue pour un truc banal ou faisable à coup sûr une autre fois, mais là c'était juste pas possible... A bientôt.
heu le 200e c'est quand ????
Parce qu'un ... DC7 rien que cela !!! avec un constel' en rab'...
Non mais je le dis ce n'est pas humain, c'est mauvais pour mon petit cœur... :) :) :) :) :) :)
Merci encore pour ces FR :) :) :) :) :)
Merci beaucoup et désolé pour les désagréments cliniques... Il va se passer un certain temps avant le 200é, donc tout devrait rentrer dans l'ordre sur le plan cardiaque... :-) A bientôt.
Je ne sais pas, les dégâts peuvent être irréversibles :)
Ce qui est bien avec les FR de Lucky Luke, c'est que quand on pense qu'il n'y aura jamais plus exceptionnel et fascinant qu'un vol dans un avion des années 30, il enchaîne avec un truc encore mieux !!!
Merci beaucoup, ça fait rêver !
Vendredi 13, c'était pourtant simple de comprendre que ça ne marcherait pas ce jour là ^^ Heureusement que tout a bien fonctionné le lendemain, je n'imagine pas la frustration. En plus, ce n'est pas comme si vous n'aviez pas fait 6000 kilomètres pour prendre cet avion, pour une occasion probablement unique...
Merci beaucoup pour ce commentaire fort sympa. Il est sûr que la combinaison d'un vendredi 13 avec un avion possédant des moteurs aussi capricieux (ce sont bien eux qui ont scellé la fin de l'aventure quelques années plus tard) présentait de forts risques de contretemps... Il fallait donc persévérer pour parvenir au résultat espéré, car comme vous le souligner, faire 6.000km pour revenir bredouille eût été trop cruel. D'ailleurs, je me souviens d'avoir assisté à des scènes de ce type après l'annulation du premier vol où certains malheureux passagers n'ont pas pu modifier leurs plans de retour et ne sont pas revenus le lendemain. S'agissant en majorité d'américains, j'espère pour eux qu'ils ont eu l'occasion de rejouer au cours des mois suivants.
Incroyable ! Un "haut" vol à basse altitude sur un DC-7, avec une péripétie bien stressante le jour J... Comme Didier, je me demande où tu nous enmmènera pour ton 200e (un vol à bord d'Atlantis ? ^^)
Un immense merci pour toutes ces merveilleuses archives que tu nous as bien aimablement partagés. Cette fin en apothéose est un hommage on ne peut plus digne pour cette merveilleuse machine volante qui, on l'espère, pourra reprendre les airs (à l'instar du Constellation ex-Breitling) un jour.
Merci à toi. Tu es certainement au courant du projet avorté de LH, qui a renoncé il y a un peu plus d'un an à remettre un Super Constellation en service après avoir investi près de 15M€ dans sa rénovation. Bref, ce genre de projets est tellement improbable qu'il faut en profiter quand l'occasion se présente car même avec des soutiens financiers puissants, on ne sait jamais de quoi sera fait le lendemain. Ce n'est pas le Covid-19 et l'impact dévastateur qu'il a sur les comptes des compagnies de toute la planète qui nous permettra de sitôt de revoir de telles situations... A bientôt.
Merci pour ce FR
Point d'orgue de cette belle série et qui couronne royalement cette 150ème contribution
Un petit contretemps qui donne un peu de stress, surtout en étant si près du but.
Mais finalement tout est oublié en admirant les superbes vues de New York qui défilent pendant le vol
Et cerise sur le gateau on termine par un vol en super constellation
La barre est désormais placée bien haute ;)
A bientôt
Merci beaucoup. Avec le recul ce fût en effet un vol en tous points mémorable, après être passé par toutes les émotions... A bientôt.
Merci Luc pour ce très beau reportage.
Clairement quand tu prends un avion comme celui ci tu n'es pas à l'abri d'un tech, il faut savoir anticiper et ... retarder :)
Superbe engin quand même, en espérant qu'il revole un jour.
A bientôt.
Merci Stephan. Tu as tout résumé... A bientôt.
Toccu de macu!
Je dirais même plus! Fantastico!!!
A ringrazziati.
Une chance que FR.com existe, mais quelle chance également de te compter parmi les contributeurs! Un 150ème récit d'exception... beaucoup d'autres superlatifs pourraient le qualifier. Merci beaucoup pour ce grand moment partagé, et bravo pour cette prise malgré les réticences de Madame à rester 24h de plus ^^
Et oui, parfois c'est dur de chopper un avion en particulier, mais réussir à calmer certaines ardeurs de la gente féminine est également quelque chose d'assez complexe haha
A bientôt Luc.
Merci Benjamin.
Je dirais que notre hobby si particulier n'est pas synonyme de paix des ménages car il exige souvent de s'absenter plusieurs jours et à l'autre bout du monde. Dès lors, c'est évidemment bien plus compliquer à "négocier" que pour celui qui fréquente la chorale du quartier ou qui pratique son sport favori au gymnase du coin et qui par conséquent rentre à la maison tous les soirs... Bref, sachant que je chante faux et que j'ai toujours été nul à la gym, il me faut bien assumer ma triste condition d'avgeek solitaire... A bientôt.
J'ai la solution: fais de la gym dans un airbus A300 zéro G :)
Quel bonheur de te lire, ce vol qui à failli ne pas pourvoir prendre l'air avant que l'implication d'autres passionnés rende la chose possible.
Quel bonheur de vivre de tels instants, le bruit de quatre moteurs à plein régime lors du décollage devait être impressionnant et une fois en l'air, quel spectacle.
Et que dire du bonus...
Tu nous a gâté avec cette superbe série et donné plein d'idées de visites et de vols passion.
Merci 150 fois Luc et à bientôt.
Merci à toi Michel pour tes commentaires toujours élogieux et ton intérêt pour ce type de FR assez décalés par rapport aux standards de ce site. Si cela t'a donné des idées pour de futures escapades aéronautiques (pour ce DC-7 il faudra vraiment croiser les doigts pour qu'il revole un jour) je m'en réjouis très sincèrement. A bientôt.
Eh bien pour cet avant-dernier épisode (sniff sniff) on ne lésine pas sur les moyens, avec un bonus qui ferait déjà pâlir pas mal de monde. Pour ceux qui ont peur de l'avion, le démarrage des moteurs à piston ne devait guère être un moment rassurant ahah. Magnifique vol sur un magnifique avion. Il n'y a pas grand chose d'autre à rajouter.
À bientôt !
Eh oui, c'est sûr que ceux qui ont peur de l'avion de nos jours devraient méditer sur le sort de leurs anciens qui s'aventuraient à bord des appareils de la génération des DC-7 et autres, y compris la 1re génération de jets qui leur ont succédé. Le bruit des moteurs au démarrage était effectivement une bonne entrée en matière, avec son nuage de fumée qui annonçait le départ vers l'aventure... Merci pour le commentaire et à bientôt.
Merci pour ce fantastique FR qui réveille en moi certains émois vécu en Chine en 1986, cet Iliouchine Il-18 de CAAC si mes souvenirs sont bons.
Quel beau vol, et la séquence de démarrage est toujours aussi impressionnante quand chaque moteur brûle l'huile accumulée dans les pistons du bas. Il y a vait quelque chose de magique à cette époque où le vol n'était pas encore démocratisé. En tous les cas, voila un fort beau FR
Merci pour ces mots flatteurs. Effectivement les Il-18 de la CAAC devaient être courants en Chine en 1986. Il s'agissait cependant d'une génération plus avancée que le DC-7, avec des turboprops au lieu de moteurs à pistons, comme sur l'Electra et le Vanguard de la même catégorie.
Merci pour ce FR, c'est un plaisir de vous lire au sujet de cet appareil exceptionnel!
Le vol valait bien le retard et l'attente d'une journée. Comme dans beaucoup de vos récits, on retrouve un groupe de passionnés à l'origine de la remise en état de ces appareils exceptionnels... Et là, ils ont fait un travail impressionnant entre la livrée vraiment superbe et la cabine restaurée dans son jus. J'aime particulièrement les décorations sur le bulkhead devant vous avec le réseau Eastern.
Les vues en vol sont également superbes: les deux moteurs gauche d'un DC-7 et Manhattan en toile de fond, voilà probablement la quintessence AvGeek d'une époque révolue du transport aérien.
A bientôt!
Merci pour le commentaire. Oui, il faut vraiment insister sur le rôle majeur de ces associations, comme Historical Flight Foundation, sans lesquelles les avgeeks de nos générations, n'ayant pas connu ce genre d'avions en service commercial, n'auraient jamais pu vivre les sensations de vols en avions de ligne à moteurs à pistons. Ce DC-7 se baladant à basse altitude au dessus de New York est une forme d'apothéose. A bientôt.
Et dire que j'ai failli louper ce FR !
Merci Luc pour ce FR superbe,effectivement pour moi un des plus marquant.
La livrée de ce DC-7 est magnifique et j'imagine le bonheur que doit procurer un tel vol pour un Avgeek et d'assister au travail des 4 moteurs.
Le scenic flight sur Manhattan est magnifique.
A bientôt
Merci à toi d'avoir commenté et tant mieux si tu as apprécié, c'est le but. Il est vrai qu'une fois que les FRs disparaissent de la home page, ils ne sont quasiment plus regardés. Loin de moi l'idée de faire la course au nombre de vues, mais ce critère témoigne bien de l'intérêt général du public de flight-report, qui n'est pas issu du monde très spécial des spotters et autres fanas d'aviation. Quand on voit qu'un DC-7 ne fait que 600 vues en 5 jours de "une", alors que des vols intra-européens en A32S AF dépassent les 1.000 vues en 2 jours, on réalise que le lectorat intéressé par ce type de récit est très minoritaire... A bientôt.
Et oui, je m'en souviens très bien de ce week-end là puisque j'étais autour de la table du restaurant brésilien. Ce que j'ignorais alors, c'est que 5 mois plus tard j'allais avoir le bonheur de voler à bord de cette superbe machine, en Floride cette fois. Mais j'étais à Teterboro le jeudi 12 pour photographier le DC-7 lors du premier des vols proposés, et j'avais visité le musée, sans pouvoir toutefois accéder à l'intérieur du CV880. Alors merci pour avoir complété cette visite par tes photos, et merci pour ce report !
Certaines personnes présentes à ce rodizio improvisé n'ont pas la même fidélité en amitié que toi !... Heureux de te savoir parmi les "happy few" qui ont pu prendre ce DC-7 tant qu'il était temps. A bientôt.