Avis du vol entre Madrid et Frankfurt en classe Affaires avec LATAM

Bonjour, 

J'avais prévu en rentrant d'Afrique du Sud d'aller à Francfort pour l'anniversaire de ma mère. C'était aussi l'occasion de faire un dernier aller-retour avec LATAM avant la fermeture de la ligne, préférant voler de Santiago à Francfort en vol direct. C’est compréhensible mais clairement une page qui se tourne pour moi.

J'ai finalement annulé cet aller/retour à cause du Covid mais bien avant l'explosion de cas en Espagne et le début du confinement. Ma mère étant sous immunosuppresseurs, j'avais trop peur de l'attraper durant mon voyage et de le ramener à Francfort. 
En définitive, je ne suis même pas rentré en Europe. Les pays ont fermé leurs frontières et imposé des règles strictes de confinement qui m'auraient de toute manière empêché de rejoindre l'Allemagne. Il va donc falloir attendre encore longtemps avant de pouvoir revisiter la famille.

Je publie donc le récit de ce vol effectué il y a un an en guise d’adieu au Madrid - Francfort de LATAM.

Comme d'habitude j'arrive au T4 en avance pour passer tranquillement par le salon. Les comptoirs de LATAM sont au fond du terminal et souvent vides à cette heure de la journée, comme le reste de l'aéroport. Les vols LATAM partent en soirée et Barajas fait la sieste entre 13h30 et 15h. Il y a très peu de vols au départ sur cette tranche horaire, ce qui habituellement rend l'aéroport fluide et très agréable. 

LATAM a des comptoirs prioritaires pour ses passagers Business, Silver et Gold (ainsi que leurs équivalent OneWorld) et des comptoirs pour ses passagers Black Signature et les OneWorld Emerald. Je crois que c'est assez unique pour une compagnie qui n'a pas de First Class. 

Le choix du comptoir importe peu vu la faible affluence.

Cependant il y a du monde au contrôle de sécurité et ça s'explique par une grève des employés de l'aéroport. 

J'ai heureusement accès à l'accès prioritaire grâce à mon statut Iberia. LATAM ne paye ce service que pour les passagers Business des vols pour São Paulo et Santiago de Chile. 
Les passagers avec statut OneWorld sont parfois acceptés, parfois refoulés, les règles quant aux statuts OneWorld ne sont pas très claires…

Ensuite il faut passer le ballet d'escalator pour accéder au sous-sol et au train qui rejoint le Terminal 4S, la partie non-schengen du Terminal 4.
Le bon plan est de se positionner à l'arrière du premier wagon ou à l'avant du second pour être parmi les premiers à sortir et à accéder aux contrôle d'identité. 

Une fois au T4S je passe le contrôle d'identité via les bornes automatiques. 

Direction le salon d'Iberia dont l'entrée est dans le Duty Free, impossible à rater.

Je connais bien ce lounge. Il est tout en longueur, spacieux, lumineux et, de manière générale, agréable. C'est l'heure creuse à Madrid, le salon est légèrement plus rempli que d'habitude à cause de deux vols Avianca partant entre 14h et 15h. Habituellement il n'y a pas de vol long-courrier entre l'Iberia pour Lima à 13h10 et le LATAM de 15h.

L'espace presse est situé derrière les comptoirs de l'entrée. L'offre est très limitée mais ça s'explique par la présence de PressReader.

PressReader est une application avec plus de 7000 publications en 60 langues et Iberia offre un code à ses passagers premium pour lire et télécharger journaux et magazines.

Les buffets sont situés à chaque extrémité du lounge. Du côté Nord (à gauche en entrant), on trouve un petit couloir avec des fauteuils et une salle, fermée en journée. Il s'agit du "restaurant" qui n'ouvre qu'en soirée et permet aux passagers business d'Iberia et aux Gold et Platinum d'Iberia Plus de dîner dans le lounge avant de partir. C'est pensé pour les passagers des vols Sud-Américains qui partent autour de minuit (São Paulo, Santiago de Chile, Mexico City, Buenos Aires…)

Pour ma part, je préfère l'extrémité Sud du lounge et son bar à vin. 

Le buffet n'avait rien d'impressionnant à cette heure là. Un bar à salade, des sandwichs, de la tortilla. Quelques snacks, yaourts et glaces. 
 
J'écris au passé puisque Iberia a depuis changé de catering pour Do&Co. L'offre est maintenant plus consistante, variée et de meilleure qualité. 

Les plats chauds sortaient peu avant l'embarquement du LA704, quand les passagers de vols Iberia commençaient à arriver.

Le bar à vin est un de mes endroits préférés dans ce lounge. L'espace est très lumineux, joliment décoré et…

…il y a du vin.

On retrouve un choix varié de vins blancs et rouges chacun de différentes régions viticoles d'Espagne. Il y aussi un vin rosé. 

Pour les bulles, c'est du Cava. On est en Espagne après tout.

Il n'y a évidemment pas que du vin. Les amateurs de bières ont aussi de quoi s'abreuver. Mis à part la Carlsberg, toutes les autres sont Espagnoles (Mahou, San Miguel, San Miguel Selecta, Maestra).

Puis pour ceux qui souhaiterais quelque chose d'un peu plus fort:

Il y a le choix.

Des liqueurs Espagnoles, évidemment.

Plusieurs Gin. Le Gin et Tonic est très populaire en Espagne, et ce depuis plusieurs années déjà.

Puis pour terminer un stand avec du tonic, ginger ale et autres boissons pour faire des combinados.

Mais ce que j'aime le plus de cet espace, c'est pouvoir profiter de son verre avec une superbe vue. 

J'ai finalement terminé mon attente dans ce salon sur des fauteuils proche de la partie centrale. Ils sont plus confortables que les sièges du bar à vin et il y a plus de prises de courant.

Un bel A340-600 d'Iberia que j'espère prendre avant sa retraite.

Et un B787-9 de Saudia qui venait d'atterir.

Pour terminer, un B738 de Ryanair.

J'arrive en porte juste avant le début de l'embarquement. LATAM embarque en premier les passagers à mobilité réduite et les familles avec jeunes enfants avant d'embarquer les passagers prioritaires (Business et à statut) puis les zones 1 à 4.

L'avion du jour est le CC-BGC, un B787-9 âgé de de 3 ans à ce moment là.

Deux hôtesses sont postées à l'entrée de l'avion pour accueillir plein sourir les passagers. Virage à gauche pour moi.
La cabine est bien connue, 5 rang en 2-2-2 entre les portes 1 et 2. 

Je trouve mon 5L, ,mon siège fétiche sur cet avion. J'aime être au dernier rang et le 5L offre 3 hublots, une super vue sur le réacteur et permet d'avoir une belle vue sur Francfort à l'arrivée en cas d'approche par l'Est. 

Une hôtesse vient se présenter et me souhaiter la bienvenue a bord. Elle propose de garder ma veste dans le garde-robe et une boisson de bienvenue. Je prends un verre de champagne, bien que j'aurais aimé avoir un Pisco Sour. C'était le bon temps!
Quant au champagne, j'en ai vu des changements. Au début LAN servait un délicieux Louis Roederer, puis est passé au choix entre un mousseux Chilien et un Brésilien tout à fait corrects avant de faire marche arrière et de revenir au champagne avec le Nicolas Feuillatte.

Les contrôles du siège sont situé sur la console centrale.

Sous l'accoudoir on trouve une prise de courant et une prise USB, la télécommande, la prise pour le casque et un bouton qui permet de relever la petite séparation entre le siège hublot et le siège couloir.

L'IFE est déjà activé au sol, un énorme avantage quand on souhaite voir un film puisque vol ne dure que 2h.

Le choix de films et séries TV n'est pas énorme mais je trouve que la qualité est toujours au rendez-vous. J'ai toujours trouvé quelque chose qui m'intéressait.

L'embarquement est relativement rapide. Un A340-600 d'Iberia arrive de Buenos Aires alors qu'on prepare le repoussage.

Les consignes de sécurité passent sur les écrans et sont suivies de 2-3 publicités. Ce sont les seules publicités que je verrais.

Middle East Airlines s'envole pour Beirut

Un A330 d'Air Europa pour Rome.

Dernière vue du T4S où on voit bien l'importance du marché Sud-Américain depuis Madrid.

Décollage vers le nord 

Les hublots sont partiellement assombris par l'équipage mais on garde le contrôle. C'est une fonctionnalité du 787 que je n'aime pas du tout.

Un A320 d'Edelweiss Air reliant Zurich à Fuerteventura.

Le service débute par un oshibori.

Le plateau est servi par l'hôtesse qui s'adresse à moi par mon nom de famille.
C'est choix unique et aujourd'hui je suis tombé sur le saumon fumé avec artichauts, fromage et salade. Le dessert est un bol de fruits. 
Sur ce point aussi j'en ai vu des changements. Au début de mes vols, LAN avait une assiette de fromage. Maintenant il y a un choix de desserts et non les simples fruits qui venaient avec certains plateaux et le pain est servi chaud dans une corbeille sur le plateau

Le service de boisson, lui, n'a pas changé et c'est tant mieux. Il y a un choix de vins Argentins et Chiliens, jusqu'à 3 blancs et 3 rouges. Les PNC présentent la bouteille, laisse le passager goûter avant de servir le verre. 

Je prends mon temps et nous voilà déjà au dessus de Paris.

Mon plateau est retiré et je demande un verre de champagne pour terminer.

Les nuages se dispersent enfin au dessus de l'est de la France.

Un Ejet d'Alitalia en route pour Londres-City depuis Milan. 

Survol d'Epernay

Puis Luxembourg

Trier, ville allemande sur la Moselle et à la frontière avec le Luxembourg.

La descente est entamée au niveau de Frankfurt-Hahn qui, malgré son nom, est située à 130km de Francfort.

Un B747 de British Airways pour Riyadh, pour terminer la petite série de air-to-air.

Traversée du Rhin et finale

Arrivée à l'heure à Francfort. Le roulage depuis la piste jusqu'au terminal est un peu long mais me permet d'observer le trafic du 4e aéroport d'Europe.
Un B767 de Condor. 

Un 787 d'Air Canada

Un CRJ-1000 d'Air Nostrum qui opérait des vols pour Lufthansa CityLine.

Alitalia en A320

Etihad et Lufthansa

Korean Air, bien seul au Terminal 2

Un A380 de Qatar Airways

Le débarquement est rapide et un cheminement en hauteur mène aux contrôles d'identité. Le vol opère entre deux villes de l'espace Schengen mais le LA704 est considéré comme non-Schengen. Un contrôle d'identité est nécessaire à Madrid comme à Francfort.

Dernières vues sur ce bel avion.

Je récupère ma valise, l'attente est minimale. Principalement à cause du trajet depuis l'avion qui n'est pas des plus rapides.

Me voilà dehors, au niveau de départs où m'attend la famille.

Merci d'avoir lu et à très bientôt j'espère.