Avis du vol entre Turin et Paris en classe Economique avec Air France Hop

Fraichement débarqué de Naples la veille au soir (ce sera publié plus tard), je file me coucher sans consulter mes mails scolaires. Le lendemain matin en me réveillant, j'apprends que la reprise des cours pour le démarrage du second semestre est repoussée au 9 mars. A l'époque, il s'agit d'une mesure de wait and see et rien n'indiquait que la situation sanitaire allait dégénérer à ce point jusqu'à devenir ce qui aujourd'hui est notre quotidien.

Par curiosité, je consulte les tarifs en dernière minute pour passer la semaine en France. J'arrive à trouver un parcours multi-destinations sur airfrance.it (pas de frais de services), à savoir un TRN - CDG - MPL le lundi 2 mars 2020 à 79€ (excellent tarif pour Montpellier) et un TLS - CDG - TRN à 86€ le dimanche 8 mars 2020 (que je reporterais de quelques jours), le tout en tarif Light.

Le retour sera annulé par Air France à cause de la situation sanitaire avant les mesures de confinement et de fermeture des frontières. D'ailleurs Air France m'a promis son remboursement en cash il y a plus d'un mois et bien j'attends toujours.
  
Le routing est donc le suivant, le surclassement est expliqué dans le paragraphe suivant. 

J'achète mon billet peu avant midi pour un décollage à 15h10, ça va être chaud de me préparer et d'aller à l'aéroport mais c'est faisable.

Surclassement & des histoires de bagages encore

Pendant l'enregistrement, je reçois une offre de surclassement sur les segment domestique, qui est totalement vide tout comme sur le premier vol, pour la modique somme de 49€. Vous allez me dire que c'est cher pour ce que c'est mais c'est seulement 4€ de plus que le bagage à l'enregistrement en ligne, j'ai une longue escale de 5 heures à CDG qui permettra de profiter du confort du salon et cela me permettra de tester la nouvelle offre en classe Affaires d'Air France même si je sais à quoi m'attendre.

Récemment, j'avais soulevé pas mal de problèmes dans l'encadrement de la procédure de surclassement chez Air France. Esteban me faisait remarquer que je cherchais des problèmes qui n'en était pas et il n'avait pas tout à fait tort.

Là où ça se corse c'est qu'avec l'arrivée de la classe Affaires sur les vols domestiques, je n'ai aucune idée de la règle à appliquer quant aux bagages en soute. Une fois de plus le dossier de réservation ne se met pas à jour au niveau des bagages.

Pour rappel l'article 4 des conditions générales de vente du surclassement exceptionnel, dit que vous avez le droit à la franchise à bagage de votre nouvelle classe sans plus de précisions pour les correspondances. J'avais déjà eu confirmation que sur les vols moyen-courriers et long-courriers surclassés vous y avez le droit aussi sur le vol de préacheminement. Mais dans ma situation, je ne sais absolument pas ce qu'il se passe.

Pour me rassurer, j'appelle le service client tout en préparant ma valise. Après 15 minutes d'attente, je suis mis en relation avec une agente très cordiale qui après s'être renseignée me répond que non, les vols domestiques surclassés n'offrent pas de bagages sur les vols de préacheminement. J'en profite pour demander si j'ai accès au salon ou à la Fast Track à Turin, elle ne sait pas. Il faudra donc voir une fois sur place.

En route pour l'aéroport

Pas convaincu par sa réponse, le ton de sa voix étant hésitant, je prépare quand même ma valise et je me mets en route vers l'aéroport avec un de mes colocs qui pourra ramener ma valise dans le cas où je ne pourrais pas l'emmener car je pourrais m'en passer pour une seule semaine.

Sur la route, j'achète 2 tickets integrato B à 3€ chacun dans un bureau de tabac qui permettent de prendre le bus jusqu'à la gare et puis prendre le train jusqu'à l'aéroport et je croise aussi 2 copines à la terrasse d'un café (un moment historique, qui sait ?), pas le temps de leur expliquer car nous devons filer prendre notre bus.

Comme d'habitude avec la ponctualité légendaire des bus à Turin, nous avons plus attendu plus que la fréquence du bus. Du coup, nous avons manqué notre train, nous devons prendre le suivant dans 20 minutes. Nous allons arriver juste à temps à l'aéroport.

Le train est confortable, nous prenons place sur un canapé.

Le trajet ne dure que 19 minutes et nous arrivons directement à la gare de l'aéroport.

Air France dispose de ses propres comptoirs à Turin, ce qui se résume à un seul comptoir SkyPriority. Heureusement, il n'y a absolument aucun autre passager.

Je m'apprêtais à négocier pour le bagage en soute, mais l'agente éditera l'étiquette tout simplement et mon bagage rejoint les entrailles de l'aéroport.

L'agente me tend également ma carte d'embarquement dont le format a un peu changé depuis la dernière fois, c'est bien mieux ainsi. Je lui demande si j'ai accès au salon, elle me dit qu'elle ne sait pas, peut-être bien. Et pour la Fast Track ? Elle me répond que non.

Sur ceux, je salue mon coloc qui m'a accompagné et qui m'aurait rendu un grand service si je n'avais pas pu déposer mon bagage en soute.

Puis, je file au contrôle de sûreté en me présentant à la file Fast Track (sur la droite), l'agente me dit que je suis en Economy Light, je lui réponds que j'ai la SkyPriority et que je suis en Business sur le second vol, elle me laissera passer.

Juste après le contrôle de sûreté, il y a un magasin flying tiger copenhagen, c'est typiquement le genre d'endroit où il faut surtout pas que j'aille parce que je vais avoir envie de tout acheter.

Je file au salon qui est situé sur la mezzanine sans savoir si j'y serais le bienvenue avec mon surclassement domestique.

L'entrée du salon est au bout de cette coursive.

Je me présente à la réception avec ma carte d'embarquement, j'entends l'agente se demander ce que c'est Flying Blue Explorer. Je lui aurais bien dit que c'était un Sky Team Elite Méga Plus, mais finalement je lui dirais que je suis en Business sur le second vol et ça sera suffisant pour me laisser entrer.

Je m'installe près des vitres qui permettent d'observer la zone où sont *parkés les avions qui ne rejoignent pas les portes d'embarquement, comme ceux d'Air France Hop.

Pour le moment, l'avion vient juste d'atterrir et est en train de rouler (caché derrière le Boeing 717 de Volotea). Je suis à peine arrivé qu'il ne me reste plus beaucoup de temps.

Un buffet a été dressé sur le comptoir du bar pour le déjeuner, en plus de l'autre buffet, c'est pas mal du tout.

Ma première sélection sera la suivante avec une coupe de Prosecco pour l'accompagner.

Le buffet est un peu mieux garni que d'habitude, les produits semblent plus frais cette fois, il y a un peu plus de choix tout en évitant les pates à la carbonara froides qui donnaient pas du tout envie.

Petite déception au niveau des couverts, les couverts en métal ont laissé leur place aux couverts en plastique. J'ai demandé à une employée où ils étaient passés, elle n'a pas su me répondre.

L'embarquement commence en avance vers 14h30 au lieu de 14h40, il me reste vraiment plus beaucoup de temps.

Effectivement, l'avion est arrivé de Paris il y a quelques minutes et commence son ravitaillement.

Il me reste juste assez de temps pour prendre un dessert et un café.

Embarquement

Je quitte le salon à l'heure du début théorique de l'embarquement, et 2 minutes plus tard j'entends un dernier appel me concernant. Et bien, c'est la première fois que ça m'arrive.

Une fois arrivé à la porte d'embarquement, je retrouve l'agente de l'enregistrement qui ne recontrôlera pas mon passeport. Je me retrouve le dernier à embarquer dans le bus qui est étonnamment vide.

Dernier arrivé dans le bus, premier sorti et voici un fuselage shot.

Je suis surpris d'être le premier à bord, je pensais qu'un premier bus était parti car il n'y avait vraiment pas grand monde.

Pas étonnant que j'ai réussi à obtenir un siège hublot même en dernière minute.

L'embarquement se termine rapidement, il y a environ 20% de remplissage en classe économique et la classe avant est complétement vide.

Le pas est plutôt bon.

Instant F-OITN

Vol

L'escalier est retiré, nous allons pouvoir partir en avance. L'équipage fait une annonce à 14h56, nous allons pouvoir mettre en route sous peu, le temps de vol prévu est de 1h10 et la météo est également couverte à Paris.

L'équipage s'y est un peu mal pris pour les démonstrations de sécurité, le roulage ayant été court, ils ont du les finir au point d'arrêt juste avant l'entrée de piste. 

Nous décollons à 15h09, la différence de poids se fait immédiatement ressentir par rapport à un vol complet, nous décollons plus rapidement.

La collation est servie après le décollage, je prendrais une bière et un gâteau (pas de choix). Le muffin est tombé du salon par contre.

Le gâteau a des influences bretonnes, je le mangerais le lendemain. Il était plutôt bon et j'ai trouvé que c'était adapté à l'horaire du vol quoi que un peu léger tout de même.

Le magazine est déjà celui du mois de mars, c'est très bien.

A l'affiche ce mois, Cancún, une destination que je boycotte personnellement. Il y a tellement d'autres choses bien mieux à voir au Mexique, je n'ai jamais compris pourquoi les gens voulaient absolument aller à cet endroit.

Peut-on considérer qu'un endroit est unique si tout le monde y va ?

La météo se dégrade un peu pendant l'approche de Paris.

Le début de la descente est annoncé à 15h40, puis nous atterrissons à 16h10 à Paris Roissy-CDG.

Roulage à Paris Roissy-CDG

Arrivé au point de stationnement à 16h19, ce qui nous fait une très bonne avance de 21 minutes.

Paris Vous Aime

A peine sorti, une courte averse me tombe dessus, bonjour l'accueil. La note des services s'en ressentira !

Ah, Paris Vous Aime.

C'est tout pour cet épisode, je vous retrouve très prochainement pour le vol en classe Affaires vers Montpellier. Je présenterai la correspondance et le salon à cette occasion.

A très bientôt, en attendant prenez soin de vous et de vos proches.