Avis du vol entre Paris et Toulouse en classe Affaires avec Air France

Bonjour à tous et bienvenue dans ce dernier FR de l'épopée -j'ose le mot après 4 semaines de confinement- malgache. Ce retour à TLS est l'occasion de constater si la nouvelle offre domestique J a évolué après deux semaines d'existence.

Le routing désormais complet. 

Nous nous dirigeons vers le salon du 2F.

La porte à laquelle notre vol est annoncé est encore déserte.

Accueil aimable au salon. Nous réservons deux douches qui tarderont à nous être attribuées. 

SALON AIR FRANCE 2F

Nous parvenons à trouver deux places assises au sous-sol dans la partie cantine. 
Aperçu de l'offre qui peine à être réapprovisionnée par un personnel pas trop stressé.^^ 

Du grand classique en mode repas froid. 

Condiments, pains et fruits.

Œuvres des Maîtres fromagers et pâtissiers. 

Yaourt, salade de fruit, crêpes.

Je ne me souviens plus trop de ce que nous avons grignoté arrosé de Perrier et de café. Le buzzer de la douche n'a jamais retenti : nous avons dû être oubliés car lorsque je me rends à l'accueil pour en savoir plus, les clés des deux salles de douche attendaient dans le pot à crayon dédié. Le plus important est que nous avons pu nous rafraîchir et revêtir une tenue plus adaptée au climat local.

Notre vol est à l'heure.  

EMBARQUEMENT ET DÉCOUVERTE DE LA CABINE J DOMESTIQUE

Nous devons jouer des coudes pour accéder à la file SP.

Nous y voilà.

Pas d'erreur, c'est bien celui-ci. Ceux qui ont suivi toutes les étapes de ce périple remarqueront que MK ne cesse de me narguer.^^

Le museau de notre A321.

Son voisin hispanique Skyteameux. 

Nous sommes dans les temps. 

Il n'y a pas qu'à TNR que l'on trouve des crabes. 

L'oiseau blanc pris par la mâchoire du jetbridge. 

Personne ne joue. 

Dernier instant Porte de la série. Ce n'est qu'un au-revoir Maître !^^

Fuselage. 

Accueil quelconque par un équipage qui promet au mieux de l'être.
Le siège et son coussin "Affaires." 

Têtières cuir rouge "Affaires" et tissu éco.

Voisin de gauche.

A l'instar de Chevelan, j'apprécie ce rang 1.

L'embarquement se poursuit rythmé par les appels de plus en plus désespérés du membre d'équipage dédié à l'organisation du rangement des bagages cabine. L'un des avantages de cette J est que l'on n'est pas affecté par cette pénurie d'espace.
Safetry cards. 

Le coussin est essentiellement décoratif.

Le deuxième avantage de cette J est d'être à son aise avec la neutralisation du siège central.

L'embarquement touche à sa fin. Les appels désespérés à la discipline deviennent pur sanglots lorsqu'on voit la taille de certaines "valises cabine."

Pendant ce temps, le CC est très occupé dans son galley à stocker connaissances et amis, à s'entretenir avec eux. Le vol est annoncé plein, mais vraisemblablement de simples usagers qui doivent remercier l'équipage de les accepter à bord. 
 
La bouteille d'eau et la serviette rafraîchissante du protocole J sont distribuées pendant le roulage. 

Voisin transalpin. 

Nous prenons notre tour.
La cabine J dispose de 3 rangées, soit 12 pax potentiels. 11 sièges sont occupés dont 2 par des pax issus du galley… Le copinage reste la mamelle d'Air France.  

Embraer E-190 Hop ! enfin Air France Hop (sans point d'exclamation désormais).

EN VOL : LA PRESTATION J DOMESTIQUE

Arrive notre tour. Et nous voilà dans les cieux nuageux de l'Île de France.

Panorama francilien.

Nous franchissons rapidement la couche nuageuse et retrouvons le soleil. 

Les nuages se dissipent après le franchissement de la Loire. 

La prestation est distribuée. Je suis le seul à demander du champagne, obligeant le CC à retourner au galley ouvrir la bouteille. Le contenant est toujours en  plastique, ce qui n'est ni très "Affaires" ni très "durable" comme l'impose la vulgate des temps actuels. 

Le solide est identique à celui servi à l'aller. Gavottes

C'est bien fabriqué en France mais la "préparation à base de cheddar en poudre" brise l'espoir de découvrir des produits du terroir.

Pour ceux qui préfèrent le sucré, Michel Cluizel et Air France boostent votre plaisir. Je reste persuadé que des contenants un peu plus classe et des verrines à la Swiss auraient leur place à bord. On verra ce qu'il advient après le confinement, pour peu que cette J domestique survive.

VOYAGE AU CENTRE DE LA FRANCE

Éoliennes, petit parcellaire, méandres : tout me dit que nous nous approchons du centre de la France, peut-être même de la Dordogne ou du Lot. 

Je ne l'affirmerai pas de façon péremptoire, mais je pense que nous survolons le Cantal.

A l'arrière-plan les Alpes. C'est ainsi que je me suis demandé si ce ne pouvait être la chaîne des Puys et la Limagne. 

En direct, l'image est insuffisamment contrastée pour que je parvienne à me repérer. Je pense à ce moment-là qu'il s'agit des méandres du Lot et décide de mitrailler au cas où nous passerions à proximité de Figeac. 
Après traitement de la photo, et au vu des suivantes, il s'avère que nous sommes sur le point de franchir la Dordogne. 

Une bourgade que je ne sais identifier.

Je poursuis ma prise de vue "au cas où." Quelques semaines plus tard lorsque je fais mon tri et quelques retouches pour produire ce FR, voici  ce que je découvre.  

Je devine que j'ai atteint mon but. Quelques agrandissements me permettent d'en être sûr. Nous sommes à la quasi-verticale de Figeac,  9 900 habitants, cité de l'aéronautique. 
En bas à droite de l'image, le site des usines Ratier aujourd'hui propriété de Rockwell Collins. Ce site produit les hélices des A400M et autres ATR et des éléments de train et de cockpit pour Airbus et Boeing.
Au 2/3 supérieur droit de l'image, le site de l'Aiguille où se trouve Figeac Aéro, un sous-traitant qui travaille pour les deux principaux avionneurs.   
A tous les deux, Ratier et Figeac Aéro assurent plus de 4 000 emplois. 
Les conséquences pour le secteur aéronautique de la crise sanitaire actuelle inquiète beaucoup par ici.   

L'un des méandres du Lot.

Nous poursuivons notre vol en direction du Sud. Les villes-pont de Rabastens et de Couffouleux sur le Tarn.

L'échangeur numéro 6 sur l'A68.

Nous sommes à l'est de Toulouse et poursuivons en direction du sud-sud-ouest et la plaine du Lauragais. 

Nous faisons demi-tour pour prendre l'axe de la piste. Les Pyrénées sous la neige.

PETITE GÉOGRAPHIE TOULOUSAINE

Ligne de partage des eaux entre Méditerranée et Atlantique, le Lauragais est mité par l'étalement urbain toulousain le long de l'A61.

Au sud de Toulouse, l'Oncopole. 

Portet-sur-Garonne et l'A64 dite la Pyrénéenne.

Echangeur A64 - Rocade. Au centre un mémorial aux victimes d'AZF.

Le Mirail était dans les années 60 la ville nouvelle de Toulouse : grands ensembles modernes, appartements vastes, sociabilisation sur la dalle. 

Le confinement y serait peu respecté.

Au premier plan, le quartier d'Empalot.

Le métro franchit la rocade et redevient souterrain au niveau de l'Université Toulouse III Jean-Jaurès.

ARRIVÉE A TLS

Toucher en douceur et à l'heure.

Le nouveau Beluga XL.

Roulage rapide vers notre point de stationnement. L'aéroport porte désormais le nom de Dominique Baudis, ancien maire de Toulouse. 

Luft Chevelan est là. 

Dernier virage…

C'est ainsi que débute une période de sevrage aérien…

N'étant ni prophète ni voyant, je m'abstiendrai du traditionnel A bientôt !

Pour terminer sur une note positive, je vous invite à un dernier voyage à Madagascar.

BONUS MALGACHE #5 : LA NATURE REPREND SES DROITS

Le dernier bonus de la série aura une couleur plus verte. 

Vert et jaune et noir aussi pour ce caméléon.

Adansonia rubrostipa : arbre de la forêt sèche malgache : son tronc ressemble à celui du baobab d'où son surnom de faux baobab.

pied de faux baobab.

La  réserve Reniala de Mangily aau nord de Madagascar comporte bien sûr aussi de vrais baobabs.

Elle abrite aussi des lézards. 

Un gecko à queue d'écailles.

Les baobabs prennent des formes insolites.

Le plus grand baobab de la forêt serait âgé de 800 ans.

La reproduction du baobab est assurée : d'abord par sa fleur.

… qui donne des fruits.

En voici un tombé par terre.

Le fruit mûr chute et se casse, libérant les graines. 

Mangily se situe sur la RN9 : piste cahotante, elle bénéficie depuis 2017 de travaux financés par l'Union européenne via la Banque Africaine de Développement et réalisés par China Railways. Où est donc passé l'indétrônable Colas? Les 40km pour rallier Tuléar ne prennent plus qu'une quarantaine de minutes contre plus d'une heure 30 il n'y a pas si longtemps que ça. 
Les contrôles à l'entrée et à la sortie des agglomérations sont toujours de rigueur. 

Ce qui n'empêche pas les surcharges de bagages. (Dédicace à Ksar et à Nico8313.)

Le plus cocasse : depuis que la nationale est carrossable, il y a des ralentisseurs ! 
La route borde le canal du Mozambique. 

Les cyclo-pousse restent une valeur sûre.

Que serait-ce un voyage à Madagascar sans une visite et un hommage à ses premiers habitants ?
Voici un couple de propithèque couronné.  

Observateur, pensif, par l'odeur alléché?

Qu'y a-t-il de si intéressant?

Varecia Varegata ou Vari blanc et noir.

Le lémur danseur ou Sifaka ou propithèque de Coquerel est les plus spectaculaire quand il daigne de déplacer. 

Ce jour-là, il est aussi le plus gourmand. 

Que lui passe-t-il par la tête?

C'est l'heure de la toilette ou des mamours chez les makis Catta. 

En famille

L'inquiet de la bande : non je veux pas lâcher ma branche ! 

Le voyeur, pardon l'observateur. 

le pouce opposable de la main.

Je saute de branche en branche. 

Eulemur fulvus sur son bambou. 

Je conclus par cette série de regards aussi beaux les uns que les autres. 

Des postures que l'on peut interpréter à souhait. 

Ce regard clôt le bonus et cette série. J'espère que tout ira pour le mieux dans les semaines qui viennent à Madagascar.