Avis du vol entre Paris et Port Louis en classe Economique avec Air Mauritius

Après avoir réservé notre voyage au mois de juin dernier, nous voilà partis de Toulouse pour rejoindre l'Île Maurice et profiter de 15 jours de vacances.
Passage par Paris Charles De Gaulle. La réservation effectuée sur le site d'Air France est en partage de code avec Air Mauritius d'ailleurs, le "vrai" numéro de vol est AF 7964.
Petite inquiétude jusqu'au moment du départ à cause de ce foutu virus qui commençait à roder dans notre pays… 

Pas de SMS annulant nos vols de la part d'Air France, c'est bon!!!
Mon père nous amène à l'aéroport Toulouse Blagnac - Dominique BAUDIS pour prendre notre vol AF 7521, un vol domestique classique et de bonne facture.

Nous arrivons à Charles de Gaulle  à 12h07, soit plus de 20 minutes après l'heure prévue.
Air France n'étant pas en cause, c'est plutôt la tempête Jorge qui ne nous permet pas d'atterrir à l'heure, l'avion nous précédant bloquait la piste… Et nous voilà parti pour un tour supplémentaire au dessus de la région parisienne. La seconde tentative sera la bonne ;-)

Mais, un autre petit petit souci nous attend une fois en porte, la passerelle fait des siennes, elle se bloque à quelques mètres de la porte de notre A321. Nous voilà bloqué encore 30 minutes dans l'avion. Le personnel ADP tente tout ce qu'il peut mais il n'y a rien à faire. Certains passagers manquent vraiment de patience jusqu'à s'en prendre verbalement à une hôtesse :-(
Dans tous les cas, point de passerelle, nous descendrons par un escalier mobile directement sur le tarmac. 

Par expérience, nous prenons toujours un temps confortable pour la correspondance, 4h20 cette fois-ci.

Ce qui nous laisse le temps de nous diriger vers le Salon Air France du terminal 2G.
Il est peu fréquenté alors qu'il est 13h15 :

Du choix pour que chacun y trouve son bonheur, tant en solide qu'en liquide.
Petit aperçu de notre sélection, je ne vous cache pas que nous ne nous sommes pas arrêtés à ça.

Un petit Armagnac pour digérer ce sympathique repas offert par le statut Gold de ma carte Flying Blue.

Tout ceci terminé, direction la porte 56, l'embarquement est ouvert.

Voici notre avion, baptisé Pieter Both et immatriculé 3B-NBQ.
Ps : Pieter Both était un gouverneur néerlandais dont le nom a été donné, pour lui rendre hommage, à une montagne de l’Île Maurice qui culmine à 820 mètres. 

En mode tongs/T-shirt (avec un petit gilet quand même car il fait encore froid à Paris et surtout dans la passerelle!).

Installation à bord avec une vue de la cabine. Nous sommes bien dans le bon avion, on reconnait l'emblème de la compagnie, le célèbre oiseau "Paille-en-queue".
La cabine est agréable, les couleurs sont claires, c'est propre. Rien à redire.

Le pitch est correct, sans plus. Je me suis franchement senti à l'étroit dans cet A350. J'avoue que c'est la première fois que je fais un voyage aussi long en classe économique…

Petit inventaire de la pochette avec les consignes de sécurité, le magazine et le sachet permettant d'évacuer les effets du mal des transport.

Le Casque dans son bel emballage.

Le casque sans son bel emballage. Qualité très très moyenne.

Le petit coussin bien utile pour caler la nuque.

Et la petite couverture, bien utile pour se réchauffer un peu, bien que la température à bord soit tout à fait acceptable.

IFE opérationnel dès l'embarquement avec un choix plutôt conséquent de films, de jeux, de musiques, de séries et d'informations sur le vol. Un autre bon point pour la résolution.

Nous repoussons "on time".
A côté de nous, le bel oiseau américain de notre compagnie nationale.

Roulage assez court qui nous laisse le temps de visionner les consignes de sécurité à la fois sur notre écran et en"live" avec le personnel de bord.

Le nez de notre avion de lève et c'est parti pour 11h30 de vol.

Nous montons rejoindre les quelques nuages restant suite à la tempête matinale.

Bye-bye Paris et l'Arc de Triomphe.

Distribution de la trousse de confort qui se présente sous forme d'une pochette réutilisable.

La voici sans la protection plastique.

Le contenu composé d'une paire de chaussettes, un masque de sommeil, un stylo, un kit "brossage de dents" et des patchs anti-moustiques.

Au passage, focus sur la tablette.

Nous voici à quelques kilomètres au dessus de la surface de la terre et des nuages. 

Distribution du plateau repas par notre hôtesse, qui assure le minimum syndical au niveau de la sympathie.
Le choix du plat principal se défini entre poulet et poisson.

Salade de quinoa en entrée, c'était très bon.

Poisson, purée et dés de courgettes pour le plat principal. C'est bon, chaud et goûteux, gâché par la barquette en aluminium qui donne ce goût si particulier aux aliments que je déteste…

Le Président s'invite à notre table

Moelleux chocolat/poire pour le dessert qui ne me laisse pas un souvenir impérissable.

J'accompagne le tout avec ce vin blanc qui lui aussi ne me laissera pas un souvenir marquant. Point appréciable, notre hôtesse passe plusieurs fois pour en proposer et ne sera pas avare en quantité.

Service de thé pour terminer. 

Focus sur une partie des contenants du repas, hormis l'aluminium pour le plat principal, le reste du menu est disposé dans des coupelles en plastique que je trouve plutôt classe pour de l'éco.
Notez également que les couverts sont logotés et en métal. 

Après le repas, la cabine est plongée dans le noir avec juste cette lumière d'ambiance bleue.
Chacun vaque à ses occupations : sommeil, lecture ou visionnage de film.
Petit embêtement pour mon conjoint, le passager derrière lui demande à ce qu'il remonte son siège car il s'estime lésé au niveau de son espace vital… Nous appelons l'hôtesse qui explique à ce monsieur que lorsque le repas est terminé, chacun peut baisser le dossier de son siège pour son confort et qu'il peut en faire de même (chose qu'il refuse). Au final, il acceptera tout de même que le dossier de mon conjoint soit baissé et ira passer la quasi totalité du voyage dans le "galley" à lire un livre. Bienvenue en classe économique Monsieur ;-)

Quelques instants avant l’atterrissage, le service du petit déjeuner arrive, les dossiers des sièges sont remontés pour tous ;-)
Offre classique sur le plateau, jugez par vous même.  

Nous voici maintenant à 122 kilomètres de Port Louis, mais il faut rajouter quelques dizaines de kilomètres pour atteindre l'aéroport qui se trouve à Mahebourg dans le Sud-Est de Maurice.

Ciel couvert en cette matinée du premier jour du mois de Mars.

Atterrissage "on time".
Vue sur notre bel oiseau…il a quand même la classe cet A350!!! 

Débarquement rapide et remise du feuillet jaune aux autorités sanitaires. Coronavirus oblige, prise de température et "patte blanche" sur les voyages précédents.
Passage rapide au niveau de la validation du passeport avec remise du feuillet blanc.

Direction le tapis à bagages en empruntant cet escalier qui permet de voir ce mur végétal, prémices de la découverte de la flore si particulière de l’Île Maurice.

Plus de 45 minutes d'attente pour récupérer nos 2 valises, le Sky Priority ne fonctionne pas bien chez ce partenaire d'Air France…

Le soleil est bien présent comme en témoigne cette vue de l'aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam.