Avis du vol entre Montreal et New Orleans en classe Economique avec Air Transat

Bonjour à toutes et tous,

Pour mon premier FR, je vous propose un vol complètement inédit sur ce site, ce qui n'est guère étonnant puisque il a été inauguré cette année par Air Transat, un vol Montréal P.E. Trudeau (YUL) - La Nouvelle-Orléans Louis Armstrong (MSY).
Je travaille à Montréal depuis novembre dernier et ce sont là mes premières vacances, j'avais très envie de découvrir Mardi-Gras à La Nouvelle-Orléans.
Pour ce qui est de la compagnie, ça n'est pas une première fois puisque j'avais déjà pris Air Transat pour ce CDG - YUL qui m'avait amené au Québec. Je n'avais pas été particulièrement séduit par la prestation, et notamment par le personnel navigant mais puisque c'est l'entreprise qui avait payé…

Mais revenons à nos moutons…
De moutons il y en a peu dans le ciel montréalais en ce dimanche matin. Un ciel d'hiver particulièrement bleu illumine Dorval, un beau ciel lumineux comme le Québec sait en faire. Depuis chez moi, le trajet en transport en commun aura mis un peu plus de 45 minutes par le métro et l'excellent bus 747 (tout un hommage) disponible 24/7 et accessible sans surcout avec ma carte de transport montréalaise.    

Arrivée à l'aéroport Trudeau une heure seulement à l'avance, autant dire que je dois me presser, comme me le rappelle gentiment l'agent TS au sol. Mais je n'ai pas de bagages à mettre en soute donc juste le temps de récupérer ma carte d'embarquement et me voilà fin prêt à passer le PIF/PAF.

Le PIF/PAF sera passé assez rapidement d'ailleurs, avec un agent des U.S. Border and Customs détaché à YUL et fonctionnant au système NEXUS. Contrairement à ce que j'ai pu écouter sur les agents d'immigration américain, lui était très sympathique. Il m'a demandé où j'allais, semblait ravi d'entendre que j'allais faire Mardi-Gras à Nolinz et m'a donné ce conseil avec un grand sourire "Have fun but watch your things or they'll rob you blind !" Il a peut-être pris un peu d'amabilité québécoise…

Ici un A321 d'Air Transat

Les papiers d'identité. Observez le petit signe MON sur le tampon américain, pour Montréal, bien sûr.
A noter que le résident temporaire au Canada que je suis doit s'assurer d'avoir son permis de travail avec lui chaque fois qu'il part à et revient de l'étranger. Et les employés de la compagnie vérifient. Le problème : ce permis est sur feuille volante, pas pratique, surtout pour les têtes en l'air comme moi. 

Le pitch est… sommaire dirons-nous

La lecture proposée en vol, comme unique divertissement. Dont un inflight appelé "Atmosphère" (hommage à Arletty ?) qui fait justement un focus sur… La Nouvelle-Orléans. Nouvelle destination oblige. Mais comme il ne change que tous les six mois (!) j'ai déjà eu le temps de l'arpenter en long et en large lors du CDG - YUL dont je parlais plus haut.
Je me rabattrais donc sur ma lecture personnelle du moment (My Absolute Darling, G. Tallent), chaudement conseillée par ailleurs. 

Pour ce qui est de la nourriture, j'avais eu l'occasion de tester leur pizza et le poulet provençal sur ce même vol antérieur. Pas mauvais, mais je ne paierai pas pour. Ceci étant dit, je ne trouve pas les prix si prohibitifs pour le menu commun… pour le gourmet en revanche, il intérêt à être bon… 

Nous repoussons en retard d'une quarantaine de minutes. J'ai un hublot donc je peux faire encore un peu de spotting avant le décollage.
La jolie dérive d'Air Canada et celle de Sunwing qui par contre pique un peu les yeux. Et puis, corrigez-moi si je me trompe mais c'est bien le Dreamliner d'Air Canada sur la dernière photo, malheureusement en contre-jour ?

Plus intéressant, je suis aux premières loges pour assister au travaille de "dégel" des ailes par les équipes de YUL, très réputées en la matière parait-il.

Quelques photos du vol en lui-même. L'avant-dernière photo c'est le lac Ontario.

Le service gratuit à bord se limitera à un café et à une pastille à la menthe. On ne peut, j'imagine, guère s'attendre à mieux pour une low-cost et sur un vol aussi court mais les agents de TS ont été franchement mal-aimables et le service très pressé et sans attention aucune. En plus du retard, le produit total accuse le coup.

Avant l'arrivée sur la Nouvelle-Orléans même et une approche par le Golfe du Mexique.

Quoi de beau à repérer sur ce tarmac lousianais ?
Alors déjà le très joli nouveau terminal de MSY tout blanc et en ligne courbe, j'aime particulièrement.
Ensuite c'est tout de suite ambiance Mardi-Gras avec les livrées bariolées de chez Southwest, Allegiant et Spirit. 
Sur la quatrième photo, remarquez la différence entre ancienne et nouvelle livrée de chez Southwest. Nette préférence pour la nouvelle.

Ce vol est considéré comme un domestique et par conséquent le PIF/PAF déjà passé à Montréal était suffisant. Les salles d'embarquement et de débarquement sont les mêmes et d'ailleurs l'avion fait le retour sur YUL dans la foulée. 
J'arrive à MSY avec une demie-heure de retard sur l'horaire prévu environ.
Je suis tout de suite séduit par ce terminal, moderne et lumineux, même si je regrette le peu de services disponibles à l'arrivée (information touristique, banque ou bureau de change) et j'aurais beaucoup de peine à m'en extraire en transports en commun (le pays de la voiture, on vous dit…) En effet, la navette 202 Airport Express ne fonctionne pas à mon horaire d'arrivée et je dois donc me résoudre au taxi (36 dollars, "une paille") ou, ce pour quoi je finirais par opter, le bus de la Jefferson County Transit Authority dont le trajet durera une bonne heure et demie.

Au fait, savez-vous pourquoi le code de l'aéroport de la Nouvelle-Orléans est MSY ? Non ? Eh bien je laisse la question en suspend et vous attend nombreux pour le FR du retour. 
En attendant, prenez soin de vous et "laissez les bons temps rouler" comme disent les Cajuns ! :)