Avis du vol entre Toulouse et Bremen en classe Economique avec British Airways (SUN-AIR)

Bonjour à tous et bienvenue à bord de ce report, pas n'importe quel report pour ma part car il s'agit de mon centième opus sur notre site ! Pour célébrer ce passage de cap loin des célèbres Marathon et Esteban, un vol qui sort de l'ordinaire à bord d'un des plus petit jet régional au monde le Dornier 328 jet.

introduction

Pour trouver cette opportunité inutile de chercher bien loin, deux lignes sont actuellement opérées en Do328 depuis mon aéroport de base, Toulouse. Toutes les deux par la même compagnie … la danoise Sun Air.
Elle opère deux vols principalement pour une clientèle affaire entre Toulouse et Friedrichshafen mais aussi entre Toulouse et Brème, deux villes allemandes ayant un tissu économique comprenant des activités aéronautiques. Inutile de vous dire que ses deux destinations courtisent les partenaires et employés d'Airbus.
Qui dit ligne d'affaires dit tarif d'affaires, l'aller simple coûte dans les 250€ toutefois la petite compagnie Danoise Sun Air vends aussi ses billets via le réseau British Airways, il est donc possible de les prendre avec des Avios (je n'ais pu prendre que les vols vers BRE ceux vers FDH n'était pas disponibles) !

C'est l'option que je choisirais pour liquider mes 2000 Avios, il me faudra rajouter 71€ de ma poche pour avoir ce billet, plutôt un bon plan… Toutefois au vu des horaires pratiqués (vol BRE-TLS le matin et TLS-BRE le soir) je ne peux pas faire une combinaison me laissant un minimum de temps sur place… ce sera chambre d'hôtel et vol retour le lendemain avec KLM avec un transit par AMS qui ne fera pas lever les foules. Initialement affiché à 165€ je craquerais 10000 miles pour faire chuter le tarif à 41€ (là c'est beaucoup moins intéressant)…

Voilà pour le routing:

Il va sans dire que cette ligne est une exclusivité sur Flight-report, il n'y a d'ailleurs que 4 vols publiés en Dornier 328jet tous sur Sun Air. Pour cette ligne elle est opérée les mardi, mercredi et jeudi uniquement.

Toulouse sous les eaux

Rendez vous donc ce mardi soir à l'aéroport de Blagnac, sous un temps à noyer les grenouilles tellement il pleut ! J'arrive avec pas mal d'avance à l'aéroport, je suis en repos aujourd'hui et je n'ais rien de prévu sans compter qu'avec cette pluie la rocade Toulousaine s'annonce particulièrement embouteillée !

Je monte d'un étage pour trouver le FIDS, pas de soucis mon vol est à l'heure, je l'avais vu se poser le matin sur Flightradar24.

Direction les comptoirs d'enregistrements partagés avec British Airways. Aucune attente pour enregistrer ma valise qui partira rapidement dans les entrailles de l'aéroport, à ce propos la franchise bagage de Sun Air est d'un bagage en soute de 23kg + 1 bagage à main aux dimensions assez bâtarde de 40×28×20.

Après cet enregistrement passée avec succès, direction la zone d'embarquement avec un passage au PIF passé comme souvent en moins de 5 minutes malgré un test d'explosifs sur ma personne.

A l'arrivée on trouve toujours le stand self service avec les bouteilles d'eau à 1€ mais une nouvelle machine pour le payement.

Le FIDS, qui indique les vols devant faire l'objet d'un contrôle de la PAF.

Traversée comme toujours obligatoire du dutyfree, toujours sans arrêt pour moi.

Puis passage dans la galerie marchande, plutôt bondée, un pianiste mettra un peu de musique dans l'atmosphère en jouant sur l'instrument en libre service. Il y a d'ailleurs régulièrement de bons musiciens. 

Passage par le hall C, afin de faire le tour des forces en présences et trouver une vitre pas trop mouillé pour spotter.

En chemin je croise ce Boeing 737-700 de KLM ça c'est pour la fin du routing. 

Je pousse jusqu'au hall B, au large on peut voir l'Embraer 145 de Loganair qui assurera la liaison vers Chester. Ainsi que le Boeing 757 de Dhl qui assure la rotation quotidienne vers Cologne étonnent de le voir stationné ici, il faut dire qu'à Blagnac on a du pousser les murs aujourd'hui avec un Antonov 124 et un Boeing 747 cargo en livraison.

Bon il faudra se contenter des vitres du hall D pour voir cet Airbus A320 d'Easyjet Europe qui arrive d'Orly. 

Ainsi que ce Boeing 737-9ER qui assure lui une rotation vers Istanbul.

Au loin malgré la pluie on peut distinguer certains appareils en cours de fabrication chez Airbus. A330neo de Rwandair au premier plan tandis que les plus observateurs auront remarqués 2 A350, l'un pour JAL, le second pour TK.

Sur l'air d'essai moteur un A350 d'Evelop partiellement caché par 2 A320 sans moteurs, l'un pour Volaris, le second pour une compagnie Chinoise.

L'heure approche je me dirige donc vers le hall D où embarque mon vol.

Passage devant l'A319 de Volotea qui a repris le contrat Airbus avec le double vol quotidien vers Hambourg Filkenwerder.

Pour les portes 40/41, il faut descendre au rez de chaussé ce qui annonce un petit tour de paxbus.

Il commencera dès l'arrivée du bus, pas de bousculade nous sommes une petite quinzaine dans la salle.

Les documents de voyages sont contrôlés par les 2 agentes d'escales.

Avant d'accéder au bus sous une pluie battante, nous resterons porte ouverte dans une température glaciale pendant une dizaine de minutes le temps d'attendre 2 passagères retardataires.

Après cette intermède rafraîchissant, notre bus part direction l'autre bout de l'aéroport, dans la zone où sont garé les jets privés, au passages on croise quelques appareils comme cet A319 d'AF, ou cet autre A320 de la concurrence orange.

On enchaîne avec la zone cargo, où l'on trouve le Boeing 747 cargo d'Atlas Air arrivé dans la matinée depuis Toronto, l'Antonov est parti lui en début d'après midi.

Puis l'on arrive dans la zone où sont parqués les petits appareils comme les jet privés, c'est là où se trouve les deux Dornier 328 jet de Sun Air celui-ci assurera le vol vers Friedrichshafen qui partira lui aussi à 18h.

Notre appareil du jour est son sistership OY-NCL c'est donc bien un Dornier 328 jet âgé d'un peu plus de 18 ans avec une carrière commencée aux Etats Unis chez Atlantic Coast Airlines devenu plus tard Independance Air avant d'être vendu à Sun Air lors de la faillite de la compagnie américaine en 2006.

Les portes du bus sont ouvertes et les passagers se dirigent vers l'appareil, alors que coup de chance la pluie commence à s’arrêter.

L'aile et le réacteur Pratt & Whitney 306, un réacteur qui équipe de nombreux jets d'affaires comme les Cessna Citation Sovereign où le Gulfstream G200.

Soudain les équipes au sol arrivent à bord du petit véhicule de piste en nous disant d’arrêter que cet avion est celui pour Friedrichshafen ! Retour au bus ! Après une discussion entre le personnel d'embarquement, de piste et l'équipage il s'agit bien de l'avion pour Brème, il faudra juste échanger les bagages de soute !

A bord du Do328 de sun air

Je ne vous ment pas ce n'est pas tout à fait BA comme vous allez vite le voir ^^.

Je rentre finalement à bord de ce petit avion, l'unique hôtesse danoise m'acceuil avec le sourire, je suis le dernier à monter à bord nous plaisanterons rapidement sur le petit sketch que nous venons de vivre le temps que Mr 2D s'installe ce qui prendra quelques minutes.

Je rejoins mon siège rang 6, mais mon siège hublot vient d'être cannibalisé par une passagère peu scrupuleuse, je m'installerais donc au rang 8 ou un doublet de siège est libre.

Le siège est un véritable fauteuil en cuir large et très confortable. 

En plus ça m'arrange la vue est un peu plus dégagée à ce rang là.

Le pitch est plutôt bon, si l'on prends en compte que le siège à mes cotés restera vide, j'ai de l'espace !

Le plafonnier est plutôt vintage, mais tout sera parfaitement fonctionnel, une constante dans tout l'avion qui sera dans un excellent état, pas une mince affaire sachant que le modèle n'est plus produit depuis plus de 15 ans.

La cabine est prête pour le décollage, malgré la configuration en 1x2 on ne ce sent pas à l'étroit. Il faut dire que les racks à bagages sont  uniquement du coté droit étant extra plat.

Nous partirons à l'heure, les moteurs seront relativement bruyant, particulièrement au démarrage. Autre aspect que l'on ne retrouve pas sur des appareils plus gros, les vibrations lors du roulage avec l'impression d'être dans une voiture de sport " le cul sur la route". C'est là qu'on se rends compte que les taxiways ne sont pas tout à fait plats ! Malgré une petite centaine de mètres à parcourir il nous faudra attendre le décollage de quelques appareils comme ce 737 de TK avant de pouvoir accéder à la piste.

C'est à notre tour, il y a aussi pas mal de monde derrière ne traînons pas !

Nous dévalons la piste détrempée de l'aéroport de Blagnac.

Avant de nous envoler en douceur avec une jolie vue aérienne de l'aéroport et de ses terminaux.

La ville de Blagnac, en bas de la photo la tour de contrôle.

Suivi de la zone aéroconstellation, avec les usines Airbus de Lagardère au premier plan, au centre le musée Aeroscopia et la ville de Beauzelle en toile de fond.

Tout cela disparaît toutefois rapidement alors que nous plongeons dans les nuages qui couvrent la région Toulousaine depuis la veille, heureusement là haut il fait toujours beau !

La cabine est alors baignée par la lumière du soleil couchant

Petit virage pour prendre un cap au nord-est, notre hôtesse est rapidement en action et une annonce est faite nous indiquant qu'un repas froids nous sera servit ! Toutes les annonces de la part de notre PNC ou des PNT seront claires détaillés. 

Le trolley fait un premier passage, pour l'apéritif, essentiellement soft est bière étaient disponibles, on notera la générosité en laissant la canette entière au passager, un sachet de mélange de noix sera servit avec.

Bon dehors la vapeur d'eau ne nous laisse toujours pas le loisir d'observer le sol dommage.

Et rapidement le soleil se couche sur la carlingue de notre appareil.

C'est à ce moment que le plateau froids fait son apparition, tel que servit…

On y trouve en plat principal une brochette de poulet marinée accompagnée d'un mélange de salade de pâte et salade verte. Ce sera plutôt bon, le pain sera servit dans une corbeille à part. Beurre et fromage seront servit en accompagnement. En dessert on trouve un fondant chocolat/coco que je trouverais très réussit. Un double passage de boisson chaude sera effectué par notre PNC (oublié la photo désolé).

Quand on pense à ce que sert BA sur les vols de la même durée en éco … alors qu'ici tous les passagers ont le nez dans le plateau.

Dehors, je crois qu'il va falloir faire une croix sur les vues du sol …

A la fin du repas la nuit est tombée, la cabine est allumée le temps de ramasser les restes des plateaux, puis notre sympathique PNC diminuera l’intensité lumineuse pour que les passagers les plus fatigués puisse faire une petite sieste.

Dehors on aperçoit désormais les lumières de quelques villes alors que nous approchons la banane bleue (surnom de la mégapole Européenne).

Je passerais par la case toilette, ce n'est pas très grand mais fonctionnel et propre, à la sortie je discuterais quelques minutes dans le micro galley avec notre hôtesse qui sera très sympathique. J'apprendrais qu'ils sont tous basés à Billund au Danemark et qu'aujourd'hui ils n'ont fait que le vol BRE-TLS avant de passer la journée à Toulouse jusqu'au vol du soir… mais qu'elle aime bien venir à Toulouse car habituellement il fait beau contrairement au Danemark ^^.

Retour à mon siège, les villes illuminées marquent notre route, bon difficile de reconnaître les lieux.

Mais pour cela il y a flightradar24 ! Altitude de croisière aujourd'hui 28.000ft

Notre hotesse n'en a pas fini de son service, elle passera plusieurs fois avec des bouteilles d'eau, mais aussi avec une petite corbeille contenant différentes mignonnettes d'alcools, je prendrais un petit Bailey's pour la digestion ^^. Notre FA ne manquant pas d'humour fera signe au passager ayant refuser de se servir (car il n'en voulait sans doute pas) de le mettre dans sa poche pour plus tard ce qui fera bien rire ses collègues…

Je passerais la fin du vol à regarder les magazines de vol, on trouve le magazine highlife de British Airways.

Mais la petite compagnie Danoise dispose elle aussi de son propre magazine de bord appelé sobrement "Sun-Air magazine".

On y trouve un article intéressant sur l'aéroport de Blagnac, là aussi tous le magazine est en anglais, dur de savoir que la compagnie est Danoise.

Deux petits encarts nous informent sur la flotte ainsi que le réseau opéré par cette petite airline confidentielle.

Puis les annonces concernant notre arrivée prochaine sont diffusés en cabine tous les passagers rangent leurs affaires s'attachent, nous sommes prêt !

Les lumières de la grande métropole qui constitue le Land de Brême défilent sous nos ailes.

Passage au dessus du fleuve Weser, alors que nous sommes en finale pour la piste 27.

L'aéroport de Brême est vraiment situé au milieu de la ville c'est plutôt impressionnant, j'imagine que certains riverains doivent avoir les vitres qui tremblent quand les Belugas d'Airbus sont à l'approche.

Bremen by night

Le posé sera doux tout comme le freinage, toutefois compte tenu des vibrations dur de vous sortir de belles photos de nuit.

Je quitterais l'appareil par la porte escalier située à l'avant avec les salutations souriantes de notre équipage, pendant ce temps le personnel au sol est déjà à pied d'oeuvre pour décharger la petite soute de notre Dornier.

Bon il est temps pour moi de grimper dans le bus qui nous attends pour nous amener au terminal, un dernier regard sur Charlie Lima, il a quand même une bonne bouille ce petit jet!

Le trajet en bus ne durera que 2 minutes, mais impossible de le faire à pied sans traverser une zone de mouvement avion. L'architecture de l'aéroport de Brême ressemble à celle d'un ancien aéroport allemand en demi cercle, un peu comme à Berlin Tempelhof.

A peine une dizaine de mètres à faire pour traverser la zone de récupération bagage, où les quelques valises arrivent en même temps que nous, parfait pour la fluidité.

Même pas trente mètres à faire pour se retrouver ground-side, on trouve dans le hall d'arrivée cette maquette géante d'ISS.

Encore trente mètres et vous voilà sous l'abribus où passent les tramways pour le centre ville, à cette heure tardive compté un tram toutes les 20 minutes jusqu’à 1 heure du matin, pour les heures de pointes ce sera un tram toute les 6 minutes.
Le ticket est un ticket standard à 2,85€, très pratique et bien desservie ce petit aéroport.

C'est ici que ce termine ce centième opus, j'espère que ce report vous aura plus et je vous souhaite de très beaux vols et de nombreux reports !
Bon vols à tous, la suite du routing plus quelconque arrivera je l'espère très bientôt.