Avis du vol entre Paris et Los Angeles en classe Economique avec Norwegian

Après avoir passé un peu plus de 2 ans à vous lire, je passe le cap de la rédaction. Et ça sera donc un CDG-LAX avec la low-cost norvégienne. Après avoir passé une partie de l'été dernier en Californie, j'ai décidé d'y revenir pour une petite semaine, histoire de fuir l'hiver parisien et de tester (enfin) le 787 de Boeing. Donc l'occasion de joindre l'agréable à l'agréable.

Je book mes billets début janvier pour un séjour fin février. C'est une période relativement calme et les prix sont avantageux. Air France propose l'aller-retour à 440€, et Norwegian à 319€, ce qui est quasiment donné compte tenu de la vingtaine d'heures passée là-haut. Mon choix se portera donc vers Norwegian pour 3 raisons :

- C'est l'offre la moins chère.
- Le vol est effectué en 787-9, un avion que je n'ai pas encore testé.
- C'est une compagnie avec laquelle je garde un très bon souvenir. Je l'ai emprunté en MC lorsqu'elle effectuait encore des liaisons entre Fort-de-France et l'Amérique du Nord.

Après une toute petite nuit, je quitte mon appart à 10h30 pour un vol prévu à 14h30 et je me rends à Roissy à voiture. Après 50 minutes de trajet, j'arrive à l’hôtel Mercure où je laisserai ma voiture pendant la semaine. C'est un service proposé par One park, pour 66€, très pratique. Une fois parké à l’hôtel, une navette passe toutes les 20 minutes pour vous emmener au T2. Compter 10 minutes de trajet.

Une fois arrivé au T2, direction CDGVAL pour se rendre au T1, d'où part Norwegian.

Une hôtesse et un hôte sont présents pour aiguiller les passagers devant les bornes d'enregistrement. A noter que l'enregistrement en ligne n'était pas disponible. La réservation de siège étaient facturées 70€ ! pour des sièges cotés hublots et 35€ pour les autres. J'ai donc passé mon tour sur cette option, et c'est la machine qui choisira mon siège à ma place. Coup de chance, la machine est sympa. Ce sera le 23A, fenêtre avec vue sur mer (enfin presque…)

Si je n'ai réservé ni siège, ni repas (35€ pour quelques grains de riz et 3 cubes de "poulet", non merci) J'ai pris la peine d'ajouter un bagage soute à ma réservation pour 50€ par trajet, soit 100€ pour l'aller retour. Faisant grimper le prix du billet à 419€ au lieu de 319€, ce qui reste plus que correct. Je fais donc la queue pour déposer ma valise. Il faudra environ 30 minutes pour cette étape, l'occasion d'admirer le grand bal des masques, gants et autres tubes de gel hydro-alcoolique qui se joue dans le terminal. La tension est palpable à chaque nouvel éternuement.  Une fois ma valise déposé, direction les contrôles. Il est 12h30.

PARAFE est fonctionnel. 2 sas sur 3 sont disponibles et la formalité est bouclée en 3 minutes.

Ca mettra plus de temps au PIF, avec une nouvelle fois 2 lignes ouvertes sur 3. Ce n'est pas rapide mais c'est raisonnable. J'arrive coté airside à 13h. C'est une petite salle d'embarquement. Un relay, un duty free et une chaîne de boulangerie. N'ayant pas commandé de repas, je décide de m'acheter une formule.

Je mange tranquillement. Et il faut croire que je suis bien synchronisé, puisque l'embarquement débute dès que je termine de manger. "Passagers premium et groupe A" puis "passagers du groupe B" dont je fais partie.

Le dreamliner n’emmenant dans la cité des anges est en porte 12 et j'emprunte une passerelle opaque pour le rejoindre.

Accueil en porte très joviale. Après m'avoir salué et checké mon bording pass, on m'indique "23A, right here on your right sir".

Ce sera ici. Low cost oblige, il n'y aura rien sur le siège, si ce n'est la ceinture. Mais ce n'est pas bien grave, je suis venu équipé d'un plaid, d'un oreiller nomade et d'un casque à réduction de bruit. Je devrais être tranquille.

Coté pitch, j'ai connu mieux, mais j'ai connu pire. Mais nous ne serons que 2 sur cette rangée de 3 et je pourrais m'étaler sur le siège du milieu. Dans la pochette du siège, on retrouve le magazine de la compagnie, un sac en papier pour garder les croissants au chaud et la plaquette des instructions de sécurités relatives à l'appareil.

Alors être coté hublot c'est génial, mais positionné juste au dessus de l'aile, la visibilité n'est pas optimale. L'embarquement a débuté à 13h40 et à 14h15 "cabin crew, boarding is now complete". On repousse à 14h25. Les consignes de sécurités sont "artisanales" (moi j'aime bien). Pas de vidéo donc. Environ 10 minutes de roulage et on décollera juste après triple 7 canadien.

A 14h36 l'avion ne touche plus le sol et on est parti pour 11h de vol !

Ayant fait une petite nuit, je m'endors peu après le décollage (et quelques turbulences). Et ça sera une jolie sieste, puisque je me réveille 5h plus tard alors que nous sommes entre le Groenland et le Canada. C'est le moment que je choisis pour découvrir l'IFE et sa sélection de divertissement.

Il n'y a pas grand chose à mon gout. Je décide de sortir ma tablette et de poursuivre la saison 7 de Homeland que j'ai commencé plus tôt dans la semaine. L'avion est équipé du Wifi, l'offre gratuite est suffisante pour les applications de messagerie type Whatsapp ou Messenger mais ça se complique pour le stremaing. C'est à se moment qu'il faut sortir la carte bancaire. Je débourse donc 13€ pour 3h de wifi à haut-débit. Le tarif m'a semblé correct tout comme la qualité du service.

Et puisse que la carte bancaire est de sortie, autant continuer à l'utiliser. Cette fois-ci pour le snack-bar. Histoire d'avoir de quoi grignoter devant ma série.

Je choisis le paquet de chips, je "swipe" ma carte et 1 minute plus tard un steward vêtu d'un tablier et d'un sourire, me ramène le paquet de chips.

On ne peut pas faire plus efficace, je crois. Après cette petite pause détente, je décide d'aller aux toilettes et de me dégourdir les jambes. A ce moment du vol, elles ne sont plus très propres.

Je retourne à mon siège. Dans la cabine la teinte des hublots a été foncée pour pallier l'intensité du soleil qui brille fort dehors. Coté température, c'était très raisonnable puisque je n'ai même pas eu à sortir mon plaid. Une fois que mon pass wifi est arrivé à son terme, je range ma tablette et j'écoute de la musique. On est alors au dessus des états-unis, et je finis par me ré-endormir. Je me réveille au dessus de Las Vegas.

Notre descente commence peu après et on finit par se poser à 5h moins le quart, soit 15 minutes d'avance sur l'horaire théorique.

5 minutes après avoir touché le sol californien, on se parke a coté de cette grande dame britannique.

Une fois sorti de l'avion, direction l'immigration. Et ça sera étonnement rapide, puisqu'en 15 minutes j'aurais passé tous les contrôles et récupéré ma valise.