Avis du vol entre Madrid et Frankfurt en classe Affaires avec LATAM

Le billet aller-simple n'était pas cher du tout. Une aubaine! Et quelques jours plus tard, je recevais une offre de participation aux enchères pour une place en classe affaires. Pourquoi pas? 

45 Euros pour du jus de citron? C'est ainsi que j'avais intitulé ce vol que je n'avais surtout pas prévu de faire en classe Affaires. Ode au vol 5ème liberté le plus connu des avgeeks européens avec une compagnie que je ne connaissais que par l'expert local. Seule petite exclu de ce FR d'archives, une première place que personne ne semble avoir obtenu avant moi…. et n'obtiendra après moi!
Vidange de fond de tiroir en cette période de confinement. Vamos! 

Je vous avais laissés à l'arrivée de mon vol Air Europa en Airbus A330 depuis Milan Malpensa. 

Une trop courte nuit dans un hôtel fort confortable après, je n'ai plus qu'à profiter de la navette gratuite pour rejoindre le terminal 4.

Un coup de routing pour bien se réveiller.

T4

Dix minutes de navette gratuite et me voici déposé devant le terminal 4 à l'architecture remarquable.

Les vols du moment.

Je pars en quête des comptoirs d'enregistrement de Latam. La procédure ne prendra que quelques instants puisque déjà initiée en ligne la veille. Echanges très cordiaux avec l'employée. Je demande s'il est possible d'obtenir le premier rang mais celui-ci est bloqué pour raisons opérationnelles. Confirmation de ce que j'avais remarqué sur expert flyer. Pas grave, j'ai un siège hublot et mon double sésame en papier.

Direction le T4S par le cheminement souterrain que tout le monde connait.

En évitant soigneusement tentations de la chair et autres plaisirs buccaux…

La descente continue!

Pour débarquer dans une salle d'attente du train automatique joliment décorée.

En détail, ces peintures qui réchauffent le bétonnage excessif de l'endroit.

La navette arrive et repart dans la foulée.

Pour débarquer quelques instants plus tard dans une salle de contrôle des passeports. Pure formalité passée en un rien de temps.

La note de propreté de l'aéroport est plus que justifiée!

Au menu du jour, une belle brochette de destinations dont la mienne mais avant d'embarquer, un tour au salon local s'impose puisque le tarif acquitté m'y donne accès.

LE LOUNGE VELASQUEZ

Après vérification de la carte d'embarquement, je suis autorisé à m'installer. J'en profite pour faire une visite de ce salon fort lumineux

Hola!

Instant Playstation avant l'heure.

Casa, dolce casa!

Sympathique bar à vin…

Il serait quand même de bon ton de se chercher une place assise. À gauche?

Ou à droite?

Dans tous les cas, une vue sommaire mais fort plaisante est permise. Ce sera à gauche pour moi.

Mon chariot du jour est déjà arrivé!

Un passage au buffet me permet un premier choix de liquides et solides.

Et hop, à la bonne votre!

Un apéro avec vue. On s'connait?

Désolé…

Là, c'est mieux.

Refuel. Notez les baguettes, elles me serviront… pour m'alimenter avec autre chose que des salades.

Comme ces sushis… même si j'ai une autre idée en tête.

Pour ceux que ça intéresse, une offre chaude arrive mais un peu trop tard pour en profiter. L'heure de l'embarquement a sonné.

#jefaismescoursesausalon

Et je vérifie la théorie des vases communicants.

Dernier coup d’œil sur la belle déco de ce salon a adios!

L'ENVOL

Direction la porte.

Il y a déjà pas mal de monde mais une file prioritaire est quand même matérialisée pour les passagers éligibles.

C'est bête, j'en avais presque oublié ma requête de changement de siège. L'agente au comptoir d'enregistrement, quant à elle n'avait rien oublié du tout et c'est avec surprise que ma carte d'embarquement bipe lors du contrôle. Serais-je déclassé?

Eh bien non! Je demanderai au monsieur qui s'occupe de mon cas de remercier sa collègue à l'occasion et c'est plus que satisfait que je m'engouffre dans la passerelle muni de mon nouveau sésame.

Instant nez.

Quelque chose me dit que ce voyage va être très bon!

Entre deux passerelles…

Et les essentiels instants : Playstation et puerta

Bienvenido! L'accueil est d'emblée souriant. Je montre ma carte d'embarquement et suis invité à tourner dans la bonne direction.

Une fois n'est pas coutume, donc, à gauche toute!

Rencontre avec un équipage extrêmement cordial et prise de possession de mon siège. Mes jambes courtes n'arrivent même pas à l'ottoman!

Dans la foulée, on m'apporte à boire. J'ai spécifié au steward que je suis à bord pour tester le Pisco Sour :-)

Je m'la pète à la Mogoy :-)))

IFE actif.

mais les films en noir et blanc, c'est pas trop mon truc.

Je préfère la géovision!

La cabine J restera plutôt clairsemée.

Moodlighting enclenché, embarquement terminé. Les PNC passent distribuer une offre presse. Ce n'est pas du vol.

C'est parti pour deux heures tranquille.

Démonstrations de sécurité en mode vacances.

Et le repoussage commence avec un voisin qui se prend pour un okapi… Faussaire, va!

Direction la piste pour un envol dans les temps.

Point d'attente.

La concurrence nous laisse la priorité.

Moteurs rugissants, la magie du vol se met en place.

Adios!

Mon voisin est un marmotteur aguerri! Il arrivait de Santiago et poursuivait vers Tokyo. Quel courage, dormir autant…

Et il a un peu raison, cette cabine est franchement confortable.

Rapidement, les rideaux sont tirés et nous sommes autorisés à quitter nos sièges.

Moodlighting de nouveau présent.

Instant F-OITN

Une courte ballade s'impose avant le début du service.

Cabine en mode relax et retour rapide à mon siège avant de gêner l'équipage dans ses passages.

Cuacuacocomekiki?

Le chariot magique fait son apparition. 

Le service très attentionné commence par la mise en place d'une nappe.

Ainsi que la distribution de pain et de vin. Un rouge sud-américain fort honorable pour moi. Sans oublier le Pisco Sour dont je suis tombé amoureux. Je sais, je suis un être faible et ce gentil équipage l'a bien compris.

Et le plateau, tel que déposé.

Les couverts, en métal siglé et joliment présentés.

Santé aux amateurs de raisin…

et de citron aussi! Moritz?

Un certain lecteur de l'océan Indien appréciera que j'ai suivi ses recommendations à la lettre. Exit le plateau, place à la fraîcheur.

Tout en virant le superflu dessert sur la desserte inutilisée à ma gauche, avec la complicité de la PNC.

Le dessert, bien que ne sachant pas exactement de quoi il s'agisse était plutôt léger. Une sorte de meringue sur une pâte sablée avec un fond de crème anglaise. Pas trop sucré, bon point de conclusion de ce repas.

Mon rangement des couverts signifie la fin des agapes.

Un café pour digérer tout cela et le vol touche à sa fin.

Mais j'ai encore une envie de pleinement satisfaire ma curiosité. Rien que pour vos yeux, Mesdames, Messieurs et les autres…
J'ai payé pour du jus de citron et je demande à voir la bouteille. La PNC se prête au jeu bien volontiers en se demandant probablement quel énergumène n'a jamais vu de près une bouteille de Pisco. Je lui aurais bien fait voir quelques bouteilles de Grappa de ma collection privée mais bon… je n'ai pas de collection privée, ça va de soi.

Relax

Je retourne à mon siège après être aller taper la conversation avec des PNC dont je garde encore à ce jour un excellent souvenir. De la bonne humeur malgré les longues heures de travail et qui ont montré un vrai sens du service. Leur note est plus que méritée.

D'ailleurs, l'un d'entre eux me rapporte mon blouson dès le début de descente annoncé.

Contraste saisissant entre les parages de Madrid et de Frankfurt. Les paysages sont franchement moins engageants dans le coin.

Atterrissage imminent.

Posé en mode kiss-landing.

Cargo? Une des spécialités de l'aéroport de Frankfurt, sans aucun doute.

L'autre spécialité locale, les paxbus. J'espère surtout ne pas devoir y goûter ce soir. 

Heureusement pour moi, le bon sens prime. Nous avons droit à une porte ce qui enchantera mon japonais de voisin.

La sortie ne se fera pas par l'avant mais par la porte L2. Cela ne saurait m'empêcher d'aller saluer l'excellent équipage auquel j'ai eu affaire sur ce vol et bien m'en a pris.

Mon PNC préféré avait une surprise pour moi. Il a parlé avec les PNT de ma présence à bord et de cette passion qui va bien au-delà de celle pour l'acide citrique. C'est une commandant de bord qui me reçoit dans le si convoité poste de pilotage. Nous discuterons pendant quelques minutes de cette passion collective. Elle officiait précédemment sur A340. Verdict de sa conversion au Dreamliner? Un peu comme passer à la conduite d'une Ferrari après une Fiat Panda. J'ai eu une Fiat Panda dans ma jeunesse et j'ai pu tester une Ferrari moi aussi, Italie oblige. Verdict donc sans appel.
Merci pour cette touche finale. 

Presque plus rien à dire sur ce vol.

Je quitte l'avion en bon dernier.

Avec l'unique regret de ne pas avoir pu tester la classe éco.

Adios amigos!

La suite? Un étage plus haut.

Ma che bella macchina…

Je n'ai pas beaucoup de temps en transit avant mon prochain vol pour Amsterdam avec KLM et il n'y a pas que les couloirs qui m'attendent.

Zé grand gomment un okapi? 

Heureusement, j'ai tourné à gauche et les contrôles en tous genres ont été passés sans encombres. Je n'ai plus qu'à filer en train vers ma prochaine escale.

C'est ici que le quota de 150 photos s'achève. Y'a plus qu'à passer au salon faire quelques courses pour la nuit qui s'annonce longue et peu chômée. Mais ça, c'est une autre histoire.

en mode sylvestre

La route du jour selon Flightradar24

Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈