Avis du vol entre Toulouse et Fes en classe Economique avec Ryanair

Bonjour à tous et bienvenue à bord de ce premier report cru 2020! Cette fois ci direction le Maroc afin de faire le plein de vitamines D!

introduction

Nous sommes dans les premiers jours de 2020 quand je prends conscience qu'il me reste 2 jours de récupérations à prendre avant le 31 janvier. Le compte épargne retraite étant un investissement aléatoire ses derniers mois je préfère profiter pour me faire un petit week-end prolongé…

Les tarifs en ce début d'année sont très bas sur les lignes low-cost en cette période creuse toutefois j’élimine d'office les destinations Nordiques (Allemagne, Angleterre ou autre), les jours y sont trop court et la météo peu engageante.

L'arrivée de la base Ryanair en début de saison hiver 2019 à permis l'ouverture de 2 nouvelles destinations au Maroc (Tanger et Oujda) avec une amélioration des horaires pour Fès.
Il faut dire que les liaisons avec le Maroc se sont densifiés depuis TLS avec la pérennisation de Marrakech et l'ouverture d'Agadir avec Easy. CMN et FEZ étant aussi desservie par Air Arabia Maroc quelques fois par semaine et TUI opère aussi une triangulaire AGA-BOD-TLS.
Autre liaison, Casablanca avec la RAM en quasi quotidien.
Bref ce n'est pas les vols marocains qui manquent et pour le coup les tarifs sont intéressants après quelques recherches je trouve un tarif sympa avec l'aller le jeudi matin sur FEZ avec Ryanair et le retour le dimanche depuis RAK avec Easyjet. Ne reste plus que ces 2 villes à relier, ce sera avec un petit vol intérieur proposé par Air Arabia Maroc pour 33€ le samedi soir…

Ce qui nous donne le routing suivant : 

Cette ligne ouverte depuis l'arrivée de Ryanair à TLS en fin 2016 est assez bien documenté par Guilem qui semble être un habitué des lieux. Seul nouveauté elle est opérée par Malta Air filiale Maltaise de Ryanair… bon je préviens de suite ça ne change rien du tout au produit.

départ dans l'aube toulousaine

Rendez vous est donc pris ce jeudi matin à une heure suffisamment matinale pour être qualifié de Mogoyesque j'arrive juste dans les temps à l'aéroport aux alentours des 6h, la fourmilière s'active gentiment.

Montée au niveau des départs.

Passage devant le grand FIDS, notre vol est prévu à l'heure, un petit soulagement car depuis décembre le contrôle aérien est perturbé par les grèves qui ont déjà annulés plusieurs centaines de vols depuis décembre à l'aéroport de Blagnac.

Et sans attendre direction la sécurité qui sera passé en l'espace de moins de 10 minutes avec des agents sympathiques et souriants.

Je donnerais un euro à la machine pour une bouteille d'eau, un service plutôt pratique quand on voit le prix de la vittel un peu plus loin dans l'aéroport.

Traversé de l'habituel dutyfree…comme d'habitude sans achat pour moi.

Puis la petite galerie marchande pas encore totalement ouverte à cette heure matinale.

Avant de tourner à droite en direction du hall D, zone internationale de l'aéroport Toulousain. Le passage au poste de PIF sera long car il y avait un groupe scolaire en partance pour le Royaume-Uni, et seulement 2 postes de PAF ouvert. Après un bon quart d'heure d'attente je passe enfin alors que deux autres postes s'ouvrent.

En chemin je croise quelques occupants de la plateformes, avec Malta Air pour Ryanair au premier plan et Volotea en A319 en embuscade.

Passage au milieu du hall D pour rejoindre la porte 55. Trois vols embarquent dans la zone ce matin, un Easyjet pour Londres, le vol Easyjet pour Agadir ainsi que notre appareil.

Le boarding est déjà en cours et il reste beaucoup de monde à passer ayant pris l'option priority + 2 bagages cabines je prends la file de gauche étonnamment vide je demande à l'agent en charge de l'embarquement si c'est à file pour les prioritaires il me réponds qu'il embarque tout le monde dans l'autre je fais donc la queue… au finale sa collègue arrive et fait embarquer sur 2 files sans respect des priorités … super service le prestataire Ryanair! 

Bon je n’attendrais pas 3 heures non plus mais vous allez voir que ne pas être dans le premiers à embarquer peut causer soucis… le BP que voici.

 Bien évidemment pas de passerelle pour nous, un bon vieil escalier en béton et une petite marche à la fraîche sur le tarmac Toulousain. 

A bord du 737 de Malta Air (ryanair)

Notre appareil est bien là, il s'agit d'un Boeing 737-800 agé de pratiquement 4 ans, il est entré en service chez Ryanair avant d'être transféré il y a quelques mois dans la filiale Maltaise (Malta Air) de cette même compagnie…

La montée par l'escalier avant qui est déployé depuis l'appareil. Il est plutôt étroit et pentu une épreuve pour les nombreuses personnes âgées présentes sur le vol, l'embarquement prends donc du temps… On notera au passage le sticker operated by Malta Air.

Et c'est à mon tour de grimper à bord, l'accueil est réalisé par 2 hôtesses, une italienne CC et une autre plus jeune originaire des pays de l'est qui sera très amicale avec les enfants durant l'embarquement. La chef de cabine me demandera mon BP il faut dire que certains passagers ont du mal à s'orienter à bord. Voici la vue depuis mon siège.
L'embarquement est assez chaotique malgré la bonne volonté de l'équipage, de nombreuses valises trop grandes ont été acceptés à bord (Autre preuve de l'incompétence des agents d'embarquement). Heureusement pour moi le compartiment à bagage au dessus de mon siège avait été conservé fermé par l'équipage. en effet les paxs au rang 1 ne peuvent mettre les bagages sous le siège de devant. Durant ce long moment la porte reste ouverte et il fait froid. 

L'embarquement touche à sa fin et un passager n'a pas de siège après inspection de son BP il en a bien un rang 18. Ce qui me permet de vous présenter le siège et mes copax, Mr et Mrs nobody.
Je ferais rire la CC en lui disant que je suis en first ce matin. 

L'équipage est plutôt sympathique et je discuterais quelques instants avec un PNC, ils sont nombreux sur ce vol 6! Je pense qu'il y avait des PNC en training.
Je profiterai de leur absence pour vous faire une photo du galley qui fera office d'instant porte ( j'aime mon nouveau objectif 10/18 pour les photos de cabines c'est une merveille) 

Pas de photos du repoussage et roulage mon hublot était couvert d'eau et de résidus de produit dégivrant. Nous décollons avec 20 minutes de retard plutôt correct car notre pilote (français) avait annoncé une heure de créneau atc.
Le décollage s'effectuera en piste 14L avec une belle vue sur Toulouse et ses routes bien bouchés en ce matin de semaine.

Pour revenir sur l'environnement qui m'entoure, ce siège 1A n'est pas super, vous avez les pieds dans la porte et il y fait un froid de canard.

Le siège est aussi un poil plus étroit car les tablettes sont intégrés dans les accoudoirs.

Le plafonnier génération sky-interior.

Étant du côté gauche de la cabine j'aurais le droit au levé de soleil avec de belles couleurs mais un beau contre jour pour les photos.

Quelques photos alors que le jour se lève progressivement.

Nous passons une bonne partie de la croisière à longer les côtes Espagnoles.

Ici on devine Valencia.

En cabine de nombreux passagers ont sombré dans les bras de Morphée et les passages répétés pour le bob, la vente à bord ainsi que la loterie ne semble réveiller les plus gros dormeurs.

Pour avoir une idée de la route suivie merci FR24. 

Seul lecture disponible la safety card "Malta Air" l'arrière du carton décriera les consignes pour la porte en français et arabe.

Les couleurs sont sensationnels !

Puis nous arrivons au niveau de Carthagène le dernier rivage Espagnole que je verrais lors de ce vol.

Puis après 20 minutes de vol à ne voir que de l'eau ce sont les côtes vallonnés du Maroc qui apparaissent à l'horizon avec la Mar Chica et les rives de Nador. La première fois pour moi que je vois le continent Africain !

Notre winglet logoté dans la brume matinale.

Malheureusement je suis en plein contre jour c'est dommage car ça à l'air très beau en bas. La descente est annoncé est entamé peu après l'arrivée dans l'espace aérien marocain. 

Nous passons à la verticale du barrage Idriss 1er.

Alors que la descente est déjà bien entamée nous tournons sur la droite afin d'intercepter l'axe d'approche de la piste 23. Ce qui me permet de vous faire quelques vues des collines verdoyantes qui entoure la ville de Fès.

Au loin la ville de Seffrou.

En finale les champs plantés d'oliviers ou d'amandiers se rapproche inexorablement.

Arrivée au soleil de fès

Posé un peu lourd sur le tarmac de Saïss mais freinage assez doux

Nous quittons la piste sans plus attendre avec les applaudissements de nombreux passagers en toile de fond.

Le roulage pour rejoindre le terminal d'architecture très moderne ne dure que quelques secondes. 

On peut y voir cet A320 d'Air Arabia Maroc à la gate qui partiera vers Londres Gatwick en milieu de matinée.

Un peu plus loin est parqué un Boeing 737-800 de Ryanair qui commencera lui sa journée avec un vol vers Barcelone.

Nous nous parquons finalement entre ses deux appareils. Sans plus attendre la CC s'occupe de déployer l'escalier contenu dans le fuselage de notre Boeing. Les PNC auront même du mal à contenir le couple de petits vieux Marocains qui poussera tout le monde PNC compris pour sortir les premiers en descendant les marches à 2 l'heure… Du coup j'ai le temps de prendre des photos, notre appareil.

Et notre voisin sorte de teaser pour la suite du routing. Au passage tous les points de stationnements sont en faux contact à Fès.

J'essaye de tirer une dernière fois le portrait à notre oiseau du jour mais une nouvelle fois le contre jour aura raison d'une photo correct…

Dès l'arrivée passage à la PAF qui fait aussi visite d'immigration. Il y a plusieurs guichets d'ouverts, je suis dans les premiers, l'agent est souriant et sympathique me parlera en français. Il y avait aussi des gros pictogrammes "no photo" je ne tenterais pas le diable, voici donc la zone de récupération des bagages, sans intérêt pour moi.

L'architecture de cet aéroport est une vraie réussite dans un style islamique moderne et très lumineux. Après un scan des bagages je suis autorisé à passer groundside.

Groundside les 2 distributeurs de billets ne fonctionnent pas/plus je me ferais donc racketter dans les règles par l'unique bureau de change ouvert… il faut dire que ça ne bouillonne pas d'activité à cet heure de la journée.

Je quitte donc l'aéroport sans attendre, j'aime bien ce style c'est réussi, à Fès on a du voir grand le terminal est immense par rapport au trafic.

Je serais d'humeur aventurière en choisissant de prendre le bus 16 qui relie l'aéroport à la gare, j'avoue avoir un peu fait l'américain en voulant payer avec un billet à 100 dirham un ticket à 4 MAD.
Heureusement une très gentille passagère présente sur mon vol viendra à la rescousse en me payant un ticket. Je finirais le chemin de la gare à mon riad à pied.

C'est parti pour 3 jours sous le soleil de Fès pour découvrir cet ville exceptionnel.