Avis du vol entre Ljubljana et Paris en classe Economique avec Air France Hop

Bonjour à tous,

Je continue ma bonne résolution de 2020 qui consiste à rattraper comme je le peux le retard de rédaction sur quelques FR… ;o)

Cette fois-ci, ce sera le vol retour d'un A/R sur un week-end dans la capitale slovène, Ljubljana. Les choix de destination tiennent parfois à peu de choses, et je dois dire que cette ville figurait depuis longtemps dans ma liste "à voir" juste du fait de son nom… particulier ! Elle s'est finalement révélée être une bonne destination week-end, avec une ambiance à mi-chemin entre l'Italie et l'Europe de l'Est tout à fait singulière, et un cadre de vie agréable au pied des Alpes (même si la ville en elle-même est assez petite).

Pour le routing, week-end oblige, j'irai au plus simple avec un A/R direct sur Air France. Il faut dire qu'il n'y a pas beaucoup d'autres choix, la compagnie nationale Adria Airways ayant fait faillite moins de deux semaines avant mon voyage.

L'aller et le retour étant a priori tout à fait similaires, je me concentrerai sur le vol retour qui vous fera découvrir l'aéroport de Ljubljana et non le terminal 2G que vous connaissez bien (les vols Air France étant opérés par Hop!). Croyez-le ou non, il s'agira en plus d'une exclusivité sur FR, la route LJU-CDG n'ayant été reportée qu'une seule fois et sur la défunte Adria.

Arrivée à l'aéroport de Ljubljana

Comme à l'aller, je rejoindrai l'aéroport en bus/car pour 4,10€.

Déjà qu'en semaine, il n'y a qu'un bus par heure, mais le week-end le régime passe à moins d'un bus toutes les deux heures sur la journée ! A la décharge de la société organisatrice du service, il est vrai que depuis la faillite d'Adria, il n'y a plus beaucoup de vol (environ une quinzaine de vols quotidiens).

Le bus part de la gare ferroviaire et routière située à proximité du centre-ville (une dizaine de minutes à pied), et la signalétique est assez mauvaise si bien qu'il n'est pas si facile que ça de repérer le bon bus.

Le bus fait des détours dans la campagne slovène pour rejoindre l'aéroport. Compter entre 45 minutes et 1 heure pour rejoindre l'aéroport dans ces conditions. Mais le trajet vaut le détour : c'est très vert, les villages slovènes valent le coup d’œil (avec beaucoup de maisons au style "chalet"), et le tout toujours avec les Alpes en toile de fond. Cela donne envie de revenir pour explorer les environs.

Le bus nous dépose juste devant l'unique aérogare de l'aéroport de Ljubljana. Il n'y a pas foule.

Mais avant d'y rentrer, petit détour à pied juste à côté pour voir de plus près un spécimen volant aperçu depuis le bus en arrivant… ;o)

Il s'agit d'un DC-6 vintage aux couleurs d'Adria Airways, qui malgré son âge et son exposition en extérieur et sans aucune protection, semble plutôt bien conservé ! Même si j'espère avoir un avion un peu plus récent pour me ramener à Paris !…

Cette vue plus éloignée vous permet de juger de son intégration dans le paysage local.

Au sein de l'Aérogare

Entrée dans l'aérogare, avec l'affichage des 10 vols qui restent encore à partir aujourd'hui… dont le mien.

Je n'ai pas à passer aux comptoirs d'enregistrement, ayant déjà ma carte d'embarquement sur mon téléphone et voyageant uniquement avec un bagage de cabine pour ce court week-end. Direction donc directement le PIF où il y a plus d'agent que de passagers.

La décoration de l'aérogare rend hommage aux pionniers de l'aviation.

Directement après le passage du PIF, le flux de voyageurs se sépare en deux en fonction de sa porte d'embarquement : soit à l'étage en prenant un escalator, soit au même niveau. Un magasin duty free se situe immédiatement à gauche en sortant du PIF.

Le duty free est correctement achalandé, et aujourd'hui décoré aux couleurs de l'automne.

Mais derrière le duty free, il y a plus intéressant avec l'unique salon de l'aéroport, qui était jusqu'à récemment un "Adria Airways lounge" mais qui a depuis été pudiquement renommé en "Business lounge". De par son caractère unique, il accueille évidemment les passagers de toutes les compagnies desservant l'aéroport, dont notamment Air France.

Salon Business Lounge

L'accueil est passable, consistant uniquement à vérifier votre carte d'embarquement. Il n'y a quasiment personne à l'intérieur et je prends place tout au fond du (petit) salon, qui ressemble de là plutôt à une cafétéria d'autoroute.

Une machine est disponible pour les boissons chaudes, avec deux frigos contenant quelques produits laitiers. En "plat chaud", seul un bol de soupe est présent, à côté de l'issue de secours.

Des softs sont disponibles au réfrigérateur, ainsi que quelques alcools en libre-service.

Et pour finir avec l'offre solide, deux bols de chips, un bol de cookie sous cloche et deux plateaux avec des viennoiseries et des petits gâteaux secs. Ce n'est pas ici que je vais prendre des kilos !!

Pour ne rien arranger, le salon ne dispose d'aucune vue extérieure et donc de lumière naturelle, et il y a un gros bourdonnement de ventilation qui rend l'atmosphère particulièrement désagréable (on se croirait sur une aire d'autoroute laissée à l'abandon).

Heureusement, un espace "repos" est situé à côté, avec des fauteuils un peu plus confortables. Néanmoins, cet espace est sur le chemin de l'entrée/sortie du salon, donc pas l'idéal pour se reposer ou même se trouver un coin plus au calme (même si, il est vrai, on n'est pas trop gêné par le passage vu qu'il n'y a quasiment personne !).

Sur la droite, vous noterez "l'espace Business" de ce salon, consistant essentiellement en la présence d'un ordinateur.

L'offre de presse se résume à deux magasines publicitaires, dont ce qui semble être un rapport d'activités 2017 (nous sommes à l'heure de ce FR fin 2019), et qui nous apprend que cet aéroport semble exploité par l'allemand Fraport.

Embarquement

Bref, c'est non sans regret que l'heure de quitter ce lieu d'orgies sonne, direction l'embarquement ! Il faut remonter à l'étage supérieur pour découvrir ce terminal tout en longueur. Les places assises ne manquent pas vu le nombre de passagers ce jour-là.

L'embarquement s'effectue de façon assez désagréable. Si les priorités sont bien respectées, l'embarquement est lancé alors que l'avion n'est pas encore prêt (en fait, les passagers du vol précédent ont à peine fini de débarquer).

Autrement dit, plutôt que de vous laisser tranquillement assis dans le terminal, on vous "pré-embarque" par un contrôle de votre billet pour vous faire attendre debout dans le couloir vitré qui mène jusqu'à la passerelle… puis une fois les passagers du vol précédent tous bien débarqués, on vous fait avancer dans la passerelle (mais pas trop, puisque l'avion n'est pas encore prêt)… avant de finalement vous laisser pénétrer à bord !

Finalement, l'étiquette Skypriority vous offre seulement le luxe de patienter une vingtaine de minutes debout au lieu de "seulement" une bonne dizaine de minutes… dans la passerelle, ça finit par s'impatienter !

Nous finissons heureusement par être relâchés !

Aujourd'hui, c'est F-HBLL qui effectuera notre vol, un E190 livré en mai dernier à la compagnie et premier avion de Hop! portant les couleurs d'Air France.

Je prends ma place au 3A (comme à l'aller). Nous sommes garés à côté d'un confrère de Montenegro Airlines.

En vol

La prestation sur ce vol de presque 2h en plein milieu de l'après-midi consiste en ce trio de madeleines, que j'accompagnerai d'un verre d'eau pétillante (encore en plastique à cette époque, ah !) et d'une bonne lecture.

On pourrait toujours avoir plus, certes, mais au moins la prestation a le mérite d'être plutôt qualitative, et l'horaire ne se prête pas à un sandwich ou autre choix salé du genre.

Le vol se passe sans histoire, avec un long survol des Alpes…

Arrivée à CDG

Nous arrivons à CDG pile à l'heure prévue (17h10), en même temps que cette tondeuse Luxair à propos de laquelle vous avez peut-être pu lire quelque récent FR de ma part (pub !). Bon, et ici, il fait franchement moins beau…

Le débarquement s'effectue par passerelle, rapidement installée.

Moins de cinq minutes après notre arrivée au point de stationnement, je sors déjà du terminal et suis en position pour prendre la navette qui me ramènera au 2F.

Et un quart d'heure plus tard, le voyage continue dans le grand confort de ces magnifiques rames du RER B !… ;-(