Je vous retrouve pour un week-end à Venise. Deux jours, c'est bien trop court pour profiter pleinement de la belle Italienne, me direz-vous (avec raison), mais en cette fin d'année le temps manque cruellement. Nous profitons surtout d'une belle promotion que propose AF à la fin de l'été, avec des A/R en Europe à moins de 100 € (nous en avions profité l'an dernier pour découvrir Vienne), et voici que VCE est proposé à 90 € A/R. Bingo !
Lors de l'OLCI (à l'aller comme au retour), nous prendrons l'upgrade en J à 69 €. Ce qui donne donc le routing suivant :
Enchainement de vols
- 1AF1326 - Business - Paris CDG > Venise - A318
- 2AF1227 - Business - Venise > Paris CDG - A318
L'arrivée à CDG (ou la galère des transports en période de grève…)
Le bus arrive à 16h. Un attroupement se forme devant la porte, mais le chauffeur, après avoir fait monter une de ses amies (que je n'ai pas vue valider son ticket d'ailleurs…), annonce qu'il ne prendra que 25 personnes et demande aux bagagistes de faire le tri. Autant vous dire que les pauvres bougres n'ont ni l'autorité ni l'envie de s'atteler à cette ingrate besogne. Nulle prise en compte de l'ordre d'arrivée, ça pousse sévère pour monter, sous l'oeil impavide du chauffeur.
Nous avons eu la chance de pouvoir prendre ce bus (il faut dire que nous attendions déjà depuis plus d'une demi-heure). Il nous faudra ensuite une heure pour arriver à la gare de Lyon, pour embarquer les 25 derniers passagers. Puis encore 1h pour arriver à Roissy, que nous aurons donc mis 2 heures à rejoindre (3 heures en comptant le pré-acheminement à Montparnasse et le temps d'attente).
Sympa, quoi…
L'arrivée à CDG (la vraie)
Ceci étant dit, passons au FR. Nous nous présentons au comptoir SkyPriority du 2F. Comme toujours, je privilégie les comptoirs avec un agent pour éditer nos BP. Voyageant en J, nous disposons d'une file dédiée.

Mais tous les comptoirs sont pris avec des pax ayant de nombreux bagages à enregistrer.

Nous décidons donc de laisser tomber et, n'ayant nous-mêmes pas de bagages à enregistrer, nous nous rendons à une borne libre-service. Une agente AF se propose de nous aider.

Le retrait des BP sera rapide et nous prenons la direction du PIF, situé à proximité. Celui-ci est désert et le passage sera très rapide.

Nous arrivons donc airside, et vérifions notre porte de départ, F23.

Le 2F est bien connu sur ce site. La verrière fait toujours son petit effet, de jour comme du nuit.

Le business corner est bien rempli, mais au vu des écrans ce n'était pas très studieux…

Nous descendons à l'étage inférieur pour rejoindre le salon.


Le salon aF du 2F
L'accueil est souriant. Une cerbérine valide notre éligibilité et Madame demande si une douche est disponible. L'agente répond par l'affirmative et nous remet une clé.

Une offre de presse importante est disponible à l'entrée du salon.


La fréquentation est importante ce soir, comme à notre habitude nous descendons au sous-sol en espérant trouver un endroit au calme, mais ce sera aussi très chargé. Dans un premier temps, nous ne trouvons de la place que dans l'espace restauration au fond à droite.

L'avantage est de disposer d'une vue sur les pistes, même si l'activité est limitée à des Airbus AF (certains encore aux couleurs de JN).

L'offre de restauration est basique et ne m'enthousiasmera guère. Je dirais même que tout ceci est un peu famélique, mais sans doute suis-je tombé juste avant un réapprovisionnement.


Madame, qui n'a pas eu le temps de déjeuner, se compose un petit plateau qui sera à son goût (bon OK, le flan était pour moi ^^).

L'offre liquide est quant à elle classique. Pas de champagne en libre-service, ni de passage à 19h avec proposition de champagne au verre. 4 choix de rouge, mais un seul blanc, avec cet Hospitalet coutumier des lieux.



Tiens, une nouveauté ?

Nous profitons que deux fauteuils se libèrent pour nous y installer.

Le salon est vraiment bien plein, les nouveaux arrivants peinent à trouver de la place pour s'asseoir.

L'espace formant la "pointe" du salon était jusqu'ici réservé aux pax Ultimate, avec un délicat cordon chargé d'en garder vigoureusement l'accès et de repousser par son seul prestige ceux qui auraient eu l'outrecuidance de vouloir pénétrer ce lieu sacré. Sauf qu'il aura suffi la témérité (ou l'ignorance) d'un couple de manants pour faire une brèche - et dès lors l'enclos à Ultimate s'est retrouvé envahi en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

L'embarquement
Vers 20h30, nous décidons de rejoindre tranquillement notre porte d'embarquement.

Tiens, celle-ci est sur le côté et il faut descendre - ça pue le paxbus.

Nous arrivons dans cette salle au niveau des pistes.

Effectivement, ce sera par bus. Une première au départ du 2F en ce qui me concerne.

5 minutes plus tard, l'embarquement est lancé. Les passagers SkyPriority sont appelés, mais les files sont, comme très souvent à CDG, bien mal organisées et il faut jouer un peu des coudes pour passer.

La porte du bus est logotée SkyPriority, mais n'allons pas jusqu'à croire qu'un bus soit dédié aux seuls passagers J ou à statut. De fait tout le monde devra s'y tasser gentiment ^^

L'embarquement par bus est toujours sympa pour voir au plus près les aéronefs sur la piste, mais la notion d'embarquement prioritaire y perd quand même de son intérêt.
Le spotting ne sera guère original, avec beaucoup d'AF et d'U2. Je vous montre tout de même cet Air Serbia.

Voici notre appareil du soir, F-GUGJ, un A318 de 14 ans.

Pas de chance, pour une fois le débarquement se fait par l'arrière du bus.

Non mais c'est qu'ils vont me gâcher l'instant porte !

Voilà qui est mieux :-)

Etant le dernier du premier bus à embarquer, je prends tout mon temps pour ce fuselage shot sans avoir à sentir dans mon dos le souffle rauque des pax qui attendent que je prenne ma photo…

De toute façon ça bouchonne en porte…

Le flight report
L'accueil est sympathique et souriant par la chef de cabine. Nous prenons de suite à droite pour occuper les sièges 2A et 2C, qui, sur A318, sont en fait les premiers côté gauche.

Des coussins sont déjà disposés sur les sièges.

J'apprécie d'être au bulkhead, car le pas est correct. Il est je trouve beaucoup trop juste derrière un autre siège.

L'avitaillement est en cours.

En attendant le second bus, je feuillète le magazine de la compagnie. Teasing !

La littérature de bord.

Madame vous présente les consignes de sécurité.


Je passe faire un tour aux toilettes et en profite pour prendre le poste de pilotage.

Puis distribution d'une bouteille d'eau et d'un oshibori.

Nous repoussons à 21h15 pétantes. Les photos ne sont pas faciles avec ces hublots mouillés…

Le roulage sera assez long, avec de l'attente avant de décoller. Ce n'est qu'à 20h35 que nous nous élançons. Nous aurons de belles vues sur Paris.


Puis les rideaux sont tirés. Par contre ceux qui nous séparent de la Y sont un peu courts. Ceux-ci ne descendent pas assez bas et du coup ils ne séparent pas vraiment la J.

La chef de cabine vient faire le tour des passagers pour nous demander ce que nous souhaitons boire. Elle reviendra avec deux verres de champagne.


Nous trinquons à ce beau week-end qui nous attend.

Je n'oublie pas tous les FRistes !

Sur ce vol court, le service ne traîne pas et la CC enchaîne avec la distribution des plateaux.

Dans la foulée, du pain chaud est proposé et servi à la panière.

Le vin proposé étant celui des mignonettes en plastique, je préfère rester au champagne.

Les couverts sont en métal et siglés.

Voici donc le "plat" principal, avec saumon et pois gourmands. En l'absence de menu je ne saurais vous dire exactement que c'était, mais nous avons trouvé cela plutôt bon.

Le dessert était très bon.

Aïe ! la bouteille de champagne n'est pas au frais !

Il faut se dépêcher avant qu'il ne soit trop chaud :-) Madame terminera ce repas avec un thé.

Nous passons les Alpes et arrivons au-dessus de l'Italie.

C'est alors que l'avion commence à bouger. Le CdB fait une annonce rapide et lapidaire : "Turbulences, PNC assis et attachés !". Ce message est généralement signe de turbulences importantes. Eh bien cela faisait bien longtemps que je n'avais pas été secoué de la sorte dans un avion. Les turbulences ont été si soudaines que tout a valdingué sur les tablettes (je vous rassure le verre de champagne est sauf).

Cela aura bien duré 5 minutes, c'est court mais ça nous a paru long !

Nous ne sommes hélas pas du bon côté pour admirer l'arrivée sur Venise. Nous verrons donc l'atterrissage "côté terre".

Voici VCE !

En approchant du terminal, j'aperçois ce russe.

Nous semblons nous éloigner de l'aérogare. Aurions-nous encore droit à du paxbus ?

Crainte de courte durée, nous serons bien au contact.

Instant Danette et nous récupérons notre bagage. Nos sièges.

En attendant, l'ouverture de la porte, je note ce dossier sur la desserte, avec l'ancien logo AF.

C'est alors que le CdB sort du cockpit. Nous discutons un peu avec lui et il nous explique la cause des turbulences. C'était intéressant mais je ne voudrais pas raconter de bêtises en essayant de vous retranscrire ses paroles. Une histoire de courants d'air en resdescendant des Alpes…
Débarquement avec prise de congé souriante de la CC.

A cette heure-ci, VCE est désert. Sympa les reproductions au sol.

L'uscita è qui.

Nous n'avons pas de bagage à récupérer mais nous nous arrêtons à ces automates pour acheter les tickets de bateau pour rejoindre Venise.

C'est très simple et rapide. 27 € A/R, ce n'est pas spécialement bon marché, mais c'est tellement magique d'arriver à Venise en bateau…

Allez on peut sortir.

Dans tous les cas, c'est à gauche !

Les halls d'arrivée ne sont jamais très glamours, mais VCE est propre et tout est bien indiqué.

Nous dormirons dans un hôtel près de l'aéroport pour cette arrivée tardive ne rejoindrons Venise que le lendemain matin.
Le cheminement vers le bateau est très bien indiqué. Désolé, pas de photo de l'embarcadère, nous sommes arrivés juste avant que le bateau ne parte !
La cabine est très confortable.

Et quel plaisir que de découvrir Venise qui apparaît derrière la brume matinale…


Le bateau remonte ensuite le Grand Canal jusqu'à la place San Marco, le plus beau transfert d'aéroport que je connaisse !

Bonus Touristique
Impossible de ne pas vous faire un petit bonus touristique de cette belle ville…
Hello Stephane ! Merci de ce nouveau récit d'une escapade en amoureux.
pas terrible l'offre du salon lors de ton passage !
A bord bon équipage plateau sympathique et gouteux et champagne à volonté ( j'me ton dévouement à ne pas le laisser refroidir.
PNC assis attachés ! ce n'est jamais bon signe et en effet vous avez été secoués.
Superbe bonus de Venice sous un grand ciel bleu et de la gastronomie italienne !
Merci Christophe pour le commentaire !
AF n'est jamais avare en champagne, et c'est une bonne chose.
Belle balade vénitienne, mais c'est trop court un week-end !
A+++
Même si le confort du siège en Business MC Air France n'est pas formidable et ne vaut pas son pesant d'or, le fait de pourvoir tranquillement ranger ses affaires dans les racks est tout de même un luxe, spécialement quand l'embarquement en paxbus s'effectue habituellement dans un vrai foutoir.
Quant au plateau, ça fait tout de même un peu frugal.
Merci Stéphane
Merci Bernard pour le commentaire.
Je regrette comme toi l'absence de vrai siège J sur AF en MC, mais - maigre consolation - c'est l'apanage de toutes les compagnies européennes (hormis TK et SU).
Je partage avec toi l'intérêt d'avoir de la place dans le rack à bagages, alors qu'en Y c'est souvent la guerre pour ça...
Plateau frugal mais qui nous a suffi.
A bientôt !
Merci pour le partage Stéphane !
Un joli petit plateau que je trouve fort adapté au temps de vol. Les turbulences avec PNC assis attachés peuvent effectivement être impressionnantes.
Très beau bonus vénitien.
A bientôt !
Merci Stephan pour le commentaire !
Le plateau nous a bien plu aussi, ce qui n'est pas systématique en MC.
A bientôt !
Merci Stéphane pour ce FR !
Commercialement, je trouve que le prix de 69€ pour l'upgrade est très compétitif. Matériellement, je trouve toujours cela injustifié pour un pax à statut.
J'ai souvent eu d'impressionnantes turbulences au dessus des Alpes (je faisais, fut un temps, un A/R à Milan par semaine pour le boulot).
A+
Merci Thomas pour le commentaire.
Ce n'est jamais facile de prendre la bonne décision pour un ugrade en MC. En long courrier, la différence est très significative. En l'occurence, nous y avons surtout gagné la tranquillité (pas voisin dans un vol plein, c'est toujours appréciable !).
A bientôt
Merci Stéphane pour ce FR.
Venise est la ville la plus romantique au monde, donc la plus belle des destinations.
Sans commentaire sur les grèves et l'accès à l'aéroport, c'est bien pénible.
A bord le plateau est bien.
Message court mais efficace en cas de fortes turbulences.
A bientôt
Merci Valérie.
C'est vrai que Venise a un charme dingue, j'adore y aller !
Heureusement que nous avions fini le plateau lorsque les turbulences sont survenues !
A bientôt
Merci pour ce FR !
Pour un PAX sans accès salon, le prix du surclassement est clairement bon marché et adapté à la prestation servie. Les XP crédités sont-ils ceux de la classe de départ néanmoins ?
Ces grèves ne me manque vraiment pas, ce fut un calvaire sans nom pour tout le monde.
Prestation standard à bord, je trouve simplement les quantités servies un peu justes.
Bonne soirée !
Malheureusement oui, tu cumules selon les miles et XP selon ta classe de réservation et les gens ne savent pas forcément. Aucun miles n'est octroyé sur le paiement du surclassement non plus. Sinon tu bénéficies de tous les avantages de la classe Affaires notamment la franchise bagage, l'accès aux salon et Sky Priority y compris sur les vols de pré-acheminement et ça par contre c'est top.
Plus d'informations ici : https://www.airfrance.fr/FR/fr/common/transverse/footer/edito-cgv-upgrade.htm
Merci Nico pour le commentaire.
Je confirme la réponse de Guilhem, les XP et miles cumulés restent ceux de la réservation initiale. Il m'est toutefois arrivé d'avoir eu des miles complémentaires liés à l'upgrade. Va savoir !
Plateau très correct, et dont la quantité nous a en l'occurrence suffi.
Pour les grèves, le texte que je voulais initialement publier était plus "saignant" tant j'étais exaspéré...
A bientôt
Merci pour ce FR.
Quelle galère pour arriver à CDG.
Les taxis qui n'appliquent pas le forfait ? Cela mérite une dénonciation en bonne et due forme...
Salon tel que je l'ai connu en décembre. Vraiment pas brillant et ultra-bondé.
A bientôt.
Merci Clément pour le commentaire.
3h de trajet (sans compter l'attente à CDG) pour un vol d'un peu plus d'1h : je pense que CDG a battu en décembre tous les records d'inaccessibilité.
Je n'ai pas personnellement rencontré de taxi rétif au forfait, mais on m'a plusieurs reporté le cas.
Le salon du 2F devient affreux en soirée, à se demander si ce n'est pas plus calme à l'extérieur...
A bientôt !
Hello Stéphane
Heureusement que le plateau et le Champagne ont été distribués avant les fortes turbulences...
C'est toujours impressionnant d'être secoué comme de l'orangina, surtout si ça dure un moment !
Un repas honnête pour ce type de segment.
J'adore la rangée 1.
La sérénissime est sublime et indémodable...
Merci pour cette contribution et son bonus, à bientôt.
Merci Hervé pour le commentaire.
Nous étions à la fin du repas et quelques effets ont valdingué, mais globalement pas de drame !
Les sièges au bulkhead sont effectivement pas mal, par contre on perd considérablement en confort dès qu'on passe derrière.
Ah Venise...
A bientôt ;-)
Merci pour ce FR!
Et pour son bonus touristique et culinaire!
À bord, je trouve que ces sièges planches à repasser ne devraient pas avoir leur place sur un vol MC international (ils sont théoriquement faits pour les vols intérieurs), mais bon...
Au moins le catering est convaincant; j'avais eu le même plateau sur un MAD-CDG et j'en ai un bon souvenir! Dommage par contre qu'il n'y ait pas de menu; ce n'est pas agréable de ne pas savoir ce qu'on mange...
Au final, cela reste quand même un bon vol avc cet upgrade a bon prix.
À bientôt!
Merci pour ce commentaire.
Bien d'accord concernant les sièges, en même temps toutes les legacy européennes sont logées à la même enseigne (hormis SU et TK). Eternel débat ! ;-)
A bientôt !
Merci Stéphane pour ce FR.
Mode galère pour rejoindre CDG, c'est dans ces moments qu'on apprécie (finalement) de vivre en province.
Et personnne pour contrôler régulièrement... L'exécution pèche en France.
Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi le salon est toujours plein, un an après le lancement des XP qui devait rendre l'atteinte aux statuts plus compliquée.
Sage décision, le contenant étant souvent déterminé par la qualité du contenu.
Sympathique bonus qui donne des idées à l'orée du printemps !
Merci Quentin pour le commentaire !
Les marketeurs de FB et consorts se seraient-ils totalement plantés ? ^^
Passe à ORY à l'heure de pointe, il n'y a même pas de quoi s'asseoir...
A bientôt !