Avis du vol entre Oslo et Stockholm en classe Economique avec Air Leap

500 couronnes, le prix du succès? Non, je n'ai pas appris le suédois lors de mes fréquentations involontaires de certaines épiceries/boulonneries du nord de l'Europe mais sachant quel vol je voulais réserver, le processus d'achat a été assez intuitif. Les flight-reports de M. Marathon avaient souvent ce petit coté dépaysant, surtout lorsqu'il arrivait à temps pour une séance de spotting à Arlanda. Et là, je les observais, ces spécimen à hélices. Le genre de petit avion que j'aime particulièrement. Mais Akivi m'avait prévenu :  réussir à créer le combo gagnant dans ces contrées est chose ardue.
Leap Airways, une compagnie inconnue au bataillon mais c'est sur elle que j'ai jeté mon dévolu.

Arrivé en fin de matinée à Oslo Gardermoen par un vol Air France, j'ai passé un peu de ma journée à flâner dans les rues de la capitale norvégienne tout en gardant un œil rivé sur l'objectif du jour, une vieille marmite. Vous aimez la soupe?

Retour à l'aéroport par un train local, deux fois moins cher que le Flytoget mais presque aussi rapide.

Je ne m'attendais pas à voir autant de monde à l'aéroport mais on est vendredi soir et beaucoup de Norvégiens vont passer leur weekend sur les pistes de ski.

Je dois encore récupérer une carte d'embarquement. Les procédures n'ouvraient que trois heures avant le départ. J'avais bien essayé d'en obtenir une lors de mon arrivée quelques heures auparavant mais tout ce que l'employée avait pu me dire c'est que le taux de remplissage allait être bien faible ce soir : 7 sièges bookés sur 26 pour le moment. De bonnes chances d'avoir un hublot donc. Cette fois-ci, c'est la bonne.

au sol

Tiens, les bronzés ne font pas que du ski…

Une dizaine de minutes plus tard, je tiens mon sésame! C'est du free seating mais j'aurai mon hublot.

Dernier espoir de nicotiner mon intérieur, c'est sous les décorations de Noel que je profite de l'air frais et vivifiant. Contre-sens absolu?

Retour dans le terminal pour une dernière ballade. Ici, tous les chemins ne mènent pas forcément à Rome.

Mais l'augure d'une rencontre intéressante est présent dans ma mémoire.

Après avoir parcouru en long et en large le terminal, il est temps de se diriger vers les contrôles de sécurité. J'admire une fois de plus la qualité des services accessibles à ceux qui en ont vraiment besoin.

Les personnels de l'aéroport seront très courtois et je passerai sans attente inutile.

C'est que j'ai un avion à hélice à prendre. Pas celui-ci, évidemment…

Imaginez ma réaction si le modèle que je souhaitais absolument attrapper avait été remplacé par un Jet!

J'ai encore une heure avant le décollage et pas d'annonces d'irrégularités en vue. Tout va bien :-)

Direction les départs internationaux.

Où l'on trouve des commerces en hors taxes mais que l'on peut contourner. C'est appréciable.

Donc pour moi, ce sera à droite, vers les portes E.

J'aime les grands volumes de l'architecture de cet aéroport.

Quant aux offres de restauration locales…

Grazie ma no, grazie!

Pas envie de pâtes ni de salades.

Sushis?

Sandwiches?

Saucisse?…

Ce serait bien dommage, au pays des salmonidés…

Quoique avec cet intrus, on se croirait davantage à Lisbonne!

Eh bien non, on est bien en Norvège. Que cela ne vous donne pas d'idées bizarres, l'okapi n'est pas comestible.

Rabattez-vous plutôt sur de la vache (folle).

Ou bien des sucreries.

Moi, j'ai fait mes courses chez Lidl avant de partir :-D

Fin de ma pause gourmande, je reprends mon chemin vers les portes d'embarquement.

Akivi m'avait fait voir l'endroit l'été dernier. J'étais loin de m'imaginer que quelques mois plus tard, je serais repassé par là.

Petite salle propre, confortable avec de belles vues sur le tarmac.

Ce ne sera pas l'affluence des grands jours.

Mais l'endroit est le bon.

A l'heure dite, plus ou moins, nous sommes appelés pour un tour en bus.

en vol

Donc, un tour en bus plus tard… la bestiole est là 

Moteurs rutilants

Vrai instant porte. Vu le nombre de passagers ce soir, pas besoin de se crêper le chignon pour un hublot.

D'autant plus que le personnel au sol m'encourage à prendre des photos! Vous me lisez Paris Vous Aime???

Maintenant, si on veut partir à l'heure, vaudrait mieux que j'embarque. Tiens, une issue de secours.

Et un test Marathon réussi malgré les apparences. La moquette est vieillotte mais propre. Me voici à fond de cale…

d'où la vue sur la cabine me rappelle que cet avion est vraiment un petit coucou.

Vue sur l'aile. J'aurais vraiment aimé faire ce vol de jour.

Leap. Un concept encore un peu flou pour moi…

Démonstrations de sécurité concises et bien exécutées.

Pas de voisin casse-pieds ce soir.

C'est donc presque un double hublot pour moi. Le passager à l'avant-dernier rang n'est autre qu'un mécano avion qui fait les rotations du jour en tant qu'équipage.

Le pitch est excellent.

Faut dire que je ne suis pas très grand, je n'ai que 14 ans!

Pendant que je divagais, les moteurs ont été mis en route. C'est plutôt bruyant mais j'aime ça :-)

Le "moodlighting" est enclenché…

Brève annonce du cockpit pour nous indiquer le décollage proche et des conditions de vol sereines sur l'ensemble du parcours. Le roulage se poursuit à travers le tarmac d'Oslo.

Avanti! La cabine est plongée dans le noir pour le décollage.

Photos de nuit, photos pourries!

Laissez-moi donc profiter du décollage et on se retrouve une fois en l'air.

Instant F-OITN

et découverte d'autres particularités de cet avion comme cette tablette plus grande que ce que l'on peut trouver à bord de certains avions beaucoup plus modernes.

Ou encore ce siège qui se pousse très en avant ce qui n'est pas sans rappeler certains avions de fabrication soviétique.

Pas de fumée sans feu?

Pendant que quelque chose se trame derrière le rideau…

C'est derrière le fond de cale que je vais chercher de quoi alimenter ma curiosité. Coucou, c'est encore moi (avec une pensée pour Katia)

Les toilettes ont vécu mais sont très bien entretenues et les serviettes pour les mains sont siglées! 

Mais vite, retour à ma place, un service inattendu est prévu à bord.

Pas de solide, que du liquide. Je demande un second gobelet en carton pour mon improbable collection et une boisson chaude qui n'est pas vraiment de ces contrées.

Un excellent Rooibos! Souvenirs d'Afrique du Sud.

Recyclage du gobelet transparent qui ne contenait que de l'eau.

Et voici le clou du spectacle, le contenu de l'aumônière. 

Euh, le vrai clou, pas cette mise en bouche sans goût! Admirez le graphisme!!! J'adore et mon sac aussi.

La descente est amorcée.

De quoi calmer mes ardeurs? J'aurais volontiers fait un vol plus long à bord de ce bon vieux Saab.

Pas de photos pendant l'approche ou l'atterrissage, il faisait bien trop sombre mais nous aurons eu droit à un kiss landing.

Retour dans la cour des grands avec ces inévitables encombrants envahisseurs du Moyen Orient.

Sans oublier une autre compagnie tentaculaire qui sera l'objet d'un prochain FR.

Nous serons parqués au large.

Aux côtés d'un autre avion que j'aurais vraiment aimé essayer. Ce n'est que partie remise, la région foisonne de petits spécimen à hélices.

Débarquement en bon dernier.

Quelques mots échangés avec la PNC super professionnelle, un compliment sur la façon dont elle a calmé les deux passagers russes qui avaient décidé d'arroser ce vol à base d'alcool acheté au duty free d'Oslo. Avis aux amateurs, cette compagnie est sans alcool et pratique une tolérance zéro en la matière. Pour un vol aussi court, cela ne me gène pas du tout.
Pas de visite du cockpit, celle qui devait être une nièce du CdB occupait le jumpseat depuis avant la descente.  

Instant nez…

et dernier regard sur cette brave bête avant d'embarquer dans le paxbus.

arlanda, finalement.

Comme une impression de déjà vu en sortant du bus. Si vous avez lu les régulières de Marathon, l'endroit vous semblera tout aussi familier.

Une fois montées les marches, c'est un terminal bien vide qui accueille les derniers passagers.

Des portes bien connues des navetteurs marathoniens.

Pour les achats de saumon, on repassera!

Visite en 3D, enfin, de cet aéroport que j'ai fréquenté par procuration, toutes les semaines.

Sortie agile, sans bagage à récupérer.

Il ne me reste plus qu'à quitter cet aéroport avant de le retrouver demain matin pour un autre ajout à ma collection #avgeek, moins prestigieuse certes mais tout aussi intéressante. Allez, au dodo!

Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈