Avis du vol entre Paris et Hong Kong en classe Affaires avec Cathay Pacific

Bonjour,
Voici mon premier flight report, qui nous mène de Paris à Hong Kong.
Je me suis efforcé de faire quelque chose d'assez court, pour deux raisons :
- S'agissant de mon premier flight report, je me ménage ainsi une marge d'amélioration ;
- Je pense à ceux qui consultent ce site pendant leur temps de travail, pour lesquels la lecture d'un flight report ne devrait idéalement pas excéder la durée d'une pause cigarette [erratum : c'est raté].
Tout commence à la gare de Denfert-Rochereau, sous la pluie.

Voici le tableau des départs. Les destinations ne sont pas folichonnes. Pour faire simple, vous avez le choix entre Mitry - Claye et Aéroport CDG. J'opte pour cette dernière.

Ce sera le RER ERUI81, qui présente l'avantage d'être direct entre Gare du Nord et CDG.

La cabine, qui est restée dans son jus. On aime ou on déteste, mais ça ne laisse personne indifférent.

Arrivée à CDG, le tableau des départs. Le vol pour Hong Kong est prévu à l'heure, avec un départ du terminal 2A.

En allant au 2A, je croise ce 777-200 de SV pour Jeddah.

Il est 11 heures, le terminal 2A est plutôt calme et il y a très peu de monde à l'enregistrement. Comme il y a un couple au comptoir Business, on m'invite à me présenter au comptoir First, où j'ai affaire à la sympathique Andrea. Tout est réglé en deux coups de cuillère à pot, puis elle m'invite à me rendre au salon, situé entre les boutiques Prada et Hermès, ni plus ni moins, dixit Andrea.

Il y a un peu de monde à la PAF, mais grâce à la carte que m'a remise Andrea, je passe par l'accès n°1 (entre les deux palmiers Ikea) et là encore c'est très rapide. Le préposé à la PAF avait perdu la voix et le sourire. C'est très moche ça, d'autant plus qu'il n'était pas bien vieux…

Direction le salon Cathay Pacific, entre Prada et Hermès donc.

Personnellement, je trouve que le couloir qui mène au salon est un peu vilain. Il n'a pour lui que de se situer entre Prada et Hermès, c'est sans doute pour cette raison qu'Andrea a insisté sur ce point.

Je suis mauvaise langue car c'est rapidement plus joli. À noter que cette espèce de hall, ou de lobby, est commun aux salons CX, AA, EY et EK.

L'offre de presse, plutôt complète.

Le salon est plutôt agréable, même après s'être pas mal rempli.

Les WC sont propres.

Par contre, on attend toujours le plombier …

Les ayatollahs du partage des tâches devraient être satisfaits :-)

Bon, on mange quoi ? La sélection de plats chauds est correcte.

Il y a un salade bar pour ceux qui préfèrent manger léger.

La sélection de fromages et de sandwichs. À noter, ce sont des sandwichs végétariens, j'ai trouvé ça plutôt dommage…

Les desserts.

Enfin, pour se désaltérer, et outre les thés et la machine à café, voici les boissons froides. Pour le champagne, c'est du Charles Heidsieck.

Comme nous somme encore un peu le matin, je suis en mode petit déjeuner.

Le salon donne sur les pistes, la vue n'est pas désagréable. Il se trouve dans le nouveau bâtiment situé entre les terminaux 2A et 2C, ce même bâtiment qui fait que dorénavant, on ne voit plus les pistes depuis le McDo, et ça, c'est plutôt dommage. Enfin j'imagine qu'ils n'ont pas eu de place ailleurs…

Et au large mon avion qui se prépare.

Tient, il y a un coin fumeur. C'est bien essayé mais je trouve que l'aménagement fais un peu cheap. On se croirait dans un décors d'une série AB Production.

Bon, avec tout ça, il est l'heure d'embarquer. Les priorités sont respectées, l'accueil à la porte est courtois, et on passe par la First.

La cabine business, sobre, bien comme il faut.

Mon siège, le 22A. À noter qu'au 21A, il n'y a qu'un seul hublot…

La vue depuis le 22A.

Le pitch est royal.

Et l'IFE de bonne taille.

La télécommande, les commandes du sièges et les prises, de toutes sortes. À noter qu'il y a trois lumières différentes. Celle que vous voyez en photo et qui s'allume avec le bouton situé juste en dessous. Sur la télécommande de l'IFE, un bouton permet d'allumer celle se situant au plafond. Enfin, le bouton se situant sur la commande du siège permet d'allumer une lumière qui se situe sous le siège, au cas où on a égaré un truc j'imagine. Bref, il y a l'embarras du choix.

Le casque, pas mal du tout.

La boisson d'accueil. Ce sera du champagne.

Et l'oshibori.

Ça y est, on part.

C'est dommage, je déteste voler sous la pluie.

Pendant que nous roulons, les consignes de sécurité sont présentées.

Nous nous alignons.

Et la, nous partons. Pour de vrai.

Nous traversons les nuages.

Puis enfin le ciel bleu apparaît.

Le menu.

Les vins.

Et ça devait être le mois (ou la semaine) de l'Espagne puisqu'était proposée une sélection de vins espagnols.

Distribution de l'amenity kit by Agnès B. Je ne suis pas très fan de la trousse et de son dessin qui ressemble à ceux que l'on trouve, ou que l'on trouvait, sur certaines serviettes de plage…

Une bouteille d'eau est également distribuée.

L’apéritif arrive.

Pour moi, ce sera champagne et amandes salées (et chaudes). A posteriori, je me suis dit que j'aurais bien gouté un de leurs signature drinks, à savoir un Cathay Delight ou un Pacific Sunrise. Ce sera pour le retour.

Puis le dîner arrive. Pour les plus sensibles, je préfère d'ores et déjà les prévenir que le service se fait au trolley.

Personnellement, ça ne me dérange absolument pas. En effet, dans ce cas précis, nous avons un trolley de bonne facture et d'allure tout à fait présentable. Pas un vilain truc cabossé, comme on peut en voir ailleurs. En outre, et surtout, il est rendu encore plus présentable avec une petite nappe blanche et un porte bouteilles d'Evian tellement design qu'on croirait que c'est du Starck, de sorte que cet engin a, à mon sens, toute sa place dans la cabine et pour ce service.

Voici le plateau avec l'entrée et la salade, accompagnées d'un verre de Saint-Vérand. Plutôt pas mal.

La salière et la poivrière, qui sont plutôt réussies.

La vinaigrette à l'huile d'olive et au vinaigre balsamique pour la salade et le beurre, dont on ignore s'il vient d'Isigny ou d'ailleurs.

L'entrée : smoked swordfish with chive cream, blinis and asparagus. Pas mauvais, même si je ne suis pas très féru de poissons. Et puis dans la mesure où l'assiette ne contient qu'un unique blini, ils auraient pu s'épargner le s qui laisse croire qu'on va se retrouver avec tout un tas de blinis.

La salade, un peu fanée. Dommage.

Le pain à l'ail. Ça me fait toujours rire ce pain à l'ail car dans la campagne d'où je viens, c'est plutôt un truc de bouseux le pain à l'ail. Enfin comme il est vrai que c'est bon, ce seraient idiot de s'en priver uniquement par snobisme.

À la fin de l'entré nous franchissons la frontière tchéco-polonaise.

En bas, ça ressemble à ça.

Et il nous reste 5369 miles (ou 8626 km) à parcourir, pour 9 heures 50 de vol.

La suite du repas arrive, toujours en chariot. Comme l'a très justement fait remarquer Denzee dans son flight report n° 3431, ça permet de jeter un coup d'œil au plat avant de faire son choix.

Je choisis le kung po chicken. Pas mauvais, même si ça aurait mérité d'être plus relevé comme plat. Je l'accompagne d'un Haut Médoc plutôt bon.

Puis viens le fromage, Chaource, Fourme d'Ambert et Beaufort, avec des raisins (avalés avant d'avoir pris la photo) et les abominables crackers. Mais j'ai demandé du pain, ce qu'on m'a apporté tout chaud et tout de suite.

Puis on nous apporté le dessert, une soit disant pomme d'amour, et du café, pas un expresso mais un café de yankee. Enfin moi ça me convient car en matière de café, je suis nul. Bref. C'est là que les choses sérieuses ont vraiment commencé.

Au début, on pense que cette pomme d'amour, c'est une vulgaire mousse de pomme avec du rouge autour.

En vérité, c'est bien plus que ça, puisque on arrive rapidement sur une couche de spéculos de Bruges, avec dessus, des morceaux de pommes. C'était excellent quoi.

Pour finir, distribution de chocolats pour tout le monde. Ce qui est dommage, c'est que je n'ai pas osé prendre le temps de lire ce qu'il y avait d'écrit sur la boîte que m'a tendue l'hôtesse. Enfin je n'ai pas été déçu de mon choix, et c'est là le principal.

Après toutes ces agapes, nous sommes entre Minsk et Kiev.

La cabine est mise en mode nuit et j'en profite pour regarder La Délicatesse avec Audrey Tautou et François Damiens. C'est gentil, c'est frais. Bref, ça ne marquera pas le cinéma français. Ce siège est vraiment très confortable et la tablette sur le côté permet d'y poser les pieds. Après avoir enlever ses chaussures bien entendu.

Inspection des toilettes qui sont très propres et sentent très bon.

Des produits Murad sont mis à disposition (je ne connais absolument pas cette marque mais j'imagine que comme c'est là, c'est que ça doit être pas trop mal). Il y a un truc à la vitamine C, un truc pour le visage et un truc revitalisant pour se mettre sur tout le corps !!

Également un espèce de sent bon, qui sent vraiment bon.

Et l'inévitable brin de fleur.

Nous sommes au sud de Moscou, et j'ai faim.

Je commence donc par une glace à la vanille. Une valeur sûre, je n'ai pas été déçu.

Puis des nouilles, très bonnes.

Puis la cabine commence à se rallumer doucement.

Le petit déjeuner arrive.

Des fruits, un croissant bon au chaud, du bain également bon et chaud, de la confiture et du beurre.

Du jus d'orange servi dans sa brique tetra Pak. Bof bof…

Un yaourt et du café, toujours le même.

Comme je n'avais pas très faim, j'ai pris l'assiette froide qui m'a tout à fait convenu.

Dehors, il commence à faire jour.

Je mets le siège en position lit et je fais une mini sieste. La couette est très chaude, voir trop.

Je dois l'interrompre, car nous arrivons à destination.

Je ne vous ai pas parlé de l'un des deux engins sans lesquels ce voyage n'aurait pas été possible. Ils ont remarquablement fonctionné et ont rempli leur rôle à la perfection. Tant mieux.

Là, les choses se précisent.

Nous sommes arrivés au royaume de Cathay Pacific.

Pour finir, trois choses.
1. Un peu de spotting à Hong Kong

2. Un mini bonus touristique
Le port de Hong Kong avec derrière le Stonecutters Bridge.

Le tramway qui monte à Victoria Peak.

La vue depuis Victoria Peak.

Le lobby du siège de la banque qui sponsorise les passerelles.

La vue depuis le ferry qui traverse la baie.

3. La photo corporate

______
Merci de m'avoir lu.