Chers tous !
Voici la suite de ce routing spécial "A340" à l'occasion du départ du dernier A340 en livrée Air France. Ce tronçon a déjà des airs de fin de voyage avec cette première étape vers Nouakchott, avant de poursuivre sur Paris.
Enchainement de vols
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- 302/06/19 |CKY → NKC| Air France | A340-300 | affaires
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Un retour humide
Souvenez-vous, je vous avais laissé (dans le bonus du précédent récit) entre embruns, vagues et pannes de mon esquif ; nous reprendrons donc le cours d'eau de l'histoire à l'entrée du port de Conakry que nous gagnèrent avec succès !

La digue et sa balise de danger-sud sont franchies avec succès. Nous quittons l'agitation houleuse pour le calme portuaire.

Les cargos sont toujours là, se remplissant la panse de bauxite. On ne dirait pas, mais le cargo italien de Grimaldi Lines fait bien meilleure figure que sont voisin chinois tout rouillé. Pour peu, on croirait voir le Karaboudjan ou encore, plus ressemblant, le Ramona, mais sans capitaine Haddock à la barre !

Je prends congé de Lucien qui me demande de lui promettre de venir le voir si je reviens un jour ici. Je dois dire que si le pays n'a rien d'attrayant en apparence, la gentillesse des guinéens pleins d'espoir et de générosité me donnent envie d'y revenir un jour… En espérant que d'ici là, le pays ira mieux…
Rejoignons l'hôtel, situé un peu plus loin sur la digue.

Un klaxon de train attire mon attention. Je me posais la question sur l'activité de la ligne de train toute mitteuse que j'ai déjà traversé à 3 reprises depuis mon arrivée, celle-ci bénéficie d'un trafic soutenu de trains acheminant le bauxite aux cargos.

Celui-ci repart à vide. On devine bien les 2 persones à l'avant de la loco vérifier que tout le monde se pousse bien à leur passage, la ligne de train étant bien fréquentée, du moins sur le peu que j'ai pu voir.

transfert agité !
De retour à l'hôtel, j'apprends que la navette prévue va partir bientôt, et bien plus tôt que prévu. Flûte, j'espérais me doucher (je suis bien poisseux avec les paquets de mer pris dans la figure), c'est loupé !

Petites vues du porche de l'hôtel joliment décoré.


Puis nous partons en compagnie de 3 voyageurs, un couple anglais qui va prendre le vol Brussels Airlines et un belge qui prend le même vol que moi.

L'occasion de parcourir une dernière fois le quartier, avec son chemin de fer…

…et ses habitats précaires.


On rejoint ensuite "l'autoroute" qui est en fonction "normal". Pour rappel du précédent opus, celle-ci fut construite par les français (d'où la signalisation routière identique) et qui fonctionne comme une autoroute normale, sauf aux heures de pointe où elle devient à sens unique sur les 2 voies de circulations ! Dans un sens le matin et le contraire le soir ! En Afrique, on ne s'interdit pas tout ce qui peut fonctionner ! ^^

Ici, on trouve toute sorte d'engins roulants !

Même si on peut se demander comment ça peut encore rouler !

Pour les habitués de la route, avouez qu'on se croirait sur une autoroute française ;) Même le logo de l'aéroport est identique.

Bon, par contre, pour le respect des lignes et du code de la route, on repassera ! Y en a-t-il vraiment un d'ailleurs ? ^^ Pourquoi s'embêter d'un code si cela peu fonctionner autrement ^^ Et tant pis pour celui qui colle pas le véhicule devant, cela laisse la place à ceux qui veulent couper court !

Mmmmh… On lui met quelle pastille Crit'Air ?

Nous sommes quelques jours avant la fin du ramadan et c'est un jour de très forte affluence pour tous les marchés. Afin de fêter dignement l'évènement, chacun se doit de trouver les plus beaux vêtements.

Tiens, en parlant de code de la route, qui a donc pu inventer ces malheureux rétros qui se pètent dès la moindre voiture frôlée ou mur rasé ? Encore un truc inutile !

Bon, au moins nous sommes sur la bonne direction. Il y a même des numéros de sortie ! La bonne blague ! Ici tout le monde sort où il veut quand il veut.

Faut vraiment pas être cardiaque face aux tentatives de collisions toutes les 30 secondes ! Notre conducteur joue du klaxon à la façon des cuivres dans un mouvement final d'une symphonie de Mahler, mais en moins varié ^^

Apparemment, ça doit être efficace puisque nous arrivons vivants et en un seul morceau au rond-point de l'aéroport ^^
Si les panneaux du carrefour giratoire, du stationnement et arrêt interdits et de zone d'arrêt de bus ressemblent aux nôtres tout en ayant un design plutôt autochtone, le panneau d'annonce de carrefour giratoire avec le sigle autoroutier, la police d'écriture et l'aéroport en italique ne laissent aucun doute sur leur provenance !

Voilà qui ressemble à un aéroport, ou terrain militaire, voire même les deux finalement !

Un premier contrôle pour autoriser notre navette à pénétrer sur le parking. Nous prenons congé de notre conducteur qui a su maîtriser avec brio les aléas du trafic guinéen.

entrée contrôlée !
Souvenez-vous, le terminal n'est pas directement accessible. Il faut d'abord passer par ce petit pavillon faisant office de hall de départ/arrivée, à la façon "entrée des artistes".

Je passe en mode très discret et profite de la présence de mes compagnons de navette pour faire diversion aux yeux des divers surveillants, armés ou non.

Cela me permet de photographier le cheminement (après un premier contrôle du passeport) vers la passerelle menant au terminal.

…que voici ! Bigre, encore un contrôle au bout. Heureusement, le téléphone est vraiment passe partout.

Ici, ce n'est pas HSBC qui sponsorise les passerelles mais Vista Bank ;)

Ça y est, on arrive enfin au terminal. Le vrai !

le check-in
Tout de suite, on retrouve un environnement plus familier. Encore un ultime contrôle du passeport, puis je me dirige vers le comptoir. La file Skypriority est bien mise en évidence. Cette notion de "priorité" et "d'élite" me paraît encore plus décalée et ridicule lorsque l'on sait ce qu'il y a de l'autre côté des murs…

On retrouve les fameux motifs traditionnels sur les murs. Le hall des départs est bien plus accueillant que celui des arrivées.

Mon compagnon de navette belge s'étant enregistré juste avant moi, me voici Seq 0002 ^^ (il n'y a pas plus d'enregistrement en ligne possible qu'à l'aller, logique).

Maintenant, il faut passer à l'étage rejoindre la salle d'embarquement. Encore un contrôle du passeport accompagné cette fois de la carte d'embarquement, puis je me présente pour la sécurité. Pas de PIF, je suis juste scanné très rapidement par un appareil manuel, mon sac passé dans le gros "fourre-tout" à rayon X sans que personne ne regarde l'écran, puis on me demande si j'ai de l'argent guinéen, voire de l'argent liquide tout court. Je déclare que je n'ai aucune devise étrangère et seulement 60'000 francs. La loi locale interdit de partir avec plus de 100'000 francs donc je suis bon, d'autant plus que je prévoie d'utiliser le reste en boisson et nourriture une fois airside.
On me demande de me montrer les billets, je les sors, puis on me dit que je ne peux pas repartir avec. Je leur répond en citant la loi en question, on me dit que ce n'est pas vrai et que je ne peux pas repartir comme ça. En gros, j'aimerai bien garder tes 3 billets dans ma poche !
Je décide donc de jouer la corde du benêt et de prétendre avec des grands yeux suppliants que je veux les garder en souvenir de ce merveilleux pays. Je ne sais pas si mon violon était bien accordé, ou qu'il a compris qu'il ne tirerait rien de plus, mais il fit un geste qui devait signifier "c'est bon, vas-y, tu es trop bête".
Le contrôle était minable, mais au moins, j'ai gardé mon argent et bien m'en a pris !
une salle d'embarquement minimaliste.
Rejoignons la salle d'embarquement par ce couloir aux murs décorés.

On surplombe le hall des arrivées.


Et voici le hall ! Plutôt grand vu les quelques portes qui se côtoient, et bien éclairé par une large façade vitrée.

Pour le reste, il faudra se contenter de cette unique buvette. Pas de salon pour les élites, mais est-ce vraiment important lorsque l'on sait véritablement où nous sommes et quelle place nous y prenons ? Je n'en suis pas convaincu.

La nourriture ne me tente guère, mais les boissons si ! Le bateau et la circulation guinéenne, ça donne soif !

Evidemment, personne dans ce pays ne prend la carte, y compris à l'aéroport. C'est là que l'on voit l'absurdité de réclamer des sous au PIF au risque de ne rien pouvoir dépenser airside. Quoiqu'il en soit, je suis heureux de savourer mon jus de goyave face au tarmac !

J'y retrouverai mon compagnon de navette belge qui m'invitera à partager une bière locale avec lui. Nous faisons amplement connaissance, me parlant longuement de ce pays qu'il connaît bien puisqu'il y vient régulièrement pour participer aux tentatives d'amélioration du système électoral guinéen. Dans ce pays ou l'on compte plus de cartes d'identité que d'habitants, on comprend que les résultats d'élections ne sont que peu représentatifs de la réalité ! Auparavant, il a vécu 20 ans au Congo, et me parle de ses ascensions au Nyiragongo et du Rwenzori que j'écoute avec attention. En effet, ces 2 sommets me passionnent. La chaîne du Rwenzori, culminant à 5109m, est l'un des 3 massifs africains dotés de glacier (avec le Mont Kenya et le Kilimandjaro), et l'un des rares sommets équatoriaux du monde qui en possède. Cela lui donne un attrait très particulier en cette zone du globe. Quand au Nyiragongo, c'est l'un des rares volcans qui abrite en permanence un lac de lave qui à une cracheuse tendance à se vidanger de manière impromptue (éruption de 2002 qui dévasta une partie de Goma) et qui fait partie du panthéon volcanologique du grand rift africain, avec l'Ol Doinyo Lengaï (qui est le seul volcan au monde à éjecter de la lave carbonatite noire), l'Erta Ale (autre volcan célèbre pour son lac de lave) ou encore le Dallol et ses sublimes étendues de sel et de souffre qui donnent l'impression d'être sur une autre planète. L'Afrique volcanique est passionnante !
Un grondement sourd interrompt notre discussion : F-GLZJ vient de se poser !

Dernier virage…

Une belle machine élégante. L'ère des quadrimoteurs qui se termine.


Encore quelques mètres.

Et nous y sommes ! Instant monochrome pour la postérité.


La délivrance des bagages est proche !

Même depuis le fond du terminal, cela donne des photos sympas !


En voisin, on retrouve un 787 d'Ethiopian.

Un A330 (dont on ne peut voir que la dérive) Eurowings assure le vol vers BRU pour le compte de Brussels Airlines.

Et enfin, ce Q400 Asky Airlines vient juste de se poser. Compagnie togolaise qui ambitionne de devenir la nouvelle Air Afrique : tout un programme !


l'embarquement
A l'heure dite, l'embarquement est lancé, tout en respectant les priorités par zones. En attendant mon tour, je suis aux premières loges !

Instant "nez" !

La même chose avec madame qui pose !

Et instant winglet avec l'océan en arrière plan.

le vrai pif !
Après le contrôle des BP, le vrai passage du PIF se fait directement dans la passerelle de façon manuelle (mais poussée), afin de palier à l'évidente passoire du PIF officiel. Le sac est vidé pour être entièrement fouillé. Même mon compagnon-phoque a le droit à un massage en règle pour bien vérifier que lui aussi n'a rien à déclarer !
On passera avec succès le contrôle et nous poursuivons notre chemin vers le bel oiseau.

Ici, au moins, les passerelles ne sont pas aveugles !

Dehors, c'est l'heure de faire le plein. Pour des raisons économiques, pratique malheureusement très largement répandue chez l'ensemble des compagnies au détriment de l'environnement, on privilégie souvent l'emport énergivore de carburant supplémentaire, mais pas cher, au remplissage juste suffisant pour un vol proprement dit. Le carburant étant sans doute moins cher à CKY qu'à NKC, il est décidé de faire le plein à CKY pour les 2 prochains vols jusqu'à CDG.

Instant porte combiné à l'instant playstation !

Nous sommes accueilli avec grand sourire par le même équipage qu'à l'aller. La PNC en porte me demandera si mon séjour s'est bien passé, je répondrai évidemment par l'affirmative. Je rejoins ensuite ma place favorite en 19A, juste derrière les rangées de Premium éco.

panorama de la cabine éco
Je profite que la cabine soit encore presque vide pour en faire un petit panorama. Malgré ses IFE préhistoriques, j'aime beaucoup ces sièges très confortables et la teinte bleu foncé.


Et voici ce qui sera mon siège pour les…….

monsieur, pouvez-vous me suivre ?
Cette phrase ô combien magique vient interrompre mon geste. C'est la CCP qui m'interpelle. Je m'attends alors à une surprise qui ne peut être qu'agréable !
"Le CDB vous invite à l'avant pendant le temps de l'embarquement" me dit-elle. Formidable !!!!!!
Je profiterai donc d'un moment très privilégié avec nos 2 PNT qui souhaitent recueillir mes impressions sur mon premier voyage en Afrique subsaharienne. Eux-même ont choisi de voler sur A330/340 pour les escales africaines qui ont une saveur toute particulière, avec cet éternel remise en question face aux pays en proie aux difficultés en tout genre.
Fin de l'embarquement, l'agent de passage débarque avec la liste complète des pax : il y en aura une cinquantaine ! Autant dire qu'on va voyager léger !
la surprise du chef
Après avoir pris congé de nos PNT, je m’apprêtais à revenir à mon siège mais la CCP revient vers moi en me proposant, si je le souhaite, de m'installer en classe affaire, du fait de son très faible remplissage. Avec mon caractère discret, j'aimerai refuser, ne me sentant pas très légitime. Me voyant hésiter, elle me dit que je pourrais mieux me reposer après cette courte escale et que je pourrai me mettre à une place isolée pour ne pas déranger les autres pax. Réalisant cette chance incroyable, je finis par accepter en lui priant toutefois de ne pas hésiter à me filer un plateau éco afin de laisser le max de choix aux ayants droits.
Me voici donc parti pour mon premier vol long-courrier en classe avant ! (car mes vols en J sur wide-body se résumaient alors à du CDG-LYS en 787 !) Pouvais-je rêver mieux pour fêter cet évènement ? Surtout que la place la plus isolée est en première rangée !
Houk apprécie ce confort inédit !

Au total, nous serons 4 à voyager à l'avant. On ne va pas se déranger, c'est certain !

découverte du siège et des accessoires
En première rangée, le pas est évidemment excellent !

Petit saut spatio-temporel pour vous montrer l'écran individuel, de bien meilleure résolution qu'en éco, mais il n'est évidemment plus aux standards actuels.

La télécommande est également bien ancienne !

Dans le rangement situé sous l'accoudoir, on retrouve un casque et une bouteille d'eau.

Et enfin, les commandes du siège.

Du côté confort, on retrouve la trousse spéciale 85 ans…

…ainsi qu'un coussin…

…un oreiller et une couverture.

l'appéritif et repoussage.
Le PNC en charge du service en J vient me proposer un verre de bienvenue. J'opte pour le champagne car c'est un jour de fête !

Pendant ce temps, le repoussage est bientôt prêt, sous la surveillance de monsieur veste-jaune/casque-jaune.

Puis on repousse sous les belles couleurs du crépuscule.


Woun diéségué Conakry !

Pendant ce temps, les consignes de sécurité sont diffusées.

Avant de rejoindre la piste, nous croisons ce 787-9 Ethiopian.


A ses côtés, on retrouve le Q400 d'Asky aperçu tout à l'heure.

Puis on pénètre la 06/24.

La cabine étant fin prête, la voici plongée dans l'habituelle obscurité.

Allais-je oublier l'instant F-OITN ? Que nenni !

Je ne peux m'empêcher de penser à ceux qui rêvent d'Europe et qui voient passer les appareils inaccessibles d'Air France ou d'autres de l'autre côté des clôtures aéroportuaires. On ne peut refaire un monde terriblement injuste… Je goûte la chance incroyable d'être européen. En ces temps difficiles et compliqués, n'oublions pas notre place par rapport au reste du monde, et ce n'est pas à vous que je vais l'apprendre.
On ne peut plus en prendre conscience qu'en l'ayant ressenti, et ce voyage a profondément changé ma vision des choses. On ne sort pas indemne d'un voyage en Afrique.

Sur ces pensées profondes, notre avion fait demi-tour sur la raquette en 24.

Puis décollage immédiat accompagné de la symphonie des CFM56 en ré majeur !

On survole la grande agglomération éclairée de Conakry.

Puis on vire à droite face au nord pour rejoindre notre route.

Nous laissons derrière-nous cette ville dont la plus belle richesse n'est pas matérielle. La plus belle, ce sont les guinéens eux-même.

Le crépuscule nous emmène bientôt vers la nuit…

Direction plein nord vers Nouakchott, aux portes du désert.

1h20 seront nécessaires pour rejoindre la capitale mauritanienne.

L'ambiance est sereine et reposante. Le nez contre le hublot, je contemple le ciel…
sandwich time
Pour ce court tronçon, une collation est programmée avec ces 2 sandwichs que j'accompagnerai au jus de pomme.
Ce n'est pas byzance, mais il faut savoir qu'il n'y a pas de catering chargé à Conakry. Le fonctionnement de cette ligne est assez particuliers puisqu'on alterne entre CDG-FNA-CKY-CDG et CDG-CKY-NKC-CDG. Dans les 2 cas, aucun catering n'est chargé à Conakry. Il le sera du coup à Freetown ou Nouakchott. Dans le cas de notre rotation, la collation de notre tronçon CKY-NKC est chargée à CDG.

le rêve éveillé
En guise d'apothéose de ce voyage, un moment extraordinaire que je ne pensais revivre à bord d'un A340 depuis Air Bourbon en 2004. Ce cadeau merveilleux me sera proposé une seconde fois par cet équipage fabuleux, le tout dans la magie d'un crépuscule de feu sur une approche vers un terrain aussi désert que le paysage qui entoure la cité des sables.

Une approche particulière en raison de l'approche majoritairement en vent arrière, sauf à basse altitude dû à la levée du vent marin soufflant vers le désert, conséquence de son fort refroidissant nocturne créant un appel d'air depuis les côtes. La ville de Nouakchott apparaît en toute beauté tandis que nous arrivons au terme de ce vol merveilleux.

Ainsi se termine ce récit aux airs inachevés compte tenu du contexte, je vous retrouve dans le prochain opus pour terminer ce merveilleux voyage qui a plus que tenu ses promesses.
Merci pour votre lecture !
A très vite !
Merci pour ce FR
Cette suite continue à tenir toutes ses promesses avec de multiples rebondissements
"Pourquoi s'embêter d'un code si cela peu fonctionner autrement ^^"
C'est d'un pragmatisme sans faille mais honnêtement est-ce que la différence avec le comportement
de certains conducteurs français n'est pas de plus en plus ténue ? ;)
"Le contrôle était minable,"
Malheureusement cet emploi à l'aéroport doit être très couru et lucratif car
de nombreux passagers ne doivent pas vouloir prendre le risque de rater leur avion.
Vous avez eu de la chance qu'il n'ait pas fait davantage pression.
On peut de tout de même se rappeler que Mogoy a été témoin(ou victime ?) d'un agent du PIF
en Roumanie qui empochait la monnaie déposée dans les bacs en plastique.
"j'aime beaucoup ces sièges très confortables et la teinte bleu foncé."
Effectivement ce bleu est élégant
"Pouvais-je rêver mieux pour fêter cet évènement ?"
Une récompense tout de même bien méritée !
"On ne peut plus en prendre conscience qu'en l'ayant ressenti, et ce voyage a profondément changé ma vision des choses.
On ne sort pas indemne d'un voyage en Afrique."
C'est une réflexion d'une profonde sagesse mais je ne pense pas qu'elle soit si répandue
De belles vues au décollage
"La ville de Nouakchott apparaît en toute beauté tandis que nous arrivons au terme de ce vol merveilleux."
Ce vol se termine en apothéose !
Un vol rendu exceptionnel par un équipage hors pair qui a su vous surprendre
par le nombre et la qualité de ses attentions
A bientôt pour la suite
Merci beaucoup Gilbert !
de certains conducteurs français n'est pas de plus en plus ténue ?
Le fait est que... oui ! Du reste, on n'arrive pas encore au niveau des comportements de conduite que l'on trouve chez quelques uns de nos voisins européens ^^
de nombreux passagers ne doivent pas vouloir prendre le risque de rater leur avion.
Avec du recul, j'ai effectivement eu de la chance de n'avoir pas été plus "embêté".
Si au moins elle l'était chez certains de nos dirigeants...
par le nombre et la qualité de ses attentions
Clairement, ils furent exceptionnels, et encore ce mot n'est pas assez fort pour qu'ils en soient pleinement remerciés.
A bientôt !
Merci pour cette suite Cyrille!
Ah la joie de la circulation routière dans les pays disons... exotiques ^^
Bien joué d'avoir évité avec malice le racket au PIF.
Je partage ton admiration concernant le 340 sèche cheveux, j'adore les observer moi aussi.
Décidément, tu es un VIP aux yeux du personnel de bord 340 AF! Quelle chance d'avoir pu être surclassé uniquement par sympathie qu'il ont eu envers toi!
D'ailleurs, ce surclassement est à mettre en parallèle avec la remarque que tu fais, sur la chance qu'on a d'être européen... le fossé se creuse encore un peu plus en voyageant en classe affaires ^^
A bientôt!
"Ah la joie de la circulation routière dans les pays disons... exotiques ^^" -> Dans ton coin, ils ne sont pas mal non plus les automobilistes...
C'est pas faux ?
Et encore, on est avant Vintimille, pas après ! :'')
Merci Benjamin :)
J'avais eu mes plus belles frayeurs dans un taxi disons... rapide ^^ en Chine (avec accident à un carrefour en prime - ça ne pouvait finir autrement), mais là, c'était du sérieux également !
Avec du recul, c'était quand même un peu risqué.
Il faut dire que les touristes se font rare sur cette ligne, et encore moins les mordus d'aviation, voire même ceux qui font l'aller-retour aussi prestement ^^ Ils m'ont offert le plus inattendu et superbe cadeau. Qu'ils en soient encore grandement remerciés !
Je ne peux qu'approuver !
D'où cette réflexion en roulant sur le tarmac face aux habitations précaires de l'autre côté de cette barrière qui reste malheureusement infranchissable pour beaucoup...
A bientôt !
Merci pour ce Report!
Comme sur les autres opus, c'est un vrai plaisir de vous lire, d'autant que l'A340 est aussi l'un de mes appareils préférés.
Vous avez bien géré avec l'agent du PIF, qui a dû en extorquer plus d'un...
Un équipage extraordinaire, pour qui il doit être rare d'avoir des pax aussi passionnés, et qui a su vous le rendre de façon vraiment exceptionnelle.
Intéressant de voir que les PNT apprécient aussi l'A340 pour ses destinations africaines, qui offrent effectivement des découvertes et des expériences dignes d'être vécues.
A bientôt pour la suite!
Merci infiniment pour le compliment qui m'encourage à continuer dans cette voie.
Il est vrai qu'il ne doit pas y avoir beaucoup de "fous" comme moi sur cette ligne ^^
Cela fait partie des choix lorsque les PNT, d'abord copi sur 320 en MC, se voient proposer de passer sur LC. Si l'on choisit la QT 330/340, cela amène à voler quasiment exclusivement en Afrique, avec tous les problèmes que cela comporte en terme de santé et de fatigue. Pour ceux qui ont fait ceux choix-là, c'est majoritairement parce qu'ils aiment ce continent et cette ambiance "d'aviateurs" qu'on ne retrouve nulle part ailleurs. Et comme souvent, ils ont une préférence pour le 340 également.
A bientôt !
Merci pour le partage Cyrille !
CKY est vraiment une plaie, et ces personnels qui essayent d'extorquer quelques billets, même si c'est un jeu local, ne me plaisent pas beaucoup.
Superbe équipage qui a rendu ce vol magique avec le passage par le jump seat entre autres !
Hâte de lire la suite !
Merci Stéphan :)
Cet aéroport ne me laissera pas un souvenir impérissable, contrairement au vol !
A bientôt !
Merci pour ce FR :o)
Pour le jeu des 7 erreurs ?
http://www.equipementsdelaroute.developpement-durable.gouv.fr/les-versions-actualisees-des-9-parties-de-l-a528.html
J’ai toujours un faible pour les Numéros 3 et 5 de Gustav !
Jouer au con de 1ère classe est le monopole des gens intelligents ?
L’Afrique demeure une expérience pour tout être curieux ?
Merci Didier :)
J'ai bien ri !!!
Je ne peux qu'approuver le choix ! Pour ma part, ce sont la 2 (dernier mouvement surtout) et la 6 ;)
J'adore ! :'')
Il faut avouer que j'ai fortement envie d'y retourner ! (mais probablement pas en Guinée même ^^).
A bientôt !
Vol 727 pour NKC... dans un A340. Tout le charme du désuet ou référence au 9ème art?
Si le roulage à Conakry t'a plus qu'étonné, un petit tour à Lagos?
"On ne sort pas indemne d'un voyage en Afrique." -> Pourquoi crois-tu que je t'ai dit vas-y fonce!???
Je vais t'emmener faire un tour dans l'est du Congo un jour. Entre volcans et okapis, tu ne seras pas déçu...
Ni les moustiques ni les douaniers ne t'ont eu. Tu es vacciné pour ce continent fantasque. Bienvenu au club.
Merci pour cette version que je ne connaissais pas. L'autre version du FR (la seule, la vraie), tu l'as partagé en direct. Tout se recoupe...
Vite la suite mais pas trop vite Patron!
Merci infiniment Guillaume :)
Rien que le numéro du vol donne une saveur toute particulière, le tout dans un aéronef à la carrière déclinante. Le rêve pour tout bon avgeek ^^
Ce ne sera certainement pas ma prochaine destination africaine ^^
Et tu as eu mille fois raison !! :))))
Si on va du côté du Nyiragongo, je suis preneur !!
Les pianistes ont la peau dure :o
Bon... Quand est-ce qu'on y retourne ? ^^
Tout ne se raconte pas sur la toile, les choses les plus profondes n'ont pas de mots. Merci encore !!
Vu mon temps de réponse, je crois que le rythme des publications ne sera pas très rapide au contraire ^^
A bientôt !
"je les sors, puis on me dit que je ne peux pas repartir avec." ah le grand bonheur des passages du PIF ou de la PAF en Afrique, la réglementation est très aléatoire et au bon vouloir de celui que a quelque chose à récupérer.
Vous allez vous faire un nom parmi les équipages Air France, l'occasion de bientôt toujours voyager en classe avant ? ahah habile ;)
Merci du FR et à bientôt!
Merci beaucoup :)
La réglementation est faite pour être contournée ;)
Là n'est pas mon but, évidemment ^^ Mais le fait est que mes petites escapades semblent avoir fait le tour des PNT 330/340 :')
A bientôt !
Merci Cyrille pour cette suite.
Un intéressant bonus "transfert" pour capturer quelques instantanés de vie où règne la débrouille sous toutes ses formes. Quiconque a connu l'Afrique subsaharienne ne peut être dépaysé.
"Pour les habitués de la route, avouez qu'on se croirait sur une autoroute française ;) Même le logo de l'aéroport est identique." ===> Les panneaux sont sans nul doute à la Française. Le reste, c'est moins sûr^^.
" Y en a-t-il vraiment un d'ailleurs ?" ===> Absolument : tu t'en rends compte en cas d'accident. Avec une acception locale qui donne tort au Mzoungou, Vazaha, Toubab et j'en passe. D'où la tranquillité d'avoir un chauffeur.
"On lui met quelle pastille Crit'Air ?" ===> Faut demander aux Bobos du coin.
"Faut vraiment pas être cardiaque face aux tentatives de collisions toutes les 30 secondes ! " ===> Faut savoir où l'on va, jouer l'intox mais le pied toujours sur le frein. Je suis toujours effaré du petit nombre d'accidents dans ce genre de situation.
Étonnant cheminement d'entrée dans l'aéroport.
"Cette notion de "priorité" et "d'élite" me paraît encore plus décalée et ridicule" ===> Décalée oui, ridicule non : toute société à ses élites, ses hiérarchie même si cela peut sembler monochrome à l'étranger.
Tentative d'extorsion très claire.
"Pas de salon pour les élites, mais est-ce vraiment important lorsque l'on sait véritablement où nous sommes et quelle place nous y prenons ? " ====> il faut demander aux dites élites. Pour ma part, je crois que l'on ne peut pas jouer à être ce que l'on n'est pas d'autant que l'on attend de nous le respect d'un certain nombre de codes. Il serait donc logique qu'il y ait un salon.
"C'est là que l'on voit l'absurdité de réclamer des sous au PIF" ==> rien d'absurde : le PIFman essaye juste de gagner sa vie. Il n'a cure de ton hydratation airside.
"le vrai passage du PIF se fait directement dans la passerelle de façon manuelle (mais poussée), afin de palier à l'évidente passoire du PIF officiel." ==> les compagnies françaises le font aussi à Mada, quel que soit l'aéroport de départ.
La cabine est totalement dépassée, vintage, mais je la retrouve avec nostalgie.
Une expérience magique car en partie initiatique et racontée avec brio.
"On ne sort pas indemne d'un voyage en Afrique." ===> C'est pour cela qu'il faut s'y préparer et rester humble et à sa place.
A bientôt.
Merci infiniment Franck :)
Notamment sur l'appellation "autoroute" ;)
J'ai vu partout qu'il était déconseillé de louer soi-même une voiture, et on comprend mieux pourquoi ^^
En gros, la technique de la place de l’Étoile quoi ^^
C'est un sentiment ressenti sur l'instant et pas de manière globale.
Tout est dit dans cette phrase :)
A bientôt !
Merci pour ce récit ainsi que les précédents. La narration nous plonge en immersion dans ton périple, il n'y a pas grand chose de plus à dire.
Merci beaucoup Nicolas :)
A bientôt !
Merci pour ce fr.
Et oui, l'Afrique ça marque, ça change et on effet, on ne sort pas indemne d'un voyage en Afrique.
Top l'équipage qui te propose la business.
Belles lumières au décollage de CKY.
Puis sublime fin de vol avec le jumpseat.
L'équipage est vraiment formidable.
A bientôt.
Merci Lucas :)
A bientôt !
Super FR très agréable à lire. C'est vrai l’Afrique est dépaysante et pleine de couleurs.
Incroyable le nombre de contrôles pour accéder à l'aérogare et pourtant la Guinée est épargnée par le terrorisme.
Toujours agréable de retrouver le même équipage et avec en prime un tour dans le cockpit.
Merci pour ce partage.
Merci beaucoup :)
L'éloignement du terrorisme était le motif déclencheur de ma venue, et j'avoue que ces multiples contrôles ne sont malgré tout guère rassurants, malgré une certaine sécurité sur place.
A bientôt !
Merci pour ce FR
Bien joué au PIF, mais j'en ai connu des plus 'sévères' comme au Guatemala où l'agent a trouvé que les Ray Ban sur mon nez seraient bien mieux sur le sien et me les a ôtées sans ménagement. Vol et corruption sont endémiques en Afrique aussi, malheureusement, mais pas besoin de changer de continent ... en France, certains "services publics" se servent directement dans les colis des clients.
Merci beaucoup :)
L'abus de pouvoir par uniforme ou par situation n'est pas l’apanage de l'Afrique ;)
A bientôt !
Merci Cyrille pour ce FR.
Une bien belle aventure qui va se conclure de la meilleure des manières !
Merci beaucoup Quentin :)
Le meilleur était pour la fin !
A bientôt !
Merci Cyrille pour ce FR et bonne année.
un super équipage qui propose un surclassement bien appréciable.
Merci beaucoup Valérie :)
Bonne année également !
Ce surclassement fut un merveilleux présent, concluant un voyage qui m'a donné bien plus que tout ce que j'aurai pu imaginer.
A bientôt !