Avis du vol entre Montreal et Geneva en classe Affaires avec Air Canada

Bonsoir à tous,
Je vous ai laissé à la sortie du 737 Max qui m’a amené de la Martinique, et je cours à toute vitesse pour être parmi les premiers à récupérer mon sac et le ré-enregistrer.

L’agent, me voyant débouler en furie, m’indique que « non, vous n’avez pas à repasser sous douane et vous devez prendre le couloir des correspondances ». Punai…
Les choses vont se gâter à partir de ce moment-là : aucun n’agent n’est là pour assurer les correspondances. Sweet. Ils appelent deux personnes et une se présente. Sweet. Elle lance l’appareil Smiths qui ne veut pas fonctionner. Sweet. Elle relance la machine et ça ne marche toujours pas. Sweet. Elle demande du renfort et je tombe sur un grand gaillard qui va s’évertuer à mettre un bronx inimitable dans ma valise. Sweet.

Touche de douceur finale, mon vol est annoncé avec un peu de retard (15 minutes) et je n'ai un temps d'escale suffisament confortable pour aborder ça sereinement. Toutefois, j'en Je vais voir s’il est possible de se doucher au lounge.

Je monte après avoir été chaleureusement accueilli par l’agent à l’entrée. Elle m’informe que le salon ferme ses portes dans 15 minutes et elle doute que les douches soient encore accessibles.
Information confirmée à l’étage : les douches ne sont plus accessibles ou sinon il faut que je sois prêt à partir dans 5 minutes. Face à ma mine défaite, l’agent me propose par contre de me ramener de quoi me restaurer sur j’ai une fringale – devant tant de proactivité, je capitule.
Elle m’amène cette soupe inspirée de la cuisine marocaine et cette petite assiette de quinoa, ce n’est pas mauvais mais on peut bien mieux manger dans ce salon.

Je profite d’être le seul occupant des lieux pour prendre ces quelques clichés. C’est définitivement un bon salon Business !

L’embarquement commence quelques instants après mon arrivée en porte et malgré le monde dans la file, ce sera très fluide.

Dehors, c'est enneigé et 3 passagers en provenance d'Ottawa sont bloqués à leur point de départ.

A gauche !

Je découvre ce siège et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne semble pas être de toute jeunesse.

Les écouteurs sont emballés et posés sur le ponton en face.

Une bouteille d’eau est disposée ainsi que la trousse de toilette Want Les Essentiels que j’ai déjà eu sur le vol Paris – Montreal quelques jours auparavant.

Mon IFE, en dépit de son grand âge, démarre vite à défaut de bien répondre.

Franchement, ces boutons et cette télécommande ne font pas honneur à la compagnie.

Le menu nous est distribué pendant que l’embarquement se poursuit.

Voici la fiche du petit déjeuner suivi du menu pour le diner.

L’offre de boisson est plutôt riche mais le risque de coma ethylique à bord n’est pas élevé, compte tenu de la fatigue et de l’envie de dormir affichée en 4x3 sur la tête des passagers.
A ce moment-là, je trouve un vilain défaut aux sièges de la rangée 1 : l’absence de rangement pour la couette. Mon voisin de droite et moi-même poseront donc cela sur le socle.

Le pushback et le décollage se font avec un retard d’une bonne quarantaine de minutes.
L’intensité lumineuse de la cabine est réduite pour le décollage et je serai occupé, pendant une bonne partie de la montée, à tenter de revenir au point auquel j’avais laissé ce film lors du vol précédent.

Un oshibori chaud nous est donné dès que les PNC sont autorisé à se lever.

Dix minutes après avoir récupéré l’oshibori, un apéritif est proposé. Je pars sur le vin grec qui est une très bonne surprise.

Un quart d’heure plus tard, la nappe est dressée et mon entrée arrivera 9 minutes plus tard.

Elle sera complétée, par la suite, d’un verre d’eau gazeuse.

C’était plutôt bon ;-)

Mon plat principal m’est amené tout de suite après et c’est une très bonne chose : l’attente a été de 30 secondes et le plat était très bon. Une très bonne surprise car l’énoncé du plat me laissait plutôt dubitatif.

Quand je vous dit que c’était très bon !

Mon plateau est vite récupéré et je tente de passer mon siège en mode lit. Caramba, le siège est bloqué. Je file me brosser les dents pendant que l’hôtesse francophone en charge de ma rangée se charge, elle, de régler le problème. Pour des WC de gros porteur, je trouve les toilettes plutôt petites.

Une fois de retour, mon lit est prêt.
Bonne nuit !

Je me réveille exactement 4h21 plus tard, ce qui est un score assez moyen pour un vol dans ce sens depuis la côte Est de l’Amérique du Nord.

Bon OK c’est encore un peu tôt…

Un oshibori tiède m’est donné pour que j’émerge du coma.

Dix minutes plus tard, mon petit déjeuner m’est apporté. Tout sera très bon, notamment le plat chaud qui est une vraie tuerie.

Le commandant prend la parole pendant que je suis aux toilettes pour me rafraichir : nous nous posons à Genève avec 50 minutes de retard… et vous vous doutez bien que je ne suis pas large non plus au niveau de l’escale à Genève :)
En attendant, escale à venir ou pas, on nous demande de ranger nos écrans et de patienter… donc acte.

Pour accélérer le tout… paxbus.

Mon voisin de droite est rassuré, son avion pour Beyrouth est encore sur le tarmac. Pour information, ce vol est effectué en code-share avec MEA et les annonces étaient également diffusées en arabe.

Aussitôt arrivé au bâtiment de l’aérogare, je vois mon nom et mon numéro de vol vers Genève sur une pancarte. What's coming next?