Avis du vol entre Dublin et Lyon en classe Economique avec Aer Lingus

Retour au bercail en toute exclusivité

Bonjour à toutes et à tous !

Je vous retrouve pour une série de 4 vols Européens (mais pour combien de temps ?). Il s'agit d'un voyage professionnel et donc je n'ai aucun contrôle sur l'itinéraire, la compagnie, ni rien. C'est fort frustrant… Cette fois-ci, mon entreprise a choisi British Airways et l'alliance One World. Je n'ai pas utilisé cette alliance depuis 2016 (et encore, c'était un billet prime pour liquider des miles en voie d'expiration !), et les quelques 600 miles qui me restaient ont expiré récemment. Tout ça pour dire que ça ne m'arrange pas, surtout que BA n'a jamais fait rêver personne…

Il y a tout de même un point positif : je vais ajouter les compagnies Aer Lingus et Stobart Air à ma collection ! De plus, l'un des vols se fera en ATR-72, ce qui met un peu d'originalité au milieu de tous ces appareils de la famille A320…. Et pour finir, le vol Glasgow Dublin n'a jamais été reporté, il s'agit donc d'une exclusivité ! Comme quoi, ça ne sert à rien d'aller jusqu'en Kirghizie pour dénicher une exclu (et se faire coiffer au poteau) ^^.

Place à l'itinéraire !

La correspondance

Après un joli petit tour en bus, j'arrive vers le panneau d'affichage des correspondances. Mon vol est bien à l'heure. Il y a pas mal de vol à destination des États-Unis, et l'aéroport dispose d'un poste frontière américain. C'est-à dire que le contrôle des passeports et des visas se fait au départ, et non à l'arrivée. Cela peut faire gagner un temps non négligeable à l'arrivée, connaissant la réputation américaine en la matière.

Je dois passer un contrôle de police durant la correspondance. A la vue de ma CNI, le dispatcheur me demande "C'est quoi ????". Hum, c'est une carte d'identité frrrrançaise, monsieur ! J'ai donc affaire à un vrai policier. Au moins il n'a pas trop tiqué et n'a pas fait d'histoire.

Finalement, après un tour en escalator…

Je retrouve l'environnement familier des centres commerciaux aéroportuaires. Très bon point, pas besoin de repasser les contrôles des bagages. Il y a quelques touches locales dans cet immense duty free.

Par contre, il y a des parties en travaux.

La vue sur les avions est assez furtive.

Comme je n'ai pas l'intention d'acheter quoi que ce soit, je me rends en porte.

La salle d'embarquement 335

Il y a un message cryptique au milieu de la route. Et bien évidemment, il concerne ma porte d'embarquement.

Au sols-sol, on tombe dans une grande salle. Il y a quelques porte d'embarquement par bus dédiées à des vols en particulier, et une qui mène à un bus, qui emmène les passagers à d'autres portes d'embarquement. C'est croquignolesque ! Voici donc une photo depuis le bus.

Après quelques minutes d'attente dans le bus (portes ouvertes), et quelques minutes de route, je me retrouve dans ce sous-aérogare.

Il y a un tableau d'affichage. Ce sont des vols Européens, et le trafic est regroupé à certaines heures.

Il y a aussi de quoi se restaurer dans cet unique stand. Ça fait un peu pitié par rapport au terminal principal, mais bon, ya pire dans la vie ! [mode spolier] C'est sans doute pour se mettre au niveau des produits vendus à bord de l'avion. [/mode spoiler]

L'embarquement commence à se préciser.

Il y a une micro-file prioritaire, et finalement tout le monde peut embarquer rapidement. Je suis entourée d'un petit groupe de jeunes français très bruyants. J'ai un peu peur sur le coup, mais finalement ils resteront calmes pendant le vol.

Nous avons droit aujourd'hui à un autre embarquement à pieds sous un grand soleil. Au loin il y a tous les gros porteurs.

Mais pour nous, c'est par ici !

Je suis proche du but ! L'embarquement est globalement civilisé, la plupart des passagers ayant judicieusement choisi par quel escalier monter dans l'avion (et ce, sans conseil du personnel au sol ! Miracle !).

En avion, enfin !

L'accueil à bord est tout à fait charmant. Je m'installe en 6D, en espérant pourvoir récupérer le hublot par la suite. La cabine a l'air assez ancienne, mais au moins le siège est confortable (pour l'instant). Les accoudoirs sont de vrais accoudoirs !

Il y a aussi pas mal de place pour les jambes selon mes standards personnels.

L'arrivée de mon voisin va changer tout ça.

Mon voisin, donc, est un mec très sympa, il est le directeur d'une école spécialisée dans les métiers de bouche et cherche à organiser des échanges à l'étranger pour ses étudiants. Le souci c'est qu'il est au format 2è ligne de rugby. Il a du mal à boucler se ceinture, et l'accoudoir reste finalement relevé (l'équipage n'a rien dit). Nous attendons la fin de l'embarquement afin de laisser le siège central libre. Malheureusement, notre troisième voisin embarquera par surprise (par la porte arrière). Dommage !

Au cours de l'embarquement, les PNC ont souhaité la bienvenue au passagers en Gaélique puis en Anglais. Après, toutes les annonces sont faites en anglais uniquement. Ensuite ils ont répété à plusieurs reprises que le vol était complet (mon œil), et donc de ne pas faire les fous avec les coffres à bagages. Après la fin de l'embarquement, c'est l'heure des consignes de sécurité.

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La cabine est prête au décollage !

Et c'est parti ! Profitez bien de cette unique vue extérieure de ce vol ! En étant au couloir ce n'est pas facile.

Peu après le décollage, je prends connaissance des magazines de la compagnies et autres catalogues de ventes.

Il commence à faire faim, le chariot entame sa descente dans l'allée. Voyons un peu ce qu'il y a à manger. Ça a l'air savoureux ! Par contre il n'y a que de la malbouffe…

Je mets un peu de temps à me décider. Mais les hôtesses mettrons bien plus de temps à arriver. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais ça a pris plus d'une demie-heure entre le départ du chariot (au rang 1), et l'arrivée à mon niveau (au rang 6), avec de nombreux allers-retours d'une hôtesse vers le deuxième chariot remontant l'allée.

Je commande donc, le sandwich spécial Noël présenté sur la couverture du magazine. Réponse : "yen a plus !". Je trouve ça étrange qu'il n'y ait déjà plus rien après qu'environ un tiers des passagers soient servis (je compte une quinzaine de rangées à servir par chariot). D'autant plus que c'est un vol au départ de Dublin, et que les chargements ont dû être faits avant le départ.

Je me rabats donc sur une bouteille d'eau gazeuse, un sandwich "au poulet", un muffin "aux myrtilles" et un paquet de chips qui attendra l'apéro du soir. En tout, ça m'a fait 13€. Vivent les notes de frais !

Voyons un peu de sandwich…

Après une bouchée, je le trouve affreusement sec. Il faut donc pratiquer une autopsie. Comme vous le voyez, il n'y a littéralement que 3 micro-bouts de poulet dans ce sandwich et un demi-gramme de fromage frais mis dans une tranche de pain de mie. En fait ce n'est pas un sandwich, c'est une tranche de mie de pain pliée en deux, dans laquelle sont tombés ces bouts de poulet. En un mot, c'est infect. Je trouve ça impensable qu'ils demandent de l'argent en échange de cette chose. Je sus bien contente d'être remboursée par mon entreprise.

Heureusement, l'eau gazeuse me permet de rester hydratée dans de bonnes conditions.

On m'a donné un verre siglé (au fond) que je n'utiliserai pas.

Terminons par le muffin. Saurez-vous trouver les myrtilles ???

Cherchons encore…

Une fois de plus, une autopsie est nécessaire.

Conclusion : à peine meilleur que le sandwich. Il faut chercher les myrtilles, et il doit y en avoir trois dans le gâteau. Ce n'est vraiment pas extra. L'eau est utile pour faire couler tout ça.

Ma voisine de derrière n'a rien vu de ce drame.

Et la cabine restera calme jusqu'à l'arrivée. Les toilettes étaient propres. Au cours de mon petit tour en cabine, j'ai compté une dizaine de sièges libres. Excellent remplissage, mais vol non complet.

L'arrivée

Finalement, nous arrivons au point de stationnement environ 5 minutes avant l'heure prévue. Débarquement à pieds à nouveau (décidément, c'était le jour des embarquements/débarquements à pied !). Dernière vue sur l'appareil…

Il y a ensuite le contrôle de police, qui est normal car l'Irlande ne fait pas partie de l'espace Schengen. L'attente est minimale.

Il ne me reste qu'à traverser les 300 mètres de couloirs nécessaires pour accéder à la sortie.

Merci de votre lecture ! C'était probablement mon dernier FR pour cette année, car je n'ai aucun voyage prévu avant un long moment !