Avis du vol entre Nápoli et Paris en classe Economique avec easyJet

Bonjour,
Voici le FR retour de mon escapade à Naples à l'occasion du WE du 11 novembre.
Mon avion étant à 16h45, il me reste une bonne matinée à passer en ville. Le temps est variable avec de belles éclaircies.
Je parts me balader à pied jusqu'à Borgo Marinari. C'est un ilot qui abrite une forteresse (castel dell' Ovo) et qui est relié par un isthme artificiel (sur seulement une centaine de mètre !). Il abrite un petit port de plaisance et principalement des restaurants. A cet époque de l'année, il y a peu d'activités, mais le lieu permet de prendre une belle photo du Vésuve.

En fin de mâtiné, je rejoints mon hôtel pour récupérer ma valise et je parts à pied à la gare centrale, piazza Garibaldi, pour prendre l'Alibus, navette qui me conduira en un petit quart d'heure, à l'aéroport, pour 5 €.

Il n'y a pas foule dans le bus, qui est propre et assez récent !

Me voici arrivé.

Je pénètre souvent par cette porte située à droite de l'aérogare, pour aller éventuellement aux toilettes situées juste à l'entrée mais au sous-sol !

En plus les comptoirs EasyJet sont juste ici (mais je n'ai pas de bagage à enregistrer).

Dans le hall de l'entrée principale, trône une Porsche Cayenne. En Italie, j'aurai préféré une Ferrari !

Le FIDS qui indique un vol visiblement à l'heure.

Je monte au 1er étage pour rejoindre les contrôles.

C'est par ici. Il est indiqué 10 mn de queue. Tiens, en général ça passe comme une lettre à la poste. je ne prends pas l'option Fast track. On verra bien…

Pour le moment, pas de soucis au portillon. Sésame, ouvre toi, et ça marche !

Par contre ici : ouille ouille ouille ; ça coince et à mon avis je mettrai plus de 10 mn…

Ouf, me voici sorti de l'embouteillage !

Direction obligatoire par le Dutyfree. J'achète des bonbons au citron pour mes enfants et son parfum préféré pour ma femme. Évidemment j'ai un trou de mémoire sur le nom de ce parfum et je dois appeler mes filles à Paris pour leur demander. Elles ne s'en rappellent plus non plus. Ouille ! Une charmante vendeuse me demande s'il elle peut m'aider. Oui, je recherche un parfum dont le flacon foncé, a une forme d'étoile.
Mugler ? Bingo, c'est ça ! Grazie mile pour son aide !

Avant de rejoindre le salon, une vue sur le tarmac.

Et oui, je n'ai pas déjeuné ce midi (je n'avais d'autant pas faim que j'avais pris un bon petit-déjeuner) mais là il doit être plus de 14h et la faim commence à se faire ressentir… Pour 21€ l'entrée (réservée à l'avance, si non ce doit être 26€ sur place), je vais profiter du salon et d'un repas. C'est une bonne affaire.
Surprise à l'entrée : il n'y a qu'une seule entrée. la dernière fois il y avait le salon Alitalia (et sans doute skyteam) et, à coté, le salon Caruso. Cette fois il n'y a que le salon Caruso qui occupe l'espace entier des deux salons réunis.

Mon espace, avec la petite table.
L'agent d'accueil m'explique que Alitalia n'a pas renouvelé son contrat et que de ce fait il n'y a plus qu'un seul salon.

De fait, il est plus grand et les fauteuils sont moins resserrés. En ce qui concerne ces fauteuils de repos, ils ont été renouvelés car la dernière fois ils étaient blancs.

Les fauteuils et canapés sont moins rapprochés qu'avant.

Il y a des écrans, mais je devrai me lever régulièrement pour aller vérifier car ils ne sont pas en face de moi.

La (pauvre) presse !

L'espace liquide. Impossible de "faire ses courses au salon" car il n'y a pas de canettes ou petites bouteilles d'eau. Ce ne sont que des grandes bouteilles (en verre pour les eaux).

Les alcools, avec une prédominance italienne, et une variété limitée.

Sans oublier le café !

L'espace solide, plus varié que l'ancien salon Caruso. Beaucoup de salades, de la charcuterie (je n'ai pas pris la photo, mais je buffet sera réapprovisionné juste après), et de copieux sandwichs. Mais rien de chaud.

Belle surprise, la vaisselle et les couverts ne sont plus en plastique, comme avant !

Ma première sélection : Jambon, mozzarella et aubergines, accompagnés d'une coupe de Prosecco.

Ma seconde sélection (la même chose).

Accompagné d'un verre de rouge et d'eau pétillante.

Enfin le dessert : des sfoglatelle (pâtisseries feuilletées typiques de Naples) accompagnées d'un verre de limoncello ! J'en reprendrai 2 fois.

Il est temps de rejoindre la porte d'embarquement mais auparavant un petit tour au toilettes : propres et modernes.

On embarque en porte A3, mais la queue arrive jusqu'en A6 où j'irai me placer.

L'embarquement se fait à pied.

Je devrai laisser ma valise au pied de l'avion car il y a trop de valises pour le nombre de places dans les coffres. Plus tard je vais regretter de ne pas avoir pris un siège prioritaire me permettant d'emmener ma valise à bord !

Le bel oiseau. Il parait neuf, mais il a déjà 10 ans.

Par contre je ne comprends rien à son immatriculation.

J'embarque par l'arrière.

On y est presque.

Instant fuselage.

Instant porte. L’accueil, par des PNC essentiellement italiens, est courtois.

Stabilisateur arrière.

Attention à la marche : il y a bien 10 cm entre l'escalier et l'avion…

Mon espace qui semble empiété !

Une fois assis tout rentrera dans l'ordre. Je suis assis à coté d'un couple franco-italien et de leur bébé de 5 mois. Le pauvre petit hurlera avant le décollage et à l'atterrissage. Les non moins pauvres parents ont l'ai un peu gêné de la situation et tenteront de calmer leur petit comme ils le pourront. Ce n'est pas moi qui leur gérerai la pierre, car j'ai connu aussi ça lorsque je voyageais avec mes 5 enfants… Finalement le petit dormira tout le long du vol et recommencera à l'atterrissage…

La rangée d'en face.

Petite tablette.

Allez, assis, on va décoller…

Un petit tour au toilettes qui ne sont pas dans leur meilleures formes !

Photos volées du service BOB.

Le PNC me demandera de ne pas prendre de photo du service (ni des PNC, ni du chariot). Comme il me le demande très gentiment, délicatement, et presque avec pitié, j'arrêterai.

Après une courte sieste, on arrivera déjà à ORY.

On peut débarquer par l'avant par passerelle, ou par l'arrière sur le tarmac. Finalement, à mon niveau j'aurai presque le choix, mais c'est l'arrière qui gagne… !

Après quelques minutes de marche, je rejoints la salle de livraison bagages. il est 19h04.

La livraison est prévue à 19h12.

A 19h14, la livraison débute. La moitié des bagages est livrée, puis tout s'arrête….
On attend, on attend, et je vois le coup venir comme au mois de juillet dernier où j'avais attendu 3/4 d'heure. A l'époque les bagagistes, pas encore rodés au nouvel Orly 1, 2, 3, 4 qui remplace le Ouest et Sud, avaient confondu le hall 2, avec le tapis 2 du hall 4 (ou quelques chose comme ça !).

Il est 19h37 et mon intuition était la bonne. Toujours pas de bagage en vue. Le comble est qu'il n'y a aucun préposé aux bagages dans la salle de livraison. Tout le monde "tombe" sur une pauvre femme de ménage, qui n'y peut rien et qui nous explique qu'on peut sortir dehors pour trouver de l'aide et qu'apparemment on peut re-rentrer….

A 19h44, je vous le donne en mile : un technicien en bleu de travail arrive. Il ouvre le coffret électrique et remet le disjoncteur en route
Les plombs avaient sautés !!

Le reste des bagages arrive. Ils étaient juste derrière et j'aurai pu aller récupérer ma valise à quatre pattes derrière le rideau plastique !
C'est une vrai honte pour ADP, pour l'image de la France.
Avant c'est le genre de chose qu'on aurait pu voir plutôt à Naples.
Ça vaut un zéro pointé pour ORY !!