Avis du vol entre Paris et Muscat en classe Affaires avec Oman Air

Je vous retrouve pour un nouveau routing asiatique. Destination Bangkok, porte vers l'Asie offrant de nombreuses et intéressantes possibilités aériennes, avec une escapade à Siem Reap pour découvrir les fabuleux temples d'Angkor.
Pour ce voyage en mode famille, nous n'avons pas beaucoup de marge de manoeuvre dans les dates, devant nous caler peu ou prou sur les vacances scolaires.

La construction du routing

Notre projet initial était de retourner au Japon, mais la coupe du monde de rugby avait fait flamber les tarifs. En revanche, BKK offrant bien souvent des tarifs intéressants, nous nous sommes rabattus sur la Thaïlande, que nous pouvions facilement coupler avec une virée au Cambodge.

LH/LX/OS n'affichaient plus les tarifs intéressants proposés cet été. Côté Skyteam, il était hors de question de voler avec AF en 773 COI et KL (que j'avais déjà essayé sur cette ligne) ne m'emballait pas plus que cela.
C'est alors que je vois qu'Oman Air (WY pour les intimes) propose un A/R CDG-MCT-BKK à 1.450 € / pax en J. Malgré quelques inconvénients, comme le stop à mi-parcours et l'absence d'alliance, les avis très positifs que j'ai pu lire sur FR me convainquent de tester WY. La réservation sur Internet est simple et fluide, malgré un problème de réservation des sièges (résolu peu après). A noter toutefois que le site de WY n'est disponible qu'en anglais et non en français.

Ne restait plus qu'à booker un BKK-REP. J'y reviendrai lors des FR dédiés.

Ceci nous donne donc le routing suivant :

Vais-je voler sur WY finalement ?

Je ne vous cache mon excitation le jour du départ, tant à l'idée de partir en vacances qu'à celle de découvrir la J de WY. Notre vol part le samedi soir, à 21h35, ce qui est plutôt confortable comme horaire. Sauf qu'en début d'après-midi, je reçois une notification de mon application CheckMyTrip m'indiquant que notre vol aura 2 heures de retard.

Gloups ! Nous avons 2h25 de correspondance à MCT, ça va être chaud !
Je checke sur l'application de WY, qui me confirme le vol MCT-CDG partira avec 3 heures de retard.

Je ne reçois une notification de WY par SMS qu'une heure après CheckMyTrip.

J'essaie de joindre Oman Air, mais le SVI n'est guère intuitif et je n'arrive à avoir personne (là encore, annonces en anglais, donc pas évident pour les personnes peu à l'aise avec la langue de Shakespeare). Autant vous dire que je reste scotché toute l'après-midi à mon téléphone. CheckMyTrip m'indique même plus tard que le retard s'est creusé, départ désormais prévu à 23h45.

La correspondance pour BKK s'annonce de plus en plus chaude, même si je me dis qu'il y a de bonnes chances d'être attendus, logique de hub oblige.

Plutôt que de tourner en rond, nous décidons de nous rendre plus tôt à l'aéroport, histoire de voir à quelle sauce nous allons être mangés… Et puis je devais faire un saut au T1 pour aller au comptoir SQ [teasing pour des FR à venir…].
Au pire, l'attente se fera au lounge de Cathay, qui n'est pas le pire de CDG de ce que j'en ai entendu dire.

Alors que nous sommes dans mon ami le RER B (par chance un direct pour CDG), je reçois un appel de WY. Une agente parlant français me confirme le retard de notre vol et me propose d'être re-protégé sur Emirates. Je ne suis pas très emballé à l'idée de passer du 3F de WY au toboggan en 2/3/2 d'EK… Je lui indique préférer rester sur WY et qu'étant en route pour CDG je verrai directement au comptoir.

Nous arrivons donc à CDG vers 17h15 et je peux admirer pour la première fois le tout nouveau "Grand Charles". Je le trouve très réussi, même s'il a gagné en modernité ce qu'il a perdu en charme désuet.

Mais ma préoccupation du moment concerne surtout mon vol pour MCT. CDG est plus optimiste que WY, avec un départ annoncé à 22h54…

Paris nous aime et nous le montre en favorisant les rapprochements corporels avec un seul accès possible pour rejoindre les terminaux, les autres escalators étant en panne/en maintenance/en travaux (rayez la mention inutile).

Nouveauté pour moi en prenant la direction du T2A, que je n'ai pas l'habitude d'emprunter.

Je ne peux m'empêcher de spotter ce 777 d'EY.

Toi, tu ne me verras pas aujourd'hui !

Nous arrivons dans le 2A. A cette heure, il est bien désert.

Sauf au check-in de CX !

Direction le comptoir WY, qui sera bien ouvert.

Deux agents tiers sont présents. Je suis reçu par l'un d'eux, qui sera plutôt sympathique. Il vérifie notre situation sur son listing. Comme WY m'a proposé d'être reprotégé sur EK, je lui dis que je préfèrerais l'être sur QR et lui demande si c'est possible. "Pas de problème, je vais voir s'il leur reste 4 places". Tu m'étonnes qu'il en reste, j'ai vérifié avant de venir !
Tandis que je me vois déjà découvrir la Qsuite (dans une configuration idéale pour l'essayer puisque nous sommes 4), le téléphone sonne : bonne nouvelle ! m'annonce l'agent, il y a de nombreuses correspondances pour BKK sur notre vol et le vol en provenance de Manchester est aussi en retard, donc le vol pour BKK est retardé.
Bon, on ne va pas se plaindre, mais QR m'aurait bien plu quand même, et m'aurait fait arriver plus tôt à BKK… Je suis un poil déçu :-)
Avant de conclure, je demande à l'agent s'il peut m'imprimer les BP, car j'ai effectué le check-in sur l'application mobile et ceux-ci n'étaient pas disponibles. Il m'imprime des billets papier et m'indique que je pourrai avoir les BP en bonne et due forme au comptoir d'embarquement.

N'ayant pas de bagage à enregistrer (eh oui certains savent voyager légers ! ;-), nous n'avons pas à attendre l'ouverture des comptoirs de check-in et nous nous dirigeons donc directement vers les portes d'embarquement.

Les portiques ne sont pas loin.

Il faut descendre pour accéder à la PAF.

Personne à la PAF, c'est une bonne nouvelle ! Par contre l'agente au gilet orange oriente par défaut tout le monde vers la file générale, il faut insister pour pouvoir emprunter la file n°1.

Comme on peut le deviner sur la photo précédente, de nombreux parafes sont en rade. De toute manière, voyageant avec deux mineures, nous devons passer à la PAF "manuelle". Un seul agent disponible, et un boulet au guichet. Puis passage du PIF. Résultat : 15 minutes pour se retrouver airside qu'il n'y a personne, c'est un peu longuet.

Passage obligé par le duty free. ADP est dans l'anticipation, avec déjà un arbre de Noël alors que nous ne sommes que fin octobre…

Le supermarché Buy Paris étant passé, nous voici en zone internationale.

Nous avons du temps et décidons d'explorer un peu la zone d'embarquement, dans ce terminal que je découvre. A cette heure-ci c'est encore calme.

Il y a deux lounges ici, mais pas celui de CX.

Pour cela il faut rebrousser chemin. Direction donc le salon CX, qu'Oman Air a eu l'excellente idée de choisir pour ses pax J.

Le salon Cathay Pacific

L'accès est plutôt sympa.

En montant à l'étage, une mezzanine donne accès à trois salons : le salon EK à gauche.

Le salon EY à droite.

Et le salon CX en face.

Je trouve ce luminaire décoratif très réussi.

L'accueil au salon CX est cordial mais sans plus.

L'agente chinoise est un peu surprise de nous voir arriver. Elle vérifie les billets imprimés au comptoir WY et appelle celui-ci pour les informer de notre venue. Tout est validé en bonne et due forme et nous sommes autorisés à accéder au salon. Elle nous informe du retard de notre vol et nous indique que le salon CX fermera à 22h30 dans tous les cas. J'ai trouvé cela professionnel de s'en soucier et de nous en informer dès notre arrivée.

Ce salon est bien un salon Oneworld mais il n'est pas fait mention des compagnies partenaires (comme WY).

Le salon CX a la réputation d'être l'un des meilleurs de CDG et, sans les avoir tous essayés, je confirme qu'il est d'un excellent niveau. Laissez-moi vous en faire rapidement le tour.

Après l'accueil, l'accès se fait par ce couloir.

A notre arrivée, le salon est vide. Voici la zone de restauration.

Tout de suite à gauche, se trouve un espace de travail avec ordinateurs et imprimante.

Après la zone de restauration, l'espace détente avec de nombreux fauteuils.

Ces cocons individuels sont bien adaptés pour les voyageurs solo.

Le gros avantage de ce salon, c'est la superbe baie vitrée offrant une belle vue sur les pistes.

C'est d'ailleurs là que nous nous hâtons de nous installer.

La vue est vraiment top, avec pas mal de mouvements à observer. Ici un B737 au roulage avec un Vueling au décollage en arrière-plan.

Un FIDS est bien visible. Le vol pour MCT est toujours affiché pour 22h54…

L'offre de restauration est très complète et très qualitative. Les plats chauds.

De quoi se faire une salade composée.

Des petits ramequins sont préparés avec des biscuits apéritifs.

Du fromage.

Le coin des desserts avec fruits et gâteaux.

Côté boissons, on trouve la machine à café et des thés.

Quelques boissons au frais.

Du champagne.

Deux vins blancs.

Deux vins rouges.

Les habituels sodas et bière.

Ainsi que les alcools forts (que j'ai oublié de prendre en photo).

Mais le vrai point fort côté catering de ce salon, c'est le noodles bar. Là, du personnel prépare à la minute le plat de nouilles qui vous aurez commandé. Je le testerai tout à l'heure !

Deux coins presse, plutôt bien fournis.

Le salon est également équipé de douches.

Les clés s'obtiennent à l'accueil. C'est sont propre et spacieux.

Bon, il est temps de se remettre de nos émotions…

On va commencer tranquillement…

… avant de passer aux choses sérieuses !

La lumière du coucher de soleil est superbe.

Bon, notre avion étant retardé, nous décidons de souper légèrement au salon afin de garder un peu de place pour la prestation en vol. Direction donc le noodles bar. Lorsqu'une commande est passée, un buzzer est remis. Pratique !

Nous testerons plusieurs plats. Ceux-ci sont remis sur un petit plateau.

C'est absolument délicieux, parfumé, simple et léger. En voilà une bonne idée que ce noodles bar !

J'essaierai également d'autres mets proposés. Le boeuf au satay ne sera pas exceptionnel.

Le service dans la zone restauration est en tout cas impeccable. Le personnel est réactif et débarrasse tout de suite la moindre assiette vide. La seule fausse note est due aux nombreux bips qui résonnent pour prévenir que les nouilles sont prêtes. Il faut dire qu'entre temps le salon s'est passablement rempli, et les places sont chères pour s'installer à table.

J'ai "adioré" ce tshirt !

Côté espace détente, c'est bien rempli aussi. Sans surprise, beaucoup de Chinois pour le vol CX.

Après ce délicieux souper, je vérifie où en est le vol WY pour CDG. Il est alors au-dessus de la Turquie.

Le salon est bien sûr équipé de wifi, mais le débit est très faible.

Mais qu'importe, grâce à nos sièges face à la baie vitrée nous pouvons profiter du ballet des avions. Non loin un mérou dubaïote.

Air Austral.

Un bel A350 d'Ethiopian qui arrive juste devant nous.

Petit tour aux toilettes, celles-ci sont propres.

A 20h45, une annonce est faite pour informer du début de l'embarquement du vol CX. D'un seul coup le salon se vide presque complètement, ne restent plus que les pax WY.
L'attente est un peu longuette tout de même et la climatisation est trop forte. Aussi décidons-nous d'aller nous dégourdir les jambes dans l'aérogare. Face à notre porte d'embarquement, il y a du monde…

Plus loin, l'A380 d'EK est en plein embarquement.

Je connaissais les zones d'embarquement, mais pas les seating zones.

Belle bête tout de même.

Tout au bout de l'aérogare, un B787 d'Air India en livrée *A.

Quelques sièges aux couleurs flashy égaient la salle d'embarquement.

Lorsque nous revenons au lounge, il est 21h45. Le personnel a déjà débarrassé les plats et les alcools.

Le salon ne ferme que dans 45 minutes, je trouve cela un peu mesquin. Nous avons malgré tout de quoi nous faire un thé.

L'A350 d'ET repousse devant nous.

A 22h30 pétantes, l'agent du salon indique aux derniers pax (tous sur WY) qu'il faut quitter les lieux.

Sur le FIDS, l'horaire de départ a enfin été mais est toujours aussi irréaliste. Pas de surprise pour moi néanmoins qui avais suivi mon avion sur FR24.

L'embarquement

Nous quittons donc cet agréable salon pour rejoindre notre porte d'embarquement.

Notre équipage attend comme nous. Cela me permet de découvrir leur uniforme, très réussi.

Les PNT discutent avec le chef de cabine.

Je me rends en porte d'embarquement pour obtenir mes BP. Ceux-ci ont déjà été édités et me sont remis par un sympathique agent. Celui-ci me remet également les BP pour BKK. L'horaire de ce dernier vol n'a d'ailleurs pas encore été modifié.

Voici donc les documents d'embarquement. Les BP sont qualitatifs, avec une bande bleue (aux couleurs de WY) et un liseré argenté brillant (que je suppose spécifique à la J).

Nous arrivons sans trop de peine à trouver de la place pour nous asseoir en attendant l'embarquement. Notre appareil est arrivé et nous voyons les passagers débarquer.

Tiens, je trouve que l'Arabie Saoudite se donne beaucoup de mal en ce moment pour attirer une clientèle touristique. Pas sûr que la réputation du pays et les conditions de visite (notamment pour les femmes) suscitent beaucoup d'engouement…

Les agents en porte d'embarquement sont prêts.

A 23h15, l'embarquement est enfin annoncé. Tout le monde se précipite vers la porte dans un joyeux bazar. Comme au T1, l'aérogare n'est pas assez large et il n'y a pas suffisamment de recul.

Nous empruntons la file dédiée aux passagers J. Un agent devra y mettre bon ordre pour réorienter les pax Y qui s'y étaient insérés subrepticement.

L'embarquement débute comme annoncé à 23h25 et nous sommes les premiers à embarquer, juste après une famille indienne avec une PMR.

Voilà enfin notre oiseau du soir qui s'est fait attendre.

Tous les pax embarquent par la même passerelle, en 2L.

On reconnaît bien le museau caractéristique du 787.

L'instant playstation.

Accueil en porte par des PNCettes souriantes.

Fuselage shot. La livrée WY est superbe.

Sur présentation de nos BP, chacun de nous est orienté vers sa place. Pour nous ce sera à gauche !

Le flight-report

Voici donc la cabine business d'Oman Air, plusieurs fois déjà reportée ici.

La première impression est très positive. La disposition est en 2/2/2, ce qui peut paraître dense mais la sensation d'espace est bien présente, notamment grâce à l'absence de compartiment bagage au-dessus des sièges centraux. La cabine J est composée de 4 rangées, plus une rangée située derrière le galley avant la Y.

Le personnel est présent pour nous indiquer nos sièges et nous aider à ranger nos bagages, notamment le chef de cabine (qu'on aperçoit à gauche). Celui-ci, très sympa, viendra plus tard se présenter à nous et nous souhaiter la bienvenue. Belle attention ! Je lui fais part de notre correspondance tendue pour BKK et il m'indique qu'il prendra les renseignements dès que possible. Un excellent premier contact, idem avec les PNCettes de chaque rangée, très pro et souriantes.

Pour ce tronçon CDG-MCT, nous avons pris les deux sièges centraux du premier rang, tandis que nos filles occuperont le duo du premier rang côté hublot.

Me voici arrivé à mon siège, le 10D.

Et voici nos sièges.

Ceux-ci sont très réussis, j'aime beaucoup les tonalités utilisés, ni trop aseptisées ni trop bling-bling.

Une futur flight-reporteuse…

Malgré une configuration en 2/2/2, WY a réussi à garantir un full access grâce à un passage pour les pax au hublot. Celui-ci est suffisamment large pour passer sans avoir à rentrer le ventre :-).

Les sièges côté hublot sont légèrements décalés (contrairement aux sièges centraux), mais ce n'est pas gênant pour un couple (cf. FR à suivre).

A peine sommes-nous installés que déjà un premier oshibori nous est proposé, avec s'il vous plaît non seulement le sourire mais aussi le choix entre oshibori chaud ou oshibori froid - ça commence très fort !

Oshibori remis sur réglette.

Une couverture et un sur-matelas sont disposés sur le large ottoman.

Le pas est digne d'une first : je n'arrive même pas à toucher l'ottoman !

La télécommande est sur le côté.

Le menu est déjà disposé - nous en verrons le contenu un peu plus tard.

Le protocole prévoit un verre d'accueil. Par défaut, les PNCettes proposent un choix de jus.

Je ne me laisse pas impressionner par cette tentative d'influencer mon libre arbitre et demande s'il serait plutôt possible d'avoir une flûte de champagne. La réponse est bien sûr positive.

Vous notez ici le seul (petit) défaut de ce siège, à savoir un accoudoir un peu étroit, pas tant pour le coude que pour les verres.

Le rangement sous l'ottoman est profond et de belle largeur, très suffisant pour mon sac à dos et y ranger une paire de chaussure.

J'aime beaucoup le soin apporté aux détails, comme cette tablette sous l'écran, permettant d'accueillir le menu mais aussi d'autres documents.

Sur le côté, d'autres rangements, avec la bouteille d'eau et le casque dans sa pochette.

La littérature de bord.

Sur le côté, je trouve une liseuse, un support pour le casque ainsi qu'un bouton dont je n'ai pas réussi à comprendre l'usage.

L'écran est large et de belle définition.

Les commandes de siège, simples. La position "décollage" est particulièrement confortable.

Et la connectique, avec notamment deux prises USB.

La têtière est de belle facture.

Mais trève de discussion, il est temps de trinquer avec ces élégantes flûtes et déguster un Laurent Perrier bien frais.

Les trousses de confort nous sont remises. Celles-ci, de la marque omanaise Amouage, sont pratiques et bien fournies, mais la texture fait très plastique.

Ma fille découvre les joies du hublot occultant.

Puis les PNC nous proposent le traditionnel café à la cardamome ainsi que la datte. Le service est pour le moins stylé, avec la cafetière orientale.

Ambiance en cabine tandis que l'embarquement se termine.

Le moodlighting est activé.

Je pars à la découverte de l'IFE, notamment pour mettre la géovision et consulter la liste des films disponibles. Je me servirai peu de l'IFE pour le vol de ce soir, mais l'ergonomie n'est pas d'une évidence implicite.

Nous repoussons à 00h05. N'étant pas au hublot, vous n'aurez pas de photo du décollage.

Nous voici donc en altitude. Profitons-en pour regarder la carte des réjouissances. Ce menu en cuir est du plus bel effet.

Côté champagne, nous aurons droit à un très convenable Laurent Perrier.

Deux vins blancs et deux vins rouges, avec une référence française à chaque fois.

Mais je note surtout la présence d'un sauternes avec cet excellent Château Guiraud, millésime 2006 svp.

C'est tout de même plus qualitatif lorsque la carte des vins présente une photo de la bouteille.

Côté solide, on est sur du on-demand. Amuse-bouche et 4 choix d'entrées, rien que ça.

3 choix de plats, fromage et trois choix de desserts.

Tout cela est bien intéressant, dommage qu'il soit si tard pour en profiter pleinement.

Voyons voir la tablette. Celle-ci est large et profonde.

Elle se repousse et pivote pour faciliter l'extraction (en cas d'urgence urinaire notamment ^^).

Pour les amateurs, voici les consignes de sécurité.

Le magazine de la compagnie ainsi que le duty free.

Et le vomitobag.

J'ai bien fait de regarder le menu tout de suite, car la prise de commande s'effectue rapidement après le décollage. Celle-ci s'effectue à hauteur du passager, c'est toujours plus agréable, avec directement le choix du vin (comme sur AZ).

Nous décidons de profiter du dîner mais de zapper le petit-déjeuner pour maximiser notre temps de repos.

Juste avant le début du repas, nous avons droit à un second oshibori.

Il faut tout de même attendre 1h du matin (soit 1 heure après le décollage) pour que la table soit dressée. La nappe est très élégante. Je vous laisse apprécier les détails, comme le beurre dans sa coupelle de porcelaine.

Le pain est chaud.

Le duo sel/poivre est en porcelaine, j'aime bien le design.

Le protocole prévoit pour chaque verre un service à la place, avec une serviette.

L'amuse-bouche. Salmon and cream cheese puff with herb saffron mascarpone.

Ce n'était pas exceptionnel, je crois ne pas l'avoir fini. Passons ensuite à l'entrée, avec les Classic arabic mezze (dont le détail est précisé sur le menu).

Que j'accompagnerai avec ce sancerre.

Tout ceci est bien présenté et surtout délicieux, quoiqu'un peu copieux pour une entrée.
Madame a choisi le chardonnay californien, qui nous a moins convaincu que le Sancerre.

J'adore ce protocole de service du vin !

Pour le plat, j'ai choisi le Baked fillet of duck with orange duck jus.

Pas mauvais du tout, très tendre, même si d'ordinaire je mange le magret saignant.

Ce très honnête Saint-Emilion accompagnera ce plat à merveille. Je note que le vin servi est du 2014 alors que la carte indique du 2012.

Madame choisira le poisson avec ce baked cod sayadia et sera ravie de son choix !

Etant repus nous ferons l'impasse sur le fromage et passerons directement au dessert avec une pear and almond tart with crème anglaise.

Et quoi de mieux qu'un petit Château Guiraud pour clore ce repas ? A noter que le dessert wine est le seul vin à n'être pas servi devant le passager mais au galley. Dommage !

Après toutes ces agapes, il est temps de faire un petit tour aux lieux d'aisance. Les WC sont en mode lumière bleue !

Bon, en verrouillant le loquet, la lumière redevient normale. Les toilettes sont propres. Pour les amateurs, on trouve des fonctionnalités nippones.

Le tout est moderne, avec un robinet à capteur.

En revanche, pas de produit de toilette, sans doute un oubli ?

En retournant à ma place, j'en profite pour immortaliser cette porte que je n'ai pu prendre en entrant dans l'appareil.

La cabine business, bien éclairée à cette heure pourtant tardive. Celle-ci était quasiment pleine ce soir, je crois qu'il n'y avait que quelques sièges libres en J.

C'est le début des vacances et nous profitons d'un refill de cet excellent sauternes pour trinquer à elles.

Il a une bien belle robe !

Madame terminera par un thé.

Bon, il est 2h20 heure française, et c'est l'heure de faire dodo, il ne reste plus que 4h30 de vol. Je prépare donc mon lit. La présence d'un sur-matelas est très aprréciable.

A ce moment nous passons au-dessus de la Roumanie.

Je dors très bien et me réveille environ 30 minutes avant l'atterrissage. La cabine se réveille doucement.

Nous arrivons au large des Emirats Arabes Unis, avec ici les émirats de Charjah et Ajman.

Un oshibori est à nouveau distribué, le 3e de ce vol de seulement 7h.

Je demande s'il est possible d'avoir un jus d'orange, la PNCette me répond que oui avec le sourire. Celui-ci est excellent.

Nous ne sommes plus très loin désormais et la cabine est préparée pour l'atterrissage. Nos casques sont récupérés par l'équipage (mais pas ceux des filles, bizarre).

Nous atterrissons vers 8h45 heure de Mascate.

L'arrivée au parking est très rapide.

Instant danette.

La passerelle sera amenée en 2L.

Il est temps de dire au revoir à ce siège très confortable.

Les rideaux de séparation avec la Y sont tirés pour permettre le débarquement prioritaires des pax J. C'est plus discret qu'un PNC faisant barrage avec sa personne…
Les salutations de l'équipage sont très cordiales, avec même un petit mot en français du chef de cabine.

Salut toi ! Peut-être que c'est toi qui nous emmèneras à BKK ? (suspens insoutenable…)

A nos côté un A330 WY.

L'architecture de ce nouvel aéroport me paraît très réussie.

Nous filons pour rejoindre le circuit des correspondances.

Je vous quitte ici et vous donne rendez-vous pour la suite vers BKK !

Pour finir voici la route de cette nuit.