Avis du vol entre Fes et Turin en classe Economique avec Ryanair

Salut à tous pour un nouveau Flight Report, cette fois je vous présente le vol retour après quelques jours passés à Fès.

Je tiens à m'excuser pour le retard de publications, en fait j'avais déjà écrit ce Flight Report mais ce dernier a été supprimé des mes brouillons pour une raison inconnue.

Je tiens également à vous remercier pour le succès du précédent Flight Report qui a fait plus de 2 500 vues, c'est incroyable et ça fait plaisir de savoir que beaucoup d'entre vous m'ont lus même si en soit le compteur de vues n'est pas très important pour moi.

Bref, comme promis précédemment, j'essayerais de publier un Flight Report chaque samedi dès que je le pourrais. Et il y a notamment au programme le vol retour du dîner entre membres Gold de septembre 2019, et un aller-retour vers Manchester qui sera plutôt intéressant (surtout le retour mais je ne vous en dit pas plus). 

Pour rappel, le routing est le suivant : 

Données et plan de vol

Comme d'habitude, je vous met une carte du plan de vol du jour. Pour le coup, c'est plus direct qu'à l'aller avec un survol de la côte espagnole.

Et les données de vol avec une altitude de croisière de 39 000 pieds, et une pointe à 500 noeuds (vitesse par rapport au sol évidement).

Il est 5h24 du matin, mon vol part dans un peu moins de 2h30 et je quitte mon hôtel pour aller à l'aéroport grâce à mon chauffeur habituel.

Il fait encore nuit et il n'y a pas grand chose à voir sur la route, si ce n'est cette Fiat 500 avec une immatriculation temporaire sympathique que j'ai évidemment oublié, depuis le temps.

Aéroport de Fès-Saïss

J'arrive donc à l'aéroport de Fès-Saïss à 5h44 après 20 minutes de trajet. Je prends cette photo qui était selon moi était ratée mais finalement est assez sympathique et relativement représentative du Maroc, enfin pas forcément le Maroc que j'aime pour le coup.

De l'autre côté, il y a également le nom de l'aéroport inscrit en arabe.

Je consulte le Flight Information Display System (FIDS), mon vol est indiqué à l'heure et enregistre aux comptoirs 4 et 5.

Je me dirige vers l'enregistrement bien qu'ayant déjà imprimé ma carte d'embarquement, je dois m'y rendre afin d'obtenir un tampon sur cette dernière. Sans quoi je ne pourrais pas passer le contrôle de sûreté.

Il n'y a pas beaucoup de monde mais seulement un des deux comptoirs est ouvert pour l'instant alors que l'enregistrement est censé être ouvert depuis une bonne heure.

Nous enregistrons à côté d'un vol pour Strasbourg, pour ceux qui se souviennent c'était mon premier Flight Report !

Après quelques instants d'attente, c'est à mon tour. L'agent vérifiera ma carte d'embarquement et mon passeport et tamponnera ladite carte, le tout aura pris moins d'une minute.

Ma kein esh la fiche ? Episode II

Puis, je passe le contrôle de sûreté où je devrais abandonner une fourchette, bien qu'autorisé en cabine, je n'insisterais pas plus pour la conserver.

Ensuite, je dois passer le contrôle des passeports, il y a pas trop de monde alors je choisis une file au hasard. Mal m'en aura pris, puisque cette fille avancera très lentement. Egalement, un des 2 douaniers en poste au bout de la file partira en pause, c'est vraiment pas de chance.

Enfin, les passagers retardataires seront appelés à se présenter en priorité. En effet, un agent de l'aéroport appellera d'abord les "passagers Strasbourg", puis les "passagers Franck Four" (Francfort en fait).  D'ailleurs, je vois qu'une passagère derrière semble un peu gênée, alors je lui propose de passer devant moi. D'autres passagers me passeront devant également mais sans m'adresser un seul mot, pas terrible ce comportement.

Finalement, j'aurais attendu 45 minutes alors qu'il n'y avait qu'une dizaine de personnes devant moi. Ma file aura même été la dernière à se terminer, à tel point que je serais invité à passer dans une autre ligne qui s'était complètement vidée entre temps.

Avec 40 minutes d'attente à l'arrivée et aujourd'hui 45 contre une dizaine de minutes habituellement, la suppression de cette fameuse fiche d'embarquement / débarquement ne semble pas être un franc succès.

Bref, me voilà de l'autre côté et il me reste finalement qu'une heure à patienter avant le décollage, moins avant l'embarquement.

Je souhaiterais ramener du vin marocain avec moi étant donné que je n'ai pas prévu d'y retourner avant un moment, je prendrais une bouteille pour moi et une autre pour une amie.

Après quelques recherches sur internet, ce vin rouge semble être une bonne option. J'ai également pris une bouteille de rosé. 

Entre temps, le jour s'est levé, c'est le signe que nous allons bientôt pouvoir embarquer.

En attendant, je m'installe à côté du salon VIP de l'aéroport dans lequel je n'irais pas aujourd'hui puisque j'ai épuisé mes visites et je n'ai pas renouvelé mon abonnement Priority Pass. Tiens d'ailleurs, je songe à passer chez DragonPass en illimité, j'aimerais bien avoir vos retours d'expérience sur le service.

Parenthèse à la Ricercare

Pré-Embarquement

L'embarquement est annoncé au micro, les passagers commencent à se déplacer vers la porte d'embarquement.

Tiens, une cigogne qui nous vient peut-être bien d'Alsace.

L'embarquement se prépare bien que l'équipage ne soit pas encore arrivé à l'avion.

Les passagers prioritaires dont je fais partie sont invités à se présenter sur la droite tandis que les agents qui s'occupent de l'embarquement récupèrent la partie basse des cartes d'embarquement certainement pour pointer la présence passagers à bord.

Je vous ai déjà dit que j'aimais bien ce plafond ?

Le collègue pour Francfort s'en va tandis qu'il ne se passe pas grand chose ici.

Puis, les passagers prioritaires sont lâchés sur le tarmac même si l'avion n'est pas encore prêt pour nous accueillir. L'équipage arrive à 7h21 pour un décollage à 7h50, autant dire qu'il sera impossible de partir à l'heure. Ils seront également suivis par les PNC dans la foulée.

En attendant, nous avons le droit à un spectacle assez inédit : le déploiement de l'escalier ventral depuis le sol.

Notre voisin est aussi un Boeing 737-800 Next Generation de Ryanair immatriculé EI-FRJ qui ira à Eindhoven, aux Pays-Bas.

Position parasol

L'escalier est maintenant complètement déployé et l'Officier Pilote de Ligne (OPL) commence la visite pré-vol.

Ciao, toi qui t'envoles vers Francfort. Au passage, le sens de décollage a changé depuis le vol qui a décollé pour Strasbourg et rechangera avant que nous puissions décoller à notre tour.

Embarquement

Aujourd'hui, je volerais à bord du Boeing 737-800 Next Generation immatriculé EI-DPX, il a pratiquement 13 ans, c'est pratiquement le plus vieil avion de Ryanair que j'aurais emprunté.

Il y a d'ailleurs une histoire assez intéressante sur le plus vieil appareil avec lequel j'ai volé chez Ryanair, peut-être vous la raconterais-je un jour.

L'OPL termine la visite pré-vol et aura inspecté notamment les pneus, et les réacteurs. Il a quelques difficultés à revenir dans la cabine car les autres passagers n'avaient pas vraiment envie de le laisser passer, vraiment pas terrible ce comportement non plus.

En plus des passagers qui te doublent alors qu'on a tous une place attitrée dans l'avion…

Fuselage shot

Evidemment, je n'oublie pas la porte pour Esteban.

A bord, sans trop de surprise c'est l'ancienne cabine de Ryanair. J'occuperai le siège 2E qui est au milieu sur la photo, c'est une rangée considérée comme une issue de secours puisque c'est la première rangée du coté droit dans le sens du vol.

Qui dit première rangée de ce côté, dit aussi cloison avec le galley. Pour le coup, la cloison porte une image à l'effigie de la compagnie irlandaise, à noter que ce n'est pas toujours la même image sur cette cloison.

Evidemment, il est interdit de laisser ses affaires à ses pieds, tous les bagages doivent aller dans les coffres. Je l'indiquerais à mes voisins qui ne voudront pas mettre leurs affaires dans les coffres à bagages, finalement une hôtesse passera prendre leur affaires un peu plus tard.

Les consignes de sécurité sont disposées dans une pochette sur le fuselage intérieur de l'appareil.

Je profite que mes voisins ne soient pas encore arrivés pour prendre connaissance des consignes de sécurité qui sont assez classiques et tout à fait claires, rien à redire.

Il y a également des consignes plus spécifiques en français et en arabe au dos.

L'embarquement est maintenant terminé, finalement 2 voisins m'auront rejoint. Malheureusement, le siège 2D a été attribué à l'aéroport puisque le siège était libre à l'enregistrement en ligne et le passager avait une carte d'embarquement papier, pas de chance.

Le pas est meilleur ici mais la cloison du galley empêche d'étendre ses jambes autant que je le voudrais. Il y a également un liseré en plastique sur la cloison qui permet de poser ses pieds.

Je profite de la jolie vue depuis mon siège sur l'aéroport de Fès-Saïss dans lequel je ne reviendrais pas de si tôt (qui sait ?) !

Le plafonnier est ancien et il y a un trou ici, bien que non essentiel mais pas super rassurant tout ça.

Le vol

Les démonstrations de sécurité sont effectuées en français (j'ai un doute sur la langue), elles sont également traduites en italiens juste après.

Nous sommes repoussés à 8h02, finalement nous n'aurons qu'une dizaine de minutes de retard. Puis, nous mettons en route et nous roulons vers la piste 09. A noter que le roulage se termine sur la piste en question puisqu'il faut encore la remonter jusqu'au seuil et faire demi-tour avant de décoller (voir image satellite). Cette procédure est tout à fait classique à Fès et n'est pas gênante vu le trafic de l'aéroport.

Nous décollons à pleine vitesse de la piste 09 à 8h07 après un roulage assez court.

Rapidement, nous survolons la côte marocaine.

Puis la côte espagnole.

La tablette est rangée dans l'accoudoir et n'est pas très facile à sortir malgré le bout de plastique qui dépasse.

Une fois sortie, ça donne ça et bien ce n'est pas très grand.

Une mouche est rentrée pendant l'escale de l'avion à Fès, elle m'embêtera un peu pendant le début du vol mais me laissera tranquille après.

Il ne se passe pas grand chose à bord si ce n'est le va-et-vient des PNC pour les ventes à bord avec pas mal d'annonces pendant le vol entre le service de nourriture et les ventes Duty Free. Mais j'avais prévu le coup pour m'occuper pendant le vol et ne pas être trop dérangé en emportant des épisodes de séries à regarder, ceci dit j'ai été un peu perturbé par le bruit des annonces même avec un casque.
 
Finalement, nous atterrissons à Turin à 11h19 heure locale avec un toucher un peu dur comme on est habitué chez Ryanair.

Aéroport de Turin-Caselle

Pendant le roulage, nous passons devant la caserne des pompiers de l'aéroport dont on espère ne jamais avoir besoin.

Il y a également des avions de tourisme ici bien qu'il y est un autre aérodrome dédié à Turin.

Nous passons également devant devant un jet privé, peut-être est-ce celui de Cristiano Ronaldo qui est désormais Turinois ?

Puis, nous passons devant une très belle saucisse d'Iberia Regional qui nous vient de Madrid et qui porte une jolie livrée spéciale. Il s'agit d'un Bombardier CRJ-1000 immatriculé EC-MNQ qui est pratiquement neuf.

Oh, un avion italien, il s'agit d'un Piaggio P180 Avanti, c'est un avion d'affaires qui a la particularité d'avoir les hélices montées à l'envers.

Finalement, nous arrivons en porte et la passerelle est rapidement déployée. Et ce n'est qu'en sortant de l'avion. Et en me retournant que je me rends compte que nous sommes descendus par une passerelle, ce qui n'est pas habituel pour le coup.

C'est bien la première fois que ça m'arrive avec Ryanair. Je crois savoir que c'est systématiquement le cas dans certains aéroports comme celui de Madrid mais à Turin, ce n'est pas pareil puisque à l'aller je n'en en avais pas eu. 

Et voici notre Boeing 737-800 Next Generation au contact !

Je continue mon chemin à travers la passerelle vitrée vers l'intérieur du terminal.

Ce n'est pas tous les jours que ça arrive alors j'en profite pour photographier une nouvelle fois l'avion.

Je poursuis mon chemin dans les entrailles de l'aéroport de Turin-Caselle.

Petite surprise à l'arrivée, il y a un contrôle des bagages à l'arrivée. Il y aura pas mal d'attente et pourtant j'étais un des premiers à descendre de l'avion.

Ensuite, je passe le contrôle des passeports, il y a une ligne réservée aux passagers européens mais pas de système automatique.

Je me dirige directement vers la sortie, n'ayant pas de bagages à récupérer, où je me ferais contrôler une nouvelle fois. Bienvenue en Italie…

Par ici la sortie

L'arrêt de bus est bien indiqué, c'est le même qu'à l'aller.

La file est bien organisée, il y a même des coupe-files.

J'utilise mon ticket aller-retour à 12€ pour prendre le bus que j'avais pris à l'aller, ce n'est vraiment pas donné compte tenu de la distance. Le bus me dépose à la gare Porta Susa de Turin et finalement je rentrerais à pied jusqu'à chez moi vu que le bus pour rentrer ne s'est pas pointé.

Et bien, c'est tout pour aujourd'hui, j'espère vous retrouver prochainement pour un prochain Flight Report. En attendant, n'hésitez pas à jeter un œil au bonus touristique juste en-dessous.