Avis du vol entre Fukuoka et Tokyo en classe Economique avec AirAsia Japan

Après 3 journées pendant lesquelles il a fait « beau et chaud », il est temps de rentrer à Tsukuba. Comme Hcl75 l'a bien deviné, le retour se fait sur une autre compagnie low-cost, AirAsia Japan qui cessera ses opérations à la fin de la saison d?été.
Itinéraire ô combien original :
Vol GK135 NRT-FUK en A320, par ici
Vol JW8544 FUK-NRT en A320, ici
AirAsia Japan fait partie des 3 LCC qui se sont installées au Japon depuis le début de cette décennie avec Peach et Jetstar Japan. Les compagnies régulières ANA et JAL sont présentes dans le capital de ces LCC ; ANA avec AirAsia Japan et Peach, JAL avec Jetstar. Le hub de Peach est à l'aéroport du Kansai (KIX), les deux autres sont basées à Narita. Jetstar et Peach s'en sortent bien avec de bons taux de remplissage alors que AirAsia Japan fait voler des avions moins remplis. Wikipédia explique cet échec d'AirAsia par un manque d'intégration du système de réservation avec ceux des agences de voyage et un site internet (et notamment la partie réservation) pas complètement traduit en japonais. Ce manque d'adaptation du dispositif de réservation au marché japonais lui coûte des parts de marché. AirAsia se retirant du capital d'AirAsia Japan, ANA songe à intégrer ses activités dans Peach qui s'en sort bien mieux.
Passons au FR en tant que tel maintenant.
Je vais commencer par m'excuser, après une fausse manipulation dans mes différents fichiers de photos, je ne retrouve plus celles de l'enregistrement AirAsia dans le terminal domestique. Je place à nouveau deux photos du FR aller qui permettent tout de même de se faire une idée, arrivées et départs domestiques se font dans le même hall.
Extérieur de l'aéroport :

Galerie intérieure :

FUK dispose d'une terrasse d'observation sur l'unique piste de l'aéroport. C'est toujours agréable pour tuer un peu le temps avant d'embarquer.

Vue du traffic, que du bien local?
772 ANA au décollage probablement pour HND

Embraer 175 Fuji Dream Airlines dont la particularité est d'avoir une couleur de livrée différente pour chaque appareil. Ok, ils n'en possèdent que 7.

Ces deux là sont plus réputés pour l'utilisation domestique de très gros porteurs plutôt que d'avions régionaux ;

Et un JAL express avec la nouvelle livrée.

Un Jetstar à l'embarquement devant d'autres avions régionaux. Je ne savais pas qu'Iberia Express desservait le Japon^^

Le terminal international à l'opposé dont les portes attendent des avions.

Entre temps, le FDA a repoussé et croise un StarFlyer, compagnie « low cost, high quality ». C'est pas si LCC que ça mais je deverais essayer car le pitch offert est de 36 pouces avec IFE individuels !

Et ici avec un Skymark à l'atterrissage.

Et enfin pour finir, un 767 ANA à l'atterrissage.

Vue d'en haut de la « galerie marchande » avant le passage de la sécurité :

Avant de passer la sécurité, il est nécessaire de se faire tamponner la carte d'embarquement par une employée AirAsia qui coche sur sa feuille le numéro de séquence correspondant. N'ayant besoin de prouver mon identité ni à l'enregistrement, ni à la sécurité ni à l'embarquement, cela fait office de document de voyage. Il manque la carte DL Skymiles. DL ?!? Oui, DL offre 500 miles par vol domestique japonais à ses membres résidents nippons jusqu'au 31/3 prochain !

Les plus observateurs auront remarqué que cette photo a été réalisée dans un « espace clos interdit au moins de 20 ans. »
Le tableau des départs qui semble moderne.

Et arrivée dans la salle d'embarquement, qui contrairement à Narita, n'est pas aveugle.

Avant d'embarquer, il est possible d'acheter des produits de poissons qu'il est préférable de garder au frais?

Pas grand monde aux portes d'embarquement. Seul un 737 ANA.

Il est 13h54, 21 min avant l'heure de mon vol :

Lorsqu'enfin l'appareil arrive.

Mais keskecékeça ?!? Je dois prendre un A320, pas un 737 ! Et non, pas d'erreur, il s'agit bien d'un A320 avec les fameux « sharklets ».

Profitons qu'il soit entre deux périodes de clouage au sol pour le prendre en photo.

Après un débarquement rapide, il est l'heure d'embarquer tout aussi rapidement.

La vue par le hublot et avec un sharklet^^

Faisons un petit tour du siège le temps de l'embarquement. Le pitch guère généreux.

Je sais, c'est du LCC, je ne peux m'attendre à un grand confort. Cependant, deux choses font que je préfère ce siège au Jetstar. Le pitch est réduit mais le dossier du siège est plus « solide » et donc je ne sens pas les vertèbres du voisin de devant. Et comme vous l'avez remarqué, il y a une pochette. Certes, cela prend de la place au niveau des jambes. Mais je préfère cette pochette élastique à celle rigide des sièges Recaro de l'aller.

L'inclinaison du siège. C'est beau être du LCC, le siège n'est pas une planche à repasser^^

Et le magazine de bord, bilingue. Contrairement à Jetstar.

Le menu, avec des prix similaires à la concurrence sur la ligne.

Présentation de sécurité en japonais et en anglais.^^ Puis roulage et alignement :

Et c'est parti ! Ce qui permet toujours de se rendre compte de l'intégration de l'aéroport dans le tissu urbain, contrairement à NRT, KIX ou NGO, CTS?

Le ciel est nuageux mais prendre l'avion, c'est être certain à 99% de voir le soleil !

Certains habitués des LCC et notamment d'AirAsia auront pu remarquer la mention ASML sur ma carte d'embarquement. Cela signifie que j'ai précommandé à la réservation le menu asiatique, un bimbimbap en l'occurrence, qui était plutôt bon. Pour une somme légèrement supérieure à 5EUR, ce que je trouve raisonnable par rapport aux prix pratiqués par certaines sociétés de restauration à bord de moyens de transports?

Le vol se poursuit tranquillement.

Air2air flou avec ce qui est probablement un JAL.

Après le repas, il est l'heure du café. Pas de surprise, il s'agit bien de café en poudre.

Puis petit tour aux commodités.

Et vue générale de la cabine avec un faible taux de remplissage sur ce vol.

Depuis mon siège.

À l'approche de Tōkyō, le ciel se couvre.

Que c'est couvert !

En plissant un peu les yeux, la pointe de Choshi, à l'Est de NRT.

La rivière Tone au centre de la photo

Et des rizières :

Le lac Kasumigaura bordé par Tsuchiura à son extrémité Nord-Ouest et donc à proximité de Tsukuba. Il s'agit du 2e plus grand lac du Japon : 170 km² de superficie pour le lac principal.

Le demi-tour pour l'alignement s'effectue au-dessus du lac par temps suffisamment clair. Lorsque le plafond est bas et pour d'autres raisons, cet alignement peut se faire au-dessus de Tsukuba.
Et par le hublot, un grande statue. Il ne s'agit pas de la section locale du Mandarom mais du Daibutsu d'Ushiku que certains ont peut être déjà vu en arrivant à NRT.

Encore de la rizière.

Et toujours de la rizière ! C'est qu'il en faut pour nourrir toute la population japonaise !

Et alors que la descente continue, toujours de la verdure et encore de la verdure. Un aéroport bien vert pour avoir un couvre-feu de 23h à 06h, concession faite aux opposants lors de la construction de l'aéroport.

Et enfin, la piste.

Après le roulage, débarquement pour prendre un PAXbus

Une dernière image du sharklet derrière la vitre teintée du bus

Rencontres effectuées sur le trajet :

Une fois débarqué du bus, un escalator nous amène dans le hangar de récupération des bagages.

On se croirait à Beauvais ou tout autre aéroport uniquement desservi par Ryanair^^

Je ne m'attarde pas, n'ayant qu'un bagage cabine.

Arrivée dans la partie domestique, à proximité de l'enregistrement Jetstar.

Ce qui conclut la partie vol de ce FR pour commencer le « bonus touristique ». J'ai beau être à la campagne comme certains l'affirment (et ont raison dans une certaine mesure), il n'en reste pas moins des choses intéressantes à faire en Ibaraki, comme le Daibutsu d'Ushiku. La statue est haute de 110 m, ce qui en fait la 3e statue la plus haute du monde et ainsi le plus grand Daibutsu du Japon. Le visage fait 20 m, une main en fait 18 m le tout pour plus de 4000 tonnes soit 40% de la tour Eiffel 3 fois plus haute. La statue représente le Buddha Amitābha qui symbolise la transmission de la doctrine pour atteindre l'illumination.

Et comme il est placé dans l'alignement des pistes de NRT, les avions ne sont jamais très loin !

Merci pour m'avoir lu !