Bonjour, amis reporters !
Je continue d'alterner vols du début de l'année et voyages actuels, cette fois-ci, c'est donc du presque frais que je vous sers ! Plus précisément, d'il y a environ un mois, le jeudi 12 septembre.
Mais comment en sommes-nous arrivés là, me demanderez-vous ? C'est très simple Jamy ! En effet, ce jeudi est très spécial, puisqu'il s'agit de mon dernier jour de travail, et donc de la libération tant attendue depuis des mois !
Il faut bien quelque chose pour fêter ça, mais quoi ? C'est une de mes remplaçantes qui me donnera involontairement l'idée. Cette dernière vient en effet d'Espagne… Et Madrid est une ville assez intéressante pour les avgeeks ! Deux choses m'y attirent particulièrement, l'A340-600 Iberia sur LHR, et le 789 LATAM sur FRA… Les deux sont très atypiques pour moi, découverte de LATAM et d'une cinquième liberté européenne d'un côté, et de l'autre découverte de l'A346, qui disparaît petit à petit du ciel ces dernières années…
C'est l'argument du prix qui m'aidera à me décider : Le vol LATAM MAD-FRA le vendredi après-midi est à 29€ avec sélection du siège incluse en éco, alors que le vol MAD-LHR frôle les 150€ (de mémoire). Pour rallier Madrid le jeudi soir, j'ai le choix entre Easyjet à 63€, ou Iberia Express à 78€ (en Y). Un supplément de 15€ pour découvrir une nouvelle compagnie ne me semble pas injustifié, je craque donc pour la belle Espagnole… Pour la nuit à Madrid, je me contente de l'Ibis de Barajas. Situé pas trop loin de l'aéroport, et accessible avec une navette gratuite qui part toutes les 30 minutes, c'est un bon compromis, pour un tarif raisonnable de 100€ petit-déjeuner inclus.
Pour le retour de Francfort, ça sera à destination de Paris pour y retrouver Madame. Peu d'hésitation ici, le TGV de fin d'après-midi Francfort-Paris est à seulement 55€ en première. Temps de trajet "porte à porte" plus court que l'avion, tarif plus intéressant que LH ou AF, et en plus l'occasion pour moi de découvrir le service DB-SNCF sur cette relation transfrontalière, que demander de plus ?
Enchainement de vols
- 112/09/2019 - Iberia Express I23735 -
ÉconomiqueAffaires - Lyon → Madrid en Airbus A320 - 213/09/2019 - LATAM LA704 - Économique - Madrid → Frankfurt en Boeing 787-9 (Cliquez ici)
- 314/09/2019 - TGV Alleo 9560 - Première - Frankfurt Hbf → Paris Est en TGV Euroduplex
Ayant pris le tarif de base sans sélection de siège, j'attends avec impatience l'ouverture de l'enregistrement en ligne 24 heures avant le départ du vol. J'espère également secrètement une proposition de surclassement…
A l'échéance prévue, je suis joie : La cabine J de 3 rangées est quasiment vide, seul un siège est occupé. En conséquence, une belle offre de surclassement est proposée, à 60€ ! Je n'hésite pas trop, après tout, ce n'est pas tous les jours que l'on a une démission à fêter ! La proposition de surclassement précise bien le confort accru, le parcours prioritaire à l'aéroport, un repas complet, mais n'évoque pas le salon. Serait-ce un oubli ? Nous verrons cela…
Bref, je choisis le siège 2A, n'étant pas un fan des bulkheads, et voulant éviter le côté soleil pendant le vol… Le seul autre occupant est installé en 1C.
Tout ceci nous amène donc à de belles découverte en perspective ! Pour moi, premier vol sur Iberia Express (et sur le groupe IAG dans son ensemble, d'ailleurs !), en découvrant d'emblée la J européenne. Ça sera aussi mon premier passage à l'aéroport de Madrid, et même ma première fois dans un aéroport espagnol.
Pour la base de données, un peu d'inédit (mais pas trop), puisque cette relation n'a été reportée en J que sur Air Nostrum, tout récemment, par SkyteamCHC ! L'occasion de voir si le service diffère entre les filiales de la major espagnole…
Libéré, délivréééé
Après 2 ans, 11 mois et 2 jours passés dans mon entreprise, je la quitte définitivement en ce jeudi 12 septembre, peu avant 17h ! C'est donc incroyablement soulagé que je rejoins le Rhonexpress. Comme assez régulièrement malheureusement, l'exploitation du tramway express se fait avec un départ toutes les 20 minutes (au lieu de 15 minutes en temps normal). La raison est assez simple : Le parc est composé de seulement 6 rames, dont 5 sont nécessaires pour l'exploitation normale du réseau. Si deux rames sont en maintenance, Transdev est forcée de réduire la fréquence de passage. Dommage pour un service aussi onéreux…
Bref, à 17h42, me voilà à LYS !

La photo habituelle à chacune de mes arrivées en REX, avec le hall de la gare TGV… Je constate seulement après 65 passages à LYS que les deux côtés de la gare portent des noms : Porte Rhône, et Porte Alpes !

Je ne m'y attarde pas, direction le trottoir roulant pour le terminal…

LYS n'évolue pas du tout dans sa partie historique, au moins on n'est guère dépaysé d'un voyage à l'autre…

Petit coup d’œil au FIDS, mon vol est prévu à l'heure, en porte P18. L'atterrissage du vol en provenance de Madrid est prévu avec 7 minutes de retard, la ponctualité devrait être quasiment au rendez-vous pour le retour donc !

Chez Air France, c'est le calme plat !

Mais pour une fois, je continue mon chemin, jusqu'au fond du terminal, où se côtoient Vueling, TAP, Iberia et Twinjet.

Un comptoir classique est ouvert, ainsi qu'un comptoir prioritaire, vers lequel je me dirige. L'agent est très sympathique, et me remet ma carte d'embarquement ! Je lui demande si l'accès au salon est compris, mais il me répond par la négative : Depuis que la ligne est exploitée par Iberia Express au lieu de la maison mère, le salon n'est plus offert… Bon, je ne suis pas vraiment déçu, ce n'est pas comme si le salon Air France de Lyon était inoubliable…
Voilà donc la carte d'embarquement, qui porte encore l'ancien logo, pourtant remplacé depuis 6 ans… C'est collector !

Le PIF est passé sans attente… Je ne passe pas par la file prioritaire, qui est plus chargée que la file normale (comprendre qu'il y avait deux personnes dans la file prioritaire, contre une dans la file normale). Le personnel est très sympathique et blagueur, le voyage commence bien pour le moment !

Ayant omis de prendre une bouteille d'eau vide, et étant assoiffé, je suis contraint de passer au duty-free pour acheter une bouteille que je payerais la somme fabuleuse de 2€20… Les règlementations sur les liquides en cabine ont du faire doubler le chiffre d'affaire de ce genre de commerces !

Le vol pour Madrid part de la porte P18, après la PAF, mais les vols pour Lisbonne et Amsterdam partent eux des portes Q05 et P01, avant la PAF donc. La logique de l'absence ou non de contrôle m'échappe totalement…
Bref, ici attendent les passagers de la TAP, bloquant le passage des heureux privilégiés ayant accès au salon AF…

Pour moi, c'est par ici, via la PAF donc, astucieusement cachée sur le cliché pour ne pas avoir à me justifier auprès des PAFman, qui attendent les voyageurs… Curieusement, mon passeport sera longuement examiné, avec moult froncements de sourcils de la part du policier, alors que d'habitude cela ne prend que quelques secondes, et que les autres personnes n'ont pas droit à ce traitement de faveur.

Heureusement, je ne finirais pas menotté pour utilisation d'un faux passeport, et je peux aller m'installer dans la salle d'attente, au niveau des portes qui servaient fut un temps pour les vols Emirates, entre autre… Petite déception : On trouvait ici auparavant un écran affichant une carte de l'Europe, avec tous les vols en approche sur Lyon, mais je n'en trouve plus trace… Dommage, c'était une idée assez sympathique ! Ça manque également de prises électriques…

Juste derrière, les sanitaires, qui sont malheureusement peu propres… Dommage LYS, tu m'avais habitué à mieux !

Je jette un coup d’œil à Flightradar : Comme quasiment tous les vols d'Iberia vers Lyon, ce dernier n'est pas reconnu par l'appli, pour une raison que j'ignore… Au moins, l'appareil est bien en vol, même s'il a décollé avec une vingtaine de minutes de retard !

A 18h50, alors que l'appareil est encore en l'air, le personnel arrive en porte… Aussitôt, toute la salle se lève et s'aligne pour faire la queue. Le personnel annonce rapidement un retard de vingt minutes, mais rien n'y fait, 90% des passagers restent debout. Cela dit, je peux comprendre, j'aime bien attendre debout parfois… Mais présentement, non ! Je reste donc tranquillement assis.

L'embarquement est effectivement lancé avec vingt minutes de retard, à 19h10. Je me faufile jusqu'à la file prioritaire, assez réduite puisque composée d'une dizaine de personnes à peine.

Les priorités sont respectées, me voilà dans la passerelle vitrée…

Tentative ratée d'instant nez !

La tête de la passerelle permet d'apercevoir l'appareil, sans pour autant pouvoir le prendre en photo correctement… Mais grâce à Flightradar, je sais déjà que c'est EC-JFG qui va me transporter aujourd'hui, un A320 qui a fait toute sa carrière dans le groupe IAG, livré en 2003 à la maison-mère, avant de passer chez la petite sœur low-cost Vueling en 2011, puis chez Express en 2012.

L'accueil à bord est très sympathique et souriant. Je n'ai pas le temps de mettre mon sac dans le coffre à bagages que le steward me l'a déjà pris des mains pour s'en occuper lui-même. Quelque chose me dit que le service sera bon sur ce vol !

Le pitch est correct à l'avant de la cabine, même si c'est un peu court pour de la J européenne…

Le pitch et les sièges vus de côté… Sans surprise, on retrouve des sièges extra slim peu confortables. Au moins la sellerie est plutôt jolie…

Outre la finesse du siège, deux autres gros défauts pour une J : Pas d'inclinaison, et des accoudoirs très courts, qui font à peine la moitié de la taille de l'assise.

Au moins, le siège dispose d'une patère…

Ça n'est pas l'offre de divertissement qui compensera le manque de confort, mais ça reste bienvenu. Je n'en aurais pas l'utilité pendant le vol toutefois.

Les têtières amovibles tente d'apporter un peu d'épaisseur sur ces sièges…

Le boîtier pour l'alimentation électrique est bien placé en J : Au milieu, il ne gênera pas de passagers !

L'embarquement se poursuit tranquillement… Le steward est vraiment très efficace, il accompagne les passagers un peu "perdus" jusqu'à leurs sièges, et aide à trouver des places pour les bagages.

Nous sommes tout au bout du terminal 2, nos voisins sont donc des barres de repoussage, et des tracteurs. Les plus observateurs noteront, dans le reflet d'une vitre sur la gauche, l'empennage arrière d'un Embraer Austrian dans la lumière du soleil couchant.

Retour dans la cabine pour poursuivre le tour d'horizon : La tablette…

Elle parait encore plus minuscule une fois dépliée, définitivement pas adaptée à un service de J.

Et en plus, le nettoyage n'est pas optimal.

De manière générale, l'appareil montre des signes de vieillesse : C'est peu visible, mais le fond des coffres à bagages est plus noir que blanc, à force d'être frotté par les valises… Rien de bien vilain, mais un petit nettoyage en profondeur donnerait un meilleur aspect à la cabine !

La ceinture est à l'image de la cabine, décevante car non siglée.

Allez, passons, j'en fais beaucoup alors que la moitié des compagnies européennes offrent dorénavant le même "confort" en J de toute façon… Le plafonnier, classique !

Sur le siège du milieu, deux coussins sont disposés.

Ils sont un peu trop mous pour moi, et un peu tristounets aussi, tout blancs…

Continuons avec la découverte du contenu de la pochette du siège ! Le magazine de bord tout d'abord, que j'ai trouvé bien peu avgeek friendly, puisque l'on n'y trouve ni flotte ni réseau. Après recherche, il s'agit du magazine spécifique à la Business… Je ne l'ai pas trouvé bien passionnant.

L'offre de boutique en vol, et le vomito-bag, d'un format original, et malheureusement tout blanc aussi…

Les consignes de sécurité. La deuxième illustration de la partie "Life vest" semble un peu… curieuse. Que cache donc ce passager avec son petit gilet de sauvetage ?

Le recto, beaucoup plus verbeux : Le graphique d'utilisation des équipements électroniques est presque trop détaillé !

Enfin, une fiche dédiée à l'utilisation des prises électriques et USB. En éco, il y a uniquement des prises USB, alors qu'en J, on trouve également une prise électrique alimentée en 110V.

A 19h30, l'embarquement est annoncé terminé. La cheffe de cabine réalise l'annonce de bienvenue en espagnol, puis en anglais. La durée de vol annoncée est de 1h30 ! Au passage, je note une petite nouveauté sur la plateforme de LYS : Aux côtés des habituels Cobus, un nouveau modèle de paxbus a rejoint la flotte : Ce Man Lion's City L fonctionnant au GNV (gaz naturel pour véhicules) ! D'une longueur de 15m, au lieu de 12 pour les bus standards, il devrait permettre d'emporter tous les passagers des avions régionaux de 100 places en une seule fournée…

On repousse à 19h33, avec 13 minutes de retard. Emirates est en porte au T1B, tandis qu'Easyjet est parqué devant la jetée des low-cost. Au fond, ce qui me semble être un 767 de chez DHL.

Les démonstrations de sécurité sont réalisées manuellement, avec une bande-son en espagnol et en anglais… Easyjet tente de nous griller la priorité, l'A320 orange repousse en effet également ! Il part pour Bordeaux…

C'est parti pour le roulage ! J'aperçois l'atterrissage de l'appareil effectuant la liaison qui me tente le plus actuellement sur LYS : Un Avro RJ100 de BRA, en provenance de Göteborg. La compagnie suédoise remplace depuis cette année BMI Regional, qui remplaçait auparavant Hop!, sur cette liaison bi-hebdomadaire, en place principalement pour relier l'usine de Renault Trucks (anciennement usine Berliet, pour les plus âgés d'entre nous) au siège de la maison-mère, Volvo, dans la deuxième ville de Suède.

Les pilotes n'utiliseront pas les 4km de piste en entier, 3020m devraient amplement suffire…

La voie est libre !

On s'élance à 19h41… Le soleil va bientôt disparaître derrière l'aérogare.

La tour de contrôle de LYS, située au nord des portes régionales du T2…

Et on s'envole, les trois kilomètres de piste auront suffit !

Le soleil tente de nous éblouir pour que nous ne puissions pas admirer Pusignan en bas de l'image.

On vire vers le sud-ouest, afin d'éviter l'éblouissement du soleil (je plains par contre les pilotes !). En bas à gauche, Montuel, à droite, Beynost, et entre les deux, les viaducs de la Côtière (sur l'A432 et la LGV Rhône-Alpes).

Miribel et son parc, niché le long du Rhône. Derrière, le canal de Jonage, Meyzieu et Décines, avec entre autre le Parc OL.

Encore le canal de Jonage, avec le réservoir du Grand Large (au-dessus du réacteur), et Vaulx-en-Velin et Villeurbanne à droite…

Quelques secondes plus tard, on aperçoit bien au centre de l'image la piste 16/34 de l'aéroport de Bron, qui sert au trafic affaires et loisirs de la métropole lyonnaise depuis l'ouverture de Satolas en 1975 (bien que des liaisons commerciales soient restées à Bron jusqu'en 1981).
Tout en bas, la confluence du canal de Jonage avec le Vieux Rhône puis avec le canal de Miribel (hors champ)…

La vue sur Lyon est vraiment très belle… Villeurbanne à gauche de l'image, le 3e et le 6e arrondissement au centre. On aperçoit bien la ligne ferroviaire qui longe le parc de la Tête d'Or (en bas au milieu), avant d'arriver sur les gares des Brotteaux et de Part-Dieu… A côté de la Part-Dieu, le gratte-ciel emblème de Lyon, le Crayon, qui a son sommet encore éclairé par la lumière orangée du soleil couchant…
Je parviens même à apercevoir l'immeuble où j'ai travaillé ces deux dernières années, vers le cours Gambetta (la grande avenue qui coupe en diagonale toutes les rues orientées "nord-sud" du quartier de Part-Dieu).

On passe ensuite au-dessus de la Presqu'île, enserrée entre le Rhône et la Saône, avec le quartier de Confluence, Perrache, puis la place Bellecour, et enfin en bas au centre la place des Terreaux, l'hôtel de ville et le musée des Beaux-Arts.
De l'autre côté de la Saône, le Vieux-Lyon, et au-dessus, la basilique de Fourvière, encore éclairée elle aussi.

On voit mieux la Confluence, et la gare de Perrache maintenant, le quartier du Point du Jour en bas. Au-dessus de la pointe de la confluence, on remarque les arches blanches du pont Raymond Barre, et un peu plus haut, le stade de Gerland, à côté du port de Lyon.

Notre altitude augmentant, le sol devient moins visible avec cette fine brume… Brignais, et les méandres du Rhône, visibles jusqu'à Saint-Vallier !

Mornant en bas, et au centre la vallée du Gier

La ville d'origine de Madame Kethu, Saint-Chamond, j'arrive à apercevoir sa rue de là-haut !

C'est à ce moment que le steward, en charge de la Business, arrive, revêtu d'un tablier noir. Il me propose un verre de jus d'orange pressé en guise de verre de bienvenue, j'accepte avec plaisir ! Le dessous de verre et la serviette sont siglés.
Il me demande également si je souhaite manger sur le vol (mon voisin de devant répondra par la négative), précisant qu'il y a le choix entre poulet et pâtes. Poulet ce sera, accompagné de vin rouge, puisque mon choix de boisson m'est demandé juste après !

Santé à tous les FRistes !

Tout ceci passe bien vite, puisque nous abordons seulement Saint-Etienne quand je reprends mon cours de géo brumeux. Pour ceux qui se repèrent aux stades, on aperçoit plus ou moins le Chaudron, au nord de la ville (donc en bas sur l'image).

Que trouve-t-on après Saint-Etienne ? Firminy bien sûr ! Où l'on peut découvrir un quartier du Corbusier.

Le jus d'orange est vite avalé, particulièrement pulpeux comme je les aime…

Le steward vient récupérer rapidement le verre, et me ramène aussitôt le vin demandé lors de la commande. Même si on est sur une 18,5 cL, il me montre la bouteille avant de l'ouvrir, et me sert lui-même. J'aime bien cette attention portée aux détails, ça n'est pas toujours le cas en J intra-européenne…

Gros plan sur la bouteille. Le breuvage est bon, quoiqu'un peu épais en bouche. Mais ça reste agréable (et en tout cas, bien mieux que ce que peut proposer KLM par exemple !).

On passe au nord du Puy, mais la brume devient vraiment trop épaisse pour distinguer quelque chose au sol… La correction d'image améliore un peu les choses, mais renforce malheureusement l'aspect "arc-en-ciel".

Santé avec du vin aussi !

Alors que l'on survole la région de Conques, et que la Lune quasiment pleine se lève à l'opposé du soleil couchant, le commandant de bord fait une annonce pour nous donner quelques infos de vol. Notre arrivée est prévue à 21h10, avec quelques turbulences sur l'approche à Madrid, et notre retard est du à l'arrivée tardive de l'appareil… (Bon, ça ne nous dit pas pourquoi l'appareil est arrivé en retard par contre !)

25 minutes après le décollage, le repas chaud m'est amené sur un plateau par mon cher PNC. Bonne surprise, il est assez complet pour un vol de moins de deux heures !

Les couverts sont en métal, mais pas siglés, dommage…

La salade est basique, tomates, concombres, olives et fromage. C'est bon, mais pas de prise de risque !

Dommage, on aperçoit à peine Toulouse et son aéroport…

Je noie mon chagrin dans l'alcool et la nourriture, voilà le résultat ! Le plat principal, du poulet aux légumes, avec une sauce à la truffe, est vraiment très bon, comme en témoigne l'état du plat après mon passage. Et s'il reste un peu de sauce, c'est uniquement parce que je n'avais plus de pain… Voilà un petit défaut du plateau : Pas de choix dans le pain, ni dans la quantité servie (mais je n'ai pas non plus essayé d'en redemander).

Le dessert est assez simple aussi, un gâteau recouvert de pépites de chocolat, mais c'est bon et léger, ça passe bien après le plat principal !

La magie de l'avion… 40 minutes après avoir quitté le sol lyonnais, on aborde les Pyrénées vers Luz-Saint-Sauveur et le massif du Néouvielle, qui culmine à 3192m.

Un peu plus enneigé que les autres sommets, au centre de l'image, le Vignemale, point culminant des Pyrénées françaises à 3298m, et marquant la frontière avec l'Espagne.

Ce même pic, vu de côté ! Devant, quelques lacs, dont le Bachimaña Alto. En bas à droite, la vallée de Tena et ses lacs de retenue…

Le plateau est ramassé par le steward, qui me tend une serviette rafraîchissante à la place (le chocolat était déjà sur le plateau). Proposition de thé ou café : Thé ce sera !

Le bas de la vallée de Tena, et au-dessus la grande crête rectiligne bicolore de la Sierra de Tendenera… L'origine de cet ensemble géologique m'intrigue un peu !

Quelques instants plus tard, au survol de Sabiñánigo… La Lune en fond, et au milieu sur la gauche, une tâche blanche qui s'avère être un 737-800 Ryanair reliant Faro à Varsovie.

Vaine tentative de fixer Sabiñánigo, ville traversée par le Río Gállego, qui descend tout droit des Pyrénées, et se jette dans l'Èbre, 200km plus au sud.

Petite déception n°2 dans le service : Le thé est servi en sachet, dans une tasse en plastique, avec des couverts tout aussi plastifiés (protégés par un emballage plastique, forcément), avec une eau pas tout à fait assez chaude pour l'infusion. C'est dommage, et assez curieux vu que le reste de ce qui est proposé est plutôt de très bonne qualité !

Voilà le résultat. Ce n'est pas le meilleur thé que j'ai bu en avion…

Le marathonage est un peu bâclé, je m'en excuse. La quantité de déchets pour un simple thé est impressionnante !

J'ai oublié de vous montrer le rideau de séparation des classes, qui reprend le noir des têtières de J. Le soleil ne veut décidément pas nous quitter !

Saragosse et son aéroport apparaissent sous vos yeux ébahis grâce à une petite retouche de l'image… Il est 20h33, l'heure de débuter notre descente !

J'en profite pour faire un tour aux toilettes avant qu'il ne soit trop tard (ah, le thé…). C'est très propre, malgré le fait qu'elles ne soient pas toutes jeunes !

Le narrateur se dévoile…

La descente nous force à quitter la lumière du soleil, le changement de luminosité est radical… Quelques turbulences accompagnent le début de la descente.

On arrive tout de même à distinguer le long lac de retenue sur le Tage et, plus près de nous, une usine…

On vire sur la gauche, ce qui permet de s'attarder sur cette usine… Mes presque trois ans passés à travailler pour la section Nucléaire d'EDF ne me trompent pas : Il s'agit bien d'une centrale nucléaire, plus précisément celle de Trillo, qui abrite un des sept réacteurs d'Espagne. D'une puissance de 1056 MWe, la première divergence (premier démarrage) a eu lieu le 14 mai 1988…

L'approche est bien longue, plus de vingt-cinq minutes après le début de la descente, l'atterrissage est enfin annoncé… Quelques minutes plus tard, nous voilà à l'est d'Arganda del Rey, avec au premier plan le centre de contrôle d'Hispasat, une entreprise gérant de nombreux satellites de télécommunications.

La zone d'activités de Velilla de San Antonio, et derrière les lumières de Rivas-Vaciamadrid…

L'autoroute M50, qui fait office de contournement extérieur de Madrid et surtout, fait Ô combien rare, une photo de nuit nette et bien exposée dans un de mes récits !

Toujours la M50 au premier plan, et derrière, San Fernando de Henares…

La zone aéroportuaire, enfin, avec le parking réservé aux cargos, et à l'aviation d'affaire.

Et toucher sur la 32R, assez doux, à 21h03 !

Même sans avoir mis les pieds ici auparavant, je reconnais assez facilement le terminal 4 de MAD.

Pendant notre roulage, l'annonce d'arrivée est réalisée. Elle est assez détaillée, avec notre numéro de porte d'arrivée, et de tapis bagages.

Iberia et ses filiales règnent logiquement en maître ici…

On se gare à côté de ce frère qui va partir dans moins d'une heure à Las Palmas, aux Canaries.

Arrivée en porte à 21h12, 3 minutes en avance sur l'horaire donc ! Le temps de vol semble prendre en compte une marge assez importante…

Les agents au sol sont rapides, la passerelle est en place quelques dizaines de secondes après l'arrêt des moteurs…

Et me voilà dans la passerelle, dépassé par un avgeek qui collectionne les flammes…

Dernier coup d’œil à l'appareil du jour… Pas possible de le prendre en photo en entier malheureusement !

Me voilà enfin dans ce vaste terminal, maintes fois aperçu sur FR…

J'aime beaucoup, c'est beau, lumineux, très propre, et le cheminement est bien indiqué.

Il faut descendre d'un niveau pour accéder aux tapis bagages et à la sortie…

La salle est immense…

Mais je ne m'y arrête pas, et je passe landside.

Fait assez rare, les navettes hôtel sont bien indiquées dès l'intérieur du terminal, pas besoin de demander son chemin… Je trouve facilement le Mercedes Sprinter de mon Ibis !

La navette part à 21h30, et mettra 20 minutes pour arriver à l'hôtel, après avoir desservi les autres terminaux. Le check-in est efficace malgré l'affluence. La chambre est elle du classique Ibis, mais on sait à quoi s'attendre quand on réserve chez eux ! Je conseille l'hôtel en cas de nuit à passer à proximité de l'aéroport donc…

Merci de m'avoir suivi sur ce vol, à bientôt pour le suivant ! Je vous laisse la trace radar du vol, avec notamment une approche sur MAD un peu biscornue…

Et je m'excuse de mon manque de commentaire sur vos récits… J'essaie de m'y remettre !
A bientôt :)
Merci Robin pour ce FR.
En effet le LATAM est nettement moins cher que le vol avec IBERIA.
Mais l’expérience est totalement différente.
mais rien n'y fait, 90% des passagers restent debout => le risque de perdre sa pole position
Gros plan sur la bouteille. Le breuvage est bon => j’ai choisi le même sur mon vol MAD-LHR, il n’était pas mauvais.
Plateau avec un plat chaud, c’est mieux que chez AF, mais c’est similaire à Air Nostrum.
j'aurais pu aller à Sydney en First sur EK au départ de Lyon => une autre fois.^^
A bientôt
Merci pour ton commentaire Valérie :)
LATAM sait comment faire pour remplir les sièges libres sur le deuxième segment de ce vol LC... Le tarif est imbattable !
Il aurait été dommage de la part d'une compagnie originaire d'un pays viticole comme l'Espagne de servir une piquette en J :)
Air Nostrum et Iberia Express semblent offrir un service équivalent en effet. Au-dessus des legacys européennes...
Je crains que le voyage en P sur EK n'attende encore plusieurs démissions :P
A bientôt !
Salut Robin et merci pour le partage !
Voilà comment fêter une démission dignement ! Bravo !
Le plateau est vraiment bien sur un vol aussi court: tu aurais beaucoup moins eu sur AF ou KL.
A bientôt !
Salut Steph', merci pour ton com' !
J'avais initialement prévu de rester chez moi à ne rien faire... Heureusement que j'ai eu une bien meilleure idée !
AF ou KL aurait proposé un plateau froid qui n'aurait clairement pas rempli mon estomac, en effet...
A bientôt !
Bonjour Robin,
Décidément, LATAM à la cote sur Flight report cet automne...
Le seul truc qui pèche sur ton vol est bien le siège très low cost.
Merci pour le partage et à bientôt pour la suite.
Bonjour Michel !
En effet, je ne vais pas vraiment faire dans l'exclusivité sur le prochain vol ! Mais Moritz nous a vraiment bien vendu cette liaison en 5e liberté, ça donne envie à tous les avgeeks forcément !
C'est vraiment dommage pour le siège... Avoir une inclinaison serait déjà un peu plus correct pour une J.
Merci pour ton commentaire, à bientôt !
Merci pour ce FR
Le plateau repas rend vraiment bien, sinon la cabine n'a rien de spécial
A bientôt
Merci pour le commentaire !
Le repas fait oublier le manque de confort du siège, c'est peut-être un meilleur compromis que l'inverse !
A bientôt :)
Encore un qui est tombé dans l'escarcelle LATAM ^^
Un catering satisfaisant pour un vol qui à priori banal !
Merci Robin pour ce FR, à bientôt...
Salut Hervé !
Je ne sais pas si les commerciaux de LATAM se rendent compte du nombre d'avgeeks qui prennent leur MAD<>FRA juste pour le plaisir :P
Iberia est bien remontée dans mon estime après ce vol !
A bientôt, merci pour ton commentaire :)
Un joli petit routing pour célébrer une démission! :)
La cabine est un peu serrée mais il ne faut pas oublier qu’on est sur de la low-cost. Iberia a des sièges un peu plus confortables avec un legroom légérement amélioré en J.
Même si Iberia Express a une business qui se défend plutôt bien, le marché d’Iberia Express ce sont les autres low-cost d’Espagne: Norwegian, Ryanair, Vueling, Volotea.
Ils arrivent à avoir un choix de plat chaud sur ce petit vol, pas mal.
Merci pour ce Fr!
Quoi de mieux après de longs et difficiles mois de travail que de partir s'aérer l'esprit :)
Je n'avais pas trop étudié le positionnement d'Express comparé à la maison-mère, merci pour les détails ! En tout cas c'est assez cohérent, la Y a un tarif similaire à la concurrence sur la ligne (U2), et la J a un catering de qualité, ce qui fait oublier le manque de confort... Bon compromis !
Merci pour ton commentaire et ta lecture Moritz :)
Merci Robin pour ce FR.
L'absence de salon dans l'offre d'IB express est largement compensée à mon sens par la qualité du service.
La question du pas de siège pour moi peut se résoudre à prenant un bulkhead, mais ce que les genoux y gagnent, les jambes le perdent !
Merci pour le com' Quentin !
Je préfère aussi de loin un bon service à bord qu'un accès au salon (même si les deux reste le top)...
J'ai tendance à préférer par contre me râper les genoux sur le siège de devant plutôt que de passer le vol à avoir les jambes "coincées" contre la paroi ! Après, sans voisin à côté, on peut toujours trouver moyen de s'étendre un peu...
A bientôt !