Avis du vol entre Singapore et Paris en classe Première avec Singapore Airlines

Dernier vol vintage de 2012, ce SIN-CDG vient clore la série des vols "mémorables" avec SQ. 
 

Je vous ai laissé en haut du Marina Bay Sands, un mousse hors de prix à la main, mais il est temps de filer si je veux pouvoir faire ce que j'ai prévu à Changi
 

CHANGI … un musée d'art contemporain

Je n'ai pas d'idée ce qui a inspiré cet amour de l'art contemporain, mais Changi regorge d'installation qui - pour certaines - pourraient faire pâlir un K21 à Düsseldorf ou un MOMA à New-York

Je veux absolument voir le Kinetic Rain, inauguré en 2012 au T1. Coup d'oeil sur mon billet …
 

Je pars du T3. Vous noterez au passage la différence de présentation des billets entre la First (rouge) et les Suites (dorées). Une fois encore, petite pub gratuite pour Rimowa. 

Je demande à mon taxi de me déposer au T1. Quelques pas et j'arrive au pied de la scuplture mobile

Un coup d'oeil sur le panneau explicatif (désolé pour les reflets)
 

Et je me plante devant pour admirer le mouvement gracieux des gouttes … malgré les 24 tonnes de l'ensemble, dixit l'image ci-dessus.  
 

La danse hypnotique des gouttes est fabuleuse. D'ailleurs, j'ai choisi cette photo pour illustrer le FR. 

Ci-dessous, la même chose, mais en mouvement. Sans rire, on peut rester une heure à regarder sans se lasser. 
 

Pour ceux qui sont de passage en 2019, voici le programme : http://www.changiairport.com/en/discover/attractions.html#/filter?tab=all
 
Et toute ceci juste à coté des comptoirs
  

Tant que j'y suis, et vu qu'il n'y a pas grand monde, autant faire le passage en douane au T1
 

Et quand je dis personne … c'est personne, tous les guichets sont vides
 

Le transit entre les différents terminaux est assuré un plusieurs trains, je veux dire par là qu'il ne s'agit pas d'une ligne qui s'arrête partout mais de plusieurs lignes qui sont en correspondance très courtes (quelques pas). 
 

Au fond, si je ne me trompes pas, la station du T2, puis la route vers le T3
 

Il est temps de filer vers le salon
 

Le Salon

Les escaliers du bonheur …
 

Comme je l'indiquais dans un précédent FR, "The Private Room" est une sorte de Matriochka.  En attendant d'y accéder, il faut déjà passer les cerbères de porte dont le sourire n'a d'égal que la capacité à refouler les impétrants qui n'ont pas accès au SilverKris Lounge.

Vous jugerez vous même du côté superflus du floutage des visages …
  

Une fois passée l'entrée, à gauche le lounge Business et à droite (si si …)
 

… et vers la gauche le couloir vers le lounge First. 
 

Traversée du salon First bien occupé)
  

et arrivée au TPR presque aussi vide.
 

Un petit tour rapide aux toilettes avec ces urinoirs si étonnants …
 

Avant de revenir me poser dans mon fauteuil.

Le temps ayant fait son oeuvre, je ne me souviens plus si la carte ci-dessous est celle du restaurant du TPR (en 2012) ou simplement celle qui est donnée dans la partie salon et - donc - restreinte.
 Là clairement, elle est posée sur le travertin, donc dans le salon et pas dans le restaurant. Je me demande si à l'époque, elle n'était pas commune …

.. les FRistes me diront.
 

Comme je veux dormir pendant tout le vol pour récupérer de quelques nuits très courtes … je vais diner ici et non dans l'avion où je pense me contenter de mon "Lobster" en Book the Cook. 

La table est joliment dressée, 
  

Je vais donc commencer par une soupe de lentilles qu'accompagne parfaitement une flute de Krug et un sympathique pain à l'ail (selon lme bon vieux principe "Mon pote il feu du allaï ! Fou affez du allaÏ ?"
 

Suivi du Burger au foie gras et son œuf de caille. Bon celui là, si'l me tombe sur le pied, il ne fera pas un bleu. Le foie gras, c'est les deux petits machins à droite de la tomate. Un peu déçu par la taille mais pas par le gout. C'est l'essentiel. 
 

Je ne suis pas un grand fana des couverts, je trouve qu'ils ne tombent pas bien en main
 
Je finirais sur un New-York Super Fudge et Vanilla Ice. 

Vu que la porte n'est pas à coté, il est temps de lever mon séant et de me diriger vers l'embarquement.
 

EMBARQUEMENT

Comme je l'ai dit, à Changi les couloirs peuvent être longs comme des jours sans pain et pour qui a une valise à roulettes, la merveilleuse et moelleuse moquette est un frein redoutable. 
 

J'arrive juste à temps, je passe le PIF me voici dans la salle d'embarquement. Comme j'ai un peu cassé sur la ligne, l'embarquement est en cours mais la file dédiée "Suites" me permet de passer en priorité. 
 

A BORD

Peu de photos de ce vol de nuit. Après un accueil très sympathique, je ne suis endormi avant le décollage dans le très confortable fauteuil de ma suite. Une petite soif m'a réveillée, et j'ai demandé une flute de Krug. Le stewart m'a alors indiqué que la suite derrière moi étant vide, il a pris l'initiative de la préparer en couchette. Je me change donc rapidement …. pour découvrir une très moelleuse couche.
 

La petite bouteille d'eau est là, au cas où. Délicate attention. 
 

Ca sent le sommeil du cochon : 2 heure sur chaque coté et quatre heures sur l'échine. 

Et ça se confirme à mon réveil. 
 

La carte l'indique aussi …
 

Un coup d'oeil dehors …
 

Je décide d'en rajouter une petite couche et demande l'équipage de me réveiller le plus tard possible. De toutes les façons j'ai zappé la langouste thermidor et tous les repas. 
 

ATTERRISSAGE et DEBARQUEMENT

Pouiffff, les roues de l'A380 effleurent le tarmac, si doucement que même un écureuil à l’affût ne peut entendre les noisettes bouger.  On voit qu'on est arrivé à Paris. 
 

Débarquement au T1, boyaux, douane, taxi très "parisien" et leur "je prend pas la carte bleue" (Uber se chargera plus tard de les remettre dans le droit chemin) et me voici à la maison, frais et dispo pour attaquer le weekend.