Bonjour à tous et à toutes.
L'introduction
Après un interlude de la civilité avec des voyages en classe avant, il faut reprendre le joug et les vols en lowcost.
Je suis certain qu'ils vous ont manqué : la Tortuga et tous ses amis, le Squale, le Hérisson sans oublier le Papi iranien (aka le Coucou). De nouvelles aventures vont s'ensuivre avec tout de même quelques pauses en vol legacy ou certains vols low cost qui ne souffrent pas l'inconfort et l'incertitude des dites techniques.
Cette fois, je m'embarque pour Budapest, ville découverte il y a fort longtemps au détour d'une mission professionnelle … en plein hiver ! Réservé en janvier dernier dans la foulée de mon arrivée sur ma nouvelle base, c'est l'un des tout derniers vols de cette première vague de réservation. Pour 75 EUR au mois de septembre, il aurait été dommage de s'en priver.
Place au routing qui ne devrait pas occuper trop de mémoire vive de votre cerveau que je vais m’employer à rendre disponible du mieux que je peux.
Enchainement de vols
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- 2DS1234 - Economique - Budapest - Bâle - Airbus A320
Au programme de ce FR : riches to rag au terminal de BUD, la version noble du leberwurst, deux salons pas fameux, BUD ou OK Coral sur Danube et échec à la Tortuga en vol.
Le prélude
Pour rallier BUD, il n'y a guère d'autre moyen que le bus si on ne prend pas un taxi ou un VTC.
Et je voyagerai sans voisin, c'est déjà cela de pris.

Le bus passe devant le terminal ultra low costissime par lequel j'étais arrivé l'avant veille.
Difficile de faire moins glamour que ce hangar à bestiaux que l'on rejoint à l'air libre.
Ne nous plaignons pas : c'est l'été et il fait beau en ce dimanche, tout le contraire de la veille.

BUD terminal 2B, curbside.


Le FIDS. Pas beaucoup d'agent orange.

Une machine à privilèges attribue des quartiers de noblesse temporaires contre obole.

Mais, il n'y a pas grand monde alors pourquoi dépenser moins de 5 EUR pour cela ?

Je mettrai tout de même 7 minutes à passer le PIF.
S'ensuit l'incontournable contournement du duty free.

Et pourtant on ne lésine pas sur les moyens pour arrêter le pax en chemin.

Indice Campari, particulièrement bon marché. Mais plus cher que sur Auchan.fr !

Plus au nord, du Jägermeister.

Passons à du plus couleur locale, avec le vin des rois.

Il est bien connu que l'autre pays du foie gras, c'est la Hongrie.
Je me mets en quête d'un produit local du genre et je tombe sur une version à la "Leberwurst" question packaging.
Le prix au kilo est en revanche assez repoussant.

La question philosophique du jour : est-ce meilleur ou pas ?

Les prix hongrois n'ayant rien à envier à la production nationale, je préfère esquiver.
Je mange Françaaaiiiiss moi, Môssieur.

J'aurais bien pu me faire tenter par quelque produits plus roturier…

Ou nettement moins.

Mais par principe, mises à part les cigarettes, j'ai toujours eu le sentiment que l'achat en aéroport était un jeu de dupes.
Mon vol est certainement promis à un embarquement depuis un hangar, mais entre temps, je peux profiter comme tout à chacun du terminal.

C'est plutôt agréable et cela n'a pas tellement changé depuis l'époque de Malev.


Bref, mais ce sont les salons qui m'intéressent.
Il y en a trois d'annoncés à l'étage.

Dont deux me sont accessibles en vertu de ma carte de magie noire.

Je passe devant l'entrée du premier, pour faire un tour de reconnaissance.

On trouve aussi à l'étage un food court classique mais bien organisé.

Je n'ai malheureusement pas les lettres de crédit pour bénéficier des services de ce salon.

Le lounge report : Salon menzies
Alors, je tente ma chance dans le premier des deux salons.

L'accueil est souriant et efficace.

La décoration semble avoir été refaite récemment avec de jolis tons apaisant.

Les softs au frais compatibles avec #jefaismescoursesausalon.


Bouteille de whisky au frais, directement. Il paraît que cela économise les glaçons et masque la qualité modeste du produit.

Yaourt, king size et autre bricoles laitières.

Mais à part cela, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent.

Il y au moins un peu de lumière naturelle.

Mais le salon est très petit somme toute.

Bref, rien qui me motive à rester. Autant allez s'assurer si l'herbe ne serait pas plus verte ailleurs.
Vue d'ensemble de la mezzanine.

Le lounge report : Skycourt LOUnge
La prochaine étape est ici, avec un résidu de malev aux opérations.
Rien d'étonnant à ce que l'accueil soit nettement moins chaleureux.

Le salon est bien plus vaste, mais aussi beaucoup plus froid.
Pas de fenêtre ouverte vers l'extérieur, et un décor très blanc cassé.

J'arrive tout de même à trouver un siège avec une prise de courant au bout de deux tours du salon.
C'est assez rare ici alors qu'au Menzies cela ne posait pas problème.


La vue depuis mon siège : avec accès direct au FIDS, au centre l'entrée du salon et le bureau des dragonnes.

La presse ne présente aucun intérêt comme souvent dans les salons.

Les espaces restent assez bien compartimentés pour rompre avec la monotonie du décor.


Les toilettes sont modernes et propres, un bon point.

Quant au buffet, si la présentation pêche, il y a déjà un peu plus de choix qu'au Menzies.

Mais tout est froid et n'inspire guère pour être honnête.

Voilà, voilà, voilà.

En revanche, la verrerie laisse envisager quelque pétillant local.

Mais c'est juste pour la forme : les vins tranquilles sont du style "qui rapproche les dents" et il faut se rabattre sur du hard pour trouver quelques chose de buvable sans rien de sensationnel.

De toute façon, un vin servi par ce genre de machine ne peut être que mauvais.

Les sodas à la rigueur, oui, le vin : quel sacrilège !

Petite collation presque diététique !

N'ayant rien de mieux à faire, je passerai le reste de mon temps à FRiser.
Puis je quitte le salon.

Pour rejoindre mes semblables dans un terminal aux faux airs de goulag.

Basel, c'est par ici.

J'attends patiemment devant la porte que le maximum de pax rejoigne la queue.
Mode Tortuga enclenché, les derniers seront les premiers !

Petite vue d'ensemble du centre de triage à bestiaux.

Et on fait la queue.

Mais pas trop quand même, il faut se garder d'être insérer dans un flux dont toute extirpation vous attirerait suspicion immédiate.

Mon Dieu, mais quelle horreur ce terminal. Une vrai catastrophe. Tout est canalisé et grillagé…
OK Coral pour la vente à bestiaux.

Le chemin couvert, s'il vous plaît !

Allez enfin, la situation se décante, la file se résorbe et le pouce se lève. La Tortuga se réveille.

Vi mais, il y a un mais. Au royaume des lowcosts, c'est le confort du passager qui est la variable d'ajustement.
Un horrible preboarding grillagé à l'extérieur. Note to self : éviter cela pendant l'hiver.

Au moins, suis-je à peu près sûr d'avoir bien manoeuvrer. Derrière moi, c'est fermé !

Mais il a fallu ruser avant de rejoindre cet endroit. Plusieurs pax sont restés coincés au comptoir d'embarquement.

Mais pour le moment tout baigne. Je laisse prendre de l'avance mais il est clair que j'embarquerai alors que de nombreux passagers seront encore debout. Il est difficile dans ces conditions de scanner les sièges tortugables.

Un peu de spotting pour la forme.

Celui-ci est mon appareil.

Charming, isn't it ?

Le vol n'embarque que par la porte avant.
Entre temps, un agent de piste est passé devant moi ainsi que les deux derniers pax en souffrance derrière moi.
Je peux respirer.


L'instant porte.

Fuselage shot.

L'accueil est très moyen à bord. Les coffrezabagages débordent.


Les deux derniers pax s'installent en 1C et 1D et semblent bien à l'aise avec l'équipage, certainement des PNC oranges.
Le vol semble assez plein mais puisque mon siège attribué en 2A est en tête de cabine, il ne m'est pas possible de préempter un autre siège plus bas dans la cabine. Ne nous plaignons pas, un siège 2A est vendu assez cher en préreservation.
Mais cela me coûte un siège milieu occupé !

Revue du siège.


Test marathon pas net.

On repousse à 20h58 soit 18 minutes de retard.


Roulage.

N'oublions pas le test horatius.

Et le lot de bord plutôt bien fourni sur DS/U2 pour une low cost.

En détail.






Le reste du vol se passe sans incident. Le service est fait avec un sourire plus franc que d'habitude.

Tandis que je m'assure que mon rendez vous ne sera pas gêné par mon retard.
C'est bon, AirBretzel est encore en vol alors que nous avons atterri avec seulement quatre minutes de retard.

L'instant danette (forcément moins scénique quand on est à l'avant de l'appareil).

Débarquement.

Cette fois-ci OS est venu en jet.

BA 29 minutes de retard pour mon DS 9 minutes de retard, ce qui fait que c'est moi qui dois attendre Valérie.

Le temps de découvrir ce service bien pratique de monnayeur landside.

Merci de m'avoir lu et place aux bonus.
Bonus : Budapest (part 2)
Bonus moins muséal que le précédent.
On commence par L’église Notre-Dame-de-l'Assomption de Budavár, aussi appelée l'église Matthias, d'après Matthias Corvin, le grand roi hongrois (né à Cluj, voir sa maison natale dans le bonus du FR).

Etienne 1er, le fondateur du royaume de Hongrie.

Le bastion des pécheurs dont l'accès est devenu payant depuis mon dernier passage.

Tout comme l'accès à l'église Matthias, victime de son succès.

Edifice remontant au XIIIème siècle mais très amplement reconstruit ou rénové.
Notamment son intérieur peint.
Photos en vrac.



Depuis la colline de Buda, vue sur le parlement.

Le bastion des pécheurs en contre plongée, forcément !


Le pont des chaines.


Le château de Buda.

L'église Matthias.

Clin d'oeil à FFlyerCDG.

Un intrus se cache dans cette photo, sauras-tu le retrouver ?

Santé !

"Charming, isn't it ?" Il y a certain charme avec cette forme de cœur à l'envers ahah
Eh bien, vu la tête du terminal low-cost j'ai bien fait d'opter pour Air France lors de mon retour de Budapest cet été, bon après Easy-Jet ce jour-là et Transavia n'y vient pas l'été ahah mais quand même. L'embarquement dehors doit être très sympa lorsqu'il neige... Pour le reste la prestation à bord est très low-cost mais fait le boulot qu'on lui demande, partir d'un point et terminer au point B.
À bientôt!
Merci pour le com'.
Tout le monde n'y a pas été sensible.
Quand on marche cela peut passer encore mais avec l'habitude des low costs de faire patienter la troupe, là cela pourrait très bien être dehors.
Merci pour ce FR
Le premier salon est agréablement aménagé mais l'offre est pathétique
"J'arrive tout de même à trouver un siège avec une prise de courant au bout de deux tours du salon."
Le fauteuil a l'air plein de taches !
"La presse ne présente aucun intérêt comme souvent dans les salons."
Et pas que dans les salons ;)
L'offre y est meilleure mais tout cela ne respire pas la qualité
"et le pousse se lève"
Le pousse pousse ?
La tortuga échoue mais le siège attribué ne permettait pas à une
exploration de la cabine
Beau bonus mais que de touristes !
A bientôt
Merci pour ce FR
Le premier salon est agréablement aménagé mais l'offre est pathétique
"J'arrive tout de même à trouver un siège avec une prise de courant au bout de deux tours du salon."
Le fauteuil a l'air plein de taches !
"La presse ne présente aucun intérêt comme souvent dans les salons."
Et pas que dans les salons ;)
L'offre y est meilleure mais tout cela ne respire pas la qualité
"et le pousse se lève"
Le pousse pousse ?
La tortuga échoue mais le siège attribué ne permettait pas une
exploration de la cabine
Beau bonus mais que de touristes !
A bientôt
Merci Gilbert pour le com'.
C'est pour cela que je n'y suis pas retourné.
Il suffit de les ignorer, ensuite elles sont cachées par son postérieur.
Honte sur moi ! Même pas l'excuse de la faute de typographie.
C'est pire qu'à Florence car les rues de la vieille ville sont plus étroites. Mais il suffit de faire cinquante mètre en dehors du flux pour retrouver un peu de calme.
Merci pour ce FR.
Le duty free de BUD se la joue très couleurs locales !
Selon les aéroports les cigarettes, cigares, parfums et parfois champagnes et alcools forts peuvent être intéressants (cela s’entend par rapport aux prix du commerce en Suisse).
Mais c’est sûr qu’il faut connaître !
Je crois que la flaque de vomi à l’embarquement est une première sur FR.com ! ^^
Assez drôle de voler en low cost et d’aller chez Gerbeaud qui est plutôt à l’opposé question prix. ;)
Mais j’aime ce genre de contraste. ^^
A bientôt.
Merci Clément pour le com'.
Ils auraient tort de s'en priver, mais pas de bonnes affaires proposées.
Un attrape touriste de plus dans une ville qui n'en manque pas
Je ne choisis pas ce que je rencontre sur mon chemin !
La prochaine fois, j'irai chez BK !
De toute façon, je ne t'en laisse pas le choix !
Merci pour le partage Quentin !
Photographier du vomi ce n'est une idée que j'aurais eue.
A bientôt !
Merci Stephan pour le com'.
C'est pourtant un élément factuel de la vie d'un pax lowcost sur une destination de fêtards...
Ce n'est pas un hasard que je sois tombé la dessus à PRG sur le parcours d'une low cost, même si cela peut arriver partout.
En revanche, le "cas" aurait sûrement été nettoyé plus rapidement si nous avions été à l'intérieur.
Merci pour le partage Quentin !
Photographier du vomi ce n'est une idée que j'aurais eue.
A bientôt !
Merci Stephan pour le com'
La vérité crue au risque de choquer les belles âmes !
Merci pour ce FR Quentin.
L'expérience au sol est difficile, entre les salons bof et le hangar à bestiaux... Après, U2 fait le job...
OMG ! c'est quoi cette flaquasse sur le cheminement de l'embarquement ?!
BUD est une destination qui me tente depuis longtemps. En revanche la cohue touristique dans l'église est peu engageante.
A bientôt !!
Merci Stéphane pour le com'.
Il s'agit bien des renvois d'une personne malade ou fortement alcoolisée.
De plus en plus, il faudra voyager en hiver pour éviter que le charme soit rompu.
Merci pour ce récit Quentin!
Ce terminal low cost de BUD est tout simplement honteux! 0 pointé en terme de confort. Je plains les paxs en transit durant l'hiver... Les panneaux des destinations font aussi pitiés. Des écrans TV sont ils trop cher? lol
Joli bonus de Budapest.
A bientôt!
Merci Benjamin pour le com'.
Le problème d'easyJet c'est qu'on ne sait pas toujours à quoi s'attendre : les infra des grandes compagnies mais des prestations low cost (comme à ORY), ou cela qui fait plus penser à Wizz Air ou Ryanair.
Je pense que BUD doit être un peu saturée et ne peut pas accueillir tout le traffic de U2 dans les bâtiments normaux.
Et W6 doit leur mener la vie dure.
Merci Quentin pour ce FR.
la Tortuga et tous ses amis, le Squale, le Hérisson sans oublier le Papi iranien (aka le Coucou) => 30 millions d’amis.
La question philosophique du jour : est-ce meilleur ou pas ? => pas besoin de philosopher : non
Tu n’as pas testé l’Unicum , qui est « la » liqueur hongroise.
Petite collation presque diététique ! => le gras suinte de la rondelle de saucisson.
OK Coral pour la vente à bestiaux. => Quel est le cours du kilo de Mogoy ? ^^
BA 29 minutes de retard => I lost the race
Merci Valérie pour le com'.
Guère étonnant, quoi que n'y ayant jamais goûté, tout jugement définitif serait malhonnête.
nope, la prochaine fois, ou le prochain foie.
horreur !
L'élevage au Balik le place très haut !
same player shoot again.
Merci pour ce FR Quentin !
Salons peu avenants, entre le vin en tireuse et le Tullamore Dew au frigo, on repassera.
Finalement il y a pire que Billi, le terminal Low-Cost de BOD... Et franchement, à BUD c'est carrément un hangar !! Pour la propreté, on repassera également...
A bientôt :)
Merci Jules pour le com'.
au moins le terminal n'est-il pas ouvert aux vents, ce qui était le cas ici.
J'espère qu'en hiver ils ferment mais l'organisation du bâtiment ne me semble pas convenir pour héberger tout un appareil sur l'une des sous divisions.
Les salons de BUD ne sont pas terribles... Toutes alliances et autres confondues !
Il aurait été élégant de nous épargner les scènes de retour de bringue, si tu vois ce que je veux dire ^^
Easy mérite peut être mieux qu'un terminal abominable... ça change des salons feutrés de DXB !!! ;))
Merci Quentin pour ce nouvel opus, à bientôt.