Routing et choix du siège
Le routing de cet aller-retour express à MUC n’a rien de créatif, mais le moyen de faire autrement dans une même journée ?
Enchainement de vols
- 1AF1722 - Economique - Paris → Munich- Airbus A318
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Certes, ce déplacement professionnel a été décidé au dernier moment, mais était-ce une raison pour AF de me préattribuer l’un des plus mauvais sièges dans cet A318 (un siège milieu sur l’aile) ?

Si AF espérait une recette de poche de 7,50 EUR, c’était raté, car un siège situé pile au milieu de l’aile est encore moins susceptible de m’intéresser.

Mieux valait pour moi un hublot, à gauche pour ne pas être à contre-jour, et tout au fond pour espérer ne pas avoir de voisin. Pas au dernier rang quand même, car le siège 24B n’a pas de hublot du tout. Tant qu’à être à l’arrière, être le plus loin possible de l’aile dégage la vue et réduit la dégradation des photos, et il y avait l'embarras du choix dans ce Babybus qui n'allait pas être complet.

CDG (hors salon)
Pour un déplacement professionnel de la journée, l’option voiture + parking pouvait se défendre, mais la fatigue de la Marathonmobile (pour cause de maintenance devenue urgente) et de son propriétaire (pour cause de décalage horaire suite à ce vol YUL – CDG) m’ont fait préférer l’option RER à l’aller et taxi au retour.
Ces employés en T shirt bleu clair renseignent les PAX fraîchement arrivés à CDG.

L’heure creuse se reconnait notamment à l’absence de contrôleurs des billets avant les portillons de sortie.

En revanche, heure creuse ou pas, il y a toujours autant de queue pour acheter les billets de RER aux automates. Un lecteur généralement bien informé m’a déjà expliqué que la gare appartient à la SNCF, les terminaux à Paris Aéroports, et qu’il est donc impensable d’installer des automates de vente de billets de RER dans les salles de livraison des bagages, là où beaucoup de PAX attendent en n’ayant rien d’autre à faire.

Les connaisseurs de la gare savent qu’il y a des distributeurs bien cachés sous ces escaliers, et donc généralement libres.

Le double FIDS incurvé de la gare CDG2, récemment rénové

Tous les vols, dont le mien, sont affichés à l’heure

Le long cheminement entre la gare RER-TGV et le terminal permet de voir quelques appareils au contact de la jetée 1 du Terminal 2F

A321 AF

A318 AF

De l’autre côté, ça bouchonne un peu dans les rampes d’accès au parking de proximité

C’est une heure creuse aux bornes automatiques de délivrance des BP, comme au contrôle de sûreté de l’Accès N°1.

Six minutes plus tard, je suis au pied du FIDS de la jetée n°1 du Terminal 2F

Mon vol part porte F25, donc de cette jetée, la première en arrivant du RER.

Espace Business au milieu du passage, plutôt confortable, mais dépourvu de la moindre confidentialité.

Un écran rappelle les vols au départ

Le salon d’AF est indiqué par ce panneau en hauteur

Un PAX me dispense de tester le bon fonctionnement de cette fontaine

A cette heure-là, les présentoirs de journaux offerts par AF à tous ses PAX sont bien approvisionnés

L’alignement des avions stationnés au large du Terminal 2D

Trois livrées différentes pour la même compagnie aérienne, et encore, il manque celle de Hop !

Air France, Luxair et Easyjet

Le salon de CDG 2F1
A l’extrémité de la jetée, descente à l’étage inférieur pour aller au salon

On a le choix de valider son entrée à ces bornes en libre-service, ou au comptoir des dragonnes qui leur fait face

S’ajoute aux journaux déjà disponibles plus haut une honorable sélection de magazines.

Descente par cet escalier en colimaçon au niveau inférieur où il y a généralement moins de monde

L’espace au fond, à l’extrémité de la jetée, est le moins mauvais pour le spotting

AF le réserve donc aux PAX qui s’intéressent le moins au spotting.

A défaut, il faut se contenter de baies vitrées encombrées de passerelles, ne laissant voir que très partiellement les avions, comme ce 737 KLM

Un aperçu du buffet


Les viennoiseries du service de petit déjeuner

Pain (et pain sans gluten, dans des sachets)

Machine à café

Elle fonctionne bien, mais le bec verseur est beaucoup trop haut pour ces tasses trop basses

Résultat : beaucoup d’éclaboussures

Ma sélection

… posée sur l’une de ces tables

J’avais oublié d’emporter du dentifrice, mais il m’a suffi d’en demander à l’une des dragonnes de l’accueil pour recevoir ce kit d’hygiène dentaire.

Les WC sont propres

Un peu trop propres, et surtout nettoyés à un peu trop grande eau, mais mieux vaut cela que pas nettoyés du tout.

Un plan d’évacuation est réglementairement affiché dans le salon.

Mais comment conjuguer l’obligation de nommer les responsables d’évacuation avec le souci de la confidentialité de leur identité ? C’est simple : il suffit d’affirmer que tout le personnel est responsable ! Ce n’est pas une absurdité, car la grande majorité des personnes présentes sont des PAX, dépourvus de responsabilité en cas de besoin d’évacuation.

Aucun besoin d’évacuation, mais j’évacue néanmoins le salon, pour cause de début d’embarquement de mon vol

Embarquement au large
La queue est assez peu ordonnée, comme bien souvent au Terminal 2F, mais ce n’est pas pour autant une masse informe de PAX

Un ensemble hétéroclite, mais néanmoins habituel de dérives au contact au Terminal 2D : airBaltic, Bulgaria Air, Cathay Pacific et Austrian Airlines

Passerelle vitrée

… qui se termine par un escalier : ce sera un parcours en PAXbus

La porte arrière du PAXbus donne l’apparence d’être réservée au PAX Skypriority ; elle reste fermée à l’arrivée du PAXbus auprès de l’avion, ce qui fait que ces PAX censés être privilégiés restent plus longtemps debout dans le bus. J’avoue avoir mal compris l’intérêt, à la montée comme à la descente.

Un peu de spotting au passage : A318 AF

A321 AF

Appareil Air Baltic dans une livrée aux couleurs du drapeau estonien

Celui-là s’affiche comme étant un Airbus A220-300 : l’appareil immatriculé YL-CSJ a été livré une semaine après le changement officiel du nom commercial de ce modèle. L’immatriculation de la flotte d’airBaltic (YL-CSA, CSB, etc.) rappelle quand même que ce sont des Bombardier C-Series 300 qui ont été commandés à l’origine.

A321 Austrian Airlines

777-300ER Cathay Pacific

Le PAXbus s’immobilise à la position idéale pour prendre en photo cet A318 d’un seul tenant.

De l’autre côté, l’A321 AF en livrée Skyteam déjà aperçu de loin

Passage d’un A321 Finnair

Instant porte

La cabine d'un A318 AF
Serviettes rafraîchissantes en libre-service à l’entrée dans l’avion

Les sièges « planches à repasser » non inclinables, à l’arrière de l’avion (notez le duo au dernier rang, dépourvu de hublot.

L’alignement du hublot à mon rang (à gauche) n’est pas parfait, mais fera très bien l’affaire.

La moquette n’est pas impeccable :

Ni devant mon siège

Ni au couloir où je trouve le début de ma fortune à venir

Le pitch est dans la moyenne habituelle dans les A32x d’Air France

En revanche, le couloir n’a pas été rétréci au profit des sièges comme dans les autres Airbus monocouloirs d’AF : la largeur du siège entre accoudoirs est celle de leur ancien aménagement.

Le ménage n’a pas vu qu’un PAX au siège milieu a laissé une étiquette de livre sur son accoudoir (de type miniature, en épaisseur comme en longueur, et sans prises USB.

Vue de la cabine depuis l’arrière

Galley

Lampe torche de secours et sanitaires, adaptés aux PMR (ayant quand même une certaine mobilité : je ne crois pas que l’on transporte un fauteuil roulant en cabine), et aux bébés à condition d’être accompagnés d’un PAX de sexe féminin.
L’alignement des PSU

L’embarquement est terminé et le pari d’un siège tout au fond de l’appareil est gagné : j’ai la demi-rangée pour moi seul, ce qui ne sera pas sans incidence pour la suite, car n'ayant personne derrière moi, je suis le PAX le plus visible depuis le galley arrière.
La PNC de l’arrière a bien remarqué que je prends beaucoup de photos : je lui réponds que bien que le voyage aérien m'intéresse bien que cela ne soit pas mon métier qui me fait souvent voyager. Un peu plus tard, après avoir consulté la PIL et mon profil sur sa tablette, elle revient vers moi : "Ah oui, en effet, vous voyagez beaucoup, et depuis très longtemps !" (Ah, l’époque des points Fréquence Plus…).
Elle est jeune et aussi souriante qu’avenante, avec un très bon relationnel, ce qui donnera l’occasion de converser de manière intéressante, quand son service et la phase du vol le permettent, d'autant plus qu'il y a peu de PAX à l'arrière. Elle a même pris le risque de me demander si je voyais des points à améliorer au sujet de son service (Réponse : "Faites attention à parler un peu plus doucement dans le galley avec votre collègue : votre conversation peut déranger les PAX les plus proches".)

spotting au roulage et au décollage
Un peu de spotting en quittant le point de stationnement : des appareils Air Malta, Air France, Easyjet et Czech Airlines stationnés au large

A320 Air France

Arrivée d’un A320 Azebaidjan Airlines

Au contact au terminal 2D : Easyjet, Finnair, Austrian Airlines, et plus loin, le 777 Cathay Pacific stationné là où il y a de la place.

Arrivée au double taxiway reliant le doublet nord au Terminal 2

… en passant à proximité du parking des appareils LC Skyteam

Avec notamment un A340 Air France (ex Joon, ex Air France) et un 787 Kenya Airways

787 Air France

De l’autre côté du parking, deux 777 et un A330 Air France

Zoom sur l’A330 Air France

Le 787 Air France vu de trois quarts avant

777 American Airlines

Décollage sur fond de Terminal 1

Au contact au satellite 3, en cours de fusion avec les satellites 1 et 2 pour n’en faire qu’un seul dédié aux vols non-Schengen : A380 Qatar Airways, A330 Air China et un probable 777 Singapore Airlines. Un A32x SAS est aussi au contact au satellite 4, à droite. Au fond, au ras du bâtiment central, on devine un A320 Aer Lingus dans la nouvelle livrée, en train d’être tracté.

Vue générale du Terminal 1

Trois appareils United Airlines monopolisent le satellite 7 au second plan. Au premier plan, c’est plus diversifié : A330 Air China, A380 Thai Airways, 777 Eva Air. Un A320 Lufthansa est aussi au contact du satellite 5 (hors champ à gauche).

On s’éloigne de CDG-1

Une partie des zones techniques à l’ouest du périmètre de CDG

Traînées de condensation dans le ciel, vues pendant le virage vers l’est

Air-to-air avec un appareil que la livrée rend facile à identifier

C’est un 738 Ryanair, effectuant le vol FR4038 DUB - BGY

Il évolue à 37 000 pieds, contre 35 000 pieds pour notre vol, ce qui lui permettra de nous croiser progressivement. (Merci à Flightradar24 pour ces précisions, bien sûr !)

C’est après avoir servi cette collation (en mode milieu de matinée) que la jeune PNC me confie que donner un croissant pour le petit déjeuner est catastrophique pour le ménage, parce que cela fait forcément beaucoup de miettes, à chaque siège. (Essayez d’en manger un sans être assis à une vraie table, pour voir ! Un pain au chocolat est beaucoup moins salissant). Seulement voilà : d’une part la communication d’AF y tient, pour l’image française « café-croissant », mais en revanche, lors d’une rotation, le ménage ne nettoie que le couloir central et un échantillonnage des rangées de sièges.

MUC vu du ciel
Descente dans les nuages

MUC apparait à gauche de l’appareil : les pistes sont orientées à l’ouest, ce qui oblige l’avion à dépasser l’aéroport pour faire demi-tour à l’est de celui-ci.

Le même, après traitement d’image

Zoom sur les Terminaux 1 et 2 (au centre droit) ; le satellite A1 apparaît au bord de la photo à droite

Le Terminal 2

Le Terminal 2 et le satellite A1

Vue générale de MUC en s’éloignant vers l’est : le décalage des pistes pour réduire le roulage apparaît nettement.

Virage vers le nord

Suite du demi-tour

En finale vers MUC

Arrivée à MUC
Atterrissage ponctuel

Envol dans la grisaille d’un A319 Lufthansa en nouvelle livrée


A340 Lufthansa, dans l’ancienne livrée

A321 (idem)

A321 Onur Air au large

737-800 SunExpress et A319 Rossiya Airlines

Désarmez les toboggans

Arrivée au contact auprès d’un 757-300 Condor

Instant Danette. Ce n’est qu’à ce moment, en attendant que le passage se libère devant, que je dévoile à la charmante PNC de l’arrière que je contribue à FR : elle connait très bien le site, et elle comprend immédiatement le pourquoi de toutes mes photos. Elle a vu une fois un autre FRiste prendre des mesures avec son mètre ruban : un élève inconnu qui se reconnaîtra ?
Cette jeune PNC a fait du beau travail de « damage control » de l’image des PNC d’AF/KL, après les prestations calamiteuses de ses collègues pendant mes vol AMS-YYZ et YUL-CDG, respectivement. Elle a d’ailleurs été horrifiée par le résumé succinct que je lui en ai fait.

On ne peut généralement pas s’attarder avec des PNC sympathiques : l’escale n’attend pas.
Le 757-300 Condor vu depuis le terminal

Et l’A318 AF

Montée vers le niveau Arrivées

Cheminement de sortie, dominant le niveau Départs

Passage par la salle de livraison des bagages

Direction vers la station de S-Bahn

Cheminement plutôt long en sous-sol

… en passant le long de cet espace jeux

Le forfait de transport illimité jusqu’à l’aéroport est à 13 EUR pour une journée : une affaire à ce prix-là.

Descente vers le quai

Et erreur de débutant : je prends la première rame vers Munich en oubliant qu’il y a deux lignes dans cette direction : la S8 qui arrive en ville par l’est, au plus rapide, et la S1 qui fait un grand cercle au nord de la ville pour y entrer par l’ouest.

L'aéroport est en haut à droite dans ce schématique plan de lignes.

Le temps que je me rende compte que je circule depuis trop longtemps dans la campagne, il est trop tard pour rebrousser chemin, mais après concertation téléphonique avec le régional de l’étape, ce tram me permettra de rejoindre le lieu de ma réunion en temps et en heure.

Merci de m’avoir lu !
Un vol qui sent bon la navette! Tous les marqueurs sont là et j'ai l'impression, avec ce Babybus de retrouver quelques instants déjà vus sur mes éternels Paris Milan.
Prestation d'après 9 heures 30 toujours aussi minime mais qui a le mérite d'exister comme on dit.
"On ne peut généralement pas s’attarder avec des PNC sympathique : l’escale n’attend pas." -> C'est bien dommage, surtout que les vols précédents ont contraint l'auteur à s'attarder à l'exécrable bien au-delà du nécessaire.
Intéressante explication concernant les miettes de croissant en cabine. Et si AF était plus sensible au test Marathon qu'au personnage lui-même?
Merci François pour le partage.
Il y a en effet de la navette dans ce court vol entre deux métropoles européennes.
Le monde de l’expérience passager est en effet mal fait : on subit à l’excès les (quelques) mauvais PNC, et on ne peut guère jouer les prolongations avec les meilleurs.
Il en va des miettes de croissant (« vous imaginez le résultat quand il y a des enfants ! ») comme de bien d’autres choses chez AF : je doute que les décideurs prennent plus en compte le retour des PAX que celui des PNC.
Merci pour le commentaire ; à bientôt pour le retour !
Merci François pour ce FR.
Un espace business mais je doute de son utilité car travailler avec le va et vient des passagers est fort pénible.
Air Baltic dans une livrée aux couleurs du drapeau estonien = Cette livrée sur l'A220 est superbe.
une étiquette de livre sur son accoudoir : l'incivilité des passagers m'étonne encore.
L'alignement des PSU : un petit coup de floutage sur l'agent serait à rajouter.
donner un croissant pour le petit déjeuner est catastrophique pour le ménage => en effet c'est d'une logique implacable, et le ménage est un coût non négligeable .
A bientôt
Le seul avantage de cet espace business est de fournir des tables, ce qui peut être utile pour ranger des documents qui ont intérêt à ne pas être confidentiels.
Je suis d’accord au sujet de l'esthétique de cette livrée estonienne.
Une étiquette de livre sur l’accoudoir, c’est un moindre mal par rapport à un chewing-gum au fond de l’aumônière :(
Le floutage de l’agent a résisté à mes tentatives téléphoniques ce week-end, mais c’est fait.
Je suis plus pain au chocolat (ou chocolatine, c’est comme ou veut ^^) que croissant, mais j’aurai du mal à en manger sereinement dans un avion maintenant que mon doigt a été mis sus ses inévitables miettes.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Bonjour François et merci pour ce FR,
CDG fluide aidé par le créneau horaire mais on ne boude pas ce petit plaisir.
Encore un mauvais coup d'AF avec ce siège central : ils vous en veulent à ce point ?
Excellent choix de repositionnement avec le triplet privé qui permet une discussion intéressante et aimable avec la PNC.
C'est pour ça que les compagnies s’évertuent à nous les servir mous et spongieux, ça fait moins de miettes.
A bientôt !
Une réunion le matin permet de faire un peu de tourisme l’après-midi (à FRA). Mais si elle est l’après-midi, le confort du trajet de l’aller est incomparablement meilleur... à condition de ne pas se tromper de S-Bahn à l’arrivée !
Je n’ai pas encore déterminé si c’est une volonté de me nuire personnellement, ou le révélateur de dysfonctionnements systématiques.
Plus l’avion est petit, plus la pénalité de temps à être le dernier à débarquer est faible. Quand on combine un demi-rang vide avec une PNC sympathique, c’est le jackpot : je ne perds pas à tous les coups avec AF :)
Et c’est une raison supplémentaire pour me faire préférer les pains au chocolat / chocolatines !
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci pour le partage Maître Marathon !
Aucune erreur de spotting, du moins, que je n'ai repéré, l'élève Marathon progresse !
A bientôt !
L'exercice était assez léger cette fois-ci : la vigilance restera de mise ;)
Merci pour les encouragements, à bientôt !