Avis du vol entre Frankfurt et Istanbul en classe Affaires avec Turkish Airlines

intro du pourquoi du comment

Me revoici pour mon periple annuel vers la Mer Morte, cette année j'innove à nouveau :)

Après avoir pendant des années pris AF (au départ en Y depuis BSL, puis en J via BRU et puis via LHR) et constatant la rapide descente en gamme de ce produit vers le Moyen Orient en A320 et surtout me l'être affligé 8 ans de suite ^^ L'année dernière a été celle du changement en combinant Atlas Jet, Royal Jordanian et KLM.

Le combo avait plus ou moins bien marché et j'essaie de retrouver quelque chose de similaire, sauf que … non rien. On est toujours systématiquement au dessus de 1'600€ en J par personne ce qui est trop cher. AF, n'en parlons pas depuis BSL via CDG 2'800€ et depuis BRU ou LHR 2'200€ toujours par personne. La c'est carrément du vol.

Lufthansa proposait du 900€ au départ de BSL mais voler en NEK me tentait moyennement.

TK au départ de BSL touche 1'100€ un poil cher je trouve. Mais au départ de FRA nous sommes à 700€. Il faut rajouter le train aller retour et également une nuit sur le pré-acheminement, je n'avais pas envie de me lever aux aurores pour choper un ICE à Bâle SBB à 05H00 du matin et enchainer sur FRA IST AMM.

Avec l'ICE en 1ere classe promo aller retour nous en sommes à 850€ par personne et 120€ pour la nuit. Nous avons donc le combi le moins cher. Et on rajoute que tous les vols TK se font en A330-200 ou -300. Du wide body donc plus de confort. C'est donc vendu.

Voila pour l'intro.

routing

Ce qui nous donne donc cela :

ice bale - fra

Pas grand chose à dire sur ce trajet qui fut ponctuel mais trois choses à savoir sur l'ICE :

- Sur ce tronçon ce n'est pas un train à grande vitesse et ne va que rarement vers les 200 km/h ce qui en fait un trajet de 3H
- La cabine première est bien plus confortable sur TGV. Les sièges sur l'ICE sont durs et leur réglage, contrairement au TGV, manuel.
- Le point positif c'est le service au fauteuil : vous avez toute l'offre du bar qui vous est servie à la place mais bien sûr, pas gratuitement :)

Deux petites vues dont une qui montre l'arrière des sièges pas aussi jolis que sur TGV et le service à la place avec de la vraie porcelaine :

bonus spotting depuis le sheraton fra

L'hôtel n'a pas grand intérêt si ce n'est d'être juste devant l'aéroport et donc hyper facile d'accès. Mais certaines chambres donnent sur le tarmac et les pistes. Donc on peut passer beaucoup de temps le nez aux vitres :)
La chambre est assez basique :

Mais pour le spotting c'est byzance avec ce joli 763 Condor :

TG en 388  au fond, avec Etihad en 787 et une dérive de 763 Condor :

Dédicace à l'agent L. qui se reconnaitra :

321 Neo LH :

LX en A220 derrière ANA en 773 :

Encore Condor :

LH en 321 NEO encore une fois :

321 CEO :

Re Condor en 763 :

Asiana en 388 :

748 KE, je trouve la livrée bien terne :

388 LH :

752 Icelandair :

Revoici la baleine LH :

UA en 772 :

Un MD11 LH Cargo au loin :

Le 388 s'élance pour PVG :

TK en 332 :

Air Namibia, également 332 :

L'Emirou arrive :

Un joli 736 TU :

Air Baltic en livrée spéciale :

343 LH :

Encore un mérou LH :

Encore pour l'agent L. :

Oman Air en 333 :

Lui c'est mon préféré, LH en 346 :

SQ s'en va pour SIN en 388 :

Voilà qui conclut cette séance de spotting:

fra

Il est temps de se mettre en route pour l'enregistrement. Nous quittons l'hôtel et sommes devant les comptoirs de TK en même pas cinq minutes, le temps qu'il faut pour prendre quelques photos de ce terminal bien vieillot.

Voici la passerelle qui relie le Sheraton à l'aéroport, nous quittons l'hôtel trois heures avant le départ, je veux pouvoir prendre quelques photos et profiter, à minima, du salon AC que je sais être bien ! (merci le dernier report de Mathieu le concernant !)

Une vue de la mezzanine :

So old school :

Les comptoirs TK à H- 3H sont saturés, mais il n'y a personne en J. Je donne nos passeports, l'agent pianote et demande à voir la carte de crédit qui a servi au payement. Sauf que voilà, elle est périmée et que je ne l'ai pas, je n'ai que sa remplaçante.
Problème, le système TK lui demande impérativement d'entrer les 5 derniers numéros de cette carte.
Il va voir ce qu'il peut faire mais rien à faire, s'il n'a pas les numéros il ne peut pas nous enregistrer.
Heureusement, c'est une Amex Platinum que j'ai utilisé donc j'appelle la conciergerie qui me donne en moins de deux minutes les numéros manquants et m'envoie un mail pour confirmer le numéro entier, au cas où, pour le retour.
Les cartes privilège sont certes chères mais dans ces cas là, on est bien content de les avoir et surtout, de bénéficier d'une assistance ultra rapide.
Du coup l'agent peut entrer les numéros et le système nous sort nos BP.
Un rapide coup d'oeil me permet de voir que pour l'aller nos 2AC se sont transformés en 2JK et pour le vol suivant nos 2AC sont devenus 3DF.
TK n'a donc pas respecté le pré-seating malgré que la configuration des appareils n'ait pas changé. Mauvais point.

Allez direction le PIAF

Deuxième point noir de la journée : le passage PIF est un enfer. Il y a bien une ligne prioritaire, mais celle ci est après un pré-contrôle par des portillons qui sont d'une lenteur affligeante. Il nous faut déjà 15 minutes pour arriver aux portillons.

Puis la ligne prioritaire est là, il y a une dizaine de personnes devant nous et cela va prendre très exactement 45 minutes !

Je n'ai jamais vu ça c'est limite un sketch : il n'y a une qu'une petite table devant le poste où l'on ne peut poser qu'une valise à la fois. Donc chaque passager est obligé d'attendre son tour pour ouvrir sa valise et sortir ce qui doit être sorti.

Sauf qu'ici, en plus de l'habituel combo ordi / liquides, il faut aussi sortir les appareils photos, les objectifs, les cables et absolument tout ce qui est electrique. Les briquets doivent êtres sortis aussi et c'est un par personne et si les gens voyagent en couple, c'est un pour deux.

L'agent contrôle aussi méticuleusement chaque sachet liquides ce qui, la aussi, prend une plombe et demi.

Laissons lui ça, il est drôle et sympa, mais en total, une heure pour passer des contrôles, qui plus est, prioritaires, c'est bien de trop.
Le passage PAF lui, se fait aux bornes qui elles, sont très rapides.

Du coup, il nous reste 1H30 avant le départ. Sur la BP le boarding est indiqué 1H avant le départ ça nous laisse théoriquement une demi heure pour profiter du salon AC. Mais nous décidons de manière tout à fait coordonnée, ne nous présenter en porte à H-30 ce qui devrait largement suffire :)

Allez en avant !

Nous voici donc après les contrôles automatisés :

Dédicace à Miss B. :

Le bonheur se trouve par là :

Et en haut :

salon maple leaf air canada :

Nous apercevons le Graal :

Cette jolie maquette de Dreamliner nous accueille :

L'agent à l'entrée  est tout aussi jolie et sympathique et nous souhaite la bienvenue en français.
Le salon s'ouvre sur une table communale :

Des canapés le long de la baie vitrée où il fait particulièrement chaud :

Une jolie oeuvre d'art en milieu de la salle principale :

Des tables plus en retrait au fond :

Et une jolie vue sur, encore !, un Condor en 763 :

Et AC :

Partons inspecter le buffet qui est encore en mode petit déjeuner. Selections froides :

Avec des eaux infusées :

Du gruau comme disent nos amis québecois :

Et le traditionnel petit déjeuner chaud, tout y est :

Avec des cochonneries qui vont avec :)

Confitures et toaster complètent l'ensemble :

Des softs en bouteille ou en fontaine :

Tiens revoilà Miss B. :

Le coin un peu plus hard (non Nico, je ne parle pas de J et M)

Machines à café :

L'écran des départs :

La presse mais rien en Français :

Les sanitaires sont nickels :

Saurez vous reconnaitre quelque chose ici ?

Allez je vous aide :

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Je n'ai pas pu résister à l'idée de croiser un bretzel avec une leberwurst :)

Allez une dernière pour la route :)

Les données de notre destrier :

Et une dernière dédicace à l'agent L. (bon et une aussi du fan inconditionnel de LH et de ses NEK, n'est ce pas Jules ? ^^) :

En sortant du salon un passage rapide pour voir cette terrasse :

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Fort agréable mais le soleil y tape bien :

le vol

L'embarquement n'est pas encore lancé au moment où nous arrivons, j'en profite pour voir ce qu'il y a à voir. Notre voisin en livrée retro :

Et lui, c'est le notre :

TC-LOB de son petit nom :

C'est bien ici :

Embarquement en mode automatique :

Instant passerelle :

Et l'instant Porte se rapproche :

Et voilà :

Instant d'autant plus facile à faire qu'il n'y a personne sauf le technicien que l'on peut apercevoir. Un accueil indifférent n'est pas bon, un accueil inexistant est catastrophique. Aucun moyen de rattraper ça pour une compagnie aérienne et ce doit être évité à tout prix.

Ici, l'ensemble de l'équipage discute au niveau de la deuxième paire de porte, ils nous voient entrer mais pourtant, n'arrêtent pas leur discussion pour autant. Il faudra une bonne dizaine de passagers en J pour qu'ils daignent venir enfin. Très très mauvais point.

L'autre mauvaise surprise viendra de la cabine, je m'étais attendu à une vrai cabine J et je ne savais pas que TK opérait des 333 avec des sièges "recliners" :

Voici le 2AC que nous aurions dû avoir à l'origine et où je me suis dirigé spontanément. Il faudra l'arrivée du vrai occupant des sièges pour me faire comprendre mon erreur.

Nous partons donc vers notre bon côté :)

Voici l'inclinaison maximale :

Elle reste quand même importante :

C'est définitivement mieux que ce que nos legacy européeennes proposent mais ce n'est pas à ça que je m'attendais.
Autre point noir du siège, les commandes sont manuelles et surtout elles sont difficiles à enclencher au possible. Impossible d'incliner le siège sans appuyer fortement dessus, de remonter le repose pied sans tirer dessus et pour rabaisser / remonter le tout il faut une force d'éléphant.
Une dernière vue de ces sièges :

On notera la présence d'une chef à bord, certainement le membre d'équipage le plus sympathique à bord. On y reviendra :)

Le pitch est forcément royal :

Safety Card :

Classement vertical dans mon sac tout comme ce magazine pour mon ami Savoyard :

Ensuite un peu beaucoup de littérature dans la pochette du siège à commencer par cette brochure pour investir en Turquie :

Le magazine de bord régulier :

Et un autre :

Une petite tablette pour poser les cocktails :

Le verre d'accueil sera au choix champagne, eau, jus d'orange, limonade ou limonade à la framboise :

Les menus sont distribués par la "chef"

Et ça a l'air très, très appétissant, je note la présence du "Karniyarik" un plat typiquement turc, ce  qui sera mon choix.

La carte des boissons est large mais sommaire, on ne sait pas quel est la marque d'alcool servie ce qui est fort dommage (là aussi nous y reviendrons ^^)

L'embarquement se poursuit et dure une plombe. Il fait en plus très, très chaud dans la cabine et celle ci n'est pas équipée de buses de ventilation individuelles. Nous sommes censés partir à 11H40 mais à 11H40 alors que plus personne n'embarque depuis une bonne dizaine de minutes rien ne se passe.
Je décide donc d'aller faire un tour aux toilettes  qui sont nickels. J'aime beaucoup l'équipement spécifique à la J :

Un instant porte plus loin (l'équipage au grand complet a rejoint le galley central pour une nouvelle séance de papotage)

Le galley :

Finalement à midi, soit vingt minutes après l'heure théorique de départ, le commandant prend la parole et nous informe enfin de la panne de l'APU qui explique la chaleur à bord mais aussi de la panne de la machine qui devrait remplacer l'APU pour le démarrage des moteurs. Le temps que cette machine de remplacement soit trouvée est estimé à trente minutes. Et qu'il faudra continuer à subir la chaleur pendant ce temps là.

En attendant des noisettes sont distribuées toujours par la chef Do & Co :

Et les écouteurs sont distribués dans la foulée :

Condor est toujours là :

Et nous aussi d'ailleurs :)

Condor lui s'en va :

J'en profite pour explorer l'IFE qui est complet et au programme assez attractif :

Une heure après l'heure de départ théorique nous repoussons mais pas un mot d'excuses de l'équipage. Voici notre reflet sur les vitres du terminal :

Tiens, encore un Condor :)

Et SQ en 388 :

AC en 763 :

LH en 343 :

Avec tous ces Condor on aurait presque fini par oublier que c'est LH la patronne ici :

Tiens en parlant de Condor, la revoici mais en 753 :

Iran Air en 330 :

LH en livrée Star :

TAP en 32N :

Puis nous pouvons enfin nous aligner, le roulage aura durée un bon quart d'heure.

L'air show est assez complet :

Le service commence avec une serviette chaude servie sans sourire :

Je n'ai pas trouvé à quoi servait cette rainure sur la tablette, sachant que celle ci ne pivote pas, ce ne peut pas être pour une tablette, donc si quelqu'un a une idée, je suis preneur, moi je sèche !

Le plateau tel que déposé, toujours sans sourire, de façon très mécanique. Au moins l'ensemble présente vraiment bien :

Avec les couverts déballés :

C'est la chef Do & Co qui propose les boissons, je prendrais un vin blanc turc qui se laisse bien boire ainsi qu'un verre de jus de cerises :

L'instant trop mignon selon maman, le poivre et le sel :

L'entrée était fraiche et très bonne, beaucoup de goût. Une réussite. Pour le plat principal maman opte pour la papillote de poisson (du loup) :

Et moi pour le boeuf - aubergine :

Verdict : les deux plats sont une tuerie, c'est juste excellent et très, très savoureux.
Puis les plateaux sont débarrassés et une proposition de digestif est faite en plus des boissons chaudes. Je demande un baileys avec mon café :

Ca a la couleur et l'odeur du Bailey's mais ce n'en est pas. Je demande à voir la bouteille et effectivement c'est une liqueur de whisky d'une marque totalement inconnue. Dommage.
Le dessert est à l'image du repas : excellent.
Le vol se poursuit tranquillement :

Le service s'achève avec une deuxième serviette chaude :

Et déjà nous sommes en descente, avec la Méditerranée :

On passe un port que je ne saurais identifier :

Et surprise, on tombe sur l'ancien aéroport d'Istanbul, Atatürk :

Un brin de nostalgie quand même, j'y suis passé tellement souvent, mais c'était devenu un tel enfer qu'il ne me manquera pas !

Puis on oblique franchement à gauche pour rejoindre notre "nouvel" aéroport !

Alors qu'on s'en rapproche, les maisons se font plus rares :

Vraiment plus rares :)

On voit que toutes les constructions sont neuves :

Nous voilà presque au sol :

C'est juste immense ! Il nous faudra presque un quart d'heure pour rejoindre notre porte !

Nous irons nous garer près de ce 773 :

L'équipage grimace un "good bye" en sortant, et nous voilà en transit pour la toute première fois dans le nouvel aéroport d'Istanbul !

Merci pour votre lecture et à très vite pour la deuxième partie !!