Bonjour à tous et à toutes,
Suite et fin de mon périple marocain à l'occasion d'un voyage seul de trois semaines entre les mois de juillet et août 2019. Je ne reportais finalement pas le tronçon LIS-ORY, vous verrez pourquoi en fin de FR. Ce vol a été pour moi très éprouvant, vous allez vite comprendre pourquoi.
Ce jour, vol opéré par la TAP avec un avion de chez White Aurways. Cette livraison d'ATR résulte d'un partenariat entre Azul et la TAP, et d'un surplus d'avion, qui ont finalement été remisé auprès de cette compagnie qui s'occupe de l'entretien des appareils. Ces ATR sont opérés exclusivement par et pour la TAP. L'ATR est pour moi une première pour moi, j'en suis ravi !
la fin d'un séjour, le début d'un long periple.
Mon vol étant en après-midi, je prends le temps ce matin d'un 8 août pour moi. Comme je ne déjeunerai pas, je prends le copieux petit déjeuner fourni par l'auberge où j'étais. Je passe deux-trois coups de fil, achève mes derniers préparatifs, et file me prendre un thé à proximité de la Porte Bleue, l'occasion de griller quelques cigarettes et de retrouver le sympathique propriétaire de l'auberge.

Bon, ce n'est pas tout, mais il faut que je me dirige vers l'aéroport, et je sais que ça risque d'être long.
Il y a peu de choix qui s'offre aux voyageurs qui seraient désireux de rejoindre l'aéroport. J'en ai noté deux :
- Taxis : seuls les grands taxis ont accès à l'aéroport, et donc autorisés à s'éloigner des faubourgs de la ville. Mais les grands taxis n'ont pas le droit d'accéder au centre-ville, apanage des petits-taxis. Il faut donc prendre un petit-taxi vers une station où stationnent les grands taxis, dont le forfait pour l'aéroport est à 200MAD.
- Taxi + bus : un bus relie, pour 4MAD, la gare de Fès à l'aéroport. Il passe toutes les trente minutes, et il suffit de prendre un petit-taxis vers la gare pour environ 10/15MAD, puis de rejoindre l'aéroport en prenant le bus, le trajet durant une petite heure.
J'opte sans aucun doute pour la seconde solution, mais je vais devoir faire face à la mauvaise foi locale. Lorsque je demande où se trouve l'arrêt de la ligne (la 13 de mémoire), tout le monde m'ignore ou me répond que la ligne n'existe pas. Il me faudra me débrouiller pour moi même. Finalement je trouve l'arrêt. Je demande à un groupe d'étudiants présent quand arrive le bus (si comptez qu'il y ait une grille horaire…). Finalement, on me répond que le bus est là, en me désignant un appareil qui semble en panne. On m'expliquera que le groupe moteur à pris feu… Rassurant.
Finalement, après un quart d'heure d'attente en plein cagnard, le bus arrive. D'un autre temps.



Il est en piteux état, et n'a que très peu de places assises. Le système de tourniquet n'est pas du tout pratique pour les valises, mais bon. Le chauffeur conduit très vite ce qui a le mérite de mettre en place un agréable courant d'air frais.
Le bus nous dépose sur un parking bien vite, à proximité des loueurs.

Un dernier coucou à notre bus. Ce n'est qu'un au revoir !


Pas pratique ces marches pour accéder aux portes…

Mais on y arrive !
ARRIVee dans l'aéroport… Départ pour un longue journée…
Pour les lecteurs assidus, ou pour ceux qui sont déjà passé par les aéroports marocains, vous savez que dès l'entrée dans l'aéroport, on passe un premier contrôle des bagages + passage aux rayons.

Que voilà ! Et c'est là l'un de mes premiers problèmes de la journée. J'avais, à Marrakech, acheté deux bouteilles d'huile d'olive chez une amie qui la fabrique elle-même dans sa maison de campagne. A RAK, on ne m'avait fait aucune remarque, mais là, alors que les agents de sécurité ne semblaient pas être fatigués par l'effort, se mettent à trois sur ma valise, et me disent que je vais devoir dire adieux à ces 2L. J'ai eu beau négocier pendant dix minutes, personne ne me donnera raison et je pars alléger…
Un peu amer, je tombe rapidement sur un écran qui présente les vols de la journée. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça ne se bouscule pas au portillon.

En sachant que depuis 12h, seuls deux vols ont décollé, un vers MPL avec AirArabia, et un autre vers Brest avec Ryanair, don je serais bien curieux de connaître les taux de remplissages.
Le guichet n'a pas encore ouvert, alors je me balade. Le trafic est très faible, et dire que le gouvernement marocain avait pour ambition d'en faire un aéroport à dimension internationale… On en est bien loin!
Au loin, vu sur les très nombreuses bornes RAM

Je file prendre un café + cigarette… Et je file au comptoir TAP qui ne devrait tarder à ouvrir.

A ce propos, il y a un seul comptoir d'ouvert, le 9, mais de nombreux passagers commencent à se positionner sur le 8. Alors quand le comptoir ouvre, je suis le premier à me présenter. Une file à eu le temps de se former derrière moi, mais quand les passagers (une dizaine) qui s'étaient positionnés au niveau du 8 se rendent compte de leur erreur, ils tenteront de passer devant moi. En vain. J'ai récupéré mon BP, que voici :

Direction ensuite le PIF :

Deux files : une pour les hommes, une pour les femmes. Car après le portique, palpation pour tous, y compris pour les bambins. Ca ira vite, et cela sera courtois.
Bien. Ensuite, il faut remplir le formulaire d'immigration, passer la PAF qui est plutôt rapide et courtoise, pour arriver enfin dans la salle d'attente qui est juste… Une blague de mauvais gout.
Je vous mettrais quelques photos ci-après, mais laissez-moi d'abord vous expliquer. Tout d'abord, il y a peu de boutiques. Deux duty-free collés l'un à l'autre, et deux cafétarias situés chacune à l'extrême opposé. Pour les cafétarias, les prix sont bas, mais la CB n'est acceptée qu'à partir de 10€ ce que je trouve ridicule. Ensuite, on peut imaginer que la salle est rapidement prise d'assaut en cas de plusieurs vols, il y a peu de places assises. Enfin, aucune prises électriques, je demanderais à l'employée de l'un des duty-free si elle peut mettre gentiment mon téléphone en charge, ce qu'elle acceptera. Les boutiques ferment environs une heure avant le dernier départ, c'est à dire vers 15h30. Il y a un lounge, unique.

Désolé pour la photo floue, mais le début des problèmes commencent. En effet, vers 16h15, alors que le vol pour Paris ne devrait plus tarder à repousser, notre ATR n'est toujours pas en vue, mais il n'y aucune annonce de faite. Bien, les minutes passent, et toujours rien. A 16h45, je regarde sur FR24, et me rend compte que mon vol est parti de LIS à 16h15, soit avec deux heures de retards, et l'atterrissage n'est pas encore prévu avant 1h25. Je précise une chose : aucun message ne sera diffusé, rien sur les écrans. Les boutiques étant fermées, et l'eau des toilettes n'étant pas potables, impossible de boire. Rien ne nous sera distribué. On ne peut qu'attendre. C'est là qu'interviennent les photos de cette salles d'attente affreusement vide car le vols ne comptera qu'une petite quarantaine de passagers. Il est beau, certes, mais minable à la fois.



A ce moment là, je sais que ne n'aurais pas ma correspondance pour Paris, mon vol étant le dernier à partir, je me prépare à dormir dans la capitale portugaise.
J'y reviendrais.
Bienvenue a bord
Bref, l'appareil se pose à 18h15, le débarquement se fait en un temps record, de même que l'embarquement. On sera dans l'avion dix minutes plus tard. Vous n'aurez pas de photos extérieures, car les vitres ne sont pas spotted-friendly et que l'embarquement, à pied, se feront sous escorte militaire qui fermera ensuite l'aéroport. On se retrouve donc de suite à bord. Les deux PNC seront très agréables, un jeune homme et une femme d'une cinquantaine d'année, qui seront souriants et pro-actifs. Le premier nous explique que le retard est dû aux incendies de forêts et leur fumée au Portugal, quand la dame nous explique que c'est à cause des vents, et que tous les vols pour et de LIS étaient retardés. J'avais vérifié et seul notre vol était en retard. En fait, il s'agit là de mensonge, car la raison du retard est tout autre : l'avion, qui stationnait à Séville la veille, est parti avec deux heures et demie non rattrapables de retard car le commandant de bord s'était présenté à son poste avec ce retard. A vous de juger…
Vu sur l'aile, je serais seul sur ma rangée configurée en 2+2.

Il s'agit du CS-DJF, un jeune bébé âgé de trois années.
La safety card maintenant:

Le plafonnier : il fait moderne !


Le pas : correct pour un vol court.

Ma tablette : légèrement bancale….


Petit bouton pour incliner symboliquement son siège :

On repousse à 18h31, soit 2h01 de retard… Peu de photo, car roulage très court, on décolle quatre minutes plus tard.

Décollage assez bruyant, mais on s'habitue vite!

Virage serré :

Vue sur les terres marocaines, sublimes. Toutefois, il y avait du vent, et le sable commence à se lever :


La montée est longue, et on traverse une épaisse couche nuageuse. Le soleil sera très présent, mais je trouve le spectacle qui se joue dehors magnifique :


Photo prise au travers de mes verres de lunettes polarisées :

Mais assez parlé, le trolley va commencer son boulot. Service rapide de la prestation solide, curieuse de prime abord :

En détail :

Il y a donc une pomme coupée en morceaux, des biscuits types gressins, et des rillettes de thon :

Bilan : c'est délicieux !
Puis, sélection liquide : jus d'orange et vinho tinto, une seule bouteille de vin ayant été chargée à bord :

On nous en profite pour nous donner ceci :

Elle contient une serviette, un sachet de sucre, et une fourchette en matériaux recyclés, bon point , que voici :

Eh non chers lecteurs, je ne vous oublie pas : à la vôtre !

Je me replace sur le côté gauche alors que le ramassage est ne cours, pour observée ce superbe soleil :

Je ne m'en lasse pas. J'en profite pour vous montrer cette cabine très calme :

L'heure a sonné pour moi d'aller inspecter les toilettes, où des serviettes rafraîchissantes sont disponibles, comme d'habitude, même si j'ai oublié de les photographier…. Désolé ! Mais voici le trône unique de ce petit appareil, à deux doigts du galley :

Il y a un petit poussoir pour ouvrir la bouche et faire écouler l'eau, donc :


Ayant fini, je reprends auprès des adorables PNC un thé bien chaud, en savourant devant le spectacle qui se joue devant moi : les nuages sont au niveau du soleil… Grandiose! Je sais bien qu'il ne s'agit que d'un illusion d'optique, mais je ne m'en lasse pas !



Il fait très chaud, la ventilation personnelle est bien agréable :

Après une 1h45, la descente est annoncée : le temps est pas fou fou sur Lisbonne…
On repasse sous la couche de nuage, et on survole la mer…

Je profite de ces derniers instants pour vous montrer le très léger recline des sièges, mais qui a au moins le mérité d'exister :

Rapidement, les faubourgs de Lisbonne apparaissent :

Quelques instants plus tôt, alors que l'on traversais la couche nuageuse, le soleil était encore visible. Je n'ai pas résisté à l'idée de prendre une photo au travers de mes verres polarisés. J'aime le résultat !

On se rapproche de la piste en attendant :

Et à 20h40, touchdown
Ma batterie me lâchera à ce moment là, hélas. Mais comme d'habitude, on se parquera au large, avec d'autres appareils de Tap Express. Au loin, je me souviens d'avoir vu les A343 tout blancs d'HiFly.
Sans surprise, le vol pour Paris est parti à l'heure et je me retrouve donc à dormir à Lisbonne. Une dame nous attendais près du contrôle des passeports. Aucune chambre ne nous sera proposée, j'ai négocié l'accès au lounge qu'elle me refusera sèchement. J'aurai seulement droit à un bon à manger de 12€. Inadmissible.
J'ai déposé une réclamation, dont j'attends une réponse.
La nuit a été longue. Après m'être assuré que ma valise suivrait sur Paris, je file au BK pour dépenser mes dérisoires 12€.

Je mangerai face à une jeune PNC de SATA avec qui j'engagerai la conversation, adorable. On se retrouvera un peu plus tard par hasard et nous partagerons un café. Une rencontre bien sympathique.
Mais en toute honnêteté, cette nuit a été très longue. Je m'étais trouvé un petit coin en hauteur, proche des commerces ouverts de nuit, des toilettes, avec des prises a proximité, et où la lumière est moins intense. Je tenterai de me coucher entre valise à main avec mon gilet en guise de coussin :

Un coup d'œil au FDIS pour les derniers vol de la soirée :

Et des premiers de la matinée. Je plains les passagers vers São Tomé… Horaire ignoble !
J'alternerais entre tentative de dodo, vidéo YT, café, et cigarettes. Dernière photo sur les taxis, alors que j'enchaîne les cigarettes…

Il faisait très lourd, et il la pluie est tombée une bonne partie de la nuit.
Je vous laisse sur ces belles paroles. Pas de bonus sur Fès, que j'ai trouvé décevante et dont j'ai rapidement fait le tour.
Je n'ai pris que peu de photo sur le vol LIS-ORY du lendemain, qui était classique, en A321.
Je vous remercie vivement de votre lecture, et à très vite pour de nouvelles aventures !
Merci pour ce FR.
La gestion du retard par la TAP est honteuse : aucune information sur le retard (ou alors totalement fausse, et à LIS , une prise ne charge de la nuit était un minima.
Sinon en lui même le vol est pas mal et j'aime bien ce catering qui change des autres compagnies.
A bientôt
Merci pour le partage !
Toute la gestion de ce retard est une honte entre l'absence d'information à l'aéroport et l'impossibilité de boire, les excuses bidons et le pompon : pas d'hébergement alors que c'est leur obligation de fournir une chambre. Ne pas hésiter à demander la compensation EU et à refacturer les repas pris à l'aéroport et demander une compensation complémentaire pour l'absence d'hôtel.
A bientôt !
merci de ce report.
lexportatio d'huile d'olive est assez réglementée. le Maroc n aime pas voir sortir des valeurs de son pays sans taxes...
si moins de deux heures de retard aucune boisson ne doit etre proposée. mais le manque de communication c'est nul.
jaime bien cette petite compagnie, le catering est tres correct. dommage pour les mensonges.
demandez les 400€ de dédommagement, c est une obligation légale .
a bientôt
Merci de ce récit. Petit snack pas enorme mais apparemment très bon et acompagné de boissons.
Pour le reste TAP ne s'honore pas avec sa gestion du retard en te laissant te débrouiller . quelle mauvaise atitude !