Avis du vol entre Montreal et Paris en classe Economique avec Qatar Airways

Bonjour à toutes et à tous.

Suite de mon aller retour au Canada.

Un vol Qatar Airways entre YUL et CDG ??!!

A cause des problèmes du 737 Max, Air Canada qui en possède quelques exemplaires, a du réorganiser sa flotte. Pour faire face au manque de capacité, certains vols sont donc opérés en wet lease par Qatar Airways vers Paris et le Maroc. Je vous propose donc ma revue d'une expérience hybride.

Fin de séjour au Canada dans la ville de Montréal. Après un dernier Tim Hortons, j'attends donc mon taxi commandé la veille. J'ai du opté pour cette solution car YUL n'est malheureusement pas aussi simple d'accès par les transports en commun que son homologue de Toronto. Seul le bus 747 s'y rend et résidant hors du centre-ville, j'ai préféré m'en passer. Le trajet prend 40 minutes environ, malgré les embouteillages, les taxis bénéficiant de voies réservées.

Le hall des départs coté Air Canada est vaste avec des nombreuses bornes et des machines de dépose bagage entièrement automatisées. Je procède à l'édition de mon BP et de mon étiquette pour mon bagage soute, que je dépose dans une des machines, qui la scanne, pèse et l'expédie dans les entrailles de YUL. Enregistré en ligne 24h avant, le siège 27A m'a été attribué. Coté hublot donc, même si mon expérience du vol aller m'a appris que coté hublot ne signifie pas automatiquement présence du même hublot.

Direction le contrôle PIF, qui sera rapide. La zone airside, dont la zone internationale a été physiquement séparée des départs domestiques par des portiques. A cette heure, il y a beaucoup de départs et ça se ressent sur la fréquentation des commerces et des restaurants. Pas moins de 5 vols rien que pour Paris.

Le terminal permet de profiter d'une belle vue sur les appareils. Pêle-mêle un 77W d'AF, un autre d'AC, un 767-300ER d'Austrian et plusieurs Airbus A330 d'Air Algérie, de KLM et donc Qatar Airways qui sera notre appareil du jour. La rotation entre YUL et CDG par Qatar est identifiée chez AC par les vols AC 2400 et AC 2401.

Notre Airbus est un A332 immatriculé A7-ACM livré en 2007

Après quelques minutes d'attente près de la porte A60, il est temps d'embarquer avec respect des priorités et des zones. cheminement dans un jet bridge aveugle et finalement en porte.

Ce vol étant réalisé en wet lease, l'ensemble de l'équipage est Qatar Airways auquel 2 PNC d'Air Canada sont adjoints et qui réaliseront entre autre les annonces en langue française.

En pénétrant dans la cabine, je constate qu'elle n'est pas de première jeunesse. Arrivé à ma place et malgré la mention hublot de mon billet, l'un d'entre eux s'est volatilisé. Je profiterai du deuxième en inclinant mon siège, la présence de la cloison ne l’empêchant pas. Deuxième misère : Un ÉNORME boitier IFE trône à mes pieds, réduisant considérablement l'espace disponible pour mes jambes. La ceinture est siglée de l'oryx, emblème de la compagnie qatari

Concernant l'IFE justement, la taille et la définition ne sont pas des plus optimales et trahissent l'age de la cabine. J'avais souffert d'un problème de tactile sur mon vol aller, ici pas de problème puis qu'il n'y en a pas. En revanche, une magnifique télécommande vintage permet d’accéder au contenu.
Le contenu justement est celui proposé par Qatar Airways, il est riche, plus riche que celui proposé par AC.

Le contenu de la pochette est à l'image de ce vol moitié Qatar, moitié Air Canada avec le magazine En Rouge et la carte de sécurité Qatar. L'oreiller et la couverture sont aussi fourni par AC.

Après un temps de roulage de 30 minutes, on s'aligne et on décolle. Assez rapidement, la prestation principale est servie "chicken or pasta", ce sera chicken pour moi. Là aussi c'est le catering de Air Canada qui est proposé. La salade de pomme de terre en entrée est immangeable. Le poulet à la crème avec ses pâtes est lui pas mal. Le reste du plateau est composé d'un morceau de brownie, d'un morceau de pain emballé, de beurre et d'une bouteille d'eau.

Après ce service, l'équipage plongera la cabine dans l'obscurité. J'abandonnerai rapidement l'idée de trouver le sommeil sur un vol aussi court avec l'inconfort de cette place.

2h avant notre arrivée, l'équipage se prépare à servir la collation du petit déjeuner, ou ce que j’appellerai "le plat signature" d'Air Canada : la fameuse tranche de cake humide ! Elle est accompagné d'une boisson nécessairement fraiche, l'un des PNC m'expliquera que le vol est trop turbulent pour servir des boissons chaudes. Pas de café donc !

30 minutes avant notre arrivée, nous entamons notre décente vers CDG. On atterrit à l'heure puis on roule en s'éloignant du terminal 2A, pour finalement stationner entre le 2B et le 2D, en face du futur bâtiment de jonction. Débarquement et transfert en bus vers le 2A. l'occasion de constater des travaux qui commence au 2A. Ça commence à faire beaucoup pour CDG, entre la fusion des satellites du 1, le 2B en travaux et la construction du bâtiment de jonction du 2B et 2D.

Le passage de la PAF, sera laborieux : l'ensemble des sas PARAFE est en rade. A mon arrivée, il n'y avait qu'un seul agent pour la file des passeports européens, rapidement rejoint pas deux agents supplémentaires. Pas d'attente pour la livraison des bagages, je pars vers les taxis, qui malheureusement ne desserve pas le terminal à cause d'un problème de barrière,moyennant un peu de marche je rejoindrai celle du 2E.

Fin de ce voyage mi-figue, mi raisin

Merci de m'avoir lu