Rappel des épisodes précédents
Pour les cancres qui ne suivent rien de rien, je vous rappelle le contexte !
Il s'agit de passer trois semaines inoubliables dans un lieu reculé, hors des préoccupations de notre monde moderne et "ultraconnecté" (à quoi ?). Mais je ne vais pas philosopher ici ! Ma destination fût le Kirghizistan, avec un voyage en cinq étapes aéronautiques. Aujourd'hui, je vous présente l'étape la plus courte. Il s'agit de relier les deux premières villes du pays, à savoir Bishkek (la capitale située à la frontière Kazakhstanaise) et Osh (deuxième ville du pays située à la frontière Ouzbèke). Les deux villes sont éloignées de 300 kilomètres à vol d'oiseau. Mais par la route, c'est environ deux fois plus, principalement sur une route à deux voies limitée à 90 km/h maximum sur quelques sections (la plupart de la route est limitée aux environs de 60 km/h). Un grand nombre de policiers à radar sont présents sur le parcours pour dissuader de faire trop d'excès de vitesse. De plus, la route traverse des régions montagneuses et des cols à plus de 3,000 mètres. La route en elle-même n'est pas mauvaise, les paysages sont superbes, mais toujours est-il qu'il faut une bonne dizaine d'heures pour effectuer le trajet par la route.
Si vous êtes aventureux, il est aussi théoriquement possible de prendre le train pour relier les deux villes. Il vous suffira de prendre le train de Bishkek à Tashkent, puis un autre de Tashkent à Andijan, et enfin le dernier d'Andijan à Osh. Vous n'aurez que trois frontières à traverser (du Kirghizistan au Kazakhstan, puis à l'Ouzbékistan, et de retour au Kirghizistan), et le tout devrait prendre deux à trois jours. Si vous êtes vraiment pressés, vous pouvez prendre l'avion, ça prendra une grosse demie-heure ! Détails ci-dessous….
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3La prexclusivité : Bishkek Osh Tez Jet, en Avro
- 4SU1883 - Bishkek Moscou en A321 - éco (à moins que….)
- 5Moscou Paris en A321 - éco
La prexclusivité, enfin !
Il y a quelques semaines, je vous avais promis, non sans émotion, une superbe exclusivité qui ravirait les passionnés d'aviation et de tourisme. C'était sans compter un fifrelin connu ici sous le nom de Gaetan, qui réussit à me coiffer au poteau sans scrupule. Ce FR ne sera donc pas une exclusivité, mais une prexclusivité : vous avouerez que la ligne comme la compagnie, et dans une moindre mesure l'appareil, sont pour le moins confidentiels ! Par exemple, Tez Jet ne dispose même pas de code IATA, c'est dire… Comme toutes les autres compagnies Kirghizes, elle est interdite de vol dans l'Union Européenne. Frissons assurés !
L'expérience au sol
Le transfert à l'aéroport étant assuré par l'hôtel, ils prennent une marge tout à fait considérable et inutile avec un départ en fanfare aux aurores. On arrive sur place vers 6 heures. Aucun doute, nous sommes au bon endroit !

Il y a quelques décorations sympas à l'extérieur.


L'entrée pour les vols intérieurs se fait au niveau du rez de chaussée. Il faut faire passer les bagages aux rayons X pour accéder au terminal. Le panneau des départs est peu varié et peu chargé. Côté international, des vols vers Moscou (beaucoup), Istanbul (beaucoup), Dubai (un peu) et Urumqi (capitale du Turkestan Chinois/région "autonome" du Xinjiang, un vol par jour). Côté local, trois vols vers Osh, donc deux à 30 minutes d'intervalle, et un vers Batken, tout au sud-ouest du pays. Cette région est pratiquement entourée par le Tadjikistan et est très isolée.

Pour la première fois depuis des temps immémoriaux, je dispose d'un véritable billet en papier glacé, émis pas une agence locale pour environ 40 euros. J'ai demandé un siège hublot au cas où, on m'a répondu qu'il n'était pas possible de réserver un siège avant l'enregistrement. Cela va donc se jouer à la chance…. Ma probabilité de réussite est de 33,33%, c'est pas si mal par rapport aux 20% de chance sur B777 ou A380 ou similaire !


Évidemment, l'enregistrement n'est pas encore ouvert à mon arrivée. Je vais donc inspecter le mur végétal repéré par Gaetan.


Après cela, je poste un petit commentaire dans son FR, histoire de confirmer la nature du mur végétal (100% plastique !). Le wifi de l'aéroport fonctionne, mais il est assez lent. Entre temps l'enregistrement à commencé. Il y a deux files, qui n'avancent guère. La cause de cette lenteur sont deux autres groupes de touristes, Français et Italiens, qui ont un grand nombre de bagages et doivent payer des suppléments. D'après ce que j'ai pu voir et entendre, il s'agit d'alpinistes qui ont du matériel technique bien spécifique et volumineux.

Mon groupe de touristes est le dernier à s'enregistrer : nous aurons les numéros de séquence 91 à 96, et l'avion fait exactement 96 places ! Le taux de remplissage est donc excellent. L'attente a été si longue que je renonce à demander spécifiquement un siège hublot ; de toutes façons il faudra prendre ce qui restera. Je récupère finalement cette superbe carte d'accès à bord. On fait difficilement plus sobre ! Il n'y a même pas le nom complet des villes, juste les codes des aéroports.

Victoire ! Siège 15F, signifiant hublot. La sécurité est rapidement passée, et l'embarquement se fait dans la foulée (il est déjà en cours). C'est évidemment un embarquement par bus. Après une jolie balade sur le tarmac, les fauves sont lâchés ! Voici donc le plus petit quadriréacteur de la Terre !
EDIT : notez le superbe mulet du passager au premier plan !


Admirez cette livrée aux motifs traditionnels Kirghizes. C'est une belle adaptation de la livrée d'une compagnie précédente (voir ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ellinair) Notre appareil du jour a 23 ans. Comme je suis au rang 15, je choisis de rentrer par l'escalier arrière.

Ça bouchonne légèrement….

Cela me permet de prendre une petite photo du fuselage !

En vol…
Il n'y a aucun PNC pour accueillir les passagers à l'arrière de l'appareil. D'ailleurs, je ne verrai qu'une unique PNC pour tout le vol. Je suppose qu'un autre devait être caché quelque part, car un PNC pour 96 passagers, ça craint ! Je m'installe tranquillement à mon siège. L'avion, comme le plafonnier, ne respire pas la modernité !

Il y a deux militaires en uniforme juste derrière moi, je me fais discrète. Mon voisin de devant, un touriste italien, abaisse son siège au maximum environ cinq secondes après son installation. C'est gentil de participer à ce reportage, monsieur, mais ce n'est pas très sécuritaire !

Le pas est assez serré, mais je n'ai qu'une grosse demie-heure à tenir, rien de bien méchant donc….

Instructions trilingues, dans l'ordre le Kirghize, le Russe et l'Anglais.

La têtière est siglée et il y a aussi de la pub pour des logements de vacances à louer au bord du lac Issyk.


Madame 15E arrive ensuite, accompagnée d'un bébé. Je n'y connais rien en bébé, mais je dirais qu'il avait entre 6 mois et 2 ans environ. Elle tente de négocier le siège hublot. Je fais l'idiote et lui montre ma carte d'embarquement. Je lui fais comprendre que je suis à la bonne place.
Avant de partir, voici les consignes de sécurité.


La PNC fait ensuite les consignes de sécurité, en Russe et probablement en Kirghize. Pas d'instructions en anglais mais cela ne me choque pas étant donné qu'il s'agit d'un vol intérieur d'une compagnie confidentielle, dans un pays où les étrangers ne courent pas les rues. La PNC passe ensuite dans les rangs pour ses "vérifications". Elle distribue quelques ceintures de sécurité pour les bébés, mais pas à ma voisine (je suppose qu'il n'y en avait pas assez). Elle incitera aussi les passagers à relever leur siège, mais uniquement à ceux qui ne font pas semblant de dormir ! Je trouve que c'est vraiment mauvais pour la sécurité des passagers.
Nous partons ensuite en goguette. Je n'ose pas faire de photo à cause du militaire derrière moi. On se met en bout de piste en vue du décollage.

L'avion roule, accélère, roule, roule, roule… Ça commence à faire du bruit mais rien ne se passe, on est toujours au sol…[vrrrrrrrr !!]

Allez allez, encore un petit effort ! [VRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR !!!!!!! VRRRRRRRRRRRRRRRR]

Victoire ! L'avion s'arrache enfin du sol en bout de piste, sous les applaudissements des passagers. Je connaissais les applaudissements à l'atterrissage, mais je n'avais jamais vu d'applaudissements au décollage. Au vu de ce décollage pour le moins poussif et laborieux, j'estime que c'est mérité ! Petite questions aux spécialistes : ce genre de décollage ultralent est-il spécifique à ce type d'avion, ou est-ce qu'on était juste trop lourds ?

Dans les premiers instants du vol, nous survolons une des deux "grandes" plaines du pays. Il est possible que nous ayons survolé le Kazakhstan, car la frontière est très proche de l'aéroport.

Cette région est l'une des seuls du pays où l'ont peut cultiver des choses dans des grands champs.

Le paysage change rapidement à l'approche des Montagnes.


En quelques instants, on passe de cette grande plaine fertile et cultivée à ces immenses montagnes si difficile à franchir par la route.


L'instant mignon
Je suis collée au hublot et je prends beaucoup de photos. Tout d'un coup, je reçois un violent coup sur l'épaule. Je me retourne, et là, le bébé me fixe d'un air carrément furieux ! Il ne parle pas encore, mais il voulait dire "Hé ho, moi aussi jveux voir la vue !!! Faut partager !!!". Sur le coup j'éclate de rire, et la mère aussi. J'ai trouvé ça très mignon, et vu mon aversion pour les bébés, c'est vraiment quelque chose ! Promis, je ferai plus attention… Finalement, sa mère profite du vol pour lui donner à manger. Cela aura pour conséquence d'endormir le phénomène.
Je reprends ensuite mon observation des paysages locaux. Ce n'est pas demain la veille que je reprendrai un tel vol, je ne veux pas en louper une goutte !


.

Et soudain, une vallée !


Mais les Montagnes reprennent leurs droits !


C'est à ce moment que le chariot arrive à mon niveau. L'hôtesse distribue des verres d'eau à qui le demande. Voici donc !

Et donc, на здоровье !

Nous survolons ensuite furtivement le barrage de Toktogul.

Il reste encore un massif montagneux après cela.


Le paysage change graduellement. Les montagnes laissent leur place aux collines.


Et la vallée de Ferghana apparaît finalement ! Il est probable que nous survolions une partie de l'Ouzbékistan. Le centre-ville d'Osh est situé à peine à 5 kilomètres de la frontière.


Nous retrouvons de grands champs cultivés.


La cabine est "préparée" pour l'atterrissage, à savoir que l'hôtesse demande aux passagers réveillés de redresser leur siège. Aucune consigne concernant les hublots ou quoi que ce soit d'autre. Mon, voisin de devant n'a pas bougé.
Les derniers instants de la descente….


Et nous voilà arrivés !

L'atterrissage sera bien plus simple que le décollage. D'ailleurs, il n'y a pas d'applaudissements. Le roulage est rapide, et on arrive au point de stationnement assez vite. Une dernière vue de mon siège avant de quitter cet appareil !

L'arrivée
Le débarquement se fait par bus, et on arrive dans le terminal après quelques minutes. Il ne reste plus qu'à attendre les valises, qui se feront désirer !

Après la récupération des valises, je visite rapidement le terminal. C'est plein de pubs ; sur la photo, ils vendent un forfait téléphonique avec 20 gigas de données pour 80 soms, soit 1€07. Difficile de faire mieux !

Ce FR est maintenant terminé, place aux bonus !
Le bonus aéronotico-touristique
Au Kirghizistan, il n'est pas rare de croiser des épaves d'avions de type soviétiques en guise de décoration. Par exemple, ce MIG au bord du lac Issyk :

J'avais aussi repéré un vieil avion à Osh grâce au reportage de Nissimpasa l'an dernier. Il s'agit d'un vieux YAK-40. Pour y arriver, il faut d'abord traverser un grand parc au bord de la rivière.

Cet endroit est très sympa, de nombreux Kirghizes et Ouzbeks viendront certainement discuter avec vous. Ils sont heureux de rencontrer des touristes et de discuter avec des étrangers ! Il y a aussi des manèges….


Et finalement, le voilà enfin !


La peinture d'origine Aeroflot de 2018 a disparu, remplacé par ce bleu. C'est assez dommage !


On voit quand même quelques détails de l'ancienne livrée en plissant des yeux.


Par contre, les pneus mériteraient un petit entretien !


Le bonus touristico-touristique : le Kirghizistan méridional
Comme promis il y a quelques jours, voici quelques photos de l'authentique bazar d'Osh ! C'est immense, et il n'y a qu'un seul plan au début !

Commençons par le rayons fruits et légumes !





Passons du côté des épices et des fruits secs !






Il y a aussi bien sûr un rayon boucherie…

Sucreries diverses….


Sans oublier les vêtements et autres souvenirs !

L'ambiance est extraordinaire !




La ville est aussi connue pour sa montagne sacrée, le trône de Salomon (Sulaiman-Too). La vue sur la ville est imprenable !







De là, on peut voir une des plus grandes mosquées du pays. Il y a une minorité Ouzbèke, plus pratiquante que la moyenne Kirghize, dans cette région.

Il y a aussi un petit musée construit dans la montagne. La fraîcheur à l'intérieur est appréciable, surtout qu'il fait plus de 40 à l'ombre dehors !

Sortons un peu de la ville pour aller à Uzgen. C'est une petite ville connue pour son superbe minaret et ses mausolées du XIè au XIIè siècles. La visite guidée est très intéressante, mais il vous faut comprendre le Kirghiz, l'Ouzbek ou le Russe (ou avoir avec vous un guide-interprète).


Les détails sont très travaillés.


On a une belle vue depuis le sommet du mausolée ! Au loin, on voit le Kara-Daria.







Les Mausolées sont en cours de rénovation.






Remontons plus au nord, vers Sary Chelek et ses nombreux lacs.






En remontant la rivière Naryn, on a parfois la chance d'observer ce phénomène lorsqu'un torrent de montagne se jette dans le tranquille Naryn !







En remontant toujours, on finit par arriver au barrage de Toktogul, survolé pendant le vol. on peut s'y baigner, l'eau est très bonne !



La flore sauvage pourrait en intéresser certains. Les troupeaux de bovins locaux ont l'air d'apprécier ces plantes ^^ !



Les rives du lac sont particulièrement belles au coucher du soleil !



Bonjour et merci pour ce FR,
Vol un peu limite en terme de sécurité et en plus le décollage long ne rassure pas dans ce vieil Avro.
Un verre d'eau pour 30mn de vol ne me choque pas.
Le PAS est moyen mais là encore, pour 1 vol si court, ça passe.
Belles photos en vol, les paysages de montagne sont très beaux.
Très beau également ce bonus qui nous fait découvrir cette jolie région.
A bientôt !
Merci de votre lecture et de votre commentaire !
Merci beaucoup pour ce FR ! Pas d'exclusivité certes, mais je vous rassure le plaisir est intact pour le lecteur :)
C'est typiquement le genre de vol où on est partagé entre l'excitation AvGeek et les craintes quant à la sécurité... Et vu comment est respectée la sécurité en cabine, on peut légitimement douter du reste ! Mais ça reste une très belle prise :)
Le bonus est très beau et me donne vraiment envie de retourner en Asie centrale !
A bientôt
C'est exactement cela ! Suite au décollage j'ai eu quelques craintes, mais finalement la vue était tellement belle que j'en ai oublié mes appréhensions....
Ce voyage était pour moi une première en Asie Centrale. Je suis aussi attirée par l'Ouzbékistan, et je pense aller y faire un tour dès que j'en aurai la possibilité. En tous cas je suis contente que le bonus donne envie. !
Merci pour ce vol et ce FR :o)
La sécurité est visiblement une option tarifaire non proposée à tous :o)
Sinon j'objecte: il y a des quadri-réacteurs plus petit que l'Avro régional jet...
Le Curtiss-Wright XF-87, le Convair B-58, le Lockheed Jetstar (celui de Goldfinger)...
:o)
Je ne connaissais pas ces aéronefs étranges que vous mentionnez ; objection accordée ! REformulons : le plus petit quadriréacteur destiné aux transports de passagers, utilisé au XXIème siècle sur des vols réguliers ^^
Superbe FR et magnifiques vues.
Par contre cet ex-Avro d'Elliniar semble lutter pour décoller. Si c'est un problème de sur-poids au décollage c'est un manquement assez grave, surtout depuis FRU avec toutes ces très hautes montagnes tout autour....
Merci également pour ce magnifique bonus très complet et intéressant.
большой Пока!
Пожалуйста!
C'est vrai que ça manque de champ de maïs pour les atterrissages d'urgences !
Merci pour ce FR.
Scenic flight et dépaysement garantis à bord !
A bientôt.
Merci du commentaire !
C'est vrai qu'une fois oubliés les quelques touristes, on est vraiment dans l'ambiance locale lors de ces vols internes sur des petites compagnies. Ca fait partie du charme du voyage !
Merci Alice pour le partage !
Non je confirme, il n'est pas normal qu'un ARJ 85 lutte pour décoller, c'est d'ailleurs spécifiquement un des points forts de cet appareil, pouvoir se poser et partir de presque n'importe quelle piste. Et surtout décoller sur de très courtes distances.
Donc soit l'appareil est en surcharge et c'est irresponsable, dangereux et criminel (parce que la plupart des appareils en surcharge finissent en bout de piste) soit les pilotes ont intentionnellement mis moins de puissance pour préserver les moteurs, ça arrive aussi.
A bientôt !
C'est bien ce que je pensais.... On va dire que les pilotes voulaient préserver le moteur, c'est plus rassurant psychologiquement. Dans tous les cas, à un moment donné, je me suis quand même dit que les 12 heures de voiture, ce n'était peut-être pas si mal que ça !
Merci Alice, un FR (presq)unique et un bonus à couper le souffle.
J'ai été bien content d'arriver à la fin du récit pour voir que l'avion s'est posé en un morceau (bon d'accord, le suspense était limité). C'est en tout cas on ne peut moins dépaysant.
Le décollage long peut éventuellement s'expliquer par la volonté de prendre plus de vitesse au sol pour assurer un meilleur franchissement d'obstacles. C'est une méthode utilisée lorsque la longueur de piste le permet.
Pour la livrée, si j'ai bien compris, ils ont ajouté des motifs aux anciennes bandes blanches sur la dérive ?
Exactement ! Ils ont rajouté des motifs traditionnels Kirghizes. Ça donne une livrée "typique" à moindre frais.
Merci d'avoir partagée cetet expérienec avgeek très insolite.
Très belle dérive mais le reste de l'appareil montre qu'il a vécu, je ne me sentirais pas en sécurité à bord !
Service minimal mais bon le vol est vraiment court.
Les paysages survolés et ton bonus sont superbes , merci de cette découverte.
Voilà un vol original! La livrée est très jolie, du moins la dérive.
“Elle tente de négocier le siège hublot” —> Cause toujours :p
Les applaudissement au décollage ont un côté pas rassurant du tout.
Les vues en vol sont belles, j’aurais aussi été scotché au hublot
Merci pour ce Fr!
Merci pour ce beau FR et toutes ces images d'une destination qu'on a peu l'habitude de voir!
Effectivement, cette région est aussi connue pour ces paysages montagneux sublimes, quelle chance que vous ayez pu être côté hublot!
A bientôt
Merci du commentaire ! Même si ce vol a eu lieu il y a plus d'un an, je m'en souviens encore très clairement. J'ai eu de la chance d'avoir un siège hublot, mais aussi d'être du bon côté de l'avion par rapport au soleil. Mes collègues de voyage étaient de l'autre côté et n'ont pas pu faire de belles photos car elles avaient le soleil dans les yeux. Comme quoi, il y a un dieu pour les Avgeeks et il m'a souri ce jour-là !
Quelle belle surprise de découvrir ce FR un an après sa publication ! Comme quoi il faut parfois prendre le temps de feuilleter les pages un peu anciennes de ce site pour voyager à moindres frais, même à posteriori... Dépaysement total en ces temps de disette des déplacements lointains. Tout y est : le type avion en voie de disparition, la compagnie exotique et bien sûr le pays en général avec ce magnifique bonus, précédé de très belles vues faites en vol. Pour la sécurité, outre le fait d'être encore en vie après des dizaines d'expériences du même genre au fil du temps, je peux confirmer qu'un décollage long avec ce genre d'avion est recommandé pour ménager les turbines. En revanche, je n'explique pas le ratio d'un PNC pour 96 pax. Il en faut au minimum un par groupe d'issues de secours de plain pied dans un tel avion. Vu le coût supposé de la main d'oeuvre locale dans le pays, ce ne doit pas être sur ça que TezJet mégotte, donc soit il y avait un 2é PNC planqué quelque part, soit c'est carrément de la folie de faire le vol dans ces conditions. Le reste du comportement en termes de sécurité cabine étant à l'avenant, le doute est permis... Merci pour le partage.
Quand j'avais fait de FR, je me disais qu'il ravirait un avgeek comme vous et j'étais limite déçue de ne pas avoir de commentaire ^^ mais c'est désormais chose faite.
Pour la sécurité, j'avais en tête qu'un PNC peut gérer 50 passagers au maximum. Après il est tout à fait possible qu'il y avait un autre PNC que je n'ai pas vu