Prolégomènes à une fugue en ORY Majeur
Chères lectrices et chers lecteurs qui avez, comme toujours, la sympathie de lire ne serait-ce que la première phrase d'un de mes récits ; première phrase qui, ampoulée et pontifiante, ne vous dissuadera pas pour autant de parcourir la suivante : bonjour !
Et bienvenue dans la seconde fugue de mon œuvre toujours aussi modestement intitulée die Kunst der Paris-Brest, et dont l'ambition plus que jamais affichée demeure de rendre divertissante une série de six vols consécutifs sur la même route (à un aéroport près ; mais ça, ce sera pour la fin et souvenez-vous en : dans mon paradigme, la fin arrive après le début. Soyez patients et vous en serez mille fois récompensés). La seconde fugue, donc, sera une fugue très vingtième siècle. Pas atonale, mais monoton, comme dirait le curieux Klein. Et ce ton qui reviendra, lancinant, oppressant, sublime, sera constitué des trois lettres suivantes : O - R - Y. − − − • − • − • − −. O - Р - Y. MémORYsez-les. Elles vous poursuivront tout au long de cette nouvelle aventure.
Avant de crier au génie ou de me vouer au pilORY, sachez que la paternité de cette idée revient à un célèbre agent qui l'avait théORYsée dans ce magnifique exercice de style. Maintenant que les responsabilités sont clairement établies, nous pouvons reprendre le fil des prolégomènes.
Et cette nouvelle aventure, rappelons-le à toutes fins utiles, fait partie du routing suivant, qui ne suscitera probablement pas autant d'engouement que ma précédente série ORYentale, étant donné qu'elle n'offre point d'autres hORYzons que les destinations suivantes…
Enchainement de vols
- 1
- 2AF7374 - Economique - Paris → Brest - Airbus A318
- 3AF7369 - Economique - Brest → Paris - Airbus A320
- 4AF7374 - Economique - Paris → Brest - Airbus A319
- 5AF7737 - Economique - Brest → Paris - Airbus A318
- 6AF7732 - Economique - Paris → Brest - Airbus A319
Maintenant que vous savez tout du futur et de l'histORYque de mon œuvre pâtissière, place à la narration que je m'efforcerai de rendre aussi ORYginale que possible.
Au commencement était le verbe
Et pour nourrir mon verbe, les Saintes Écritures de Flight-Report m'imposent la grandiose tâche de prendre quelques clichés dont je vous laisse juges de l'élégance. Ces icônes ne pouvant être peintes sur les capteurs photosensibles de mon appareil à tout faire sans un minimum de courant, dans une forme de transcendance, et sa batterie criant famine je me vis contraint à l'achat urgent d'un chargeur afin de correctement documenter ce récit. En d'autres termes, en sortant de mes réunions, ma priORYté était de trouver le bien convoité. Plutôt que d'inventORYer toutes les échoppes pouvant m'en fournir, devant me rendre au plus vite à l'aéroport afin d'y passer plusieurs appels, je me suis décidé à me porter acquéreur dudit chargeur au Relay de Denfert-Rochereau. On se permet toutes les excentricités !

Et c'est donc avec cette boîte à la main, et sur le quai du RER B que je vous retrouve. Je vous dispense de la relation du trajet qui fut comme souvent labORYieux, et vous propose une téléportation dans la visée de nous retrouver directement sur un autre quai de la même ligne, mais à Antony :

Vous noterez qu'il n'y a rien de plus aisé que de s'ORYenter, eu égard à la signalisation dont voici un spécimen notable (à défaut de vous en offrir un flORYlège, je vous prie de bien vouloir vous en contenter…) :

La signalisation n'est pas trompeuse (c'est là sa moindre qualité) : en suivant ses ORYflammes avec discipline, on arrive sans coup férir à ce charmant véhicule qui jouit auprès de vous d'une grande notORYété…

… et qui saura faire preuve de vaillance pour me mener à Orly 1 que je retrouve dans une euphORYe certaine mais contenue. Le bien-nommé spotting peut commencer !

Marche glORYeuse et triomphale à Paray-Vieille-Poste
Ce motif est décidément partout : sur les vitres, les plafonds des halls… sous l'égide desquels trône ce FIDS qui ne me sera d'aucun secours pour connaître mon hall d'embarquement, eu égard à mon avance notable qui en heures se compte sur les doigts d'une main, mais à condition de tous les mobiliser.

Qu'importe, je me dirige dans le doute vers une borne dans le fol espoir de lui faire cracher le morceau. Au passage, j'aperçois ce groupe de jeunes gens qui s'adonnent à l'attente hORYzontale. Un peu de tenue, que diable !

Voici la bête. Sous ses dehors peu urbains se cache en réalité un cœur d'or.

Même si ses algORYthmes sont quelque peu procéduriers. Mon naturel débonnaire me pousse à accepter sans réserve les conditions générales de transport, voyez plutôt :

Suite à cela, cette charmante borne m'invitera à insérer ma carte Flying Blue dans le lecteur afférent, puis à l'en retirer délicatement.

Cette requête me semble raisonnable. C'est donc en bon élève que je me comporterai, allant même jusqu'à respecter la couleur de la carte indiquée sur la photo.

Arrive alors ce moment si drôle où la borne me demandera si je souhaite une impression de la carte d'embarquement que je viens de lui demander d'imprimer : autant dire que ce problème ne tient pas de l'apORYe et que j'y répondrai d'un "oui" catégORYque…

… de sorte à obtenir ma carte d'accès aux cieux imprimée sur papier-bible. C'est cohérent.

Malgré tout, et vos yeux acérés et habitués au décryptage de ce genre d'évangiles l'auront immédiatement constaté, la porte n'y est guère plus mentionnée que sur les FIDS. Sans hORYzon défini, je décide donc d'errer dans le premier hall venu : la sentence tombera bien au moment de scanner mon code-barre du jour. À Dieu vat !

Je m'engage donc avec le plus de contenance possible dans l'accès N°1 désert. Et là… hall B comme Bingo ! Je suis autORYsé à passer, ce qui me ravit au plus haut point. Comme vous l'imaginez et bien que l'agente était particulièrement inamicale (à la limite de l'agressivité pour être exact), la formalité du PIF ne fut pas très ardue à surmonter, n'étant pas équipé de l'attirail du parfait terrORYste, mais elle fut un peu plus longue que prévue néanmoins : trois passagères pressées avaient en effet décidé d'user de la technique "ultra fast-track" en s'insérant entre le portique et votre serviteur – dire que j'en fus gêné serait excessif et tiendrait du caprice, eu égard au temps dont je disposais.
Je me dirige malgré tout directement à l'étage ; je viens de manquer un appel et mon téléphone m'informe que sa batterie est sur le point d'entamer son dernier centième d'énergie résiduelle.

Retour à l'ORYgine, ou Lounge-report N°1
Les portes du salon s'ouvrent une nouvelle fois en grand devant votre serviteur, qui revient sur les lieux de ses forfaits du matin-même. Mais la fréquentation est tout autre ; trouver une place relève désormais du tour de force. Je parie toutefois sur la propension qu'a l'humanité, contrairement au reste de la nature qui a horreur du vide, à s'agglutiner autour des mêmes lieux. Pari gagnant : mes terres reculées du petit-déjeuner sont presque vierges. L'endroit n'est pas idéal pour observer la nORYa des aéronefs sans cesse atterrissant et décollant sur les pistes d'Orly ; mais il a le mérite d'être dégagé…

… et de me fournir des moyens d'essais non-destructifs de ma récente acquisition !

Cela offrira un surcroît de fourrage bienvenu à mon fidèle appareil à tout faire, me permettant de passer quelques appels. Ceux-ci étant achevés, je vais faire un premier contrôle des buffets et une exploration plus poussée des recoins du salon, celui-ci commençant peu à peu à se peupler d'Homo Sapiens.

Deux paniers garnis de sandwiches chèvre-miel et poulet-crudités ont fait leur apparition, littéralement entre le fromage et le dessert. Rien de bien ORYginal ; ceci étant je ne m'attendais pas non plus à du poulet tandoORY.

Mais ma promenade n'aura pas été vaine : je trouve un dernier bastion de résistance aux envahisseurs ! Notez que je n'en tire aucune glORYole : il suffit de toujours garder en tête l'axiome édicté un peu plus haut et dont je vous ferai une démonstration ultérieure éclatante, si vous êtes sages.



Les auréoles présentes sur l'assise des canapés ne sont pas du meilleur effet ; je choisis un fauteuil… et une collation pas trop calORYque.

Mais avant tout, rafraîchissons-nous les mains (il s'agit d'un "nous" royal, comme souvent dans mes récits).

À nous quatre, triangulaires mignardises !!


Ce n'était pas mal. Dans l'ensemble la crêpe fut honorable, les cookies corrects et le Perrier… peut-on rater un Perrier ? Ma critique serait sans objet. Le festin étant achevé, je reprends mes appels en profitant de l'absence de voisin que mes logorrhées indisposeraient.
Cela m'occupera une petite heure, suite à quoi le risque de me retrouver désœuvré commençait à se concrétiser. Dieu merci je dispose d'un attirail de divertissements conséquents, et il faudrait bien plus de temps pour me condamner à faire de l'ORYgami : je me saisis du volatile et me plonge dans son éditORYal.

NB : ma lecture sera agrémentée d'un petit complément alimentaire.

Je décide d'expier mon accumulation énergétique en m'imposant une marche sportive dans le salon. Avanti ! Quand je vous disais qu'il y avait du monde… c'est hORYblement déplaisant.

Et ces personnes lézardent au soleil sans même profiter des potentialités offertes par cette terrasse, alors qu'on peut tout de même admirer sur le tarmac une portion d'A320 cachée par une passerelle HSBC, et un A318 se pavanant dans une forme de parade victORYeuse.

Je ne vous présente pas d'autres clichés d'ensemble de la partie centrale du salon : la concentration de voyageurs fréquents et fidèles drapés dans leurs ORYpeaux d'or et de platine y est telle que le floutage saturerait totalement l'image. Tout au plus vous présenterai-je, avec reflets qui rendent l'ensemble quasiment illisible – tous les fantasmes sont permis, mais hélas je tiens à vous dire que l'on n'y trouve nulle boisson pétillante à base de mORYllon), les options offertes par la machine à café… Et une excellente astuce pour les adeptes de la fraîcheur sous blister.

Mais si, mais si, regardez : c'est ici qu'elles se cachent…

… et c'est avec deux d'entre elles que je regagnerai ma place ; en sus des deux ingrédients indispensables à la réalisation d'un Évian-tonic…

… que je dégusterai sous l'égide du président.

Par les doux hasards du planning des départs, le lounge se videra soudainement aux alentours de six heures. J'en profite pour vous offrir une visite des lieux un peu plus éloquente !



Ainsi que pour trouver une place à côté de la terrasse histORYque de l'aéroport.
Okapi me souffle dans l'oreillette que l'espèce de yourte que vous voyez sur ladite terrasse abrite les vaches fournissant le lait nécessaire à la préparation des yaourts du salon, leur production artisanale étant de notORYété publique. Si jamais vous avez une autre suggestion, n'hésitez pas à nous en faire part.

Et place j'ai trouvé !

Ma vue.
#jamaissansmonZE




C'est à peu près à ce moment qu'une hôtesse m'informera que ma porte d'embarquement a finalement changé, et porte désormais le doux nom d'A21. Et qui dit hall A, dit re-PIF. Elle aura également la bonté de me rappeler qu'un autre salon existe dans ledit hall, mais que je pouvais rester ici à loisir. Enfin, dans les limites de mon heure d'embarquement et des horaires d'ouverture du lounge, tout de même ! Soit. Connaissant trop bien l'offre mirifique du Premium Traveller Lounge qui me tendait les bras, je décide de compléter mes club-sandwiches par cette salade (correcte) de pommes de terre.

Mais avant d'aller à la rencontre de mon destin et comme le matin-même, autant profiter de la terrasse herbORYsée (non sans avoir préalablement passé un nouvel appel).




Car elle offre une vue encore plus nette sur le tarmac…


… et permet d'observer les décollages avec délectation.









Allez, assez rêvé ! Ma tâche de contributeur m'attend : il est question de fournir une analyse comparée des deux salons ! Passons donc landside…
Marche glORYeuse et triomphale à Paray-Vieille-Poste, le retour

Et en passant ; chose promise, chose due avec cette situation qui me laisse perplexe tout en me permettant d'illustrer l'axiome qui m'a tant servi au salon : pourquoi donc, alors que deux escalators sont ouverts dans le même sens, mon prochain s'engage irrémédiablement dans celui où il trouvera son prochain ? Toutes choses égales par ailleurs, je ne gonflerai pas le troupeau d'ORYgnaux puisqu'en ce qui me concerne, je n'ai à descendre que d'un niveau.

Où je m'offre le luxe d'une petite pérégrination au milieu des boutiques diverses et variées, auxquelles je reste invariablement, quant à moi, hermétique. Quelle force d'âme !!

Comme tout à l'heure, l'accès N°1 est désert. L'agente en veste orange située juste à gauche orientait très sympathiquement les passagers avec qui elle discutait ; et sa collègue située en sortie de fast-track était tout aussi avenante lorsqu'elle me salua alors que j'arrivais au filtre. Un bon point pour Aéroports de Paris dont je trouve le personnel souvent très aimable.

Et cette fois-ci, les PIFmen & women n'étaient pas du tout désagréables. Un peu détachés peut-être puisqu'ils étaient en grande discussion sur leurs coupes de cheveux respectives, mais c'est nettement mieux que leur collègue dysphORYque du hall B. C'est donc de bonne humeur que je me dirige à bâbord toute…

… étant donné que c'est dans cette direction que l'on a toutes ses chances d'augmenter un peu le confort de l'attente.

Au passage, je vous prie d'admirer ce Boeing 737 de la RAM. Allons, un peu de bonne volonté ! Il suffit de s'en convaincre pour le voir.

Toujours ces flèches pour s'ORYenter avec aisance.

Je suis au passage navré d'employer pour la deuxième fois du récit le verbe "orienter" afin de placer mon leitmotiv mais je tiens à conserver une certaine spontanéité dans la narration et ne pas tomber dans le gongORYsme. Oups, c'est chose faite.


Lounge-report N°2
Tous les canapés du Premium Traveller étaient occupés à mon arrivée ; je choisis donc de m'installer temporairement à la table haute située face au buffet.

Mon voisin immédiat :

En parlant de buffet, je ne vais pas vous mentir en prétendant qu'il était opulemment garni à mon arrivée !


Dieu merci, il reste tout de même quelques survivants dans ce réfrigérateur sponsORYsé par les marques usuelles…

… et des clubs-sandwiches seront vite apportés par le personnel.


Ma sélection. Faute de grives, on tente tout de même de dresser la table avec un minimum de respect du savoir-vivre !

Face-à-face avec mon reflet.

Je rafraîchis mes mains délicates, opus 2…

… et j'extérORYse ma satisfaction de pouvoir bénéficier d'un tel dîner de nabab en trinquant avec cette colonne pas même coiffée de chapiteau hathORYque !

Le salon finira Dieu merci par se vider, libérant ses accueillants canapés.

On peut faire plusieurs reproches à ce salon ; mais il faut au moins reconnaître la réussite de sa décoration et son confort indéniable. Je me laisserai même aller à une courte sieste.




Mais… c'est que le temps passe vite quand on s'amuse !

Marche glORYeuse et triomphale à Paray-Vieille-Poste, lA vengeance
Je rejoins donc ma porte d'embarquement alors que le soleil en se couchant joue les colORYstes dans le ciel.

De mémoire, cette tentative de spotting qui, rappelons-le, n'aura jamais aussi bien porté son nom, devait être focalisée sur un A320 de la TAP.

Pour parvenir à la porte A21, il convient de traverser l'intégralité de ce hall où officient des marchands divers…

… mais pas si variés que cela. Nul herbORYste, nulle échoppe vendant des sacs en cuir d'alligatORYdés. Vous noterez qu'Aéroports de Paris innove en employant des M&M's géants comme vigiles !

Et au terme d'une marche pas si éreintante, on arrive dans ce hall qui est indubitablement the place to be si l'on veut embarquer en A21. Un passager essaiera avec succès le quart de queue blanc (blanc, quelle idée ?!) qui y est situé, jusqu'à déchaîner les applaudissements de mes co-pax enchantés par cette fantasmagORYe.

A priORY, mon appareil est bien en porte.

Et a posteriORY j'avais raison de le penser, puisque l'embarquement est appelé avec un respect notable des priORYtés.


À ce couloir grillagé succède la passerelle sponsORYsée par HSBC…

Aboard AF7374
… puis une porte ! Notez que pour l'ouvrir, il faut :
"1. pousser le volet pour saisir la poignée ;
2. soulever complètement la poignée jusqu'à la bande verte horizontale."
Mais elle est bel et bien déjà ouverte, alors à défaut de tenter cette action folklORYque… "le capitaine Haddock monte à bord !"

Et à bord, il est très bien reçu, avec ce coussin et ces trois serviettes saisies au hasard (pas tout-à-fait) d'un bac disposé à cet effet. Une survivante au passage à la couleur est même subtilement saisie à la volée !

Le pas est un peu juste…

… et la motORYsation sans surprise.

Ce qui va suivre n'est guère plus surprenant avec le plan favORY de F-OITN.

Hélas, la cabine de ce petit module est bien remplie et j'hériterai d'une voisine qui, Dieu merci, n'aura pas le gabarit d'un sumotORY.

Juste avant le roulage, je vous propose de découvrir notre voisin de parking qui vient d'arriver du pays de Vélasquez, du Greco et du ChORYzo :

Un Ibèrebus peut en cacher un autre.

L'obscurité est faite dans la cabine, ce qui est un excellent point pour la prise de photographies, promesse voire gage d'une colORYmétrie plus riche et plus profonde.

D'ailleurs, contrairement à l'aller, je bénéficie d'un hublot très correctement aligné !

Le roulage jusqu'à la piste 06 sera assez long ; F-GZNL, un 777-300ER s'apprêtant à s'envoler pour la Réunion nous ouvrira la voie.

Quand on a la chance de saisir le moment propice, l'éclat des balises anti-collision donne une teinte rougeoyante sympathique aux images. C'est décidé, prendre un maximum de clichés de ce style sera le second défi de ce récit !

Mais en attendant, revenons à nos affaires immédiates ; c'est-à-dire regarder GZNL s'élancer dans la sonORYté caractéristique de ses GE90-115B.

Et alors que je le regarde monter à l'hORYzon (ce dont la photo ne rend pas compte et j'en suis navré), nous nous alignons !


Ceux qui me lisent régulièrement connaissent mon expression signature pour désigner les décollages ; aussi l'emploierai-je à la sauce PORYs-Brest pour illustrer ce qui va suivre…

À savoir une création de portance par accélération hORYzontale (et hop ! un flash rouge de plus) !!

Je vous laisse vous repaître de la sélection de vues nocturnes de l'aéroport de Paris-Orly, établie avec soin par votre serviteur.






La suivante pourrait même faire une jolie photo de couverture.

Tandis que le virage pris pour chercher notre azimut révèle de jolis motifs qui semblent être goulûment avalés par la soufflante du CFM56…

… la montée se poursuit. Nature morte à la crevette illuminée, une œuvre récurrente dans mes récits, sobre et sans fiORYtures (légende #enmodeokapi).


Les experts en géographie du site sauront-ils m'aider à reconnaître cette agglomération ?

Pour les aider, une vue complémentaire avec un #flashrouge.

Pour tout vous avouer, mes clichés ne valent rien à partir du moment où la cabine fut à nouveau illuminée. Je vous donne donc rendez-vous immédiatement à ce moment, où la supériORYté de mon esprit sur mon appétit m'a permis de demander ce verre d'eau, sans rien, ni même de glace, en guise de souper.

Cheers !

Voilà une collation qui ne sera pas résistante au marathonnage, pour parler métaphORYquement.

Ceci étant fait, je m'empare de mon ORYller (mouais)…

… et je m'en vais faire une sérieuse sieste !

À noter que ces coussins acceptent sans broncher d'être soumis à des contraintes mécaniques en tous genres et que l'on peut les utiliser entre autres comme ceci :

Bref. Ma vue :

Et je me réveillerai au moment de la descente, celle-ci suivant un taux particulièrement élevé qui me permettrait presque d'expérimenter le zéro-G (pas à ce point tout de même, il s'agit bien sûr d'une emphase humORYstique). Pour ceux que cela intéresse, voici Morlaix :

Le sol se rapproche très vite… (et un autre #flashrouge)


#flashrouge à profusion !! Quel flORYlège !

Ce doit sans aucun doute être la piste.

Allez Air France Hop, un petit coup de reverse (avec un autre #flashrouge) !

Évidemment, à Brest, le roulage n'est jamais très long. Derrière le jetbridge, vous pouvez apercevoir le CRJ qui s'envolera sûrement vers Lyon dans quelques heures.

De retour en ArmORYque
Pas de sponsor bancaire chez les irréductibles !

Mais à défaut, un terminal à l'architecture réussie et favORYsant le spotting.

J'en veux pour preuve la photo suivante, même si dans la catégORYe photos à reflets, elle pourrait aisément décrocher un podium…

Cette (bonne) chose étant faite, je m'empresse de rallier la sortie. Il s'agit de ne pas finir frigORYfié dans la climatisation brestoise !

Et comme vous le savez, la sortie de cet aéroport à l'activité flORYssante ressemble à cela.

Et cette image me semble être une conclusion idéale à ce nouveau roman ; cet exercice de style de niche, très sectORYel, consistant à relater d'incessantes navettes entre Paris et l'ArmORYque. Mais die Kunst der Paris-Brest est loin d'être achevé – il me reste encore quatre vols à relater (et à prendre, dès demain d'ailleurs !) pour compléter cette série… et pour ces raisons, Ricercare will return !
Merci pour ce FR ... sur mes platebandes :o)
Un vol comme j'en ai xx à mon compteur; je note juste que comme tu arrives plus tôt, les buffets sont encore garnis chez AF !!!
La dernière photo (floue !) pourrait faire trucage: une jolie fille en jupe/robe courte à Brest ? Je croyais que c'était ciré jaune obligatoire pour les parisiens :) :) :) :)
Les planches à repasser sont égales à elles-mêmes (et ne sont pas remboursées par la sécurité sociale)....
Hello Didier et merci pour le commentaire !
Oui, c'est définitivement ta ligne ! Je n'étais pas censé arriver aussi tôt, j'avais même prévu de faire un saut à Orsay mais les impératifs de dernière minute étant ce qu'ils sont... cela m'a permis de trouver une offre plutôt inhabituellement garnie. Nettement plus qu'au Premium Traveller en tout cas.
Gare au choc thermique ! Mais cette fois-ci nuls averses ni orages à mon arrivée. Le spectacle fut assuré par la bonne descente du pilote, si j'ose dire.
Absolument... et à la longue, il en faut des coussins pour correctement soulager son dos !
À très vite !
Merci Bastien pour ce ORYFR.
boutiques diverses et variées, auxquelles je reste invariablement, quant à moi, hermétique => dommage car les macarons de Ladurée sont fort bons.
Vol navette avec un souper très spartiate à bord.
A bientôt
Merci de ton commentaire Valérie !
Oui, je serais de mauvaise foi en prétendant le contraire surtout au vu de leur (re)montée en qualité sur ces dernières années. Mais je continue à préférer Hermé, même si maintenant le match est très serré !
On ne peut plus spartiate. La victoire de l'esprit sur le corps. Il faut être affûté pour poursuivre ce routing avec très bientôt un atterrissage de la muerte (22h45) suivi d'un décollage de la muerte (6h).
À bientôt !
Bah la semaine prochaine j'y retourne... 08h55 (non mais !!!)...
Merci Bastien pour cet opus fort bien narré, tu ne seras pas mis au pilORY. :)
A bientôt !
Merci Stephan de ton commentaire !
Ouf, je respire. Marcher dans les pas de Gilbert était un exercice hautement complexe mais on ne peut plus plaisant, je suis ravi que la lecture le soit également :-)
À très vite !
Merci pour ce FR
A l'ORYginalité incontestable.
A priORY notre ORYginaire breton s'ORYente donc vers l'abandon du ricercare pour un glORYa
grégORYen histORYque chanté par les chORYstes du Choeur Brest CantORYa même s'il lui faut pour cela
affronter la force de CORYolis des vents sortis des ORYfices de ses cORYaces détracteurs rigORYstes.
mais presque mORYbonds.
" je me suis décidé à me porter acquéreur dudit chargeur au Relay de Denfert-Rochereau"
Pour cela il a dépensé non pas un fORYnt ou un flORYn mais bel et bien
une poignée d'euros qu'il aurait pu consacrer à acheter quelques ORYpeaux à son lépORYdé
endolORY par le froid.
"Deux paniers garnis de sandwiches chèvre-miel et poulet-crudités ont fait leur apparition"
Je préfère nettement ceux de ma trattORYa : pecORYno, cORYandre, ORYgan et mORYlle.
Et cela même si la cuisinière est une señORYta portORYcaine, équatORYenne ou salvadORYenne.
" Le festin étant achevé,"
Sans résurgence gastro-pylORYque qu'il aurait fallu soigner avec des céphalorspORYnes
"#jamaissansmonZE"
Votre lecture favORYte, jamais sopORYfique, dont la une n'est pas consacrée aux problèmes proche-ORYentaux ni à un
humORyste maORY fait docteur honORYs causa d'une université folklORYque.
" je ne vais pas vous mentir en prétendant qu'il était opulemment garni à mon arrivée !"
Le trésORYer veille à ce que le coût théORYque par pax reste bas mais que la majORYté puisse
tout de même trouver que les produits servis ne sont pas dévalORYsants même s'il restera
toujours une minORYté pour se plaindre.
"Face-à-face avec mon reflet."
Un vrai travail de mémORYaliste
"Vous noterez qu'Aéroports de Paris innove en employant des M&M's géants comme vigiles !"
Dans ces boutiques il n'y a pas que des brimbORYons mais des aussi des vapORYsateurs
d'essences rares et des diffuseurs MillefiORY (pas des désodORYsants).
A fortiORY ils sont donc nécessaires vu les histrions préhistORYques en mal de "notORYété" qui font glORYoles de s'y être affrontées il y a peu
en cassant tout : pas des prétORYens !
"qui me permettrait presque d'expérimenter le zéro-G"
J'ai cru que vous alliez faire référence à un non moins célèbre point
qui permet de pallier à une éventuelle clitORYdectomie. (Yeah I got it lol)
"Ah si, quel dommage que le personnel du premier PIF ait été si inamical !"
Il est trop tard pour les mORYgéner
A bientôt et encore merci de ce superbe récit sans scORYes
Merci Gilbert de ce commentaire ; que dis-je, ce chef d’œuvre empli d'esprit et d'une vis comica indissociable de son auteur, et qui est nettement meilleur que mon récit en lui-même. Ce dernier n'était pas auto-suffisant : grâce à cet avantageux évangile, le voilà enfin absolu.
La surenchère est parfois un exercice bien vain – aussi ne puis-je qu'invoquer tous les "glORYa grégORYens histORYques chantés par les chORYstes du Choeur Brest CantORYa" pour célébrer dans de grandes louanges ce texte délicieux et enlevé qui éclaire mon déjeuner plus sûrement encore qu'un phare dans la nuit bretonne.
Salut Bastien
J'ai au moins appris que comme mon amis Taïwanais, tu préférais les macarons Hermé, plutôt que ceux de Ladurée… Il faut voir ça dans la durée, (trop facile celle ci)
ORY donne visiblement des idées ^^
Merci pour cette partition, à bientôt.
Merci pour le commentaire Hervé !
Trop facile, je ne me permettrais pas d'en juger ; mais efficace en tout cas !! Oui je concède ce penchant pour Hermé dont (évidemment) l'incontournable Ispahan ou... le Mogador ne me laissent certainement pas de marbre.
À bientôt pour mon prochain récit en... contrepoint de celui-ci (elle était encore plus facile) !