Avis du vol entre Oslo et Nice en classe Economique avec EuroAtlantic Airways

Voici la suite tant attendue (sic!) de ce routing aussi #avgeek qu'estival. Je vous avais promis un avion spécial, vous n'allez pas être déçus.

Pour 800 balles t'as plus rien?

un avion SPÉCIAL

Sans perdre de temps, allons droit au but : Peu de passagers à cette heure ingrate et les contrôles seront d'une fluidité exemplaire. L'heure de l'embarquement a sonné et je me rends à pied devant l'appareil. Instant nez pour les amateurs. 

Si vous vous demandez où est passé le train, je crois qu'il a été pris par Greta, chapardeuse de son état.

Encore un escabeau qui récidive? Appelons ceci pudiquement un instant porte histoire d'éviter le fouet ou le harnais !

Fuselage shot.

L'accueil est un peu froid mais on me laisse jeter un œil dans le cockpit. Les pilotes doivent être en visite pré-vol.

C'est du low-cost et no-frills : l'intérieur est spartiate mais cette fois, je suis assuré d'un siège hublot^^

Je ne rentrerai pas dans les détails, tout le monde connait la suite : PNC aux portes, mise en route approuvée, roulage, V1, Vr, V2 et montée en croisière. Heureusement que la note divertissement est bonne grâce à cet IFE ultra-moderne qui comme moi, raconte des histoires.

Et puis, finalement, ce qui devait arriver arriva : descente, approche et atterrissage. Je n'ai plus qu'à sortir de l'avion à ma façon et profiter de l'absence de "no-photos" pour tirer le portrait du bolide de ce soir. La note fluidité devrait être très bonne!

Quoi? Ça ne vous plait pas? Vous voilà devenus bien difficiles. Bon, retour sur mon clavier pour corriger ma copie. Et ça donne ceci… Cliquez sur le bon logo pour lire la suite.

Je me demande combien d'entre vous ont cliqué…

un fauteuil pour deux

Je vous avais laissés à Oslo après une arrivée nocturne, j'y suis encore. Normal, j'ai rendez-vous avec un illustrissime contributeur dont la réputation n'est plus à faire, Monsieur Akivi. Digne descendant du Maestro incontesté du reporting de l'insolite, il ne sait pas vraiment à quoi s'attendre en me rencontrant et moi non plus. Ce n'est certes pas la première fois que nos routes se croisent mais la dernière fois, l'endroit était un peu plus huppé. Avant l'arrivée de son avion qui deviendra le mien, je procède à l'édition de ma future carte d'embarquement. Le hall des départs est spacieux et agréablement bien conçu.

Des bornes en self-service en veux-tu en voilà!

La procédure est aussi rapide que bien rodée. Je déplore néanmoins l'inflexibilité du système pour changer de siège, que celui-ci ait été attribué d'office ou payé pour, comme dans mon cas. 

Quant à la "responsabilisation" du client en termes de consommation de papier, je n'y adhère pas vraiment.

La preuve!

En attendant mon compagnon d'infortune pour une nuitée à la belle étoile ou presque, je fais le tour du propriétaire.

Divagations nocturnes en quête de prochaines destinations?

Tôt ou tard…

Mobilité réduite ou accentuée? L'absence de moquette et autres obstacles au sol font de cet aéroport un endroit facile à parcourir. Klungito appréciera la première option, Akivi sera-t-il complice pour un tour de pistes avec moi sur d'amusantes trottinettes?

L'heure d'arrivée de mon acolyte approche, je redescends d'un niveau où nous nous retrouvons quelques minutes plus tard. Ce qui se passera cette nuit ne fera pas l'objet d'un récit mais ce fut un très très bon moment. Disons que la sauce okapi a pris…

Sous le regard protecteur ou curieux de bien drôles de témoins.

deux guillaume et aurore. trio gagnant?

L'horaire qui pique…

Passage du filtre sûreté. Fut un temps, ces filtres étaient ouverts H24. En tous cas, c'est que j'avais lu. Bon, à cette heure-ci, tout est fluide et nous sommes du bon coté en un rien de temps. Premier spotting?

L'aube est magnifique, ma prise avgeek aussi.

Pour ceux qui n'ont pas beaucoup de mémoire quelle que soit l'heure…

Le routing des amnésiques.

Vous voulez vraiment les détails croustillants de cette folle nuit à base de sauce okapi? Vous n'en n'aurez pas mais comme seul indice, sachez que cette sauce, hautement addictive donne soif…

Bon, assez parlé ou bu, allons spotter de près! Réflexions matinales…

Après une visite des lieux, j'accompagne Akivi jusqu'à l'embarquement de son prochain vol et profite encore un peu de ce spectacle fugace qu'offre la nature ce matin.

Un peu plus tard, les conditions d'éclairage sont meilleures pour cet avion. J'étais loin d'imaginer qu'il resterait bientôt cloué au sol.

Ayant épuisé toutes les options, je retourne vers ma porte d'embarquement attendre que le vol soit mis en place.

l'envol, enfin.

Une nouvelle invitation au voyage s'affiche sur l'écran de mon téléphone.

Et puis c'est l'équipage du jour qui arrive.

Je tue le temps comme je peux et finalement, l'heure de l'embarquement a sonné.

Premiers pas dans la passerelle tandis qu'un A330 Scandinavian arrive d'une destination lointaine.

L'avion du jour, baigné de soleil.

Nez et crabe en un seul coup.

Playstation

Joli fuselage, en tout cas, peu courant.

Et une vraie porte, pas du genre escamotable dans le fuselage ;-)

L'accueil est chaleureux, je n'ai vraiment pas beaucoup de trajet à faire.

En 1A avec hublot cette fois. Et j'y trouve de bien jolies consignes de sécurité qui viennent confirmer, s'il en était besoin, le type d'avion.

Pour 18 euros, je suis même en issue de secours!

Et maintenant? Quittons cet aéroport où je n'ai que trop traîné.

Crash test dummies? L'okapi cobaye qui pourtant ne manque pas d'air en général.

Tenus en laisse, des fois qu'on s'échappe.

En attendant, c'est confirmé, pas de voisin casse-pieds.

Le crabe a fini d'en pincer pour nous! Divorce à l'amiable.

Ecrans inutiles aujourd'hui. Je favoriserai l'IFE naturel.

Ça tombe bien, y'a plein de choses intéressantes à voir, tels ces deux spécimens qui font du béton.

Pendant qu'un vrai norvégien s'en va.

Je prends mes aises alors que nous prenons sa place.

Une minute suffira pour nous arracher du sol.

Le rideau atteste d'un taux de montée généreux.

Quelques minutes après, nous avons le droit de bouger, je pars en inspection. Une porte bien fermée (heureusement…)!

Direction le fond de cale pour un retour aux fondamentaux. Je squatte une place locale et jette un œil à la littérature de base.

Solides

Liquides

Gazeux, pardon, vaseux. Je m'abstiens dans tous les cas.

Ça picole sec à 10 heures du mat'… Bravo! 

Un peu plus loin, un siège qui m'aurait convenu.

Avion plutôt bien rempli.

Galley vide à 100%?

Élan de générosité ou compréhension du fétichisme?

Retour à l'avant. L'aménagement en 2-3-2 n'est pas forcément désagréable; à voir sur un vol long-courrier.

Le ciel a changé depuis Oslo…

Mais il fait toujours beau au-dessus des nuages.

Le temps passe assez vite et notre avion a bien avancé. On doit être au-dessus de la Suisse ou de l'Italie.

Bingo!!! Malpensa juste en dessous.

La fin de ce vol approche.

Début de descente et montagnes.

Et puis, tout simplement, la mer!

On dirait Menton.

Et Vintimille.

Des tours et des détours, je suspecte une approche scénique en 22 sur Nice. Dommage, je ne serai pas vraiment du bon coté.

Envie soudaine de baignade…

Gagné. Approche visuelle vers l'ouest aujourd'hui. 

Yesss!

Pistes en vue!

Courte finale.

Cleared to land.

Iberia au décollage.

Et un jet privé non identifié.

On quitte la piste 22R avant la baignade.

Trouver une place de parking sur la Cote l'été n'est pas une chose facile…

Avec tous ces anglais en promenade!

Ouf, c'est fait. Dernier virage.

Fin du vol.

Et un dernier regard sur ce siège confortable bien qu'étroit.

Pour le confort, le "recline" n'est pas mauvais du tout.

Les tons sont agréables aussi.

Je suis sorti de l'avion en dernier dans l'espoir d'avoir accès au cockpit mais un pilote instructeur y était déjà et au final, ce sera non, dit poliment. Merci quand même à la demoiselle qui a posé l'avion en douceur et à l'heure à NCE. Une dernière, pour la route.

Besoin d'un remontant mais pas de ce genre-ci.

Ni celui-là non plus.

Bye bye!

150 passagers attendent de pouvoir embarquer sur le vol retour. Un 737-800 aurait suffi mais entre nous, j'ai préféré ce Boeing un peu plus grand.

Voler en Europe en 767 est devenu si rare…

Direction la sortie. J'ai un peu faim et Akivi m'a conseillé un bon endroit…

Un endroit où les gâteaux sont vraiment bons. Je vous avouerai que je ne les ai pas goûtés mais juste dévorés du regard. 

J'ai résisté à la tentation, je suis plus salé que sucré mais au final, j'aime bien cet endroit et son offre.

Direction la gare en tram pour une bière avant un long voyage en train vers Milan. On en parle dans le prochain épisode. Pour conclure, le destrier du jour.

Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈