Avis du vol entre Barcelona et Oslo en classe Economique avec Hi Fly

Je vous avais laissés à ma sortie d'avion, un Boeing 737-800 de Transavia en provenance de Paris - Orly. Je ne vous dirai pas tout à propos de cette vieille casserole sous-louée dans laquelle je vais mijoter plus de trois heures mais bon, je vais quand même essayer. En cherchant sur le net, j'avais trouvé un premier indice mais les promesses d'Internet étant ce qu'elles sont…

Après une visite à l'autre terminal de Barcelone pour y rencontrer deux amies en transit, il est temps de reprendre le chemin de ce routing qui, si vous l'avez oublié, est rappelé ci-après. C'est évidemment du Paris - Milan mais avec un petit détour dans le grand nord, du côté de chez Greta, ou presque.

Par une après-midi ensoleillée, je reprends mon chemin.

Tout en cherchant à savoir où en est mon avion.

Barcelone El Prat. C'est la fête au village on dirait. Dommage que je ne reste pas!

Y'a plus qu'à entrer dans le terminal et aller imprimer une carte d'embarquement même si j'ai déjà la mienne dans mon téléphone. Je n'ai pas jugé bon payer pour une place assise spécifique lors de l'achat du billet et je me suis retrouvé avec un siège couloir. Impossible d'en changer, même à la borne. Grrrr!

le sol, pour commencer…

C'est parti pour une recherche des comptoirs de la compagnie mais en cours de route, je tombe sur un "collègue". Même moi, je n'aurais pas osé mettre ça en une de couverture! 

L'auteur, quelque peu connu, n'aurait peut-être pas été d'accord mais comme ce n'est pas d'un okapi dont il s'agit, je ne lui en tiendrai pas rigueur.

Non mais voyez ce regard qui en dit long. Il me toise, le dodu de service. Et ce n'est pas cette hélice au-dessus de sa tête qui fera de lui un vrai animal de compagnie aérienne. Imposteur, va!

Bref, passons! La zone d'enregistrement des vols Norwegian est pleine à craquer. En plus de mon vol s'ajoutent d'autres vols, vers les Etats-Unis notamment. No photo, ça aurait fait trop de gens à flouter. Du coup, je repasse les contrôles de sûreté et me voici airside avec un peu de temps à tuer. L'embarquement aura lieu un étage plus bas. Paxbus assuré. 

Entre spotting et shopping, je ne trouve pas grand chose à me mettre sous la dent… quoique.

En salle d'embarquement, c'est la cohue. Je vais attendre tranquillement que tout ce beau monde s'entasse dans les bus.

J'en profite pour aller remplir ma bouteille. C'est un long vol qui m'attend dans un avion où tout se vend et s'achète. Et hop! Test H2okapi validé!

La file est moins conséquente. En route!

Dernier à bord mais pas des moindres j'espère. Pas de bol, j'ai bien essayé de changer de place en porte mais les agents au sol s'en fichaient éperdument et m'ont dit de me débrouiller dans l'avion. Mouais….

Un tour de piste et j'espère que nous n'aurons pas de changement de dernière minute.

Les hostilités commencent dès le Cobus entre ceux bronzés plus que de nature et l'avgeek qui s'affiche avec son équipement. Heureusement que l'avion est bien celui que j'attendais!

Aucun doute possible? C'est pourtant un long-courrier que j'attends.

Tadaaa!

Un peu d'ombre sous les ailes. 

Immatriculation maltaise.

Comme c'est blindé, je continue mon shooting. Ici, on me laisse faire sans me crier dessus, un vrai plaisir.

Finalement, j'embarque parmi les derniers.

Montée des marches.

Derniers pas pour un fuselage shot en règle.

Magistral instant porte, n'est-ce pas?

Là, c'est encore mieux. Deux pour le prix d'un, Esteban ravi?

le vol, pour continuer.

On l'a compris, si ma radinerie a fait que je n'ai pas de siège hublot et que ce vol est complet, mes talents de négociateur auront vite atteint leurs limites. Pour 18 euros, voilà ce que j'ai raté.

J'ai beau chercher, rien n'y fait. Dépité, je m'installe à mon siège couloir pendant qu'à quelques centimètres de moi, l'autre avgeek aperçu dans le paxbus un peu plus tôt fait état soit de sa richesse soit de sa chance.
Mode jalousie [ON] - en italien on dit Vaffanc…

Portes fermées, okapi assis et sanglé, les démos de sécurité peuvent commencer.

Mise en route approuvée, le supplice continue…

Et dire que son voisin n'en n'a cure. Je lui ai évidemment proposé d'échanger son siège couloir contre le mien mais il a préféré rester collé à sa place. Malédiction! Que la grippe espagnole l'emporte, lui et sa tablette grand format.

Vrombissements des moteurs, l'avion s'élance et s'envole. Montée en croisière, j'ai vraiment l'air heureux…

Bon, bah, y'a plus qu'à faire son devoir de FR-iste est reporter ce qui peut l'être à commencer par cet instant F-OITN vintage.

Devant moi, le pas, qui reste acceptable.

La tablette, propre.

et ses dix commandements à emporter, comme l'aurait fait n'importe quel Moïse.

Pour les restes de catering au cas où la viande de renne ne serait pas de votre convenance.

Apparemment, tous les animaux sont les bienvenus à bord, et pas que dans une assiette.

La Californie, c'est un peu trop loin à mon goût surtout sur mon siège en pas très bon état.

Par contre, un long vol en Dreamliner, on peut éventuellement en parler…

En attendant, on peut toujours se payer un drink. En NOK, SEK ou EUR.

Mes voisins ont fait leurs courses mais pas au salon.

Moi, je pars faire un tour à l'arrière de cette cabine.

Oh! Une porte…

Oh! Un okapi…

Euh, mauvaise manip… désolé!

Comme on pouvait s'y attendre, l'endroit était propre, surtout après mon passage…

Fin de l'instant ménage. Le temps ne passe pas vite quand on n'a rien à faire et sans géovision… Alors retour à ma place. Les auges à roulettes sont de sortie.

Liquides contre menue monnaie?

Dans des gobelets norvégiens. Merci, j'ai ma bouteille de Voss du robinet.

Le chariot s'en est allé, une autre ballade, pour passer le temps. Le fétichiste de la chose va être content…

Doublement content !!!

Et plus encore avec ces affinités artistiques^^.
"Une gallerie pour un galley." Toujours ce même artiste presque inconnu, un récidiviste, c'est sûr.

Les plus attentifs auront noté que certains trolleys ont fait leur Brexit avant l'heure!

Tout ceci pendant que la luxure de la classe avant se pavane sans vergogne. 18 euros… j'ai mal.

Du coup, je n'ai plus qu'à retourner à ma place. Mes voisins compatissent, c'est évident. La preuve, ils noient leur chagrin dans l'alcool.

Fut un temps, cet avion embarquait aussi des passagers fumeurs.

Epoque révolue, heureusement.

Beurk, on referme.

Donc, je m'ennuie… Demandez-vous après pourquoi je déteste les vols long-courrier.

Cabine calme.

Test du recliner devant moi juste avant le début de descente.

Et l'autre avgeek qui en profite de nouveau pour me narguer.

La vue aurait vraiment été sympa sans ces squatteurs de hublot.

Je me console en me disant qu'un vol reste un vol et que je vais profiter de toutes les sensations jusqu'au toucher de roues; l'avantage d’être assis au niveau du centre de gravité de l'appareil. Il est 21 heures 26 quand tout le monde se lève. L'atterrissage a été doux comme le permet le train de ces A330. Seuls les passagers continuant vers Stockholm resteront à bord. J'aurais peut-être dû continuer moi aussi.

Je profite donc de quelques hublots libérés pour deux ou trois photos utiles. Un voisin britannique.

Les mange-cassettes en cachette.

Salutations de l'équipage en porte. Un groupe de jeunes très souriants. Nous aurons discuté un peu pendant le vol, leur programme de vol est assez chargé avec tous ces affrètements pour Norwegian et d'autres clients pour lesquels leur employeur les fait travailler. Derniers coups d’œil sur ce bel appareil.

Playstation norvégienne.

post-mortem…

Je suis donc sorti de l'avion parmi les tout derniers.

Mon objectif est à quelques mètres mais un malheur n'arrivant jamais seul…

Bingo! Nous avons droit à un comité d'accueil en bout de passerelle. Les gens ne peuvent même plus rentrer chez eux tranquilles!

Et c'est long : contrôle approfondi de chaque pièce d'identité. Heureusement que je ne suis pas pressé… Alors pour tuer le temps, je spotte. Le nez de l'avion. Vraiment dommage qu'il soit tout blanc…

Tiens, un équipage de rechange, probablement pour le prochain vol de cet appareil une fois arrivée en Suède.

Il m'aura fallu 25 minutes pour franchir haut la main l'interrogatoire de masse. Les vétérinaires policiers norvégiens ont eu un peu de mal à comprendre que je puisse passer mon temps dans un avion pour squatter le terminal avant d'en reprendre un autre le lendemain matin mais je suis habitué à ce genre d'incompréhensions, triste sort de l'avgeek?

Enfin libre…

Les flics ne m'ont pas gardé, le seul parquet auquel j'aurai droit est celui de ce magnifique terminal :-)

Comment tuer le temps en attendant le prochain envol alors que celui-ci n'est même pas encore affiché?

Ces banquettes feraient une excellente couche…

Mais j'ai une bien meilleure idée.

Par ici la sortie!

Il y a un 7-Eleven où le café n'est pas cher et une fois dehors, je pourrai toujours aller respirer un peu d'air pur de Norvège.

et la sauce okapi?

Ces vols avgeek permettent de s'étendre facilement sur différents sujets entre passionnés. J'en avais discuté avec l'ami Cyrille alias F-OITN (oui, celui des instants plafonnés) suite à la publication de mon itinéraire sur la page meet-up de ce site. Ce que j'ai appris, surtout, c'est qu'il y a un autre dangereux personnage qui va me rejoindre et qu'on va passer la nuit ensemble… 

Pour faire la lumière sur ce moment intense, il faudra patienter encore un peu, jusqu'au prochain chapitre.

En attendant, merci beaucoup Cyrille de m'avoir rappelé qu'on peut écrire un FR même si l'on n'a pas grand chose à raconter, faute de vues décentes à partager. Heureusement que pour le vol suivant, j'ai été moins pingre.

Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈