Bonjour à tous et à toutes,
Merci d'être toujours présents, et nous revoici pour la suite de ce routing marocain.
Deuxième ville étape de mon parcours marocain : Tanger.
Trois semaines avant mon départ marocain, je me renseignais seulement (et enfin) sur comment relier Marrakech et Tanger. Pour se faire, il y a deux possibilités :
–> Le train : il faut prévoir environ 30€, mais un trajet très long… 8h de train. Il n'est pas direct. Il faut passer par Casablanca, changer de train, reprendre une ligne pendant 5h pour enfin atterrir à Tanger.
–> L'avion : une ligne ouverte par AirArabia Maroc récemment permet de rallier Marrakech à Tanger en 1h10, à raison de 6 vols par semaine.
Les horaires ne sont pas fixes. Il y a aussi bien des vols à 9h30 qu'à 0h45. J'hériterais d'un vol à 13h25, parfait donc. J'opte pour l'avion, en toute logique. Maintenant, prenons le temps pour discuter du prix. Le prix d'appel est à 25€, et ne bouge pas du tout, même à la veille du départ ! Il faut compter 12€ pour une franchise bagage à 30kg (10€ pour une franchise à 20kg de mémoire), et 3€ pour les frais de réservations. Ajouter environ 1€ pour les frais de conversion MAD/€. Donc, c'est parti pour un vol à 42€ TTC. Nickel.
Venons-en au FR.
Le matin, je pars de bonne heure afin de ne pas laisser les aléas de la circulation de Marrakech. Les taxis sont à 7/8€, mais cela commence à chiffrer avec tous les restaurants que je me suis fait. Or, il existe une liaison directe entre la place Jemma El-Fna, à 5' de mon auberge pour l'aéroport. Le prix est de 30MAD, avec deux à trois passages par heures, hélas sans horaires fixes. Bon, parfait.
Nous voici donc dans le bus. J'attendrais un petit quart d'heure, oscillant entre eau, cigarettes et approches incessantes des taxis.

Le bus dispose d'une télévision qui diffuse des cartoon, la clim', ce qui n'est pas négligeable, et la WiFi. Testons la :

Elle marche parfaitement. Après une bonne demie-heure de route, nous voici à l'aéroport. Le bus nous lâche au niveau du parking du loueur Hertz.

L'architecture est belle .De plus près :

Mais ne nous y méprenons pas, c'est le hall arrivées. Pour les départs, suivez le guide :

Je passe à côté d'un point de rencontre. A l'occasion, expliquez moi-en l'intérêt que je n'ai pas saisi.

Dès l'entrée, les bagages ont droit à un premier passage sous rayons X :

C'est qu'on ne rigole pas avec la sécurité ici !
Puis, coup d'œil à droite, avec ces bornes RAM qui fonctionnent enfin, après une bonne année sans être mises en service. Hallelujah !

Direction le comptoir d'enregistrement : il y a foule chez Ryanair.

Il y a deux vols de prévu (BVA et MAD) et deux comptoirs seulement d'ouverts. De notre côté, c'est beaucoup plus calme.

C'est un peu désorganisé, car 3O avait la réputation d'avoir une politique généreuse quant aux bagages cabines. Cela semble désormais résolu, puisque une femme désagréable à souhait se fera refouler avec trois bagages à elle seule. Ne reste plus qu'à sortir le chéquier maintenant !
Le point noir de 3O est sa politique d'enregistrement. En effet, l'enregistrement en ligne est possible 24h avant le départ. Sauf que 3o n'est que la filiale marocaine d'AirArabia, de même qu'il y a une filiale égyptienne. Or, l'enregistrement en ligne n'est possible que pour les vols opérés par la maison mère. Le site d'AirArabia, lors de ma demande d'enregistrement en ligne, ne reconnaît pas les villes marocaines comme appartenant à son réseau. Il faudrait, à mon sens, remédier à cela rapidement. Mais qu'importe, poursuivons :
Pendant que je patiente, vue sur des gabarits de toutes sortes :

AirArabia a les mêmes exigeances qu'AF quant aux dimensions. Viens mon tour. Une fois enregister, je file prendre un café qui sera divin à 22MAD, et je file fumer (encore).
Puis, on suit le cheminement trâcé :

C'est donc par là. Le hall est calme en ce milieu de journée, mais ça ne s'est toujours pas améliorer chez Ryanair.

Au passage, on retrouve des mosaïques marocaines sur des piliers:

On suit toujours le chemin..

On arrive au PIF : passage en dix secondes montre en main ! Curieux de mettre sa casquette à l'envers…

On se retrouve dans cette minuscule salle :

Zoom sur les vols du jour : ça ne se bouscule pas au portillon.

Je me demande si la liaison vers Vatry fonctionne, tiens…
Tandis que je m'installe à une petite prise électrique, je regarde tout se petit monde se presser alors que l'embarquement débute…

Bon allez, j'y vais. On se dirige à pied vers l'avion. Quelques militaires, j'attends d'être passé à leur hauteur pour dégainer l'appareil ! Et pour Esteban, un instant porte, un !


Fuselage shot :

Il s'agit du CN-NMK, un beau bébé âgé de 8 ans !
Découvrons maintenant la cabine, en configuration mono-classe Y. On a beau être à bord d'une low-cost, le pas est mieux que sur certaines legacy européeennes…

Propreté : RAS !

Instant tablette.

L'embarquement est fini. On est environ plein à 60%. A notre droite, un FR qui ne devrait pas tarder à repousser vers Madrid. Et un plus loin, le terminal, avec cet ATR de RAMExpress et ce crabe qui nous aidera à prendre notre route !


Les écrans s'abaissent :

La prière est diffusée, puis les consignes :

Court roulage, on fait demi-tour en bout de psite afin de jouir de la totalité de la longueur que celle-ci nous offre. Et très vite, rotate

Avec un premier virage à droite, léger

Puis un rapide virage à gauche, beaucoup plus prononcé celui-là.

On ne volera pas haut. Le vol étant très court (moins d'une heure en réalité), le service s'active. Pourtant, les prix sont très attractifs. 2€ les boissons chaudes ou les sodas, 5€ les sandwich dont le mien (mais qui m'a été offert, suivez!), 7€ un plateau repas complet avec trois tajines différentes proposées, avec eau, entrée et dessert. Une hôtesse s'approche et me demande mon nom, bonne réponse, j'ai droit à mon joujou.. Euh, pardon, mon sandwich.

Une fois déballé, on n'est pas volé !

Dans le détail : pas radin sur la garniture non plus !


Il sera très bon et délicieux. Le poulet a vraiment du goût, le pain au pavot aussi, le goût du citron est présent, et des olives vertes apportent une touche de fraîcheur. Une franche réussite. Une fois débarrassée, voyons voir ce qu'il se passe au dehors :


Le désert est présent sur la droite, mais rapidement la Méditerranée est en vue, nous tournerons ensuite vers l'Est et entamons déjà notre descente. Le temps presse, zoom sur la pochette et son contenu.




Magasine plutôt intéressant !
Puis, nous atterrissons au bout de 49' de vol, ce fût donc très court.


Alors que la descente est rapide, un mot sur les PNC : désagréable, aucun sourire, ni un bonjour et n'espérez pas un au revoir en sortant de l'avion. Aucune proactivité. Ne parlaient pas français alors qu'elle est deuxième langue officielle au Maroc, ni anglais, ni espagnol, ni portugais… Vraiment désolant.
Bref, je profite que tout le monde descend pour prendre en photo les deux sièges à côté qui étaient occupés par un couple…

… et le mien !

Enfin celui du milieu, un homme étant venu se placer là par hasard. Bien que nous sommes sur une low-cost, certes, il n'y a pas de têtière ajustable, mais l'assise est très confortable, et nous ne sommes pas sur une planche à repasser. Malgré ses tarifs, 3O ne semble pas avoir renié le confort ! Un bon point donc. Ensuite, récupération des bagages. Dernière vue de notre coucou du jour en descendant.

Allez, suivez l'artiste vers les bagages.

En deux minutes, l'affaire est conclue. J'en profite pour récupérer une carte SIM, que les opérateurs donnent gratuitement avec 20MAD de crédit à l'étranger. Sympa !
Suite direction la sortie !

Dernière vue sur l'aéroport, qui, je trouve, est très beau!

Pour rejoindre la ville, et mon auberge qui est à trente minutes de route, il n'y a que les grands taxiqs. C'est à dire ceux qui fonctionnent par forfaits et sans compteurs. Ca sera donc 150MAD, prix fixe.

Et c'est parti pour un tour dans une Mercedes hors d'âge.

Merci Mathis pour ce FR.
Ce vol confirme la bonne impression que j'avais d'Air Arabia, sauf le personnel.
Le sandwich est effectivement copieux.
Très joli bonus de Tanger, cela donne envie de s'y balader.
A bientôt
Merci pour le partage Mathis !
Air Arabia est une bonne compagnie dans l'ensemble malgré certains couacs comme l'enregistrement en ligne et surtout les équipages qui ne parlent pas anglais ou français alors que c'est la seconde langue du pays, un comble quand même.
A bientôt !
Merci pour le FR
j'ai souvent pris Air Arabia Maroc ces derniers temps et je peux vous confirmer que leurs PNC parlent parfaitement le Français et l'Anglais , et si ce n'était pas le cas - du moins pour l'anglais - ils ne seraient pas embauchés chez cette compagnie! vous êtes tombés sur des PNC lassés de leur travail et qui s'en foutent royalement. J’en ai vu aussi chez RAM. J'espère que les RH marocains feront le ménage !
Pour info Air Arabia n'est pas qu'une simple filiale d'Air Arabia mais bel et bien une compagnie marocaine avec des capitaux marocains. Air Arabia avait acheté à l'époque Régional air mais malheureusement ils n’ont pas pu avoir ses anciens slots internes :( il y a aussi 2 grandes banques marocaines qui possèdent des capitaux dans Air Arabia Maroc.