Je vous avez laissé sur mon vol d'acheminement dans le couloir de mon A320 en train de récupérer ma petite valise cabine… Quoi de mieux pour introduire ce nouveau FR que de présenter ma descente de l'avion ?
J'en profite pour reporter cette ligne qui ne la jamais été, et devance Cheveland qui devrait publier cette même ligne, en J toutefois. Désolé l'ami de te voler l'exclu'.
Comme toujours à LIS, PAXbus obligatoire. Notre MAN a des vitres immondes et empêche totalement de prendre de jolies photos… En voici une à la volée.

Dix minutes plus tard de route nous ferons passer devant les zones de stationnement déjà bien reportées. Mais allez, pour vous, une ultime photo :

La livrée du 332 Azul est juste magnifique. La compagnie va commencer à recevoir des 339, pour continuer l'exploitation de lignes LC. Je suis sceptique quant à la réussite du tronçon qui relie la capitale portugaise à Campinas. São Paulo est très bien desservie, avec la TAP, LATAM, et AF, LH, UX, ZI et j'en passe qui desservent cette ville en direct au départ de l'Europe. Toutefois, Azul est très très chère, plus de 1500€ le billet A/R en Y et ce, en basse-saison. Prohibitif ne trouvez-vous pas ?
On distingue ce bel A340 d'HiFly également.
Bref, une fois garés, nous passons rapidement le contrôle PAF qui est toujours aussi courtois et fluide à LIS.
L'embarquement de mon vol commence dans 10 minutes, il n'y a pas de temps à perdre.
Passage devant la connue et très belle conserverie de l'aéroport.


Notre avion est en porte, les files se forment mais l'embarquement n'est pas appelé. Bon, voyons voir un peu.. En porte à côté de nous, ce bel A321Neo d'Air Transat à fière allure.

A côté, un vieux 763 d'Air Canada Rouge qui attend son retour à Toronto. Impossible de le voir plus près car ensuite les vitres sont obstruées. Tant pis.
Je continue mon tour du proprio en attendant, et, Ô miracle, Vinci Aéroport semble avoir entendu mes innombrables appels de désespoir et à installé cela :

Bon, disons le franchement, ce n'est pas du tout pratique, mais au moins, je râle moins maintenant.
Et BAM, l'embarquement débute dans une cohue sans nom, les passagers sont très dissipés, et les personnels au sol tentent, en vain, de rétablir l'ordre. Un homme essaye de me doubler, mon regard lui fera comprendre qu'il attendra sagement. Je tend mon BP, passerelle aveugle qui vante les mérites d'une banque…
L'équipe de nettoyage stagne devant la porte et la PlayStation, il n'y aura pas de photos. Je file à ma place au fond de l'avion, et commence déjà à disséquer mon espace pour ce court vol à venir.
Instant accoudoir, pour compenser mon manquement à l'instant porte.

Moquette nickel !

Le dos du siège de devant a beau être rouge, ne vous y méprenez pas, j'ai hérité des infâmes sièges verts.
Pas serré mais le vol est court, ça fera l'affaire. (photo prise en fin de vol)

Patère format Minimoys


Plafonnier qui accuse le poids des années.


Allez, l'embarquement est fini, on repousse doucement, et je profite du roulage pour l'instant tablette :

Parfait pour accueillir les victuailles à venir.
Court roulage, on s'aligne rapidement, et c'est parti.

Rotate!

Et à partir de ce moment là, c'est du grand n'importe quoi. On est en pleine montée, raide qui plus est, et deux passagers décident de se lever pour aller aux toilettes, une troisième pour faire des étirements (???????????)
Je n'en crois pas mes yeux, les PNC les refoulent avec le sourire, et là une femme, sans doute la mère d'une des deux ados qui s'étaient levés, se dirige en colère noire sur la PNC. Le CCP s'en mêle, le ton monte, et un foudroiement du regard suffira à faire redescendre sur terre cette femme, qui s'avouera vaincue non sans lâcher un dernier soupir de mépris.
Je ne me laisse pas déconcentrer, et préfère la vue du paysage à la bêtise humaine.
Survol rapide de la baie de Lisbonne. Première fois que le temps est clément sur Lisbonne en six visites… Miracle.


Le vol étant court, le service débute rapidement, tandis que je continue de profiter de mon bel IFE naturel !


Voici la boîte (une fois ouverte…)!


Un sandwich jambon cheddar de bonne facture et tout aussi moelleux que le précédent !

Et un pastel de feijão




Je ne connaissais pas du tout ce gâteau. Il s'agit d'une pâtisserie avec des fèves dans la pâte. C'est délicieux !
En revanche, le ciel devient nuageux au dehors…
Les boissons arrivent, avec une PNC ultra avenante et souriante. Je partais sur un simple café, quand elle me demande gentiment si j'aime le jus de pommes. Je réponds par un oui, interrogateur. Un clin d'œil plus tard, me voici avec un jus de pommes en prime. Franchement, j'aime cette gentillesse mêlée à une proactivité.
Allez, à la votre.
Au passage, le petit sachet de sucre est déjà dans la boite, avec une touyette en bois et une serviette. Je ne sais pas si c'est très économique, en sachant que la boisson d'Atlanta a remporté un franc succès, contrairement au café.


Petit passage aux toilettes, alors que les adultes derrières sont très bruyants. Le vol n'est pas totalement plein, le remplissage doit être à un bon 85%, une majorité de Marocains bien chargés en bagage (la TAP n'est pas regardant sur les dimensions des bagages cabines, mais il est fréquent qu'elle les expédie en soute), quelques Anglais et Italiens, et peu de Français.
Toilettes propres, avec lingettes et petits savons à disposition.



Mouchoirs : ok !

Mais pas le temps de m'éterniser, Madame la Commandant, qui s'était présentée au moment du repoussage, annonce un début de descente et un atterrissage à l'heure.
Je regagne mon siège, m'attache, et profite des paysages mêlant désert et agriculture massive, typiques de la région de Marrakech.





Photo de la notice de sécurité au moment où nous touchons le sol.

Tandis que ce B377 de Ryanair cherche à s'élancer :

Nous suivons un B787-9 de Saudia, mais hélas, impossible de le prendre en photo, l'angle et la luminosité était trop mauvaise.
Puis, débarquement toujours aussi chaotique. Je me pose sur les sièges rouges en attendant que tout ce petit monde soit sorti, et en profite pour faire une petite photo de cette cabine désormais déserte.

Quoique certains passagers tout aussi dépassés que moi attendent sagement.
Bref, passage par une passerelle aveugle, puis direction la PAF.

Aéroport propre et lumineux.
Dommage que la TAP ne donne pas les fiches d'immigration en vol, car il faut se battre pour en avoir une et trouver une place pour écrire. Heureusement, j'ai toujours un stylo sur moi….
Ensuite, plus de photos, car je suis assez pressé, et je préfère vous laisser avec un bonus de la ville.
Au final, je me ferais arnaquer par un chauffeur de Taxi qui me prendra 200MAD (20€) au lieu des 70MAD (7€) règlementé… Merde !
Merci pour ce FR !
Une belle prestation de la TAP pour un vol si court, et avec un équipage au top :)
En effet, c'est embêtant de ne pas distribuer les cartes d'immigration... Une sacré perte de temps !
A bientôt !
Prestation on ne peut plus satisfaisante.
Dommage pour les cartes d'embarquement, certes, mais c'est vite oublié…
Merci du commentaire !
Merci pour le partage de ce vol sur les infâmes sièges verts de la TAP :)
A bientôt !
Merci du commentaire !
A bientôt !
Concernant Azul, je trouve facilement des aller/retour Lisbonne - Campinas pour 700 euros. Les compagnies Brésiliennes permettent à leurs clients de payer en plusieurs versements mensuels. Il ne faut pas oublier non plus qu'Azul a un énorme réseau au Brésil et partage ses codes avec TAP pour les vols depuis Lisbonne, donnant accès à un bon réseau Européen. Je pense que leurs vols long-courrier fonctionne bien, ils sont prudents et viennent d'ouvrir Porto.
Revenons à la TAP, le service est pas mal pour un vol qui est si court. Quand on sait que les autres compagnies de la péninsule Ibérique n'offrent rien, c'est d'autant plus sympa.
Merci pour ce Fr!
Il est vrai que le réseau Azul est immense. 700€est un brin cher, mais convenable toutefois.
Le partenariat entre les deux compagnies lusophones fonctionne en effet plutôt bien.
Prestation correcte en effet.
Merci du commentaire !